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Au rythme de l'année liturgique - Page 60

  • Les bienheureux Lucio Martínez Mancebo et ses 6 compagnons, martyrs espagnols (29 juillet 1936)

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    D'Evangile au Quotidien :

    BBx Lucio Martínez Mancebo et 6 compagnons
    Prêtres et religieux o.p. et martyrs
    († 29 juillet 1936)

    Lucio Martínez Mancebo, naît à Vegas del Condado (León) en 1902. En 1912 il entre au séminaire de León, en 1919 au noviciat de Solsona, en 1925 il est ordonné prêtre à Valence. 1930-1936 il est maître des novices et des étudiants, d’abord à Valence puis à Calanda. C’était un frère simple, de forte personnalité et de tempérament vigoureux, qu’il montra en faisant face aux études ecclésiastiques, qui lui coûtèrent beaucoup. Sa ténacité et son esprit religieux lui permirent d’atteindre le grade de lecteur. Il exerça comme professeur.
    En tant que sous-prieur de la maison, à l’arrivée de la persécution il veilla à ce que les élèves quittent le couvent et le village pour Saragosse. Quand ils partirent avec sa bénédiction, il leur conseilla, au cas où ils devraient donner leur vie pour la foi, de l’assumer vaillamment. Le soir du 27 juillet il décida que les religieux, en vêtements civils, quitteraient le couvent et se réfugieraient dans des maisons ou fuiraient. Avec quelques frères, il resta au couvent. Quand le couvent fut attaqué, ils durent partir aussi et se réfugier dans des maisons particulières. Quand ceux qui cachaient des frères furent menacés de mort, les frères sortirent dans la rue, furent arrêtés, et fusillés deux jours après. Dans le camion qui les emmenait au lieu du martyre, le P. Lucio commença d’une voix forte à prier le rosaire. Arrivés à destination, ils pardonnèrent à tous et moururent en criant « Vive le Christ Roi ! » Il avait 34 ans.

    Antonio López Couceiro, naît le 15 novembre 1869 à El Ferrol (La Coruña). Passe son enfance à Betanzos, entre en 1884 au séminaire d’Orense, où il fait sa philosophie, puis au séminaire conciliaire de Santiago où il fait la théologie. Il prend l’habit au couvent de Padrón en 1889. Il continue ses études à Corias et à Salamanque, est ordonné prêtre le 23 décembre 1893. Professeur à Vergara, maître des novices à Padrón. En 1912 il demande à être compté dans les restaurateurs de la Province d’Aragon. Homme de profond esprit religieux et d’un haut sens de l’austérité, ses pénitences physiques et morales étaient proverbiales. Il exerça des ministères variés. Caractère dur qu’il compensait et dominait avec sérieuse humilité et reconnaissance de ses limites. On a dit de lui que pour atteindre le sommet de la sainteté il ne lui manquait que le martyre : le Seigneur le lui accorda en juillet 1936. Le soir du 27 juillet, le P. Antonio fuit le couvent, et comme il ne pouvait courir aussi vite que ses compagnons, il tombe aux mains de ses poursuivants. Conduit en prison, il réconforte les religieux et laïcs détenus. Prêt au martyre, il montre l’exemple aux autres dans les heures tragiques qui précèdent le sacrifice de sa vie. Il leur rappela l'importance de la confession sacramentelle en ces moments, et l’absolue nécessité du pardon évangélique. Pour avoir voulu aider le religieux le plus âgé du groupe, qui se déplaçait avec difficulté, tous deux furent pris et fusillés avec tout le groupe de dominicains qui était resté au village. Blessé, tombé par terre, il joignit les mains, regarda le ciel, et on l’entendit murmurer: « Seigneur, pardonne-leur, parce qu’il ne savent pas ce qu’ils font!». Ce furent ses dernières paroles. Il avait 67 ans.

    Felicissimo Díez González, naît le 26 novembre 1907 à Devesa de Curueño (León). En novembre 1922 il entra comme novice à Solsona, fit ses études à Valence, et fut ordonné prêtre en 1930. Il enseigna la philosophie aux aspirants, à Calanda. Il était sévère avec tous mais surtout avec lui-même. Il était de ceux qui voyaient objectivement la situation sociale conflictuelle. Son esprit vif et pénétrant, entretenu par une étude constante, fit de lui un excellent professeur. Étant donné sa grande jovialité, parler ou avoir affaire avec lui était très agréable malgré la dureté de caractère qu’il réussissait à freiner.

