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Belgique - Page 197

  • Correctif : Mgr De Kesel dissout la Fraternité des Saints Apôtres – décret du 15 juillet 2016 – ajout d’un paragraphe manquant

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    Correction : Mgr De Kesel dissout la Fraternité des Saints Apôtres – décret du 15 juillet 2016 – ajout d’un paragraphe manquant (source)

    Le post du 21 juillet dernier paru sur belgicatho n’incluait pas le dernier paragraphe du décret qui ne nous avait pas été communiqué dans son intégralité. 
    Il concerne les séminaristes de la Fraternité des Saints Apotres qui ne sont plus considérés comme séminaristes du diocèse !

    A ce jour, il n’y toujours pas de  communiqué à ce sujet sur Cathobel.

    L’archevêque est en déplacement pour tout l’été…

    Voici donc le décret dans son entièreté. 
    Veuillez excuser cette omission dans notre premier billet.  

    ________________________________

    Aux membres de la Fraternité des Saints Apôtres

    Malines, le 18 juillet 2016

    Cher Frère,

    Le 15 juin dernier, je t’ai fait savoir que j’avais décidé de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles.

    Jusqu’à maintenant, cette décision n’était pas formalisée par un acte juridique. Le droit canon m’y oblige par la signature d’un décret. Il me demande en même temps de le faire savoir. Tu trouveras ci-joint copie de ce décret. Je t’en souhaite bonne réception.

    Avec mes salutations fraternelles,

    Jozef De Kesel

    Archevêque de Malines-Bruxelles

    _______________________________

    Décret concernant la Fraternité des Saints Apôtres

    Attendu que :

    * La Fraternité des Saints Apôtres a été érigée le 7 avril 2013 en « association publique de fidèles cléricale » de droit diocésain. Elle relève de la responsabilité de l’archevêque de Malines-Bruxelles.

    * La Fraternité compte jusqu’à présent 27 membres, dont 6 prêtres et 21 séminaristes dont un diacre. De ces 27 membres, 21 résident en Belgique et 6 en France, plus précisément dans le diocèse de Bayonne. La majorité des membres est actuellement originaire de France.

    Considérant que :

    * Répondre à la vocation de prêtre diocésain ne signifie pas nécessairement de se retrouver seul : le prêtre peut compter sur le soutien et la solidarité de frères.

    * L’initiative pose cependant problème lorsque l’on constate que la plupart des séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres viennent de France où de nombreuses régions connaissent un manque cruel de prêtres. Il se pourrait que le nombre de séminaristes belges, tant néerlandophones que francophones, augmente au fil du temps. Mais, dans ce cas de figure, ils pourraient provenir également d’autres diocèses belges alors qu’ils relèveraient tous de l’Archidiocèse.

    * Cette perspective n’est dès lors pas à promouvoir dans les circonstances actuelles car elle manifeste un grave manquement à la solidarité entre évêques, tant avec ceux de notre pays qu’avec nos voisins français.

    * Une commission spéciale a rencontré depuis le début de l’année 2016 tous les membres de la Fraternité résidant en Belgique. Les évêques de Belgique et les instances responsables du Saint-Siège ont été consultés par l’archevêque sur la question.

    Par le présent décret, j’estime devant Dieu et en conscience devoir prendre les décisions suivantes :

    * L’association publique « Fraternité des Saints Apôtres » est dissoute à la date du 15 juillet 2016.

    * Les prêtres et le diacre incardinés pour servir dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles le resteront conformément aux dispositions du droit de l’Eglise. Lorsque l’archevêque les nommera à différentes fonctions, il s’efforcera de respecter ce qui leur était cher lorsqu’ils ont adhéré à la Fraternité.

    * Les séminaristes de la Fraternité des Saints Apotres ne sont plus considérés comme séminaristes de l’Archidiocèse, à dater de la dissolution de l’Association. Ils pourront si ils le souhaitent et si ils répondent aux conditions fixées pour la formation des prêtres de l’Archidiocèse, être réadmis comme séminaristes de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles. 

    Signé le 15 juillet 2016

    +Jozef De Kesel Archévêque de Malines Bruxelles

    Par ordonnance, Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de Malines Bruxelles

  • Belgique : une proposition pour prolonger le délai légal pour pratiquer l'avortement jusqu'à 20 semaines

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    BELGIQUE : DEUX DÉPUTÉS PROPOSENT D'ÉTENDRE LE DÉLAI LÉGAL POUR PRATIQUER L'AVORTEMENT

     de genethique.org

    Chaque année, entre 500 et 600 femmes belges traversent la frontière néerlandaise pour avorter. Enceintes de plus de douze semaines, elles n’ont plus le droit à l'avortement dans leur pays, qui n’est plus autorisé qu’en cas complications de la grossesse.

