Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 171

  • Dix mille pèlerins sur la route de Chartres pour la Pentecôte : pourquoi ça marche ?

    IMPRIMER

    Chartres 10.jpegL’abbé Guilhem Le Coq est un ancien aumônier du pèlerinage de Chartres. Pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne », il revient ici sur l’actualité des intuitions des promoteurs de cette grande « migration » annuelle :

    « L'abbé Guilhem Le Coq

    Prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, il fut de 2007 à 2011 l’aumônier général du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté. Il a été nommé par Mgr Michel Pansard responsable de la communauté traditionnelle dans le diocèse de Chartres, ville où il officie à l’église Saint-Aignan.

    Il célèbre également une messe selon le rite extraordinaire chaque mercredi soir à l’église Saint-François-Xavier à Paris (7e).

    Quels sont les ingrédients du succès de ce pèlerinage ?

    Il y a d’abord les éléments du terrain : la marche, qui exige un effort physique soutenu, plaît beaucoup. La temporalité est aussi très importante. Marcher longtemps permet une véritable interruption de la vie habituelle devant ce mystère de conversion intérieure à laquelle nous sommes tous appelés. On sent qu’il faut plus d’une journée pour se libérer de notre vie quotidienne, puis une deuxième journée pour entrer dans le mystère, et enfin une troisième journée pour se convertir. C’était l’intuition de Charles Péguy qui suivait à peu près ce rythme-là.

    Ensuite, l’accompagnement spirituel est très fort. De nombreux prêtres sont pré­sents pour donner les sacrements, offrir une formation doctrinale autour d’un thème qui change chaque année, et répondre aux questions des pèlerins.

    La force de ce pèlerinage, c’est aussi un clergé qui a quasiment l’âge des pèlerins. Cela frappe beaucoup, dans un monde où le clergé est peu visible, parce que peu nombreux et parce qu’il ne veut plus porter un habit distinctif. Là, ils sont des centaines en habits, en soutane, et leur moyenne d’âge est de 30 ans.

    Autre ingrédient de ce succès, qui cons­titue le cœur de ce pèlerinage, c’est la messe traditionnelle. L’intuition et la volonté des fondateurs étaient d’appuyer ce pèlerinage sur la tradition de l’Église. Si ça a marché il y a trente ans et que ça marche encore aujourd’hui, c’est que cette messe traditionnelle est toujours vécue comme un trésor, trésor vécu pour beaucoup depuis toujours, et trésor découvert récemment pour d’autres.

    Lire la suite

  • La Fête-Dieu 2018 à Liège : du 29 mai au 10 juin, pour tous les goûts

    IMPRIMER

     

    Pré-programme des festivités: cliquez sur les liens

    ci-dessous

    pour avoir plus d’informations.

    Mardi 29 mai

    20h00 Conférence d’ouverture: « Que nous apportent 2.000 ans de vie Eucharistique des Communautés Syriaques persécutées ? » par le père Fikri Gabriel, pasteur de l’Eglise Syriaque à Liège

    Mercredi 30 mai

    14h00-16h30 Adoration silencieuse au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon: « Demeurez en présence du Ressuscité au cours de longs silences où rien ne semble se passer » frère Roger Schutz, Taizé

    Jeudi 31 mai

    9h30  Laudes animées par les bénédictines, Collégiale Saint-Martin. 10h00-18h00  Journée d’adoration, Collégiale Saint-Martin.

    19h00  Eucharistie festive de la Fête-Dieu, présidée par Mgr J-P. Delville, évêque de Liège, Collégiale Saint-Martin.

    20h15 Procession solennelle

    21h30-24h00 NightFever & 1.000 bougies pour la paix, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    Vendredi 1 juin

    9h00 Eucharistie, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    9h30 Présentation de l’enquête « Mann hou ? La messe c’est quoi pour vous ? ». Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    10h00-17h00 Journée d’adoration, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL), Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    10h00-11h00 Adoration, méditations et prières à Jésus réellement présent, animée par le chanoine J. Bodeson, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    20h00 Conférence par Mgr J-P Delville : « La Fête-Dieu, sacrement du corps et du sang du Christ, fruits de l’Arbre de Vie », sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    Samedi 2 juin

    11e édition des Journées des Eglises Ouvertes le samedi 2 et dimanche 3 juin 2018 sur le thème « 1001 visages ».

