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Au rythme de l'année liturgique - Page 60

  • La fête de l'Annonciation (25 mars) est reportée au 8 avril. Voici pourquoi :

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    Du site d'Aleteia.org :

    Cette année l’Annonciation est reportée au 8 avril

    24/03/24

    Habituellement célébrée le 25 mars, soit neuf mois avant Noël, l'Annonciation tombera cette année le lundi saint, entre les Rameaux et Pâques. L'Église a donc décalé sa célébration liturgique au 8 avril. Aleteia vous explique pourquoi.

    « L’ange entra chez elle et dit : ‘Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi’. À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : ‘Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu’. » (Lc 1, 28-30). L’Église célèbre ordinairement neuf mois avant Noël la venue de l’ange Gabriel qui annonce à Marie la naissance prochaine de Jésus. Cette année, pourtant, l’Annonciation ne sera pas commémorée le 25 mars, mais une semaine plus tard, le 8 avril.

    Comme le veut l’usage, les saints sont en grande majorité fêtés le jour de leur naissance au Ciel, c’est-à-dire le jour de leur mort ici-bas. C’est au martyrologe que les saints sont inscrits, du nom de ce livre qui contient la liste des saints et bienheureux dont Église fait mémoire. Il ne faut pas le confondre avec le calendrier liturgique, ordre plus restreint qui n’oblige que 105 jours de célébrations de fêtes religieuses et de solennités. La décision d’inscrire un saint au calendrier liturgique est émise par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements qui inscrit par un décret la célébration du saint dans le calendrier romain général. 

    Une règle l’emporte cependant pour donner lieu à quelques habiles manipulations calendaires : le dimanche l’emporte toujours sur les fêtes et les mémoires. C’est en effet la Résurrection qui prime. Les saints dont la mémoire ordinaire tombe un dimanche ne sont donc pas célébrés. Les solennités, en revanche, peuvent être célébrées les dimanches, à condition qu’elles ne tombent pas sur les dimanche du Carême, de Pâques et de l’Avent. La semaine sainte prime également : en 2024, le 25 mars correspondant au lundi saint qui mène de la Crucifixion à la Résurrection, l’Église a reporté sa commémoration au 8 avril.

  • "Vivre la Semaine sainte sans routine"; le témoignage de Mère Marie-Anne, prieure bénédictine

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    De KTO Télevision ("Un coeur qui écoute") :

    En Pays de la Loire, le monastère des bénédictines de Craon a la particularité de pratiquer l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. À la veille de la Semaine sainte, le magazine « Un cœur qui écoute » reçoit Mère Marie-Anne, la prieure du couvent. Le regard clair, le sourire généreux, elle raconte simplement ses rencontres quotidiennes avec le Christ qui a offert sa vie pour chacun de nous et partage la façon dont elle lutte contre une possible routine qui pourrait endormir notre foi. Elle revient aussi sur le sacré combat spirituel qu'elle a eu avant de se laisser attirer par une vie au jour le jour auprès du Christ, son aimé. « Seigneur, qui es-tu pour m'aspirer vers Toi ? Qui es-tu donc pour combler mon cœur ? ».

  • Comment obtenir une indulgence plénière pendant la semaine sainte 2024 ?

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    De Catholic News Agency :

    Comment obtenir une indulgence plénière pendant la semaine sainte 2024 ?

    23 mars 2024

    Une indulgence plénière est une grâce accordée par l'Église catholique grâce aux mérites de Jésus-Christ pour supprimer la peine temporelle due au péché.

    L'indulgence s'applique aux péchés déjà pardonnés. L'indulgence plénière purifie l'âme comme si la personne venait d'être baptisée.

    Une indulgence plénière peut être obtenue pendant la Semaine sainte pour soi-même ou pour une personne décédée si l'une des œuvres suivantes établies par l'Église est accomplie.

    Jeudi saint - 28 mars 2024
    1. Si, au cours de la réservation solennelle du Saint-Sacrement (généralement sur un autel latéral), qui suit la Messe de la Cène, vous récitez ou chantez l'hymne eucharistique "Tantum Ergo".