    « Une situation hypocrite », selon la députée sp.a Karin Jiroflée, qui a introduit une résolution à ce sujet avec Monica De Coninck. Les deux députées proposent d’étendre le délai légal pour avorter de douze à vingt semaines, comme c'est le cas aux Pays-Bas.

    Sources: La libre.be (26/07/2016)

  • A-t-on pris la peine de vérifier le charisme de la Fraternité des Saints Apôtres ?

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    Un ami de notre blog, B.M., un prêtre belge, nous partage ces réflexions :

    Dans les motifs de la décision de dissoudre la fraternité des SS Apôtres à Bruxelles, il n'y a aucune référence formelle à son charisme. On voudrait le souhaiter comme le demande le récent document "Iuvenescit Ecclesia" de la Congrégation pou la doctrine de la foi en date du 15 mai 2016.

    On peut y lire entre autre : "Dans cette exigence d’une nouvelle évangélisation, il est plus que jamais nécessaire de reconnaître et d’apprécier les nombreux charismes, susceptibles de réveiller et de nourrir la vie de foi du peuple de Dieu" (n.1) et encore : "Reconnaître l’authenticité du charisme n’est pas toujours une tâche facile, mais c’est un service nécessaire que les pasteurs sont tenus d’effectuer. La communauté des fidèles, en effet, a « le droit d’être avertie par ses Pasteurs de l’authenticité des charismes et de la confiance que l’on peut accorder à ceux qui en sont les porteurs »[66]. Pour cette raison, l’autorité devra être consciente du caractère imprévisible des charismes suscités par l’Esprit Saint, en les valorisant selon la règle de la foi, en vue de l’édification de l’Église[67]. Il s’agit d’un processus qui prend du temps et requiert des étapes précises pour parvenir à leur vérification, avec un discernement sérieux, jusqu’à la reconnaissance de leur authenticité par l’Église. La réalité qui prend corps en naissant d’un charisme doit jouir d’un temps opportun d’expérimentation et de sédimentation, qui fasse passer de l’enthousiasme des débuts à une configuration stable. Dans tout l’itinéraire de vérification, l’autorité de l’Église doit accompagner avec bienveillance cette nouvelle réalité. Il s’agit, de la part des Pasteurs, d’un accompagnement qui ne cessera jamais, parce qu’il n’est pas de terme à la paternité de ceux qui, dans l’Église, sont appelés à être les vicaires de Celui qui est le Bon Pasteur et dont l’amour empressé ne s’arrêtera jamais d’accompagner son troupeau." (n. 17)

    Le document donne ensuite au n.18 une série de 8 critères de discernement pour chercher à authentifier un nouveau charisme. On suppose que le nombre de prêtres Français ne fait pas partie du coeur du charisme de cette fraternité, mais est un fait contingent lié à la création de la fraternité comme ce genre de particularité s'est produite maintes fois à la naissance d'un nouveau charisme dans l'Église. Il plus que souhaitable d'évaluer et de justifier positivement ou non un charisme naissant si nous voulons demeurer fidèles aux dons du Christ pour son Église, dons déjà revus et à recevoir.

  • Pour suivre les jeunes Belges aux JMJ en Pologne, un site avec de nombreux échos et des videos

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    C'est ici :

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  • Stage d’été de l’Académie de Chant grégorien : du dimanche 21 au dimanche 28 août 2016

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    Du dimanche 21 (17h00) au dimanche 28 août (14h00) 2016, stage d'été de l'Académie de Chant grégorien ouvert à tous (voir ici : http://www.gregorien.be/) au Monastère Notre-Dame à Ermeton-sur-Biert (province de Namur, Belgique)

    ermeton.jpg

    avec Paul Breisch, titulaire des orgues à la Cathédrale de Luxembourg
    et Sarah Pirrotte.

