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Au rythme de l'année liturgique - Page 168

  • La signification des gestes de la profession dominicaine hérités de la tradition médiévale

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    Présente par Michel Janva sur le site web « Salon Beige » : 

    Chéméré profession_fr_joseph-3-1050x600.jpg« Jeudi 1er novembre, fête de la Toussaint, la nouvelle église de Chéméré était comble. Famille, amis, fidèles du couvent entouraient le fr. Joseph-Marie Gilliot au jour de sa profession perpétuelle.

    Dans le sanctuaire, étendu la face contre terre les bras en croix en direction de l’autel, il a demandé « la miséricorde de Dieu et celle de la Fraternité » qui le reçoit en son sein.

    Le prieur a rappelé la signification des gestes de la profession hérités de la tradition médiévale, quand le religieux prononce, en mettant ses mains dans celle du supérieur posées sur le livre des Constitutions, la formule : « Moi, fr. Joseph, je promets obéissance à Dieu, à la Bienheureuse Vierge Marie, au Bienheureux Dominique et à vous mon Père, etc. »

    Simplicité et noblesse de cet engagement, qui lie au service de Dieu et des âmes une vie tout entière.

    Pendant la messe, le ciel s’est ouvert, le soleil est entré par les grandes baies du sanctuaire : comme un sourire de Dieu qui se réjouit du sacrifice d’un de ses fils.

    Sermon du Père de Blignières pour la profession perpétuelle du frère Joseph-Marie Gilliot :

  • L'Académie de Chant Grégorien à Liège. Une offre qui s'élargit encore pour un nouveau cycle: de novembre 2018 à mai 2019

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     Encore quelques jours pour s'inscrire !

    église du saint sacrement Liège GOPR0645.JPGL’académie de chant grégorien à Liège organise, du 14 novembre 2018 au 25 mai 2019, un nouveau cycle de cours : une offre dédiée au chant grégorien qui s’élargit à la formation de la voix, à la lecture musicale et à l’initiation à l’orgue liturgique, avec trois professeurs universitaires ou diplômés des conservatoires tant belges qu’étrangers. Encore quelques jours pour s’inscrire !

    Les formations se donnent toutes dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132, 4000 Liège). Elles sont diversifiées et cumulables : chaque élève compose le « menu » de son choix en remplissant le formulaire d’inscription disponible sur simple demande.

    Renseignements : academiedechantgregorienliege@proximus.be, sur le site www.gregorien.be  ou chez Jean-Paul Schyns (secrétariat), tél 04.344.10.89. Pour les inscriptions en ligne : www.gregorien.be

    cliquer sur les images ci-dessous pour les agrandir

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  • Des maximes pour notre temps tirées des textes de saint Léon le Grand

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    Toute parole de l'Ecriture-Sainte nous convie finalement à la joie dans le Seigneur.

    Vous êtes greffés sur le Seigneur.

    Il y a davantage dans l'âme de chaque fidèle que dans tout le firmament.

    Quiconque reste étranger à la vérité n'est pas miséricordieux, quiconque ignore la bonté est incapable de justice.

    Bénéfique compassion : nous sommes malades avec les malades, nous pleurons avec ceux qui pleurent.

    L'obéissance adoucit le commandement.

    Il faut user convenablement des créatures visibles, tout comme on utilise la terre, la mer, l'eau, les sources et les fleuves.

    Pour le bon ordre : que chacun préfère les autres à soi ; que chacun respecte d'abord les intérêts des autres, avant les siens propres.

    Il faut garder tête solide, au milieu de toutes les girouettes.

    Chrétien, prends conscience de ta dignité. Rappelle-toi toujours de quel Corps tu es membre.

    Devenu temple du Saint-Esprit par ton baptême, ne chasse pas un tel hôte de ton cœur par des actes coupables.

    Les mystères s'accommodent au temps. Par contre, la foi que nous vivons ne saurait changer selon le temps.

    Ne rendre à personne le mal pour le mal : voilà tout le secret de l'ascèse chrétienne.