    2. Si vous adorez le Saint-Sacrement solennellement réservé pendant une demi-heure.

    Vendredi saint - 29 mars 2024
    1. Si vous vénérez la croix dans la célébration solennelle de la Passion du Seigneur.

    2. Si vous participez pieusement au Chemin de Croix.

    Samedi Saint - 30 mars 2024
    1. Si deux personnes ou plus prient le saint rosaire.

    2. Si vous assistez à la célébration de la Veillée Pascale nocturne et renouvelez les promesses de votre baptême, ce qui fait partie de la liturgie de cette Messe.

    Conditions dans tous les cas
    Pour obtenir l'indulgence plénière, outre l'exécution des œuvres spécifiques mentionnées ci-dessus, les conditions suivantes doivent être remplies :

    1. Se détacher de tout péché, même véniel.

    2. Confession sacramentelle, sainte communion et prière aux intentions du pape. Ces trois conditions peuvent être remplies quelques jours avant ou après l'accomplissement des œuvres pour obtenir l'indulgence, mais il convient que la communion et la prière aient lieu le jour même de l'accomplissement de l'œuvre.

    Une seule confession sacramentelle suffit pour obtenir plusieurs indulgences plénières, mais une confession sacramentelle fréquente est encouragée afin d'obtenir la grâce d'une conversion plus profonde et de la pureté du cœur.

    Pour chaque indulgence plénière demandée, il faut cependant une sainte communion séparée et une prière séparée aux intentions du Saint-Père.

    La prière aux intentions du Saint-Père est laissée au choix de l'individu, mais un Notre Père et un Je vous salue Marie sont suggérés.

  • Chronologie de la Semaine Sainte, de ces jours qui ont fondé le christianisme

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    D'Eugénie Boilait sur le site du Figaro (23 mars) :

    La Semaine sainte, chronologie de ces jours qui ont fondé le christianisme

    RÉCIT - Les chrétiens du monde entier s’apprêtent à entrer dans une semaine de célébrations retraçant les derniers jours de Jésus à Jérusalem, période fondamentale dans leur religion. Mais que fêtent-ils précisément ?

    «La foule nombreuse étendit ses manteaux sur le chemin, d'autres coupaient des branches des arbres et les étendaient sur le chemin»Jésus de Nazareth entre dans Jérusalem entouré d’une foule en liesse, raconte Saint Matthieu dans le chapitre 21 de son Évangile : «Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !», crie la foule, qui acclame celui qu’elle voit comme le Messie.

    Près de 2000 ans plus tard, les chrétiens du monde entier célèbrent encore l’«entrée triomphale» de Jésus dans la Ville sainte, durant le dimanche des Rameaux. Ils rentrent ainsi dans la Semaine sainte, dernière partie du Carême, un temps liturgique de 40 jours consacré à Dieu. Ce dernier s’achève avec la Vigile pascale, dans la nuit du samedi au dimanche suivant, nuit durant laquelle les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ. Ces quelques jours sont le centre «de l’année chrétienne et de sa liturgie», avance d’emblée Jean-Marie Salamito, historien spécialiste de l'histoire antique du christianisme.

    Et pour cause, les événements qui se sont écoulés autour de l’année 30 de notre ère ont posé les fondations du christianisme tel qu’il est encore pratiqué aujourd’hui. «On est au cœur du mystère chrétien, avec cette particularité que la Passion et la Résurrection sont des événements uniques mais réactivés chaque année dans la célébration», résume le professeur à la Sorbonne.

    L’entrée dans Jérusalem

    Cette semaine particulière commence ainsi par la commémoration d’une entrée remarquée. Jésus est accueilli par une foule importante aux portes de Jérusalem. D’abord car c’est un homme très «populaire», rapportent de nombreuses sources historiques, y compris non chrétiennes. Mais aussi car la Pâque juive [période juste avant laquelle Jésus arrive dans la cité, NDLR] était une grande fête de pèlerinage, durant laquelle la ville attirait habituellement du monde. «C’est donc une scène assez spectaculaire», commente Jean-Marie Salamito.