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  • Sainte Marthe (29 juillet)

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    Sainte Marthe (source)

    sermon CIII sur l'évangile selon saint Luc

    Marthe et Marie étaient deux soeurs, proches non seulement par la chair mais aussi par la foi ; toutes deux s'étaient attachées au Seigneur, toutes deux servaient d'un même coeur le Seigneur présent dans la chair. Marthe l'accueillit comme on a coutume d'accueillir les voyageurs. Mais elle était la servante qui accueille son Seigneur, la malade son Sauveur, la créature son Créateur. Elle accueillit celui dont elle allait nourrir le corps afin d'être elle-même nourrie par l'Esprit. En effet, le Sei­gneur a voulu prendre la nature de l'esclave et, dans cette nature d'esclave, recevoir des esclaves sa nourriture, non par nécessité, mais par bonté. Car ce fut de la bonté, que de se laisser nourrir. Oui il avait un corps, qui le faisait avoir faim et soif.

    Ainsi donc, le Seigneur fut accueilli comme un hôte, lui qui « est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu, mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » Il adopte des esclaves pour en faire des frères, il rachète des captifs pour en faire ses cohéritiers. Mais que personne par­mi vous n'aille dire : « Heureux, ceux qui ont eu le bonheur d'ac­­cueil­lir le Christ dans leur propre maison ! » Ne vous plai­gnez pas, ne protestez pas parce que vous êtes nés à une épo­que où vous ne voyez pas le Seigneur dans sa condition char­nelle : il ne vous a pas privés de cet honneur. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, dit-il, c'est à moi que vous l'avez fait. »

    D'ailleurs, Marthe, toi qui es bénie pour ton service bien­fai­sant, permets-moi de te le dire : la récompense que tu cher­ches pour ton travail, c'est le repos. Maintenant tu es prise par toutes les activités de ton service, tu cherches à nourrir des corps mor­tels, aussi saints qu'ils soient. Lorsque tu seras venue à la patrie, trou­veras-tu un voyageur a qui offrir l'hospitalité ? un affamé à qui rompre le pain ? un assoiffé a qui donner à boire ? un mala­de à visiter ? un plaideur à réconcilier ? un mort à ensevelir ?

    Dans la patrie, il n'y aura plus tout cela. Alors, qu'y aura-t-il ? Ce que Marie a choisi. Là nous serons nourris, nous n'aurons plus à nourrir les autres. Aussi ce que Marie a choisi trouvera là sa plénitude et sa perfection : de cette table abondante de la parole du Seigneur, elle ne recueillait alors que les miettes. Voulez-vous savoir ce qu'il y aura là-bas ? Le Seigneur le dit lui-même, en parlant de ses serviteurs : « Vraiment, je vous le dis, il les fera mettre à table, et circulera pour les servir. »

    Saint Augustin

  • Marthe : de Béthanie à Tarascon (29 juillet)

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    Marthe de Béthanie (d'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau)

    Il est des inconnus célèbres ; Marthe de Béthanie, que l’Église fête le 29 juillet, en fait partie. D’elle, curieusement, l’on se souvient d’abord parce qu’elle s’est attirée le doux reproche de Jésus, alors qu’elle s’activait à préparer le souper pour les disciples et Lui et se plaignait que Marie, sa sœur, assise aux pieds du Maître, la laissât vaquer seule aux préparatifs : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes pour beaucoup de choses … Une seule suffit. Marie a choisi la meilleure place ; elle ne lui sera pas enlevée. » Dès lors, l’hôtesse attentive et zélée, patronne des maîtresses de maison, s’est muée, dans les mémoires, en une activiste trop facile à opposer à sa sœur la contemplative.

    Et pourtant, y prend-on garde ? C’est cette même Marthe qui, peu après, devant le tombeau de Lazare, s’écrie  :

    Seigneur, si Tu avais été là, mon frère ne serait pas mort, mais, même maintenant, je sais que, quoi que Tu demandes à Dieu, Il Te l’accordera. »

    et s’entendant répondre :

    - Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, même s’il meurt, vivra, et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?»,

    a ce cri d’une foi inébranlable, stupéfiant dans la bouche d’une Juive pieuse :

    « Oui, Seigneur, je crois que Tu es le Christ, le Fils de Dieu qui devait venir en ce monde ! »,

    affirmation qui arrache à Jésus Son plus écrasant miracle avant Sa propre résurrection.

