Sur le « salon beige », encore un écho de ce pèlerinage de Pentecôte dont le succès étonnant a galvanisé près de 15.000 jeunes de Paris à Chartres :
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Sur le « salon beige », encore un écho de ce pèlerinage de Pentecôte dont le succès étonnant a galvanisé près de 15.000 jeunes de Paris à Chartres :
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On connaissait les prêtres danseurs saliens (du latin salire, sauter) de l’antiquité païenne sautant avec leurs lances et leurs boucliers en l’honneur du dieu mars, les processions dansantes au moyen âge (dont il nous reste une trace avec celle d’Echternach) ou celles des petits acolytes avec leurs encensoirs dans le rite congolais. Ici le mime des lianes de la forêt exécuté pendant la messe devant le cardinal Marx et les évêques allemands du » Katholikentag » a un côté plus surprenant, pour ne pas user d'un autre qualificatif :
Ref. 13 mai, Katholikentag. Messe avec cardinal Marx et... danse devant l'autel
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Lu ce commentaire de Gabrielle Cluzel sur le site « Boulevard Voltaire »
« On peut décider de ne pas en parler. C’est, d’ailleurs, le choix d’une grande partie de la presse qui préfère, ces jours-ci, se concentrer sur Mai 68, le ramadan ou la poignée de bloqueurs d’université.
Ce n’est pas les intéressés, d’ailleurs, que ça va déranger, leur génération ne regarde plus depuis longtemps la télé. Mais, disons-le tout de suite aux médias : il ne faudra pas, ensuite, aller se plaindre, les gars, s’ébaubir, pousser des oh, des ah (comme pour LMPT), « Menfin ! d’où sortent tous ces gens-là ? » quand ce mouvement de fond silencieux, cette jeunesse florissante, discrète, mais décomplexée – c’est ce qui fait la différence avec ses aînés -, sortira du bois pour telle ou telle cause, et que l’on ne pourra plus l’ignorer.
Car cela viendra.
Mai 68 a 50 ans, Daniel Cohn-Bendit, 73. Eux autres, les 12.000 pèlerins lancés sur la route de Chartres en ce week-end de Pentecôte par le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté, ont 21 ans en moyenne. 30 pour le clergé qui les encadre.
Ils rient, ils s’amusent, ils prennent des airs tragi-comiques pour contempler leurs ampoules, leur bronzage agricole et leurs cheveux en pétard après deux nuits sous la tente, comme tous les jeunes de leur âge. Et puis ils prient, ils chantent, ils s’agenouillent, ils souffrent, ils offrent, ils méditent, ils posent leur téléphone pour descendre, durant trois jours, au fond de leur âme, comme aucun jeune de leur âge.
Ils ont affreusement mal aux pieds et horriblement mal dormi mais – allez comprendre – en redemandent chaque année, et ramènent en sus des copains au « pélé ». La liturgie y est, depuis toujours, en forme extraordinaire mais, par une porosité croissante, l’origine des pèlerins dépasse largement le cercle des chapelles dites « tradi ».
Sur les réseaux sociaux, même les identitaires, qui ont habituellement la dent dure avec les cathos (naïfs, cuculs, gentillets), s’étonnent, admiratifs : « 12.000 jeunes rassemblés, Ô embrouille, Ô dégradation, pas un papier par terre. Comment ce miracle est-il possible ? Qui est ce peuple éduqué et respectueux ? Quelle est cette communauté qui n’emmerde personne ? », tweete Damien Rieu.
La messe de clôture solennelle du lundi, en la cathédrale de Chartres, est comparable, mutatis mutandis, à la Rollex de Sarkozy vue par Séguéla : qui n’a jamais assisté à l’immense procession, sous les cantiques, de ce jeune clergé précédé par un interminable cortège de bannières, d’étendards et de statues de la Vierge, a un peu raté sa vie. La bonne nouvelle est que, dans l’Église, toute erreur a sa rédemption : il pourra y aller l’an prochain.