    Concert et messe à la Collégiale de Dinant
    le samedi 27 août et messe à Ermeton le dimanche 28 août

    Dépliant          Inscription en ligne 

     

    JPSC

  • Archidiocèse de Malines-Bruxelles : à propos de la dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    L’archevêché de Malines-Bruxelles a laissé croire le 15 juin dernier à l’existence d’un décret de dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres, exécutoire dans un délai de quinze jours. Mais, le 30 juin sauf erreur, le P. Scholtès, porte-parole de Mgr l’archevêque De Kesel, a précisé que le décret n’était pas encore signé. Finalement, ce décret a été signé le 15 juillet et notifié le 18 du même mois.

    Il devient donc attaquable judiciairement selon les procédures prévues par la législation canonique : appel devant l’évêque lui-même puis, le cas échéant, recours devant l’autorité supérieure, en l’occurrence le Saint-Siège.

    Normalement l’action judiciaire suspend l’exécution de l’acte attaqué jusqu’à épuisement des recours.

    Bref :

    -Présentement, ce décret ne peut produire ses effets s’il est contesté de manière recevable, conformément aux dispositions procédurales du droit canonique.

    -Sur le fond, une question (il faudrait la poser à un canoniste) est de savoir si le juge du recours peut s’immiscer dans l’appréciation des motifs de fait invoqués par un évêque pour mettre fin à une association « publique » (au sens du droit canon) de fidèles créée par son propre diocèse et quels sont exactement, par ailleurs, les griefs de droit invoqués par les plaignants.   

    -En toute hypothèse, le fait que Mgr De Kesel ait finalement traduit ses intentions par un acte juridique formel signé le 15 et notifié le 18  juillet, n'est évidemment pas un bon signe pour aboutir à une solution concertée dans les délais impartis par la procédure canonique…

    JPSC

  • Quand Mgr De Kesel communique aux membres des Saints Apôtres le décret de dissolution de leur Fraternité

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    C'est bref, brutal, et dénué de tout sentiment paternel :

    Aux membres de la Fraternité des Saints Apôtres

    Malines, le 18 juillet 2016

    Cher Frère,

    Le 15 juin dernier, je t’ai fait savoir que j’avais décidé de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles.

    Jusqu’à maintenant, cette décision n’était pas formalisée par un acte juridique. Le droit canon m’y oblige par la signature d’un décret. Il me demande en même temps de le faire savoir. Tu trouveras ci-joint copie de ce décret. Je t’en souhaite bonne réception.

    Avec mes salutations fraternelles,

    Jozef De Kesel

    Archevêque de Malines-Bruxelles

     

    Décret concernant la Fraternité des Saints Apôtres

    Attendu que : 

    • La Fraternité des Saints Apôtres a été érigée le 7 avril 2013 en « association publique de fidèles cléricale » de droit diocésain. Elle relève de la responsabilité de l’archevêque de Malines-Bruxelles.
    • La Fraternité compte jusqu’à présent 27 membres, dont 6 prêtres et 21 séminaristes dont un diacre. De ces 27 membres, 21 résident en Belgique et 6 en France, plus précisément dans le diocèse de Bayonne. La majorité des membres est actuellement originaire de France.

    Considérant que :

    • Répondre à la vocation de prêtre diocésain ne signifie pas nécessairement de se retrouver seul : le prêtre peut compter sur le soutien et la solidarité de frères.
    • L’initiative pose cependant problème lorsque l’on constate que la plupart des séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres viennent de France où de nombreuses régions connaissent un manque cruel de prêtres. Il se pourrait que le nombre de séminaristes belges, tant néerlandophones que francophones, augmente au fil du temps. Mais, dans ce cas de figure, ils pourraient provenir également d’autres diocèses belges alors qu’ils relèveraient tous de l’Archidiocèse.
    • Cette perspective n’est dès lors pas à promouvoir dans les circonstances actuelles car elle manifeste un grave manquement à la solidarité entre évêques, tant avec ceux de notre pays qu’avec nos voisins français.
    • Une commission spéciale a rencontré depuis le début de l’année 2016 tous les membres de la Fraternité résidant en Belgique. Les évêques de Belgique et les instances responsables du Saint-Siège ont été consultés par l’archevêque sur la question.

    Par le présent décret, j’estime devant Dieu et en conscience devoir prendre les décisions suivantes :

    • L’association publique « Fraternité des Saints Apôtres » est dissoute à la date du 15 juillet 2016.
    • Les prêtres et le diacre incardinés pour servir dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles le resteront conformément aux dispositions du droit de l’Eglise. Lorsque l’archevêque les nommera à différentes fonctions, il s’efforcera de respecter ce qui leur était cher lorsqu’ils ont adhéré à la Fraternité.

