De Jean-Marie Vaas sur InfoCatho.fr :
La célébration de Saint Paul VI inscrite dans le Calendrier Romain Général avec mémoire facultative
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La mémoire de Saint Paul VI vient d’être inscrite dans le Calendrier Romain Général par décret de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements du 25 janvier 2019.
Le décret de la congrégation romaine :
DECRET D’INSCRIPTION DE LA CELEBRATION DE SAINT PAUL VI, PAPE, DANS LE CALENDRIER ROMAIN GENERAL
Jésus Christ, qui est la plénitude de l’homme, qui vit et agit dans l’Eglise, invite tous les hommes à la rencontre transfigurante avec lui, qui est “le chemin, la vérité et la vie” (Jn 14, 6). Les saints ont parcouru ce chemin. Ainsi a fait Paul VI, sur l’exemple de l’Apôtre dont il a pris le nom, lorsque l’Esprit Saint l’a choisi comme Successeur de Pierre.
Paul VI (Giovanni Battista Montini) est né le 26 septembre 1897 à Concesio (Brescia), en Italie. Le 29 mai 1920 il a été ordonné prêtre. A partir de 1924, il prêta sa collaboration aux Souverains Pontifes Pie XI et Pie XII et, parallèlement, il exerça le ministère sacerdotal auprès des jeunes universitaires. Nommé Substitut de la Secrétairerie d’Etat, il s’est prodigué, pendant la Deuxième Guerre Mondiale, à trouver un abri pour des juifs persécutés et des réfugiés. Désigné par la suite Pro-Secrétaire d’Etat pour les Affaires Générales de l’Eglise, il a connu et rencontré, en raison de sa charge spécifique, beaucoup de promoteurs du mouvement œcuménique. Nommé Archevêque de Milan, il a eu soin de son diocèse avec zèle, de plusieurs façons. En 1958, il fut élevé à la dignité de Cardinal de la Sainte Eglise Romaine par Jean XXIII et, après la mort de celui-ci, il fut élu à la chaire de Pierre le 21 juin 1963. En poursuivant sans relâche l’œuvre commencée par ses prédécesseurs, il 4 porta à son achèvement, en particulier, le Concile Vatican II et il entama de nombreuses initiatives, signes de la vive sollicitude qu’il avait envers l’Eglise et le monde contemporain, parmi lesquelles il faut rappeler ses voyages comme pèlerin, entrepris à cause du service apostolique et qui ont servi d’une part à préparer l’unité des Chrétiens, et d’autre part à revendiquer l’importance des droits fondamentaux de l’homme. Il a exercé le magistère suprême en faveur de la paix, il a promu le progrès des peuples et l’inculturation de la foi, ainsi que la réforme liturgique, approuvant des rites et des prières conformes à la fois à la tradition et à l’adaptation aux temps nouveaux, et promulguant avec son autorité, pour le Rite Romain, le Calendrier, le Missel, la Liturgie des Heures, le Pontifical et presque tout le Rituel, dans le but de favoriser la participation active du peuple fidèle aux célébrations liturgiques. Egalement, il s’assura que les célébrations pontificales aient une forme plus simple. Le 6 août 1978, à Castel Gandolfo, il rendit son âme à Dieu et, selon ses dispositions, il fut inhumé de manière humble, comme il avait vécu.




Originairement la Commission Ecclesia Dei
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Il n’est pas trop tard pour 2019: les vœux imprécatoires de Mgr 
Il y a certes eu bien des modifications dans les liturgies catholiques, au cours des siècles, telle, pour la liturgie romaine, la synthèse romano-franque commencée au VIIIe siècle et achevée au XIe siècle, qui a vu une hybridation entre le rite vieux-romain et les rites des pays francs et germaniques. Quant au terme de réforme, qui désigne traditionnellement dans l’Eglise, un phénomène de rénovation disciplinaire, doctrinale et spirituelle (réforme grégorienne, réforme tridentine, par exemple), il a pu s’accompagner d’un versant liturgique (pour la réforme tridentine, l’édition des livres romains comme livres « canoniques » pour l’ensemble de l’aire latine). On peut parler à ce titre de réforme liturgique, mais cela n’a rien à voir avec la réforme liturgique de Vatican II. Celle-ci relève plutôt d’une réforme sous un mode d’inculturation, d’adaptation des formes cultuelles à une civilisation qui reçoit la mission catholique, comme cela s’est produit pour permettre l’accès des Slaves à la liturgie byzantine via le slavon ancien, lors de l’évangélisation des saints Cyrille et Méthode, au IXe siècle.
Lors de l'