Cette année, elle était célébrée par le cardinal Sarah, et cette présence symbolique, infiniment touchante, sonnait comme un juste retour des choses : dans son premier livre Dieu ou rien, sans renier sa culture familiale, il disait sa grande reconnaissance pour les missionnaires français : « Mon entrée dans la famille du Christ doit tout au dévouement exceptionnel des pères spiritains. Je garderai ma vie durant une immense admiration pour ces hommes qui avaient quitté la France, leurs familles et leurs attaches afin de porter l’amour de Dieu aux confins du monde. »
Des dizaines d’années après, c’est lui qui vient transmettre le précieux dépôt à de jeunes Français pas plus vieux que le gamin qu’il était, c’est lui qui vient rendre son héritage à un peuple qui l’a oublié. Et il le fait d’une voix forte, sans ambages, avec des accents de Jean-Paul II au Bourget : « Terre de France, réveille-toi ! », « Peuple de France, retourne à tes racines ! » Il fustige un monde occidental pris en étau entre le nihilisme et l’islamisme, l’exhorte à prendre exemple sur ses ancêtres dont la foi a bâti ces cathédrales, demande aux jeunes d’être « les saints et les martyrs » de demain. Pour la langue de buis, ne pas compter sur lui. Le cardinal guinéen a secoué les puces, pour son bien, de l’Occident chrétien. Et si c’était cela, aussi, l’universalité de l’Église ? »
Ref : Le cardinal Sarah aux 12.000 pèlerins de Chartres : Terre de France, réveille-toi !
De ses voyages apostoliques sur le continent noir, le pape, aujourd'hui émérite, Benoît XVI avait déjà retenu ceci:
La rencontre de Afrique avec sa joyeuse passion pour la foi est un grand encouragement. Là ne se perçoit aucun signe de cette fatigue de la foi, si répandue parmi nous, rien de cette lassitude de l'être chrétien toujours à nouveau perceptible chez nous. Malgré toutes les peines de l'Afrique, la joie d'être chrétien et le fait d'être soutenu par le bonheur intérieur de connaître le Christ donnent les énergies pour se mettre à sa disposition sans se replier sur son propre bien-être : voilà un grand remède contre la fatigue du fait d'être chrétien que nous expérimentons en Europe.
Benoît XVI, discours à la curie romaine, 22/12/2011
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Avec une homélie vigoureuse du célébrant -le Cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin- prononcée dans une cathédrale archi-comble.
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De l'abbé Pierre Amar sur le Figaro Vox (lefigaro.fr) :
Abbé Amar : "La Pentecôte est une des meilleures choses qui soit arrivée à l'Église !"
FIGAROVOX/TRIBUNE - Réagissant aux propos de Thomas Guénolé sur Twitter, qui regrettait que certaines fêtes chrétiennes soient toujours fériées, l'abbé Amar défend l'héritage chrétien de la France et rappelle l'élan missionnaire de l'Église.
L'abbé Pierre Amar est curé de paroisse en banlieue parisienne, et également l'un des rédacteurs du Padreblog.
Vantant la séparation de l'Église et de l'État, le politologue Thomas Guénolé regrettait dernièrement que la fête de l'Ascension soit fériée. Il oublie comme beaucoup que si l'État est laïc et s'en tient à une neutralité minutieuse, parfois tatillonne, notre société, elle, ne l'est pas. Après l'Ascension, vient donc la Pentecôte. Puis, ce sera le 15 août, fête de l'Assomption de Marie. L'année scolaire reprendra avec Toussaint, Noël … Entre-temps, je n'aurai pas manqué d'envoyer à M. Guénolé un cordial message d'amitié le 3 juillet, jour de sa fête, celle d'un apôtre du Christ un peu incrédule!
Les adeptes d'un nouvel intégrisme laïc vont décidément avoir du mal pour effacer 1 500 ans d'histoire chrétienne dans notre pays. Un catholicisme qui a fondé ce pays et sa culture. Cet été encore, des dizaines de millions de touristes vont à nouveau venir admirer nos cathédrales et nos églises. Du Mont Saint-Michel à Rocamadour, du Sacré-Cœur de Montmartre à la Bonne Mère de Marseille, mais aussi du fromage à la station de métro, du nom de la moquette à celui de la lessive, du nom de nos rues à ceux de nos villes et de nos villages, tout - ou presque - dans l'hexagone, respire le christianisme. Jean-Luc Mélenchon, mentor de M. Guénolé, ne s'y était pas trompé en portant fièrement un rameau d'olivier à la boutonnière, lors d'un mémorable discours prononcé à Marseille en pleine campagne présidentielle et qui avait justement lieu… le jour du dimanche des rameaux!