    Adultes, nous ne sommes pas invités à retourner aux jeux de l'enfance ni à ses débuts imparfaits. Il faut vivre comme il convient à l'âge mûr, quand on l'atteint.

    Peu importe de savoir à partir de quelle nature (divine ou humaine) nous sommes au Christ ! En effet, l'unité de personne demeure intégralement. C'est donc intégralement le même qui est Fils de l'homme en raison de la chair et Fils de Dieu en raison de la divinité, possédée dans l'unité avec le Père.

    Liez société avec : patriarches, prophètes, apôtres et martyrs.

    Toute parole de l'Ecriture-Sainte nous convie finalement à la joie dans le Seigneur.

    Vous êtes greffés sur le Seigneur.

    Il y a davantage dans l'âme de chaque fidèle que dans tout le firmament.

    Il y a des pièges dans l'abondance des riches, il y en a aussi dans la pauvreté. L'opulence rend hautain et vaniteux, le dénuement engendre l'aigreur et l'amertume.

    Ne jugeons pas l'héritage (spécialement chrétien), sur l'indignité des héritiers.

    Ceux qui ne résistent pas à leurs désirs dépravés perdent finalement la paix du cœur.

    C'est une maxime fondamentale du christianisme ; les seules et véritables richesses consistent dans la pauvreté d'esprit : plus on est humble, plus on est grand.

    http://missel.free.fr/Sanctoral/11/10.php

  • Toussaint : voulons-nous vraiment vivre éternellement ?

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    FIGAROVOX/OPINION (via Le Forum Catholique) - La fête de la Toussaint tombe cette année un dimanche. Pour Hélène Bodenez, la question de la mort que pose la fête du 2 novembre, le lendemain de la Toussaint, nous interroge.

    Hélène Bodenez est professeur agrégée de lettres et enseigne dans un établissement jésuite à Paris. Elle a publié en 2010 À Dieu, le dimanche! aux Éditions Grégoriennes et tient un blog d'opinion: Raison garder.

    La Toussaint, le Paradis pour tous ?

    «La fin dernière est méprisable»… À chaque Toussaint, la phrase culte d'Albert Camus s'impose en repoussoir dans ma mémoire. Dessinant le profil de l'homme absurde dans le Mythe de Sisyphe, le Prix Nobel de littérature en esquissait les contours comme un Dom juan répétant sans cesse le même discours à sa «quantité» de conquêtes. Homme de la répétition tel Sisyphe, ainsi Don Juan défiant ultimement le Commandeur et obtempérant sans trembler à son «donne-moi la main». Rien ne fait fléchir le grand seigneur méchant homme, surtout pas l'enfer dans lequel il tombe et que Molière met en scène avec force éclairs et roulements de tonnerre dans un deus ex machina impressionnant. L'heure de la justice, fin dernière, est méprisée en effet. Croire au ciel par peur de l'enfer, une indignité, une absurdité.

    Changer la mort?

    Si cette fuite en avant pouvait au XVIIème siècle passer pour une provocation inouïe, elle paraît bien commune aujourd'hui dans un monde d'autonomie qui a sommé les dieux de s'en aller. Que nombre de civilisations - et pas que la chrétienne - aient mis en place des représentations de l'au-delà sous le mode de la rétribution des actes ne bouleversent plus grand monde. Qui croit encore que «notre agir n'est pas indifférent devant Dieu»? Le Dies irae ne fait plus peur à grand monde, ne reste qu'un splendide moment de culture, de Mozart à Verdi. Si quelque chose de nous subsiste après la mort, c'est évidemment pour le paradis, un paradis ouvert tous azimuts, polnareffien. La grande égalité rêvée sur terre jusqu'à la l'utopie totalitaire se prolongera au Ciel, pense-t-on allègrement. Qu'on se le tienne pour dit: le «Changer la vie» moderne ne peut que coïncider avec un libertaire «Changer la mort». Le ciel a intérêt à se mettre à la page, vite fait!

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  • Loin des relents satanistes et néo-païens de la fête d'Halloween

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    De A.J. sur clicanoo.re :

    « Holy win » : la vie plus forte que la mort !