    14h00-18h00 Balade contée « De la source sainte-Julienne à Retinne à l’ancienne léproserie de Cornillon où vécut sainte Julienne ».

    16h00 Procession de la Fête-Dieu autour de la chapelle de Tancrémont.

    18h00 Messe avec les clarisses au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    Dimanche 3 juin

    Eglise du Saint Sacrement

    10h00 Solennité de la Fête-Dieu, célébrée selon le missel de Saint Jean XXIII par Mgr Jean-Pierre Delville et suivie d’une réception ouverte à tous.

    13h00-18h00 Exposition d’art sacré sur la Fête-Dieu, en partenariat avec le Trésor de la Cathédrale de Liège, église du Saint Sacrement.

    Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    10h15 Louange festive animée par la Communauté de l’Emmanuel

    11h00 Messe festive UP Outremeuse en plein air et pic-nique tiré du sac, présidée par le doyen Jean-Pierre Pire

    12h00-17h00 Adoration eucharistique, avec les clarisses.

    14h30 Projection du film « Le grand miracle », pour tous et enfants à partir de 7 ans. Le film d’animation qui vous fera vivre la messe autrement.

    16h30 Vêpres et Salut au Saint-Sacrement

    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux

    10h30 Messe internationale présidée par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique

    14h00 Procession du Saint Sacrement dans le Sanctuaire suivie du Salut et la Bénédiction des malades, présidées par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique

    16h00 Messe en français avec la participation de la chorale de la Vierge des Pauvres.

    Lundi 4 juin

    18h00 Eucharistie pour la fête de la bienheureuse Eve de saint-Martin, par Mgr Delville avec verre de l’amitié, collégiale saint-Martin

    Dimanche 10 juin

    10h00 Messe à l’église sainte-Marie des Anges et départ du pèlerinage en autocar
    11h00 Pèlerinage sur la tombe de sainte Julienne de Cornillon à l’abbaye de Villers-la-Ville

    Rejoignez la page Facebook de l’évènement :

    https://www.facebook.com/Liegefetedieu/

    JPSC

  • L'Ascension, fête de l'Espérance

    IMPRIMER

    Giotto_di_Bondone_-_No._38_Scenes_from_the_Life_of_Christ_-_22._Ascension_-_WGA09226.jpgHomélie de la solennité de l’Ascension du Seigneur (source)

    « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » 

    Homélie de la solennité de l’Ascension - Année B - Père Pierre-Marie (2015=

    Texte de l’homélie :

    Frères et Sœurs bien-aimés,

    Nous le savons, la fête de l’Ascension, c’est la fête de l’Espérance. C’est ce qui a déjà été dit dans la prière d’ouverture que j’ai prononcée au commencement de cette célébration :

    « Il nous ouvre les portes du Ciel, et c’est là que nous vivons en Espérance. »

    L’Espérance c’est ce que le Seigneur, Lui-même monté dans les Cieux avec son corps et son âme, nous appelle à vivre. L’Espérance, c’est croire aux promesses de Dieu. Et le Pape Benoît XVI a rédigé, il y a quelques années, une encyclique à la fois très profonde et accessible sur le thème de l’Espérance. Et il se posait la question :

    " Est-ce que l’Espérance chrétienne a un sens aujourd’hui ?"

    Parce que force est de constater que la foi en la vie éternelle a des conséquences considérables.

    Par exemple dans l’éducation. Lorsqu’on met un enfant au monde, si nous croyons que nous le mettons au monde non pas pour la fosse mais pour la vie éternelle, cela entraine une manière particulière d’éduquer ! Déjà on prépare son cœur pour contempler Dieu ! Et la différence, me semble-t-il entre l’enseignement catholique et l’enseignement public se trouve là. Des bons et des mauvais établissements, il y en a dans les deux parties. Mais dans l’enseignement catholique, quand il est digne de ce nom, on enseigne les enfants, on les élève dans l’intelligence, mais aussi on élève leur âme pour qu’ils puissent un jour contempler Dieu.