    La foi de Marthe

    Pourquoi n’est-ce pas de la foi de Marthe que l’on se souvient ? Au point que certains exégètes, dans leur admiration pour Marie et leur mépris pour elle, n’hésitent pas à écrire que la confiance de la pécheresse repentie était plus grande puisqu’elle n’avait pas jugé utile de se rendre au tombeau réclamer un secours dont, d’avance, elle était assurée ? Et d’ailleurs, pourquoi vouloir toujours et à tout prix opposer les deux sœurs, en vérité si profondément complémentaires ? De Marthe, l’évangile ne dira plus rien ; la Tradition prendra le relais.

    En 41, Hérode Agrippa déclenche contre la jeune Église de Jérusalem une persécution sanglante dans laquelle périra l’apôtre Jacques le Majeur, frère de Jean. Pierre lui-même échappera par miracle à la mort, un ange l’ayant fait évader de prison. Dès lors, et suivant le conseil évangélique de « fuir dans une autre ville quand on vous persécute », la communauté chrétienne hiérosalémite se disperse.

    C’est en Provence que l’on retrouve Marie, Marthe, Lazare, Rufus, l’un des fils de Simon de Cyrène, Marie Jacobée et Marie Salomé, débarqués en Camargue, dans le grand port romain qu’étaient alors les Saintes Maries de la Mer.

    Voilà quelques années, il était de bon ton de ricaner en évoquant ce que les beaux esprits qualifiaient de légende pieuse. Or, il y a peu, Mgr Dufour, archevêque d’Aix, me disait, dans l’entretien qu’il m’accordait pour Radio Fidélité Mayenne, qu’il prêtait crédit à cette tradition, certes impossible à appuyer sur des preuves documentaires mais parfaitement en accord avec ce que l’Histoire sait de la première implantation du christianisme en Gaule, par la Provence puis la vallée du Rhône.

    Reste à savoir comment les saintes femmes et les disciples y abordèrent.

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  • Homélie pour la fête de sainte Marthe (29 juillet)

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    ParSA08.JPGDu Père Joseph-Marie Verlinde fsJ sur homelies.fr :

    Marie ne manque pas d’audace : elle reproche ouvertement à Jésus de ne pas être venu plus tôt au chevet de son frère : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ». Ne formule-t-elle pas à haute voix, ce que tous nous avons pensé un jour ou l’autre devant les événements déconcertants de nos vies ou du monde ? « Si Dieu existait, il n’y aurait pas d’enfants qui meurent de faim ; s’il y avait un Dieu, il n’y aurait pas de raz de marée tuant des milliers de personnes en quelques instants ». Comment concilier la souffrance et la mort avec l’idée d’un Dieu bienveillant ? Serait-il donc impuissant ? Mais alors il n’est pas Dieu. Pire encore : s’il est Tout-Puissant et qu’il n’intervient pas, serait-ce donc qu’il se désintéresse de nous ? A quoi bon dès lors nous tourner vers lui ?

    Depuis que l’homme s’est délibérément coupé de Dieu par le péché, ces reproches ne font que ressurgir à chaque époque. Mais ce faisant, nous oublions un peu vite notre part de responsabilité dans la diffusion du mal dans l’univers : que resterait-il de notre liberté si Dieu se contentait d’annuler les conséquences de nos actions négatives ? Mais notre propos n’est pas de tenter de « justifier » Dieu face au mal, puisque son propre Fils ne s’engage pas dans cette voie.

    La conversation aurait pu en rester là, Marthe tournant les talons après avoir mis Jésus devant sa responsabilité devant la mort de son frère. Elle complète tout au contraire son intervention par une affirmation pleine d’espérance : « Je sais que maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas ». Telle est l’attitude que le Seigneur attend de nous : nous ne parviendrons pas à comprendre le mystère du mal à la lumière naturelle de notre raison enténébrée par le péché ; ce n’est qu’à la lumière de la foi que nous pouvons pressentir le projet de Dieu sur notre pauvre humanité égarée. Or la foi consiste précisément à reconnaître en Jésus l’Envoyé de Dieu en qui nous est offert le salut, celui qui ouvre devant nous le chemin qui nous donne à nouveau accès à la vérité et à la vie dont nous nous sommes délibérément éloignés par le péché.