    "Nous chanterons en l'honneur de Dieu et méditerons ses paroles."

    Loin des relents satanistes et néo-païens de la fête d'Halloween, Laurence et Tony reprennent à leur compte cette nuit précédant le 1er novembre comme la veillée de tous les saints pour célébrer les forces de l'amour et de la lumière. Rendez-vous mercredi (à partir de 18 heures) sur les parvis de l'église du Moufia à Saint-Denis.

    « Holy win est un néologisme pour dire que la sainteté sera toujours vainqueur, pour dire le triomphe de l'amour sur la mort, de la lumière sur les ténèbres »explique le jeune couple. Mercredi prochain, à l'heure où des cohortes d'enfants grimés en sorciers et mauvaises fées - arborant crânes et ossements - s'en iront sillonner les rues à la recherche de bonbons, l'association « Sur une étoile » déploiera une fresque miroitante de ferveur recueillie sous la voûte céleste. « Nous chanterons et danserons en l'honneur de Dieu, nous méditerons ses paroles. »

    « La fête du positif »

    Halloween et la Toussaint : quelles différences ? L'Eglise catholique a tranché et invite à ne pas sombrer dans la confusion. « Halloween est la fête de la peur, de la mort anonyme. La Toussaint est une fête du positif, celle des saints, de la proximité avec les morts de sa famille ». Mercredi (jusqu'aux alentours de 22 heures) à travers chants de louanges et méditations, Laurence et Tony convieront tout un chacun à s'interroger sur sa propre condition de mortelle et à l'importance de la prière, notamment pour les âmes trépassées, en particulier celles du purgatoire.

    « C'est le moment de ne pas oublier nos défunts qui ne sont pas si éloignés de nous. Sans eux nous ne serions pas là aujourd'hui et un jour prochain nous les retrouverons. La Toussaint est pour nous le moment de mettre le Christ au centre de nos célébrations. Jésus nous rappelle que nous sommes appelés à devenir des saints, que nous devons rayonner Dieu dans nos vies. C'est notre mission . Jésus nous rappelle, aussi, que la mort n’est pas définitive, puisqu’elle a d'ores et déjà été vaincue par sa Résurrection. C'est notre espérance,» conclut le Père Sébastien Vaast, jésuite, aumônier des Universités.

    A.J.

    Une tradition celtique

    Halloween est la contraction de « All Hallows Even » signifiant « veillée de tous les saints ». A l'origine il s'agit d'une fête celtique, célébrant le nouvel an. Car, il y a de cela quelque 3000 ans, le calendrier celte se terminait au 31 octobre et, cette dernière nuit de l'année était celle de Samain (ou Samhain), le dieu de la mort. En octobre, les nuits se rallongent et la légende raconte que les fantômes en profitent pour revenir parmi les vivants. Alors, pour conjurer la hantise de ces visiteurs d'outre-tombe et les repousser, les Celtes usaient de quelques subterfuges dont celui de s'habiller de costumes terrifiants, de faire des offrandes et de fêter jusqu'à pas d'heure.

    A partir de l'an 741, l'Eglise catholique célèbre la Toussaint le 1er novembre, à l'initiative du pape Grégoire III, afin que cette fête coïncide avec le jour de dévotion de la Chapelle de tous les saints de son calendrier liturgique en la basilique Saint-Pierre à Rome. Cette journée est précédée d'une « sainte veillée » en église le 31 octobre.

     

  • Saint Jean-Paul II (22 octobre)

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    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI À L'OCCASION DE LA BÉATIFICATION DU SERVITEUR DE DIEU JEAN-PAUL II sur le Parvis de la basilique Saint-Pierre, le dimanche 1er mai 2011 : 

    Chers frères et sœurs!