    Le Nazaréen fait son entrée sur un âne, animal qui est d’abord un symbole de paix. «Entrer sur un cheval aurait été le fait d’un chef de guerre», analyse l’universitaire. Mais cela renvoie surtout à la prophétie de Zacharie qui déclarait, chapitre 9, que le roi d’Israël arriverait sur un âne. «Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne » (Livre de Zacharie‬ ‭9,‭9).

    Aujourd’hui encore, cette fête n'a pas perdu de sa célébrité : «C'est un dimanche de très grande influence dans les églises de France car beaucoup de gens qui ne viennent pas à l'église d'habitude s'y rendent pour cette célébration, avec la volonté d'avoir des rameaux bénis par les prêtres», explique le professeur à la Sorbonne. Qui poursuit : «On est donc bien dans cette logique chrétienne que le centre de toute l'Histoire est la vie de Jésus, et que le centre de la vie de Jésus est cette Semaine sainte».

    Si la scène est belle, Jésus est pourtant grave, relatent les textes bibliques. Car le Nazaréen a déjà affirmé à ses disciples qu’il mourrait dans cette ville : «Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés» (Luc 13, 34). Pour l’évangéliste, le regard de Jésus est même différent : «Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem» (Luc 9,51). D’autant qu’il n’a pas pour habitude de se rendre dans les grandes villes, note Jean-Marie Salamito. «Jésus a toujours une action qui se situe en contexte rural. C’est un homme qui a vécu à Nazarethmais aussi à Capharnaüm, deux villages. C’est une manière d’être proche du peuple des campagnes.»

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  • Qui est ce Roi de gloire ?

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    rameau10.jpgSermon XIII, pour la fête des Rameaux et sur l’ânon (Saint Cyrille d'Alexandrie sur Missel.free)

    Voici le mystère caché de l'économie du salut qui correspond à cet événement : lorsque dans les enfers le Christ met en émoi la prison d'en bas, les puissances supérieures crient aux inférieures : «Portes levez vos frontons[1] », afin qu'entre celui qui dit « Je suis la porte[2] ». Et les puissances adverses répliquent, frappées de stupeur : « Qui est ce roi de gloire ? »

    Les hôtes de la Jérusalem terrestre s'inquiétèrent : « Qui est ce roi de gloire ? » Et lorsque le Christ monte vers la Jérusalem d'en haut, les puissances spirituelles, le voyant incarné (alors qu'elles ne l'ont jamais vu du fait de sa nature incorporelle), s'étonnent du mode surprenant de son ascension et, intriguées, se demande les unes aux autres : « Qui est celui-là qui se présente incarné dans les espaces incorporels ? »

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  • Homélie de Benoît XVI pour le Dimanche des Rameaux

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    Giotto._Christ_Entering_Jerusalem._1304-1306._Fresco._Capella_degli_Scrovegni_Padua_Italy._jpeg.jpgLe dimanche 5 avril 2009, sur la place Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a prononcé cette homélie; c'était aussi la XXIVe Journée Mondiale de la Jeunesse.

    Chers frères et sœurs,
    Chers jeunes,

    Uni à une foule grossissante de pèlerins, Jésus était monté à Jérusalem pour la Pâques. Au cours de la dernière étape de son périple, près de Jéricho, Il avait guéri l’aveugle Barthimée qui, lui demandant pitié, l’avait invoqué comme Fils de David. À présent – étant désormais capable de voir – il s’était avec gratitude mêlé au groupe des pèlerins. Quand, aux portes de Jérusalem, Jésus monte sur un âne - l’animal symbole de la royauté davidique - la joyeuse certitude éclate spontanément au milieu des pèlerins : C’est Lui, le Fils de David ! C’est pourquoi ils saluent Jésus avec l’acclamation messianique : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! », et ils ajoutent : « Béni le Règne qui vient, celui de notre Père David. Hosanna au plus haut des cieux ! » (Mc 11, 9s). Nous ne savons pas précisément comment les pèlerins enthousiastes pouvaient imaginer ce que fut le Règne de David à venir. Mais nous, avons-nous vraiment compris le message de Jésus, Fils de David ? Avons-nous compris ce qu’est le Règne dont Il a parlé au cours de l’interrogatoire devant Pilate ? Comprenons-nous ce que cela signifie que ce Royaume n’est pas de ce monde ? Ou bien désirerions-nous à l’inverse qu’il soit de ce monde ?