«Le liquide amniotique de la France, son ADN, c'est la foi chrétienne» me disait dernièrement le recteur de l'une des mosquées voisines de ma paroisse. Le pire aveugle est décidément toujours celui qui ne veut pas voir. Oui, il y a «des connotations religieuses» dans l'histoire de ce pays. Cela s'appelle un héritage: une identité à transmettre et à faire aimer. Cela déplaira à tous les esprits chagrins qui ne cessent d'alimenter la machine à fabriquer des déracinés. Qui veut pour ce pays des individus qui ne savent pas où aller car ils ne savent pas d'où ils viennent? Comment intégrer ceux qui nous rejoignent et leur faire aimer notre pays si nous n'aimons pas ou ne connaissons pas notre propre histoire? Une identité fragile ou amputée n'aide pas à avoir confiance ni à s'ouvrir. Savoir qui on est rend au contraire encore plus libre et solide.
Une identité fragile ou amputée n'aide pas à avoir confiance ni à s'ouvrir.
Dans le paysage national, nos clochers et nos églises sont pour beaucoup, croyants ou non-croyants, des lieux de repère et de mémoire. Des lieux où des baptêmes et des communions ont été célébrés, où des parents se sont mariés, où des proches ont été enterrés … Nous avons une responsabilité vis-à-vis de ces édifices trop souvent vides. Réveillons-nous ; redécouvrons ce patrimoine! Si les Français tiennent à leurs églises, il faudrait d'abord qu'ils en reprennent le chemin, qu'ils se réapproprient la foi de ceux qui les ont construites et qu'ils croisent aussi sur leur route des chrétiens authentiques.
Un militant communiste me confiait dernièrement que l'Église catholique le fascinait. On peut comprendre son admiration: une «internationale» de plus d'un milliard de membres avec deux mille ans d'histoire, le même message et le même fonctionnement… ça marque! Le secret de cette longévité nous vient tout droit de la Pentecôte, l'un des plus beaux évènements qui soit arrivé à l'Église.
Depuis ce jour, en effet, les chrétiens refusent d'être un club de gens qui restent entre eux. La Pentecôte est la fête où ils se découvrent appelés à prendre la parole. Pour annoncer la foi qui sauve et les fait vivre. Pour servir la dignité de chacun et le bien de tous. Cette dignité, tous - croyants ou non - nous pouvons la reconnaître. Mais les chrétiens puisent dans l'événement de la Pentecôte le devoir impérieux de la proclamer et de la défendre «pour contester les faux-semblants et toutes les idolâtries» comme le dit José Bové, ajoutant, un brin malicieux «à partir de là, tu te démerdes» (sic). Depuis la Pentecôte, l'Église se fait donc la voix des sans voix, des plus fragiles et des plus pauvres, de l'embryon au vieillard malade, en passant par l'immigré, l'enfant à naître ou à adopter. Certains prêtres paient cet engagement de leur vie, comme récemment en Centrafrique ou au Mexique. Qui sait que dans ce pays, pas moins de 23 prêtres ont été assassinés en à peine six années? C'est encore l'Esprit de Pentecôte qui leur a donné la force d'être des martyrs, comme hier le Père Hamel ou le Père Popieluszko.
Plus que de se «démerder», les chrétiens comptent surtout sur l'action en eux de l'Esprit de Dieu, le véritable et puissant détonateur de la Pentecôte. Chaque année, en France, des milliers d'entre eux réclament pour cela le sacrement de confirmation, et à des âges très différents. Ce faisant, ils mettent leurs pas à la suite d'un humble charpentier de Nazareth qui a révolutionné le monde. À la suite de ce Dieu fait l'un de nous, pour être proche de tous, nous sommes appelés à poursuivre cette révolution de la charité. Loin de toute violence, cette révolution nous entraîne à prendre soin de ce monde blessé mais aimé. Ce désir de servir ce monde dans ses fragilités et ses grandes aspirations, devrait nous rassembler, croyants et non-croyants. Ce sera une autre belle façon de faire vivre notre héritage commun!