    Il y a six ans désormais, nous nous trouvions sur cette place pour célébrer les funérailles du Pape Jean-Paul II. La douleur causée par sa mort était profonde, mais supérieur était le sentiment qu’une immense grâce enveloppait Rome et le monde entier: la grâce qui était en quelque sorte le fruit de toute la vie de mon aimé Prédécesseur et, en particulier, de son témoignage dans la souffrance. Ce jour-là, nous sentions déjà flotter le parfum de sa sainteté, et le Peuple de Dieu a manifesté de nombreuses manières sa vénération pour lui. C’est pourquoi j’ai voulu, tout en respectant la réglementation en vigueur de l’Église, que sa cause de béatification puisse avancer avec une certaine célérité. Et voici que le jour tant attendu est arrivé! Il est vite arrivé, car il en a plu ainsi au Seigneur: Jean-Paul II est bienheureux!

    Je désire adresser mes cordiales salutations à vous tous qui, pour cette heureuse circonstance, êtes venus si nombreux à Rome de toutes les régions du monde, Messieurs les Cardinaux, Patriarches des Églises Orientales Catholiques, Confrères dans l’Épiscopat et dans le sacerdoce, Délégations officielles, Ambassadeurs et Autorités, personnes consacrées et fidèles laïcs, ainsi qu’à tous ceux qui nous sont unis à travers la radio et la télévision.

    Ce dimanche est le deuxième dimanche de Pâques, que le bienheureux Jean-Paul II a dédié à la Divine Miséricorde. C’est pourquoi ce jour a été choisi pour la célébration d’aujourd’hui, car, par un dessein providentiel, mon prédécesseur a rendu l’esprit justement la veille au soir de cette fête. Aujourd’hui, de plus, c’est le premier jour du mois de mai, le mois de Marie, et c’est aussi la mémoire de saint Joseph travailleur. Ces éléments contribuent à enrichir notre prière et ils nous aident, nous qui sommes encore pèlerins dans le temps et dans l’espace, tandis qu’au Ciel, la fête parmi les Anges et les Saints est bien différente! Toutefois unique est Dieu, et unique est le Christ Seigneur qui, comme un pont, relie la terre et le Ciel, et nous, en ce moment, nous nous sentons plus que jamais proches, presque participants de la Liturgie céleste.

    «Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.» (Jn 20,29). Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus prononce cette béatitude : la béatitude de la foi. Elle nous frappe de façon particulière parce que nous sommes justement réunis pour célébrer une béatification, et plus encore parce qu’aujourd’hui a été proclamé bienheureux un Pape, un Successeur de Pierre, appelé à confirmer ses frères dans la foi. Jean-Paul II est bienheureux pour sa foi, forte et généreuse, apostolique. Et, tout de suite, nous vient à l’esprit cette autre béatitude : «Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux» (Mt 16, 17). Qu’a donc révélé le Père céleste à Simon? Que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Grâce à cette foi, Simon devient «Pierre», le rocher sur lequel Jésus peut bâtir son Église. La béatitude éternelle de Jean-Paul II, qu’aujourd’hui l’Église a la joie de proclamer, réside entièrement dans ces paroles du Christ: «Tu es heureux, Simon» et «Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.». La béatitude de la foi, que Jean-Paul II aussi a reçue en don de Dieu le Père, pour l’édification de l’Église du Christ.

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  • François d'Assise (4 octobre)

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    15477662.jpgDe missel.free.fr

    Grâce aux multiples rameaux de 1a famille franciscaine, Saint François d'Assise est assurément le maître spirituel qui a le plus profondément influencé la conscience religieuse populaire en Occident, singulièrement en ce qui touche la dévotion eucharistique. Des Opuscules qui rassemblent les écrits de Saint François d'Assise, on peut extraire une dizaine de textes particulièrement édifiants pour la piété eucharistique.