    De mauvaises raisons pour une mauvaise décision. Quant aux efforts de l'archevêque pour respecter "ce qui était cher aux prêtres et au diacre incardinés lorsqu'ils ont adhéré à la Fraternité", sommes-nous vraiment rassurés ?

    Et qui a menti ?

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  • Voici ce que j'ai envie de dire quand je referme "La Libre"

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    « J’ai trop envie de dire certaines choses . En voici trois ».  Une chronique du P. Charles Delhez, dans « La Libre » d’hier, à propos de la canonisation du football, des Belges et de la religion et de l’idolâtre des Lumières : 

    «  [...]

    1. Les médias nous aident à célébrer la canonisation du football ! Mais a-t-on réfléchi à ce qu’est devenu ce sport ? J’énumère sans nuance : lieu d’un brassage financier gigantesque et pas toujours très transparent, jeu du cirque où les plus riches du pays se donnent en spectacle. Du pays ? En effet, Flamands et Wallons, pour des motifs différents, s’identifient aux Diables rouges. Mais ils ne sont en fait qu’une entreprise ultralibérale qui fait de l’argent, après un temps de grève contre un gouvernement libéral. Un lieu où il n’y a aucune mixité de genre (du moins sur le terrain), le lieu de l’hyperconsommation, de la violence, de l’hystérie collective et de la compétition. Quant à l’empreinte écologique de l’événement, il vaut mieux la passer sous silence. J’exagère peut-être. En ces temps de morosité, l’Euro est sans doute un temps de convivialité devant les écrans - et je m’en réjouis -, mais aussi une vitrine des dérapages de notre société que l’on ne veut pas voir. J’ai donc décidé, cette année, de ne pas le suivre (même si j’ai écouté les résultats) !
    1. La religion revient, révèle une étude récente de l’ULB. L’être humain ne se résout donc pas si facilement à abandonner le sacré. Chacun garde un vague espoir que tout ne soit pas insensé et absurde, qu’un Dieu existe et qu’il y a bien quelque chose après la mort. Si la dernière enquête sur les valeurs européennes de 2008 parlait de 50 % de Belges se déclarant catholiques dans notre pays, on en dénombrerait maintenant 63 %. Une réaction identitaire face à l’islam radical, sans doute. Le 21e siècle sera furieusement religieux, a prédit l’américain Peter Berger. Ce n’est donc pas de sécularisation qu’il s’agit dans notre pays, mais de déchristianisation. En effet, même si on se déclare catholique, c’est la référence au Christ, à sa manière si originale de parler de Dieu et si exigeante d’inviter à l’amour qui disparaît. Aujourd’hui, il règne un vague déisme. Or, le Christ a une conception bien particulière du sacré. Je peux en faire l’expérience dans la rencontre de cet ennemi qu’il faut aimer, du pauvre qu’il faut secourir, dans l’intériorité à cultiver, dans la communauté à bâtir avec d’autres. Sans doute notre société s’est-elle en partie approprié les "valeurs chrétiennes" - et c’est heureux -, mais en les lénifiant. Or, quand on lit l’Evangile, c’est toujours "un peu plus qu’il n’en faut". Le christianisme se reconnaît à ce surplus. Faut-il pardonner jusqu’à 7 fois ?, demande Pierre à Jésus. Et lui de répondre : jusqu’à 70 fois 7 fois.
    1. Et enfin, parlons du siècle des Lumières. "Va-t-on retourner dans les siècles noirs d’avant les Lumières ?", se demande Patrick Dewael, comme si depuis lors, on était vraiment entré dans la lumière totale. Rappelons-nous l’obscur 20e siècle : deux guerres mondiales et la bombe atomique, la Shoah, la spoliation des colonies, le découpage du Moyen-Orient, l’industrialisation/consommation/pollution à outrance sans esprit prospectif à long terme. Aucune époque n’a été parfaite, ni avant ni après les Lumières. Chacune a cherché son équilibre comme elle a pu, avec sa hiérarchie de valeurs (qui n’est plus la nôtre sans doute, mais qui la vaut peut-être bien). Cela lui a permis de vivre, malgré l’ivraie qui poussait aussi. Ne jugeons pas les époques précédentes à l’aune de la nôtre, car elles ne sont plus là pour nous juger. Ne soyons pas ingrats non plus, car nous en sommes les héritiers. Quand le texte biblique dit que Dieu vit que cela était très bon, il se projette à la fin des temps, quand Dieu pourra dire : "Je ne regrette pas, l’aventure en valait la peine." En attendant, nous sommes dans une période de gestation. Que chacun fasse ce qu’il peut pour transmettre à ses enfants un monde meilleur que celui qu’il a reçu. »

    Ref. Voici ce que j'ai envie de dire quand je referme "La Libre"

    JPSC

  • Quand les jeunes Belges partent aux JMJ...