Plus de sept siècles avant la naissance de Jésus, le prophète Isaïe parle ainsi du Messie : “Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de science et de piété ; et l’esprit de crainte du Seigneur le remplira” (Is. 11, 2-3).
Cette mystérieuse énumération ne s’applique pas seulement au Fils de Dieu incarné, elle propose à notre humanité une voie de sanctification, car nous sommes invités à recevoir les mêmes dons, à gravir les mêmes échelons spirituels pour progresser sur le Chemin, dans la Vérité, vers la Vie. Comme l’écrit Dom Prosper Guéranger dans son Année liturgique (qui a inspiré la substance de ce texte) : “L’humanité de Jésus est le type surnaturel de la nôtre, et ce que l’Esprit-Saint a opéré pour la sanctifier doit en proportion avoir lieu en nous”.
On vient de le lire, la première liste des dons de l’Esprit est descendante ; Isaïe décrit le Messie comme s’il le voyait d’en haut, commençant par la sagesse et terminant par la crainte. Or, le rédacteur inspiré du livre des Proverbes affirme que “la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse” (Prov. 9, 10), comme s’il contemplait les mêmes dons de l’Esprit d’en bas, depuis le sol de notre nature humaine, là où l’aventure spirituelle commence...
Posons le pied sur le premier échelon : la crainte de Dieu. Cette crainte n’est en rien de la peur ou de la défiance vis-à-vis de Dieu ; au contraire, elle exprime la situation initiale objective de la créature face au Créateur : la petitesse. Considérant l’infinité de Dieu, l’homme ne peut que reconnaître d’emblée sa propre insuffisance, ses carences, son péché. La vision du sommet d’une très haute montagne, l’infini des mathématiques ou le ciel étoilé peuvent donner une idée du rapport initial qui s’établit entre Dieu et celui qui le découvre. La vertu primordiale pour entamer et poursuivre jusqu’au bout le voyage spirituel est donc l’humilité. Lestée de son orgueil natif, l’homme peut entamer avec confiance son ascension, sûr que Jésus-Christ le précède tout au long du parcours, car s’il a pris notre condition humaine, c’est pour nous entraîner à sa suite. Il a reconnu le parcours, l’a balisé, équipé de relais...
Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 20, 19-23) (arrchive 8 juin 2014)
http://www.delamoureneclats.fr
L’abbé Guilhem Le Coq est un ancien aumônier du pèlerinage de Chartres. Pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne », il revient ici sur l’actualité des intuitions des promoteurs de cette grande « migration » annuelle :
« L'abbé Guilhem Le Coq
Prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, il fut de 2007 à 2011 l’aumônier général du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté. Il a été nommé par Mgr Michel Pansard responsable de la communauté traditionnelle dans le diocèse de Chartres, ville où il officie à l’église Saint-Aignan.
Il célèbre également une messe selon le rite extraordinaire chaque mercredi soir à l’église Saint-François-Xavier à Paris (7e).
Quels sont les ingrédients du succès de ce pèlerinage ?
Il y a d’abord les éléments du terrain : la marche, qui exige un effort physique soutenu, plaît beaucoup. La temporalité est aussi très importante. Marcher longtemps permet une véritable interruption de la vie habituelle devant ce mystère de conversion intérieure à laquelle nous sommes tous appelés. On sent qu’il faut plus d’une journée pour se libérer de notre vie quotidienne, puis une deuxième journée pour entrer dans le mystère, et enfin une troisième journée pour se convertir. C’était l’intuition de Charles Péguy qui suivait à peu près ce rythme-là.
Ensuite, l’accompagnement spirituel est très fort. De nombreux prêtres sont présents pour donner les sacrements, offrir une formation doctrinale autour d’un thème qui change chaque année, et répondre aux questions des pèlerins.
La force de ce pèlerinage, c’est aussi un clergé qui a quasiment l’âge des pèlerins. Cela frappe beaucoup, dans un monde où le clergé est peu visible, parce que peu nombreux et parce qu’il ne veut plus porter un habit distinctif. Là, ils sont des centaines en habits, en soutane, et leur moyenne d’âge est de 30 ans.