    Il y a aussi des conséquences de l’Espérance en la vie éternelle dans le respect de la vie, aussi bien en ses commencements qu’en sa fin. Nous croyons que la personne humaine est déjà en formation dans le sein maternel, et elle est déjà cette personne qui sera appelée à contempler la vie éternelle, à contempler Dieu pour l’éternité.

    Il en est de même pour les souffrances que nous pouvons traverser, que se soit dans le grand âge ou les souffrances de santé ou toutes les souffrances de la vie. Le Pape Benoît XVInous dit que pour pouvoir les traverser, il faut qu’elles soient éclairées par une lumière d’une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par les échecs dans les petites choses, ni par les effondrements de portée historique. Pour traverser les difficultés de la vie, il faut une lumière ! Si nous croyons que la vie se termine dans la fosse, très bien ! Mais cela a bien sûr des conséquences dans notre manière de vivre, dans notre manière de traverser les épreuves.

    Et l’on voit bien aujourd’hui que la perte de l’Espérance chrétienne engendre une perte de courage dans la traversée des épreuves, une forme de découragement général. Il nous faut être attentifs à cela, parce que c’est précisément cette Espérance que nous verrons Dieu, que nous Le contemplerons, et que notre passage ici-bas est une préparation à la contemplation pour l’Éternité de Dieu, qui motive toutes nos actions. Si c’est la fosse qui nous attend, eh bien mangeons, buvons, festoyons, et mourons !

    Lire la suite

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège: de l’univers baroque aux voix du plain-chant

    IMPRIMER

    Concert le vendredi 4 mai 2018 à 20h00 

    Visitez le monde de Jean-Sébastien Bach :

    Le vendredi 4 mai 2018 à 20h00, le Quatuor instrumental Darius, le Choeur de Chambre Praeludium et Patrick Wilwerth (orgue et direction) vous feront visiter le monde de Jean-Sébastien Bach, ses maîtres et ses disciples. Au programme, Bach, Krebs, Kuhnau, Zelenka, Buxtehude,Graupner…

    concert st sacrement 4 mai 2018 flyers 4 mai 19.jpg

    Internet : http://www.praeludium.be / P.A.F. 10€ (pas de réservation) /

    Tel. 0495 79 80 38

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2018/04/09/eglise-du-saint-sacrement-a-liege-le-vendredi-4-mai-a-20h-vi-6041939.html

     

    Messe du premier dimanche du mois, le 6 mai 2018 à 10h00 :

    Plain-chant et Trio instrumental (orgue, violon et violoncelle)

    Le dimanche 6 mai prochain,  5e après Pâques, l’église du Saint-Sacrement  offrira aussi à 10 heures une célébration la messe particulièrement soignée sur le plan musical avec le concours de l’Ensemble instrumental Darius (Anne-Sylvie Primo, violon, Florence Bailly, violoncelle et Patrick Wilwerth, orgue positif) qui jouera des extraits d’oeuvres de Georg Friedrich Haëndel,  Antonio Vivaldi et Astor Piazzola. Le plain-chantModifier de la messe « vocem jucunditatis », dédié au thème de la joie pascale, sera assuré par la Schola du Saint-Sacrement. 

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_mai2018.jpg

    Plus de renseignements : tel 04 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    Extraits musicaux sur le site web :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2018/04/23/eglise-du-saint-sacrement-a-liege-joie-pascale-pour-premier-6045863.html

     JPSC

  • Qui peut communier ?

    IMPRIMER

    VE PN 106 Diacre-Abb--Augustin-re-oit-la-communion-du-Cardinal-357.jpg« Prenez et mangez-en tous ». A première vue, la liturgie eucharistique nous invite tous à communier. Sans exception. Dans les deux formes du rite romain. En réalité, le magistère de l’Eglise nous enseigne les conditions aussi bien indispensables que souhaitables pour recevoir fructueusement le Corps et le Sang du Christ. Quelles sont-elles ? Dans le mensuel « La Nef » du mois de mai 2018, l’abbé Laurent Spriet , prêtre du diocèse de Lyon (Communauté Totus Tuus) nous rappelle les conditions d’une communion fructueuse au Corps et au Sang du Christ :

    LES CONDITIONS INDISPENSABLES

    « Etre baptisé.