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    Le coup d'envoi des JMJ a été donné samedi, pour les Belges francophones. Il a eu lieu à Battice, à quelques kilomètres de la frontières belgo-allemande. Presque 300 jeunes se réunis autour de vingt-cinq prêtres et trois évêques pour une Eucharistie. L'événement était placé sous le signe de la fête.

    KTO : http://www.ktotv.com/video/00106364/top-depart-des-jmj-belges

  • Bienvenue au blog du père Simon Noël

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    Le père Simon Noël, moine à l'abbaye de Chèvetogne, vient de lancer sur la mer du web un nouveau blog que nous vous recommandons :

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  • Quand Mgr De Kesel se dévoile...

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    Sur le site de l'Echo.be, Thomas Peeters (dont on perçoit sans peine les partis pris) interviewe l'archevêque de Malines-Bruxelles, Jozef De Kesel. Chacun appréciera les réponses parfois louvoyantes du prélat et ses "confidences" plus ou moins opportunes...

    "Une société sans religion pousse à la radicalisation"

    Ouvert à l’ordination d’hommes mariés, l’archevêque Jozef De Kesel, qui succède à André Léonard, compte apporter sa pierre pour consolider une Eglise catholique en phase avec la société.

    En 2010, d’après plusieurs observateurs, Jozef De Kesel était le candidat le mieux placé pour succéder au cardinal Danneels. Mais le pape Benoît lui a préféré André Léonard, plus conservateur et plus proche de ses convictions théologiques. Même si De Kesel nie l’existence de problèmes entre lui-même et Léonard, les deux personnalités et les deux idéologies semblent très éloignées les unes des autres. De Kesel est connu comme un intellectuel mesuré, qui milite pour une Eglise plus moderne que celle de Léonard, profondément conservateur et provocateur.

    L’archevêque est ouvert au sacerdoce marié. En d’autres termes: il est en faveur de l’ordination d’hommes mariés. C’est un ancien principe dans l’Église, d’être ordonné prêtre dans l’état dans lequel on se trouve. Ceux qui sont célibataires le restent, et ceux qui sont mariés et souhaitent devenir prêtres ne doivent pas se séparer de leur épouse. C’est cependant un point de vue relativement progressiste pour un dirigeant de l’Église catholique occidentale – dans l’Église orthodoxe et l’Église catholique de liturgie orientale, c’est autorisé.

    Vu que le palais épiscopal à Malines se trouve sous des échafaudages, Jozef De Kesel (69 ans) nous reçoit dans son bureau improvisé, dans une aile du bâtiment historique. Originaire d’Adegem, le leader de l’Église belge sourit gentiment, lorsque nous lui faisons remarquer que nous aurions déjà pu nous retrouver ici, il y a six ans.

    D’après les rumeurs, le choix porté, il y a six ans, sur André Léonard vous aurait beaucoup déçu.

    C’est faux. Je n’étais pas du tout déçu.

    Vous ne pouvez pas mentir, monseigneur.

    (Il rit.) Non, c’est vrai. À l’époque, j’étais apparemment sur la liste du nonce, mais je ne tenais pas absolument à devenir archevêque. Cette fois-ci encore moins. Ca ne m’aurait pas posé le moindre problème qu’on choisisse quelqu’un d’autre. On dit souvent des personnes qui occupent des postes de direction: "Enfin, il est arrivé là où il voulait." Je vois les choses autrement. En fait, un moment donné, vous êtes assis sur une chaise et vous devez inévitablement changer de siège. Vous savez, je suis un homme heureux. Même si c’est un mot que j’utilise peu. Le bonheur est un sentiment trop fort. Vous ne pouvez pas être heureux du matin au soir.

    Il paraît que vous ne vous entendiez pas très bien avec votre prédécesseur. Pourquoi ne voulez-vous plus collaborer avec la fraternité sacerdotale conservatrice que Léonard a installée sous les ailes de l’archevêché? Pour rompre avec le passé?