    Deux des vingt-huit Admonitions, que l'on s'accorde à considérer comme les premières instructions de Saint François d'Assise à ses frères, parlent de l'Eucharistie. Dans la premièreAdmonition, il range parmi les damnés, la « race charnelle » de ceux « qui ne voient pas et ne croient pas, selon l'Esprit et selon Dieu, que ce soit là réellement les très saints Corps et Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui, chaque jour, s’humilie, exactement comme au jour où, quittant son palais royal, il s'est incarné dans le sein de la Vierge. » Ces gens sont condamnés parce que la dureté de leur coeur les empêche de contempler, c'est-à-dire de chercher à voir, « avec les yeux de l’esprit » ce qu'ils regardent avec leurs yeux de chair : « nous aussi, lorsque de nos yeux de chair, nous voyons le pain et le vin, sachons voir et croire fermement que nous avons là le Corps et le Sang très saints du Seigneur vivant et vrai. » Il est bien clair, dans la démarche spirituelle de Saint François d'Assise, que voir au-delà de ce que l'on regarde s'acquiert par l'effort du fidèle qui se veut accorder à l'Esprit Saint qui réside en lui, « c'est donc 1' Esprit du Seigneur, habitant ceux qui croient en lui, qui reçoit le Corps et le Sang très saints du Seigneur. Tous les autres, qui n'ont point part à cet Esprit et qui osent le recevoir, mangent et boivent leur condamnation. »

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  • Traditionalistes à la mode de Bretagne

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    Vu sur le site web « salon beige » :

     

    Plus de six cents fidèles assistèrent, dimanche dernier 30 septembre à Sainte-Anne-d’Auray, à la messe de clôture du premier « Pèlerinage pour la Bretagne ». Messe solennelle, dans une nef comble, célébrée au maître-autel de la basilique. Orgue et bombarde soutenaient les cantiques bretons chantés par une foule fervente. Des pèlerins de toute la Bretagne historique avaient marché durant deux jours pour honorer sainte Anne, patronne de leur pays et de leurs familles.

    Organisé par l’association Feiz e Breizh (Foi en Bretagne), ce pèlerinage novateur, ouvert à tous, se veut avant tout missionnaire. Il repose sur l’esprit de tradition et de chrétienté, dans un esprit d’attachement à la langue bretonne et d’enracinement. D’ores et déjà, Feiz e Breizh donne rendez-vous l’année prochaine – pour la seconde édition de ce pèlerinage – à tous les Bretons de cœur !

    www.feiz.bzh

     Ref. Succès du premier pèlerinage pour la Bretagne

    JPSC

     

  • Sub tuum praesidium

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    L’antienne « Sub tuum praesidium confugimus » (nous nous réfugions sous ta protection) que le pape François nous invite à chanter durant ce mois d’octobre est l'une des plus anciennes prières adressées à Notre-Dame (son texte a été retrouvé en grec sur un papyrus égyptien daté du IIIe ou du IVe siècle). Elle est employée dans  les rites tant romain (ci-dessus) et ambrosien que byzantin ou copte.   

     JPSC

  • «Qui n’est pas contre nous est pour nous» (26e dimanche du temps ordinaire)

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    Une homélie du frère Luc-Thomas Somme (archive du 28 septembre 2003)

    «Qui n’est pas contre nous est pour nous»