    Puisqu’une des finalités de la Communion est de nourrir en nous la vie divine, la première condition pour pouvoir recevoir l’eucharistie est d’avoir reçu le baptême. Les personnes non baptisées (donc les catéchumènes compris) ne peuvent donc pas recevoir la sainte Communion.

    Avoir la vraie foi en l’eucharistie, et une foi vivante.

    La participation à la communion eucharistique implique la communion dans la doctrine des Apôtres. Celui qui ne croit pas en la présence vraie, réelle, et substantielle du Christ en l’eucharistie ne peut pas communier.

    En outre, il faut être un membre vivant du Corps du Christ qui est l’Eglise. Il ne suffit pas d’appartenir de « corps » à l’Eglise, il faut encore lui appartenir de « coeur » c’est-à-dire avoir la « foi opérant par la charité » (Ga 5, 6).

    Etre en état de grâce.

    D’où la norme rappelée par le Catéchisme de l’Eglise catholique : « celui qui est conscient d’un péché grave [ou mortel] doit recevoir le sacrement de la réconciliation avant d’accéder à la communion »[1]. Notons bien que le jugement sur l’état de grâce appartient non pas au ministre qui distribue la sainte eucharistie mais bien uniquement à la personne qui s’approche de l’autel pour communier[2] : il s’agit en effet d’un jugement de conscience du communiant (cf. saint Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia vivit, n 37). ​Cette discipline de l’Eglise n’est pas nouvelle. Nous lisons en effet sous la plume de saint Jean Chrysostome : « Moi aussi, j’élève la voix, je supplie, je prie et je vous supplie de ne pas vous approcher de cette table sainte avec une conscience souillée et corrompue. Une telle attitude en effet ne s’appellera jamais communion, même si nous recevions mille fois le Corps du Seigneur, mais plutôt condamnation, tourment et accroissement des châtiments » (Homélies sur Isaïe 6, 3: PG 56, 139)​. Nous connaissons en effet les paroles très fortes de saint Paul aux Corinthiens que l’Eglise nous fait entendre le Jeudi-Saint : « Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps » (1 Co 11, 27-29). Recevoir le Corps du Christ en sachant que l’on est en état de péché mortel c’est Le recevoir indignement. C’est un sacrilège. Le pape Benoit XVI a attiré notre attention sur ce point en écrivant : « à notre époque, les fidèles se trouvent immergés dans une culture qui tend à effacer le sens du péché, favorisant un comportement superficiel qui porte à oublier la nécessité d’être dans la grâce de Dieu pour s’approcher dignement de la communion sacramentelle » (« Sacramentum caritatis », n 20). Pour être admis au banquet des noces de l’Agneau il faut avoir l’habit nuptial du baptême (Mt 22, 1-14) et s’il est sali (par le péché mortel), il faut le laver et le blanchir dans le Sang de l’Agneau (Ap 7, 14).

    Lire la suite

  • La Vigne et les sarments : Je Suis parce que Tu Es (Jn 15, 1-8); prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche de Pâques

    IMPRIMER

    Prédication pour le 5e dimanche de Pâques (archive du 6 mai 2012) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 15, 1-8)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org /

    Évangile : La vigne et les sarments (Jean 15, 1-8)

    À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. »

  • Vendredi 4 mai : ouverture de l’édition 2018 du Festival international de Chant Grégorien de Watou

    IMPRIMER

    internationaal_gregoriaans_festival_van_watou_-43832-0.jpg

    Le vendredi 4 mai prochain, l’édition 2018 du Festival International de Chant Grégorien de Watou débutera par une pré-ouverture, avec la participation de 4 ensembles, à Houtkerque en Flandre française à 3 km à peine de Watou.

    L’église possède quelques très beaux retables et un orgue entièrement restauré. Didier Hennuyer, organiste titulaire de la cathédrale et de l'église Saint-François-de-Sales de Boulogne-sur-Mer, professeur d'orgue, viendra faire résonner ce magnifique instrument. C’est une belle façon de découvrir ainsi le petit village de Houtkerque. Après le concert, une rencontre est prévue dans la salle communale.