    Cela n’a absolument rien à voir avec une opposition entre progressistes et conservateurs. Il ne s’agit pas non plus d’un quelconque règlement de comptes avec mon prédécesseur. André Léonard et moi-même sommes différents. Cela existe aussi au sein de l’Église, cela s’appelle la diversité. Je souhaite mettre fin à la collaboration avec la Fraternité des Saint Apôtres par solidarité avec les évêques français. La majorité des séminaristes sont originaires de France, où de nombreuses régions souffrent d’un manque cruel de prêtres. Dans ces circonstances, il ne me semble pas confraternel, vis-à-vis des évêques français, que leurs séminaristes deviennent prêtres de l’archidiocèse Malines-Bruxelles.

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  • "Qui est prêt à évangéliser ?"

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    De Paul Vaute dans la Libre Belgique-Gazette de Liége

    Renouveau.jpg« Jeudi, pour sa troisième journée, la 31è session du Renouveau charismatique belge francophone, réunie à Liège (cfr LLB, 11/7), s’est répandue hors les murs du palais des Congrès. Après une exhortation à l’évangélisation, les participants se sont rendus, l’après-midi, en différents lieux dont la cathédrale. Un temps de fraternité mais aussi, pour les plus hardis, de mission. 

    Différents groupes ont été constitués. Il y a ceux qui avaient levé le bras quand, depuis le podium de la salle Europe, fut lancée la question : "Qui est prêt à partir évangéliser, à distribuer des flyers ?" Appel ensuite aux "bénisseurs", "ceux qui sont prêts à faire quelques kilomètres mais qui ont du mal à parler". Et puis, ceux qui ne feront aucun kilomètre, qui resteront ici, "mais qui sont prêts à accueillir les gens".

    L’accent sur l’adoration

    La journée a commencé par un temps de louange des plus musicaux et festifs. L’eucharistie quotidienne a suivi. Des ateliers et des conférences figurent aussi au programme, mais celui-ci réserve une large place à la célébration et à la prière. Le thème de cette année, "Je parlerai à ton cœur", met de fait l’accent sur l’adoration. 

    Mais à l’heure de se disséminer dans la ville, n’a-t-on pas quelques appréhensions ? "Les participants vont à la rencontre des gens, nous dit Anne Leens, coordinatrice générale de la session. Ils leur expliquent que s’ils veulent venir à notre prière du soir ou pour une autre démarche, ils sont les bienvenus. Dans le feuillet à distribuer, on met en valeur les sacrements : le baptême, la réconciliation… Ceux qui ont peur, ils restent au palais des Congrès pour prier". Nulle contrainte, donc. "Bien sûr qu’on peut être effrayé, même moi, et pourtant, je l’ai fait pendant plusieurs années", confie André Lemoine, diacre, un des "bergers" responsables du Renouveau francophone avec Annick Beuten et sœur Myriam. "Mais c’est beau à faire, poursuit-il. Et surtout, c’est Quelqu’un d’autre qui parle en nous. Je me suis parfois entendu donner des réponses qui venaient d’elles-mêmes".

    Les jeunes en nombre

    Les "jours de louange, d’enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations" se poursuivent ce vendredi et jusque samedi où l’eucharistie de clôture sera présidée par l’archevêque de Malines-Bruxelles Mgr De Kesel. Mardi, c’est l’évêque de Liège Mgr Delville qui a présidé. Ceux qui le souhaitent emporteront les enseignements reçus sur CD ou MP3. 

    Dans l’assistance, la proportion des jeunes frappe inévitablement. "Il y a chez eux, plus encore que chez les adultes, cette recherche de quelque chose qui peut les faire vivre, explique André Lemoine. Ils perçoivent que le monde que nous leur avons donné ne les rendra pas heureux". Anne Leens insiste pour sa part sur l’être ensemble qui contribue aussi au succès des JMJ : "Les jeunes sont attirés parce qu’ils ont l’occasion d’être entre eux, entre chrétiens. Si dans une classe un seul est chrétien, il ne va pas en parler".

    Ici, même des guérisons, de l’âme ou du corps, sont évoquées. Elles vont presque de soi… "Nous amenons à Jésus, dit la coordinatrice, comme l’ont fait ceux qui lui ont apporté le paralytique en le descendant du toit sur son lit". Cette semaine, au palais des Congrès, il y a de la foi.

    Ref. "Qui est prêt à évangéliser ?"

    JPSC