Autre ingrédient de ce succès, qui constitue le cœur de ce pèlerinage, c’est la messe traditionnelle. L’intuition et la volonté des fondateurs étaient d’appuyer ce pèlerinage sur la tradition de l’Église. Si ça a marché il y a trente ans et que ça marche encore aujourd’hui, c’est que cette messe traditionnelle est toujours vécue comme un trésor, trésor vécu pour beaucoup depuis toujours, et trésor découvert récemment pour d’autres.
Pré-programme des festivités: cliquez sur les liens
ci-dessous
pour avoir plus d’informations.
Mardi 29 mai
20h00 Conférence d’ouverture: « Que nous apportent 2.000 ans de vie Eucharistique des Communautés Syriaques persécutées ? » par le père Fikri Gabriel, pasteur de l’Eglise Syriaque à Liège
Mercredi 30 mai
14h00-16h30 Adoration silencieuse au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon: « Demeurez en présence du Ressuscité au cours de longs silences où rien ne semble se passer » frère Roger Schutz, Taizé
9h30 Laudes animées par les bénédictines, Collégiale Saint-Martin. 10h00-18h00 Journée d’adoration, Collégiale Saint-Martin.
19h00 Eucharistie festive de la Fête-Dieu, présidée par Mgr J-P. Delville, évêque de Liège, Collégiale Saint-Martin.
21h30-24h00 NightFever & 1.000 bougies pour la paix, Cathédrale Conversion de Saint Paul.
Vendredi 1 juin
9h00 Eucharistie, Cathédrale Conversion de Saint Paul.
9h30 Présentation de l’enquête « Mann hou ? La messe c’est quoi pour vous ? ». Cathédrale Conversion de Saint Paul.
10h00-17h00 Journée d’adoration, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL), Cathédrale Conversion de Saint Paul.
10h00-11h00 Adoration, méditations et prières à Jésus réellement présent, animée par le chanoine J. Bodeson, Cathédrale Conversion de Saint Paul.
20h00 Conférence par Mgr J-P Delville : « La Fête-Dieu, sacrement du corps et du sang du Christ, fruits de l’Arbre de Vie », sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon
Samedi 2 juin
11e édition des Journées des Eglises Ouvertes le samedi 2 et dimanche 3 juin 2018 sur le thème « 1001 visages ».
14h00-18h00 Balade contée « De la source sainte-Julienne à Retinne à l’ancienne léproserie de Cornillon où vécut sainte Julienne ».
16h00 Procession de la Fête-Dieu autour de la chapelle de Tancrémont.
18h00 Messe avec les clarisses au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon
Dimanche 3 juin
10h00 Solennité de la Fête-Dieu, célébrée selon le missel de Saint Jean XXIII par Mgr Jean-Pierre Delville et suivie d’une réception ouverte à tous.
13h00-18h00 Exposition d’art sacré sur la Fête-Dieu, en partenariat avec le Trésor de la Cathédrale de Liège, église du Saint Sacrement.
Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon
10h15 Louange festive animée par la Communauté de l’Emmanuel
11h00 Messe festive UP Outremeuse en plein air et pic-nique tiré du sac, présidée par le doyen Jean-Pierre Pire
12h00-17h00 Adoration eucharistique, avec les clarisses.
14h30 Projection du film « Le grand miracle », pour tous et enfants à partir de 7 ans. Le film d’animation qui vous fera vivre la messe autrement.
16h30 Vêpres et Salut au Saint-Sacrement
Sanctuaire Notre-Dame de Banneux
10h30 Messe internationale présidée par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique
14h00 Procession du Saint Sacrement dans le Sanctuaire suivie du Salut et la Bénédiction des malades, présidées par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique
16h00 Messe en français avec la participation de la chorale de la Vierge des Pauvres.