    Ensuite, le Festival continue à Grimbergen, Poperinghe, Coxyde, Anvers, Bruxelles, Dunkerque, Wervik et Haringe pour déboucher pleinement à Watou dès le 10 mai.

    Ces dix jours promettent d’être passionnants.

    Comme vous le savez, le Festival est un événement qui se déroule tous les trois ans. Veillez donc à être bien présent en 2018.

    Il est souhaitable de réserver ses places à l’avance.

    Le concert du soir à l’église abbatiale de Grimbergen affiche déjà complet, 450 places ayant été réservées.

    Signalons que pour le concert du 8 mai à la cathédrale de Bruxelles des places sont encore disponibles.

    Le Festival offre une programmation particulièrement variée aussi bien pour les concerts que pour le déroulement de la liturgie.

    Tant les compositions grégoriennes que les compositions qui ont été inspirées par le grégorien y seront programmées.

    La psalmodie, chant de l’office monastique, occupe une place importante dans le  programme de Watou.

    La psalmodie n’est pas la partie la plus facile du repertoire, mais bien la plus mystique.

    Les laudes seront chantées quotidiennement à partir du jeudi 10 mai jusqu’au dimanche 13 mai.

    Les vêpres seront aussi chantées à plusieurs reprises.

    Le “Psalterium Project” sera  présenté en primeur pendant le Festival. Il s’agit de l’enregistrement par l’ensemble néerlandais ‘’ Hartkeriana”  des 150 psaumes,  réunis dans une boîte de 12 CDs.

    À Watou, nous accueillerons le 10 mai, jour de l’Ascension, une délégation de 30 prêtres de Chine.

    Le samedi 12 mai, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, présidera la messe à 9h30. Elle sera chantée par non moins de 12 ensembles.

    Il y aura tant de choses à vivre, mais comme dernier point, je voudrais attirer votre attention sur un événement unique, à savoir un drame liturgique du Moyen Âge, avec des dialogues chantés par 10 jeunes filles âgées de 12 à 18 ans, membres de l’ensemble vocal ‘’ Cantamare”  de La Haye. Il s’agit du jeu pascal “Visitatio sepulchri - La visite du tombeau “ , selon les manuscrits de l’abbaye féminine Sinte Marie à Rijnsburg (Pays-Bas) . On pourra assister à cette présentation soit à Wervik le jeudi 10 mai à 20h, soit à Watou le vendredi 11 mai à 16h30.

    Vous trouverez plus d’informations sur le programme complet du Festival en consultant le  site www.festivalwatou.be

    JPSC

  • Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 4e dimanche de Pâques : aimer et se donner pour les siens

    IMPRIMER

    Prédication pour le 4ème dimanche de Pâques (archive du 29 avril 2012) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 10, 11-18)

    http://www.delamoureneclats.frhttp://www.unfeusurlaterre.org 

    Évangile : Le Bon Pasteur se donne pour son troupeau (Jean 10, 11-18)

    Jésus disait aux Juifs : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse. Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »

    Références bibliques : http://aelf.org/

  • Jésus réellement présent dans l'hostie; prédication pour le troisième dimanche de Pâques par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    IMPRIMER

    Jésus réellement présent dans l'hostie / Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 24, 35-48)

    Prédication pour le troisième dimanche de Pâques (archives du 22 avril 2012) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 24, 35-48).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org 

    Évangile : Le Christ ressuscité envoie les Apôtres en mission (Luc 24, 35-48)

    Les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment ils avaient reconnu le Seigneur quand il avait rompu le pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ? Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C'est vous qui en êtes les témoins. »

    Références bibliques : http://aelf.org/

  • Sainte Julienne de Cornillon, promotrice du culte eucharistique (5 avril)

    IMPRIMER

    sainte-julienne-du-mont-cornillon.jpgDe BENOÎT XVI, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 17 novembre  2010 (source) :

    Sainte Julienne de Cornillon

    Chers frères et chères sœurs,

    Ce matin également, je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue, à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution de l’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

    Julienne naquit entre 1191 et 1192 près de Liège, en Belgique. Il est important de souligner ce lieu, car à cette époque, le diocèse de Liège était, pour ainsi dire, un véritable «cénacle» eucharistique. Avant Julienne, d’éminents théologiens y avaient illustré la valeur suprême du sacrement de l’Eucharistie et, toujours à Liège, il existait des groupes féminins généreusement consacrés au culte eucharistique et à la communion fervente. Guidées par des prêtres exemplaires, elles vivaient ensemble, se consacrant à la prière et aux œuvres de charité.