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  • Contemplez en ce jour le Roi des Cieux

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    Aux laudes byzantines du dimanche des Rameaux :

    En grand nombre, Seigneur, * les gens étendaient sur ta route leurs manteaux; * d'autres coupaient des branches pour en joncher le chemin; * les foules qui marchaient devant toi * et celles qui te suivaient chantaient en ta compagnie: * Hosanna au Fils de David, * béni soit celui qui vient * et qui reviendra au nom du Seigneur!

    Pour ton Entrée dans la ville sainte, Seigneur, * les foules portaient des rameaux, * te chantant comme le Maître de l'univers * et, te voyant siéger sur l'ânon * comme sur le trône des Chérubins, * elles te chantèrent en disant: * Hosanna au Fils de David, * béni soit celui qui vient et qui reviendra au nom du Seigneur!

    Venez, peuples et nations, * contemplez en ce jour le Roi des cieux: * humblement, sur l'ânon, il gagne Jérusalem, * comme sur un trône élevé; * peuples, contemplez le Seigneur qui s'incarne pour nous sauver, * selon la vision du prophète Isaïe; * voici l'Epoux de la nouvelle Sion * et, pour ces noces pures et immaculées, * la multitude innocente des Enfants * accourt en chantant; * et nous aussi, comme les Anges, nous chanterons: * Hosanna au plus haut des cieux, * béni soit celui * qui nous apporte le salut!

    Pour affermir avant ta Passion * la croyance en la commune résurrection, * ô Christ notre Dieu, par ta puissance tu ressuscitas Lazare à Béthanie, * le quatrième jour, * et tu rendis la vue aux aveugles, Sauveur, source de clarté; * puis, avec tes Disciples tu entras * dans la Ville sainte, Seigneur, * assis sur l'ânon comme sur le trône des Chérubins, * pour accomplir les prophéties; * et les enfants des Hébreux, * portant des palmes, t'accompagnaient; * nous aussi, portant des rameaux, * dans l'action de grâces nous chantons: * Hosanna au plus haut des cieux, * béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!

  • Quatre chants du répertoire grégorien pour le Dimanche des Rameaux

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    00:00 Antiphona Hosanna filio David

    01:38 Antienne Pueri hebraeorum

    02:45 Himno Gloria laus

    05:42 Responsorio Ingrediente

    Chœur des moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes dirigé par Dom Gajard.

    Picture: Pietro Lorenzetti, Entry of Christ in Jerusalem.

  • Quand le Christ nous introduit à sa Passion (5e dimanche du carême)

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    Evangile selon saint Jean, chapitre 12, versets 20-33 :

    Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.

    Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? - Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous.Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ - homelies.fr - Archive 2009

    Le chapitre 12 de Jean conclut la première partie de l’Evangile, qu’il est convenu d’appeler « le livre des signes ». Six événements y ont été rapportés, six signes, en attente de leur accomplissement dans un septième signe : celui du passage de la mort à la vie que Jésus s’apprête à accomplir. L’Evangile de ce jour nous introduit à « l’heure » de cet ultime signe qui donne leur sens à tous les autres.

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  • À Liège, Semaine sainte et pascale 2024 : à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    À Liège, Semaine sainte et pascale 2024 :

    à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Tous renseignements: 

    sursumcorda@skynet.be  Tel. 04 344 10 89

  • Homélie du quatrième dimanche de carême, dimanche de “laetare"

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    De Rennes Catholique :

    Le 11 mars : Homélie du quatrième dimanche de carême, dimanche de “laetare"

    En ce quatrième dimanche de Carême, appelé dimanche de “laetare”, c’est-à-dire “réjouis-toi”, l’antienne d’entrée de la liturgie eucharistique nous invite à la joie : « Réjouis-toi, Jérusalem […]. Exultez et réjouissezvous, vous qui étiez dans la tristesse ». Ainsi commence la messe. Quel est le motif de cette joie ? C’est le grand amour de Dieu envers l’humanité, comme nous le montre l’Evangile d’aujourd’hui : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3,16). Ces paroles, prononcées par Jésus durant le dialogue avec Nicodème, synthétisent un thème qui est au centre de l’annonce chrétienne : même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie. Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver.