Lundi 4 juin
18h00 Eucharistie pour la fête de la bienheureuse Eve de saint-Martin, par Mgr Delville avec verre de l’amitié, collégiale saint-Martin
10h00 Messe à l’église sainte-Marie des Anges et départ du pèlerinage en autocar
11h00 Pèlerinage sur la tombe de sainte Julienne de Cornillon à l’abbaye de Villers-la-Ville
Rejoignez la page Facebook de l’évènement :
https://www.facebook.com/Liegefetedieu/
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Homélie de la solennité de l’Ascension du Seigneur (source)
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »
Homélie de la solennité de l’Ascension - Année B - Père Pierre-Marie (2015=
Texte de l’homélie :
Frères et Sœurs bien-aimés,
Nous le savons, la fête de l’Ascension, c’est la fête de l’Espérance. C’est ce qui a déjà été dit dans la prière d’ouverture que j’ai prononcée au commencement de cette célébration :
« Il nous ouvre les portes du Ciel, et c’est là que nous vivons en Espérance. »
L’Espérance c’est ce que le Seigneur, Lui-même monté dans les Cieux avec son corps et son âme, nous appelle à vivre. L’Espérance, c’est croire aux promesses de Dieu. Et le Pape Benoît XVI a rédigé, il y a quelques années, une encyclique à la fois très profonde et accessible sur le thème de l’Espérance. Et il se posait la question :
" Est-ce que l’Espérance chrétienne a un sens aujourd’hui ?"
Parce que force est de constater que la foi en la vie éternelle a des conséquences considérables.
Par exemple dans l’éducation. Lorsqu’on met un enfant au monde, si nous croyons que nous le mettons au monde non pas pour la fosse mais pour la vie éternelle, cela entraine une manière particulière d’éduquer ! Déjà on prépare son cœur pour contempler Dieu ! Et la différence, me semble-t-il entre l’enseignement catholique et l’enseignement public se trouve là. Des bons et des mauvais établissements, il y en a dans les deux parties. Mais dans l’enseignement catholique, quand il est digne de ce nom, on enseigne les enfants, on les élève dans l’intelligence, mais aussi on élève leur âme pour qu’ils puissent un jour contempler Dieu.
Il y a aussi des conséquences de l’Espérance en la vie éternelle dans le respect de la vie, aussi bien en ses commencements qu’en sa fin. Nous croyons que la personne humaine est déjà en formation dans le sein maternel, et elle est déjà cette personne qui sera appelée à contempler la vie éternelle, à contempler Dieu pour l’éternité.
Il en est de même pour les souffrances que nous pouvons traverser, que se soit dans le grand âge ou les souffrances de santé ou toutes les souffrances de la vie. Le Pape Benoît XVInous dit que pour pouvoir les traverser, il faut qu’elles soient éclairées par une lumière d’une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par les échecs dans les petites choses, ni par les effondrements de portée historique. Pour traverser les difficultés de la vie, il faut une lumière ! Si nous croyons que la vie se termine dans la fosse, très bien ! Mais cela a bien sûr des conséquences dans notre manière de vivre, dans notre manière de traverser les épreuves.
Et l’on voit bien aujourd’hui que la perte de l’Espérance chrétienne engendre une perte de courage dans la traversée des épreuves, une forme de découragement général. Il nous faut être attentifs à cela, parce que c’est précisément cette Espérance que nous verrons Dieu, que nous Le contemplerons, et que notre passage ici-bas est une préparation à la contemplation pour l’Éternité de Dieu, qui motive toutes nos actions. Si c’est la fosse qui nous attend, eh bien mangeons, buvons, festoyons, et mourons !
Concert le vendredi 4 mai 2018 à 20h00
Visitez le monde de Jean-Sébastien Bach :
Le vendredi 4 mai 2018 à 20h00, le Quatuor instrumental Darius, le Choeur de Chambre Praeludium et Patrick Wilwerth (orgue et direction) vous feront visiter le monde de Jean-Sébastien Bach, ses maîtres et ses disciples. Au programme, Bach, Krebs, Kuhnau, Zelenka, Buxtehude,Graupner…
Internet : http://www.praeludium.be / P.A.F. 10€ (pas de réservation) /
Tel. 0495 79 80 38
Messe du premier dimanche du mois, le 6 mai 2018 à 10h00 :
Plain-chant et Trio instrumental (orgue, violon et violoncelle)
Le dimanche 6 mai prochain, 5e après Pâques, l’église du Saint-Sacrement offrira aussi à 10 heures une célébration la messe particulièrement soignée sur le plan musical avec le concours de l’Ensemble instrumental Darius (Anne-Sylvie Primo, violon, Florence Bailly, violoncelle et Patrick Wilwerth, orgue positif) qui jouera des extraits d’oeuvres de Georg Friedrich Haëndel, Antonio Vivaldi et Astor Piazzola. Le plain-chantModifier de la messe « vocem jucunditatis », dédié au thème de la joie pascale, sera assuré par la Schola du Saint-Sacrement.