    Se mettant au niveau de son interlocutrice, Jésus commence par l’aider à formuler son espérance conformément au « catéchisme de la synagogue » : « Ton frère ressuscitera ». Marthe approuve et renchérit : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection ». Elle renvoie à un lointain avenir la victoire définitive de la vie sur la mort pour le moment encore triomphante.

    Reprenant l’initiative, Jésus lui annonce solennellement qu’il est en personne, ici et maintenant, l’accomplissement de cette espérance : « Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

    Cette dernière question est bien sûr posée à chacun de nous : croyons-nous que par la foi en Jésus, nous participons dès à présent à sa vie de Ressuscité, et que dès lors la mort n’a sur nous plus aucune emprise ? Certes, un jour prochain nous fermerons définitivement les yeux de ce côté-ci du voile ; mais pour les ouvrir instantanément sur l’autre monde, où nous vivrons de la vie même de Dieu. Telle est notre espérance, qui s’enracine dans cette belle confession de foi :

    « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde ».

    Père Joseph-Marie

  • Quand Jésus multiplie les pains (17e dimanche du temps ordinaire)

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    Multiplication-des-pains.jpgLe dimanche 29 juillet 2012, avant l'Angelus, Benoît XVI a commenté l'évangile de ce 17e dimanche du temps ordinaire :

    Chers frères et sœurs,

    Ce dimanche, nous avons commencé la lecture du chapitre 6 de l’évangile de Jean. Le chapitre s’ouvre avec la scène de la multiplication des pains, que Jésus commente ensuite dans la synagogue de Capharnaüm, se désignant lui-même comme le «pain» qui donne la vie. Les actions accomplies par Jésus sont parallèles à celles de la dernière Cène: « Il prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua» - écrit l’Evangile (Jn 6,11). L’insistance sur le thème du «pain», qui est partagé, et sur l’action de grâce (v.11, en grec eucharistesas), rappellent l’Eucharistie, le Sacrifice du Christ pour le salut du monde.

    L’évangéliste observe que la Pâque, la fête, était proche (cf. v. 4). Le regard s’oriente vers la Croix, le don d’amour, et vers l’Eucharistie, la perpétuation de ce don : le Christ se fait pain de vie pour les hommes. Saint Augustin commente ainsi : « Qui, sinon le Christ, est le pain du Ciel ? Mais pour que l’homme puisse manger le pain des anges, le Seigneur des anges s’est fait homme. S’il ne s’était pas fait tel, nous n’aurions pas son corps; en n’ayant pas son propre corps, nous ne mangerions pas le pain de l’autel» (Sermon 130,2). L’Eucharistie est la grande rencontre permanente de l’homme avec Dieu, dans laquelle le Seigneur se fait notre nourriture, se donne Lui-même pour nous transformer en Lui-même.

    Dans la scène de la multiplication, la présence d’un jeune garçon est rapportée, qui, face à la difficulté de rassasier tous ces gens, met en commun le peu qu’il a: cinq pains et deux poissons (cf. Jn 6,8). Le miracle ne se produit pas à partir de rien, mais à partir d’un premier partage modeste de ce qu’un simple jeune garçon avait avec lui. Jésus ne nous demande pas ce que nous n’avons pas, mais il nous fait voir que si chacun offre le peu qu’il a, le miracle peut toujours s’accomplir de nouveau : Dieu est capable de multiplier notre petit geste d’amour et de nous rendre participants de son don. La foule est touchée du prodige: elle voit en Jésus le nouveau Moïse, digne du pouvoir, et dans la nouvelle manne, l’avenir assuré, mais elle s’arrête à l’élément matériel, qu’elle a mangé, et le Seigneur, « sachant qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi, se retira, tout seul, dans la montagne » (Jn 6,15). Jésus n’est pas un roi terrestre qui exerce la domination, mais un roi qui sert, qui se penche sur l’homme pour satisfaire non seulement la faim matérielle, mais surtout la faim plus profonde, la faim d’orientation, de sens, de vérité, la faim de Dieu.

    Chers frères et sœurs, demandons au Seigneur de nous faire redécouvrir l’importance de se nourrir non seulement de pain, mais de vérité, d’amour, du Christ, du corps du Christ, en participant fidèlement et avec grande conscience à l’Eucharistie, pour être toujours plus intimement unis à Lui. En effet «ce n'est pas l'aliment eucharistique qui se transforme en nous, mais c'est nous qui sommes mystérieusement changés par lui. Le Christ nous nourrit en nous unissant à lui; il nous attire en lui » (exhortation apostolique Sacramentum caritatis, 70). Dans le même temps, nous souhaitons prier pour que ne manque à personne le pain nécessaire pour une vie digne, et pour que soient abattues les inégalités, non pas au moyen de la violence, mais par le partage et l’amour.