    Nous sommes appelés à prêter attention à cette annonce, en repoussant la tentation d’être sûrs de nousmêmes, de vouloir se passer de Dieu, en revendiquant une absolue liberté vis-à-vis de Lui et de sa Parole. Quand nous retrouvons le courage de nous reconnaître comme nous sommes – il faut du courage pour cela ! – nous réalisons que nous sommes des personnes appelées à régler nos comptes avec notre fragilité et nos limites. Alors il peut arriver d’être pris par l’angoisse, par l’inquiétude du lendemain, par la peur de la maladie et de la mort. Cela explique pourquoi tant de personnes, en cherchant une issue, empruntent parfois des raccourcis périlleux comme par exemple le tunnel de la drogue ou celui des superstitions ou des rituels de magie ruineux. Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités, nous devons les connaître, pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui nous aide sur le chemin de la guérison, il nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais ! Dieu est avec nous et c’est pourquoi je me “réjouis”, nous nous “réjouissons” aujourd’hui: “Réjouis-toi, Jérusalem”, dit-on, parce que Dieu est avec nous.

    Et nous avons la véritable et grande espérance en Dieu Père riche de miséricorde, qui nous a donné son Fils pour nous sauver, et cela est notre joie. Nous avons aussi beaucoup de tristesses, mais, quand nous sommes de vrais chrétiens, il y a cette espérance qui est une petite joie qui grandit et qui te donne la sécurité. Nous ne devons pas nous décourager quand nous voyons nos limites, nos péchés, nos faiblesses : Dieu est là, proche, Jésus est sur la croix pour nous guérir. C’est l’amour de Dieu. Regarder le crucifix et nous dire : “Dieu m’aime”. C’est vrai, il y a ces limites, ces faiblesses, ces péchés, mais Il est plus grand que les limites, que les faiblesses et que les péchés. N’oubliez pas ceci : Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés. Et prenons le Seigneur par la main, regardons le Crucifix et avançons.

    Que Marie, Mère de Miséricorde, nous mette dans le cœur la certitude que nous sommes aimés par Dieu. Qu’elle soit proche de nous dans les moments où nous nous sentons seuls, quand nous sommes tentés de capituler devant les difficultés de la vie. Qu’elle nous communique les sentiments de son Fils Jésus, pour que notre chemin de carême devienne expérience de pardon, d’accueil et de charité.

  • 7 mars 2024 : 750e anniversaire de la mort de saint Thomas d'Aquin

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    De KTO télévision :

    Saint Thomas d’Aquin, la sainteté de l’intelligence

    29/12/2023

    En 1244, Thomas entrait, contre l’avis de sa famille, dans l’ordre des prêcheurs de Saint Dominique. Entre Naples, Bologne, Paris, par obéissance pour ses supérieurs, il enseigne dans différentes chairs d’Universités. Son oeuvre majeure, la Somme Théologique qu’il commence en 1268, servira à fonder la pensée théologique de la seconde partie du Moyen Age et lui vaudra le titre de Docteur Commun de l’Eglise. S’il est surtout connu pour ses écrits notamment sur les anges ou l’eucharistie, le documentaire s’intéresse d’avantage à l’homme et à sa recherche personnelle de Dieu. Qui était-il ? Quelle était son aspiration ultime ? « Grâce à la sagesse de Thomas, j’apprends à aimer Dieu », par petites touches, le réalisateur montre un saint Thomas très personnel, celui qui lui a permis « de passer de l’athéisme à la foi chrétienne. » Saint Thomas d’Aquin - La Sainteté de l’intelligence - UNE COPRODUCTION KTO/CERIGO FILMS 2023 - Réalisée par Jean-Yves Fischbach