Plus de renseignements : tel 04 344 10 89 ou email : sursumcorda@skynet.be
Extraits musicaux sur le site web :
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« Prenez et mangez-en tous ». A première vue, la liturgie eucharistique nous invite tous à communier. Sans exception. Dans les deux formes du rite romain. En réalité, le magistère de l’Eglise nous enseigne les conditions aussi bien indispensables que souhaitables pour recevoir fructueusement le Corps et le Sang du Christ. Quelles sont-elles ? Dans le mensuel « La Nef » du mois de mai 2018, l’abbé Laurent Spriet , prêtre du diocèse de Lyon (Communauté Totus Tuus) nous rappelle les conditions d’une communion fructueuse au Corps et au Sang du Christ :
LES CONDITIONS INDISPENSABLES
« Etre baptisé.
Puisqu’une des finalités de la Communion est de nourrir en nous la vie divine, la première condition pour pouvoir recevoir l’eucharistie est d’avoir reçu le baptême. Les personnes non baptisées (donc les catéchumènes compris) ne peuvent donc pas recevoir la sainte Communion.
Avoir la vraie foi en l’eucharistie, et une foi vivante.
La participation à la communion eucharistique implique la communion dans la doctrine des Apôtres. Celui qui ne croit pas en la présence vraie, réelle, et substantielle du Christ en l’eucharistie ne peut pas communier.
En outre, il faut être un membre vivant du Corps du Christ qui est l’Eglise. Il ne suffit pas d’appartenir de « corps » à l’Eglise, il faut encore lui appartenir de « coeur » c’est-à-dire avoir la « foi opérant par la charité » (Ga 5, 6).
Etre en état de grâce.
D’où la norme rappelée par le Catéchisme de l’Eglise catholique : « celui qui est conscient d’un péché grave [ou mortel] doit recevoir le sacrement de la réconciliation avant d’accéder à la communion »[1]. Notons bien que le jugement sur l’état de grâce appartient non pas au ministre qui distribue la sainte eucharistie mais bien uniquement à la personne qui s’approche de l’autel pour communier[2] : il s’agit en effet d’un jugement de conscience du communiant (cf. saint Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia vivit, n 37). Cette discipline de l’Eglise n’est pas nouvelle. Nous lisons en effet sous la plume de saint Jean Chrysostome : « Moi aussi, j’élève la voix, je supplie, je prie et je vous supplie de ne pas vous approcher de cette table sainte avec une conscience souillée et corrompue. Une telle attitude en effet ne s’appellera jamais communion, même si nous recevions mille fois le Corps du Seigneur, mais plutôt condamnation, tourment et accroissement des châtiments » (Homélies sur Isaïe 6, 3: PG 56, 139). Nous connaissons en effet les paroles très fortes de saint Paul aux Corinthiens que l’Eglise nous fait entendre le Jeudi-Saint : « Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps » (1 Co 11, 27-29). Recevoir le Corps du Christ en sachant que l’on est en état de péché mortel c’est Le recevoir indignement. C’est un sacrilège. Le pape Benoit XVI a attiré notre attention sur ce point en écrivant : « à notre époque, les fidèles se trouvent immergés dans une culture qui tend à effacer le sens du péché, favorisant un comportement superficiel qui porte à oublier la nécessité d’être dans la grâce de Dieu pour s’approcher dignement de la communion sacramentelle » (« Sacramentum caritatis », n 20). Pour être admis au banquet des noces de l’Agneau il faut avoir l’habit nuptial du baptême (Mt 22, 1-14) et s’il est sali (par le péché mortel), il faut le laver et le blanchir dans le Sang de l’Agneau (Ap 7, 14).