    Confions-nous à la Vierge Marie, alors que nous invoquons sur nous et sur ceux qui nous sont chers son intercession maternelle.

  • 7 bienheureuses martyres espagnoles victimes des "Rouges" en 1936 (27 juillet)

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    D'Evangile au Quotidien :

    BBses Raymonde Fossas Romans et consœurs

    MARTYRES († 1936)

    Fête Le 27 Juillet

    BBses Ramona Fossas Románs, Adelfa Soro Bo,
    Reginalda Picas Planas,Teresa Prats Martí,
    Ramona Perramón Vila, Rosa Jutglar Gallart,
    Otilia Alonso González. Martyres le 27 juillet 1936

    Le 28 octobre 2007, le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, représentant le Pape Benoît XVI, a présidé, à Rome, la Messe de béatification de 498 martyrs des “persécutions religieuses” de la guerre civile espagnole. Ces catholiques ont été tués dans diverses circonstances en 1934, 1936 ou 1937 ; parmi eux il y avait deux évêques, vingt-quatre prêtres, quatre cent soixante-deux religieux, trois diacres ou séminaristes et sept laïcs qui « versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ…soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. » (>>> Lettre du Pape Benoît XVI).

     Commémoration propre à l’Ordre en date du 26 juillet

    Ramona Fossas Románs, naît à Ripoll (Gérone) le 1er novembre 1881. Elle fréquente le collège des Carmélites de la Charité. À 19 ans elle perd son père, et étant l’aînée de 4, elle aide sa mère dans son travail de modiste. Elle visite les pauvres et les malades, chez eux ou à l’hôpital. Elle entre chez les Dominicaines de l’Anunciata le 6 juillet 1903. Elle appartient aux communautés de Vic, Villanueva de Castellón (Valencia), Valencia, Sant Viçens de Castellet (Barcelone), Játiva (Valencia), Castell del Remei (Lérida), Gérone, Pineda de Mar, Canet de Mar, monastère de Montserrat, et Barcelone-Trafalgar, comme prieure dans les trois derniers.

    Le 27 juillet 1936 les persécuteurs ordonnent aux sœurs Ramona Fossas, Adelfa Soro, Teresa Prats, Otilia Alonso et Ramona Perramón de sortir de leur couvent de la rue de Trafalgar, pour interrogatoires. Ils déployèrent la plus grande insistance pour qu’elles apostasient leur foi, abandonnent la profession religieuse et accèdent à leurs propositions malhonnêtes, mais elles répondirent avec une sérénité et une foi invincibles. Sous prétexte de les ramener au couvent, ils les firent monter dans un camion, qui prit la direction de la montagne du Tibidabo. Passé le village de Vallvidrera, ils les firent descendre du véhicule et les fusillèrent une à une. Mais deux d’entre elles survécurent quelques heures et purent raconter leur « passion ». La sœur Fossas avait 54 ans.

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  • Ecce Deus adiuvat me (Introit du 16ème dimanche du temps ordinaire)

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    Introitus

    Ps 53
    6 Voici que Dieu vient à mon aide,
    le Seigneur est mon appui entre tous.
    7 Que le mal retombe sur ceux qui me guettent ;
    par ta vérité, Seigneur, détruis-les,
    Seigneur, mon protecteur.

    3 Par ton nom, Dieu, sauve-moi,
    par ta puissance rends-moi justice.

  • Ils étaient comme des brebis sans berger...