    Au début de l’épître aux Philippiens, l’Apôtre remarque, avec grande lucidité, que, parmi ceux qui redoublent d’une belle audace à proclamer sans crainte la Parole, certains le font par charité et d’autres par envie et en esprit de rivalité et d’intrigue. Serait-ce alors l’occasion de dénoncer les faux-prophètes? Avec une singulière largeur de vue, Paul s’écrie au contraire: Après tout, d’une manière comme de l’autre, hypocrite ou sincère, le Christ est annoncé et je m’en réjouis (Ph 1, 18). A saint Jean, qui demande confirmation à Jésus, du fait que toute expulsion de démon doit être dûment brevetée, le Seigneur donne la consigne de laisser faire: qui n’est pas contre vous est pour vous, lit-on en saint Luc (Lc 9, 50), et dans la version de saint Marc dont nous venons d’entendre la proclamation: qui n’est pas contre nous est pour nous (Mc 9, 49). Déjà l’autorité de Moïse avait approuvé la prophétie anarchique d’Eldad et Medad, ainsi que nous l’a relaté le livre des Nombres. Pauvre Josué qui espère empêcher que l’effusion de l’Esprit ne s’évade des structures officielles: Moïse mon maître, arrête-les! Pauvre zélé Josué sa générosité mal éclairée porte autant à faux que celle de Pierre tranchant l’oreille du serviteur du grand prêtre lors de l’arrestation de Jésus ou de cet émissaire qui vient tout guilleret apporter à David ce qu’il croit être une bonne nouvelle: la mort de son fils révolté mais chéri Absalom. Moïse lui dit: «Serais-tu jaloux pour moi? Ah! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux, pour faire de tout son peuple un peuple de prophètes!» (Nb 11, 29). Il est beau ce souhait magnanime, qui ne confisque pas pour soi le mérite de tout bien, qui se réjouit sans jalousie que d’autres fassent éventuellement mieux. Cette belle joie de Moïse ne peut qu’être nôtre aujourd’hui, car son souhait, traduit en prophétie par Joël – je répandrai mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront (Jl 3, 1) – a trouvé sa réalisation à la Pentecôte et nous formons désormais un peuple de prophètes, non moins que de prêtres et de rois. Et partout où souffle cet Esprit Saint, c’est-à-dire où il veut, comme il veut, en qui il veut, la Parole de Vie est exhalée et le salut diffusé. Il ne nous appartient ni d’en fixer ni même d’en connaître les limites. C’est pourquoi qui n’est pas contre nous est pour nous. Mais cet Esprit est l’Esprit du Christ et sans Lui nul ne peut seulement dire que Jésus est Seigneur. Il nous conduit et nous configure au Christ, l’unique médiateur, celui dont le Nom est au-dessus de tout Nom, le seul par lequel nous puissions être sauvés. C’est pourquoi l’Évangile recueille de ses lèvres ces paroles abruptes: Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui n’amasse pas avec moi dissipe (Lc 11, 23; Mt 12, 30).

    Il y a l’un et il y a l’autre: qui n’est pas contre nous est pour nous, d’une part, et qui n’est pas avec moi est contre moi, d’autre part. La tension, le paradoxe, la contradiction ne sont qu’apparents car si ceux qui sont conduits par l’Esprit, ceux-là sont fils de Dieu et donc dans le Christ, en revanche qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas. N’est-il pas sous la mouvance de l’Esprit celui qui donne un verre d’eau au frère de Jésus? Aussi ne restera-t-il pas sans récompense. N’a-t-il pas congédié l’Esprit celui qui scandalise le petit qui croit au Christ, ce plus petit auquel Jésus aime à s’identifier en sorte que c’est Lui, Jésus, qui est en fait atteint: ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait? Aussi le scandale ne restera-t-il pas sans châtiment. L’Évangile se fait ici d’une sévérité extrême: mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une des meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. S’il en est ainsi, tout ce qui de notre vie terrestre entrave notre entrée dans la vie éternelle, doit être retranché. Même si les images de mutilation corporelle employées ici demandent à être interprétées selon la culture, la langue et le temps de l’Évangéliste et ne pas être appliquées littéralement comme le fit un célèbre Père de l’Église, gardons-nous pour autant de diluer ou d’affadir l’avertissement de Jésus: notre regard sur Dieu est-il assez confiant, assez lucide pour le reconnaître en celui qui prophétise quoique sans mission, en celui qui expulse un démon quoique sans mandat, en celui qui offre les gestes de l’hospitalité à l’étranger ou l’inconnu, en celui dont l’innocence est flétrie par de sordides égoïsmes? Dieu est là, mille fois là mais nos yeux sont-ils ceux de veilleurs, de guetteurs, de prophètes? Que la Bienheureuse Vierge Marie nous aide à acquiescer comme elle aux surprenantes visites de notre Dieu. Que le Ressuscité, ici même, à la fraction du pain, ouvre nos yeux, et que nos cœurs brûlants reçoivent de son Esprit l’intelligence des Écritures.

  • Saint Matthieu apôtre et évangéliste (21 septembre)

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    299153294.jpgDe BENOÎT XVI lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 30 août 2006 (source) : 

    Matthieu

    Chers frères et soeurs,

    En poursuivant la série de portraits des douze Apôtres, que nous avons commencée il y a quelques semaines, nous nous arrêtons aujourd'hui sur Matthieu. En vérité, décrire entièrement sa figure est presque impossible, car les informations qui le concernent sont peu nombreuses et fragmentaires. Cependant, ce que nous pouvons faire n'est pas tant de retracer sa biographie, mais plutôt d'en établir le profil que l'Evangile nous transmet.