    Devenue orpheline à l’âge de 5 ans, Julienne, avec sa sœur Agnès, fut confiée aux soins des sœurs augustiniennes du couvent-léproserie du Mont-Cornillon. Elle fut éduquée surtout par une religieuse prénommée Sapience, qui suivit sa maturation spirituelle, jusqu’à ce que Julienne elle-même reçoive l’habit religieux et devienne elle aussi moniale augustinienne. Elle acquit une culture considérable, au point de lire les œuvres des Pères de l’Eglise en latin, en particulier saint Augustin, et saint Bernard. Outre sa vive intelligence, Julienne faisait preuve, dès le début, d’une propension particulière pour la contemplation; elle possédait un sens profond de la présence du Christ, dont elle faisait l’expérience en vivant de façon particulièrement intense le sacrement de l’Eucharistie et s’arrêtant souvent pour méditer sur les paroles de Jésus: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 20).

    A l’âge de seize ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace: c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement.

    Lire la suite

  • Belgique : Festival International de Chant Grégorien de Watou (4-13 mai 2018)

    IMPRIMER

    Lu sur le site Pro Liturgia

    internationaal_gregoriaans_festival_van_watou_-43832-0.jpg

    Le prochain Festival International de Chant Grégorien de Watou (B) permettra à près de quatre-cent-cinquante voix, pour la plupart jeunes, de redonner vie de façon grandiose à un chant et à des textes très anciens.
    Watou, à la frontière franco-belge, est l'endroit où se tient le plus grand festival de chant grégorien au monde. Ce village est devenu un lieu de pèlerinage, une étape indispensable pour les amateurs de silence et de chant grégorien.
    Le Festival se déroulera en Belgique et partiellement en France du 4 au 13 mai.
    Renseignements sur le site web en trois langues : www.festivalwatou.be

    JPSC

  • La messe, sacrifice de réconciliation institué le Jeudi Saint

    IMPRIMER

    Du Père Simon Noël osb, sur son blog, cet article rédigé pour la revue Radouga :

    La messe, sacrifice de réconciliation

    Le Christ, notre réconciliation dans l'eucharistie

    Par sa mort sur la Croix, Jésus-Christ a réconcilié l'humanité avec le Père et aboli les séparations entre les hommes en détruisant le mur de la haine. Il a ainsi apporté la paix véritable à l'humanité. Ce sacrifice de réconciliation et de paix est rendu présent en chacune de nos messes. Il y a une identité substantielle entre le sacrifice de la Croix et celui de la messe. La victime propitiatoire et le prêtre sont la même personne : celle du Christ. Seul le mode d'offrande est différent : le sacrifice est sanglant sur la Croix, il est non sanglant à la messe.

    C'est l'âme en paix, réconciliée, que nous devons participer à la messe. Dans la liturgie de saint Jean Chrysostome, la grande litanie de la paix qui commence la liturgie débute par ces mots : En paix, prions le Seigneur. Cela indique bien dans quel esprit nous devons prier à la messe.

    Dans l’Évangile, Jésus est très clair sur cette question : Si donc tu apportes ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel et va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis tu viendras présenter ton offrande (Matt. 5, 23-24). C'est pourquoi dans la liturgie orientale le baiser de paix à lieu juste avant la prière eucharistique, avant l'offrande du sacrifice. Dans le rite romain, il a lieu avant la communion, mais il va de soi que les dispositions profondes de ce rite doivent être présentes dès le début. Le rite romain souligne que la communion qui va avoir lieu est non seulement communion avec Dieu mais aussi communion entre nous.

    Lire la suite