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    L'évangile du 16e dimanche "ordinaire" (Marc (VI 30-34) trouve un écho saisissant dans ces paroles de l'homélie prononcée par Benoît XVI, le 24 avril 2005, lors de la messe inaugurale de son pontificat :

    "... La sainte inquiétude du Christ doit animer tout pasteur: il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert. Et il y a de nombreuses formes de désert. Il y a le désert de la pauvreté, le désert de la faim et de la soif; il y a le désert de l’abandon, de la solitude, de l’amour détruit. Il y a le désert de l’obscurité de Dieu, du vide des âmes sans aucune conscience de leur dignité ni du chemin de l’homme. Les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands. C’est pourquoi, les trésors de la terre ne sont plus au service de l’édification du jardin de Dieu, dans lequel tous peuvent vivre, mais sont asservis par les puissances de l’exploitation et de la destruction. L’Église dans son ensemble, et les Pasteurs en son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers Celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude. Le symbole de l’agneau a encore un autre aspect. Dans l’Orient ancien, il était d’usage que les rois se désignent eux-mêmes comme les pasteurs de leur peuple. C’était une image de leur pouvoir, une image cynique: les peuples étaient pour eux comme des brebis, dont le pasteur pouvait disposer selon son bon vouloir. Tandis que le pasteur de tous les hommes, le Dieu vivant, est devenu lui-même un agneau, il s’est mis du côté des agneaux, de ceux qui sont méprisés et tués. C’est précisément ainsi qu’il se révèle comme le vrai pasteur: «Je suis le bon pasteur... et je donne ma vie pour mes brebis» (Jn 10, 14 ss.). Ce n’est pas le pouvoir qui rachète, mais l’amour ! C’est là le signe de Dieu: Il est lui-même amour. Combien de fois désirerions-nous que Dieu se montre plus fort! Qu’il frappe durement, qu’il terrasse le mal et qu’il crée un monde meilleur! Toutes les idéologies du pouvoir se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s’oppose au progrès et à la libération de l’humanité. Nous souffrons pour la patience de Dieu. Et nous avons néanmoins tous besoin de sa patience. Le Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le Crucifié et non par ceux qui ont crucifié. Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes." ...

    source : www.vatican.va

  • Jésus, le vrai berger dont a besoin l’humanité déboussolée (16e dimanche B)

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement sur son blog  :

    Montrer le cœur du Père

    16e dimanche B (archive du 18 juillet 2021)

    Jésus, c’est lui le vrai berger. Il est le berger que le peuple d’Israël attendait. Il est le berger dont a besoin l’humanité déboussolée, l’humanité qui est soumise aux décisions de ceux qui cherchent surtout leur intérêt, celui de leur parti, de leur clan ou de leur multinationale. Jésus est le berger qui sait où il doit nous conduire et comment : il nous conduit vers le Père, il est le chemin, la vérité et la vie.

    Voici le but : notre Père, la source de notre vie, de notre joie, lui notre espérance, lui que nous cherchons. Aller vers Lui, c’est vivre. L’aimer, c’est trouver le bonheur. Lui unir notre vie, c’est avancer dans la paix, c’est avancer vers la victoire finale, quand il aura achevé son œuvre en nous, quand son amour nous aura rendus éternels, unis à Lui pour toujours.

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  • Notre-Dame du Mont Carmel (16 juillet) : Ave Maris Stella

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    Ave maris stella,
    Dei mater alma
    Atque semper virgo
    Felix caeli porta

    Sumens illud ave
    Gabrielis ore
    Funda nos in pace
    Mutans Evae nomen

    Solve vincla reis
    Profer lumen caecis
    Mala nostra pelle
    Bona cuncta posce

    Monstra te esse matrem
    Sumat per te preces
    Qui pro nobis natus
    Tulit esse tuus

    Virgo singularis
    Inter omnes mitis
    Nos culpis solutos
    Mites fac et castos

    Vitam praesta puram
    Iter para tutum
    Ut videntes Jesum
    Semper collaetemur

    Sit laus Deo Patri
    Summo Christo decus
    Spiritui sancto
    Tribus honor unus

    Amen

    Salut, étoile de la mer
    Mère nourricière de Dieu
    Et toujours vierge,
    Bienheureuse porte du ciel

    En recevant cet ave
    De la bouche de Gabriel
    Et en changeant le nom d’Ève
    Établis-nous dans la paix

    Enlève leurs liens aux coupables
    Donne la lumière aux aveugles
    Chasse nos maux
    Nourris-nous de tous les biens

    Montre-toi notre mère
    Qu’il accueille par toi nos prières
    Celui qui, né pour nous,
    Voulut être ton fils

    Vierge sans égale,
    Douce entre tous,
    Quand nous serons libérés de nos fautes
    Rends-nous doux et chastes

    Accorde-nous une vie innocente
    Rends sûr notre chemin
    Pour que, voyant Jésus,
    Nous nous réjouissions éternellement