    Pour commencer, il est toujours présent dans les listes des Douze choisis par Jésus (cf. Mt 10, 3; Mc 3, 18; Lc 6, 15; Ac 1, 13). Son nom juif signifie "don de Dieu". Le premier Evangile canonique, qui porte son nom, nous le présente dans la liste des Douze avec une qualification bien précise:  "le publicain" (Mt 10, 3). De cette façon, il est identifié avec l'homme assis à son bureau de publicain, que Jésus appelle à sa suite:  "Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain. Il lui dit:  "Suis-moi". L'homme se leva et le suivit" (Mt 9, 9). Marc (cf. 2, 13-17) et Luc (cf. 5, 27-30) racontent eux aussi l'appel de l'homme assis à son bureau de publicain, mais ils l'appellent "Levi". Pour imaginer la scène décrite dans Mt 9, 9, il suffit de se rappeler le magnifique tableau du Caravage, conservé ici, à Rome, dans l'église Saint-Louis-des-Français. Dans les Evangiles, un détail biographique supplémentaire apparaît:  dans le passage qui précède immédiatement le récit de l'appel, nous est rapporté un miracle accompli par Jésus à Capharnaüm (cf. Mt 9, 1-8; Mc 2, 1-12) et l'on mentionne la proximité de la mer de Galilée, c'est-à-dire du Lac de Tibériade (cf. Mc 2, 13-14). On peut déduire de cela que Matthieu exerçait la fonction de percepteur à Capharnaüm, ville située précisément "au bord du lac" (Mt 4, 13), où Jésus était un hôte permanent dans la maison de Pierre.

    Sur la base de ces simples constatations, qui apparaissent dans l'Evangile, nous pouvons effectuer deux réflexions. La première est que Jésus accueille dans le groupe de ses proches un homme qui, selon les conceptions en vigueur à l'époque en Israël, était considéré comme un pécheur public. En effet, Matthieu manipulait non seulement de l'argent considéré impur en raison de sa provenance de personnes étrangères au peuple de Dieu, mais il collaborait également avec une autorité étrangère odieusement avide, dont les impôts pouvaient également être déterminés de manière arbitraire. C'est pour ces motifs que, plus d'une fois, les Evangiles parlent à la fois de "publicains et pécheurs" (Mt 9, 10; Lc 15, 1), de "publicains et de prostituées" (Mt 21, 31). En outre, ils voient chez les publicains un exemple de mesquinerie (cf. Mt 5, 46:  ils aiment seulement ceux qui les aiment) et ils mentionnent l'un d'eux, Zachée, comme le "chef des collecteurs d'impôts et [...] quelqu'un de riche" (Lc 19, 2), alors que l'opinion populaire les associait aux "voleurs, injustes, adultères" (Lc 18, 11). Sur la base de ces éléments, un premier fait saute aux yeux:  Jésus n'exclut personne de son amitié. Au contraire, alors qu'il se trouve à table dans la maison de Matthieu-Levi, en réponse à ceux qui trouvaient scandaleux le fait qu'il fréquentât des compagnies peu recommandables, il prononce cette déclaration importante:  "Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs" (Mc 2, 17).

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  • Retour sur la célébration traditionnelle de la Fête-Dieu à Liège le 3 juin 2018

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    IMG_6986.jpgComme nous l’avions déjà relayé en son temps (cliquez ici :) plus de 300 Liégeois étaient réunis le dimanche 3 juin 2018 avec l’évêque de Liège en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy pour célébrer la Fête-Dieu selon le rite traditionnel. Un petit reportage vidéo, réalisé en guise de souvenir par l’organiste et chef de chœur Patrick Wilwerth, s'ajoute aujourd'hui à l'information: il évoque ci-dessous les aspects artistiques de cette belle manifestation :  

    JPSC