    Louange à Dieu le Père,
    Gloire au Christ Roi
    Et à l’Esprit saint,
    À la Trinité entière un seul hommage

    Amen

  • La fête liturgique de Notre-Dame du Mont Carmel, sa genèse et ses curiosités

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    De Veronica Giacometti sur ACI Stampa :

    La fête liturgique de Notre-Dame du Mont Carmel, sa genèse et ses curiosités

    15 juillet 2024

    Beata Vergine del Carmelo |  | Facebook

    Nous commençons un "petit voyage" parmi les festivités liturgiques de cet été. Nous avons des vacances, des jours de détente ou de loisir, mais en même temps, les mois de juillet et d'août sont caractérisés par d'importantes fêtes liturgiques.

    Qu'est-ce qu'une fête liturgique ? Selon Cathopedia, le terme "fête" est utilisé dans la liturgie pour désigner les célébrations des mystères de la vie du Christ ou des saints qui ont une importance liturgique moyenne. Les fêtes ont la priorité sur les jours de commémoration, tandis que les solennités et les dimanches sont "dépassés" par les solennités et les dimanches ; mais les fêtes du Seigneur ont la priorité sur les dimanches.

    La "fête liturgique" de la Vierge du Mont Carmel tombe le 16 juillet.

    "Moi aussi, je porte le scapulaire du Mont Carmel sur mon cœur depuis si longtemps ! C'est pourquoi je demande à Notre-Dame du Mont Carmel d'aider tous les religieux et religieuses du Mont Carmel et les pieux fidèles qui la vénèrent filialement, à grandir dans son amour et à rayonner dans le monde la présence de cette Femme de silence et de prière, invoquée comme Mère de miséricorde. Mère de l'espérance et de la grâce". Ces paroles de saint Jean-Paul II témoignent de l'amour des papes et de l'Église pour la Vierge du Mont Carmel.

    La dévotion est très ancienne. Le Carmel est sans aucun doute la montagne où de nombreux prophètes ont adoré Dieu. Le principal d'entre eux fut le prophète Élie, qui eut un jour une vision de la Vierge, laquelle s'éleva comme un petit nuage de la terre vers la montagne, "apportant la pluie et sauvant Israël de la sécheresse". La fête du 16 juillet, quant à elle, commémore l'apparition mariale à saint Simon Stock en ce même jour de 1251. Elle lui a donné le scapulaire mentionné par Jean-Paul II, avec la promesse que celui qui le porterait serait libéré des douleurs du purgatoire.

    Le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel a été officiellement reconnu par le pape Sixte V en 1587 et a ensuite été approuvé par de nombreux pontifes au cours des siècles. Aujourd'hui, l'ordre des carmélites - hommes et femmes - a une présence importante sur les cinq continents.

    Il est impossible d'énumérer les lieux dédiés à Notre-Dame du Mont Carmel. Il y a tant de dévotion dans le monde. Retracer toutes les fêtes italiennes dédiées à Notre-Dame du Mont-Carmel serait une tâche très ardue. Du nord au sud, de nombreuses églises et fêtes lui sont dédiées. La Vierge prétend assurer à ses fidèles, dans la vie, la protection contre les dangers et, dans la mort, la délivrance des peines du purgatoire.

  • Quand l'amour cherche des témoins (15e dimanche du T.O.)

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    L’amour cherche des témoins

    homélie du 15e dimanche B (archive du 11 juillet 2021)

    Dieu a créé le monde, l’univers entier, par amour. Il veut que nous le sachions, il veut que nous soyons guidés vers lui, vers son cœur. Comment peut-il faire sans nous contraindre ? Comment peut-il faire pour que ce soit par amour que nous allions vers lui, et non par peur ou par opportunisme ? Il a choisi d’envoyer des prophètes, c’est-à-dire des hommes qui acceptent de le servir en disant la parole qu’il leur inspire. Des hommes qui agiront par la persuasion plutôt que par la force, ce qui est une méthode qui correspond à l’amour qu’ils sont chargés d’annoncer. Et si parfois ils annoncent des malheurs et des punitions de la part de Dieu, ce n’est pas sous forme de contrainte, mais d’avertissement. Avertissement que ce n’est pas sans frais que l’on ferme le robinet de la vie et de la vérité, que l’on se détourne de la justice pour choisir l’injustice et le profit aveugle, que l’on met de côté la raison pour se lancer dans la course aux plaisirs passagers.

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