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Belgique - Page 195

  • Schaerbeek, 17 septembre : Concert de solidarité avec les Chrétiens d'Orient

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    concert-orient.jpg

  • A Boistfort : l'église Saint-Hubert vendue, rénovée, convertie en logements

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Boitsfort: l'église Saint-Hubert sera vendue, rénovée et accueillera du logement

    L'église Saint-Hubert est située à deux pas de la Place Wiener.
    L'église Saint-Hubert est située à deux pas de la Place Wiener. - © Google Maps

    La commune, propriétaire de ce bâtiment quasi-centenaire situé à deux pas de la Place Wiener, a accepté l'offre d'une société immobilière.

    Un peu plus d'un million d'euros pour se débarrasser d'une église en mauvais état, à tel point que la nef principale n'était plus accessible suite à des chutes de pierres.

    Le nouveau propriétaire va donc entamer d'importants travaux de rénovation. Mais pour y faire quoi ? "Pour être d’abord conservée dans sa quasi intégralité, à part quelques petites modifications mineures pour mieux l’habiter, mais elle est affectée à du logement aux étages, à des espaces tertiaires ou d’activités culturelles au rez-de-chaussée, nous répond Benoit Thielemans, l'échevin du Logement de Watermael-Boitsfort. Un lieu de culte sera maintenu sur une surface de 350 m² à peu près."

    A l’heure actuelle, "il n’y a pas de projet tout à fait défini, mais on parle d’une quarantaine de logements. La rénovation complète du bâtiment, coûtera entre 4 et 5 millions. Cela a été chiffré en 2011. C’est trop important pour la commune et donc, tôt ou tard, il faut absolument que ce bâtiment soit entre les mains d’un acquéreur qui ait la capacité financière de rénover le bâtiment."

  • « Avec un cours de religion, c’est mieux … ! »; une déclaration des responsables belges des cultes

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    Déclaration des Responsables des Cultes: « Avec un cours de religion, c’est mieux … ! »

    (source)

    Les Responsables des Communautés catholiques, orthodoxes, protestantes, évangéliques, anglicanes, israélites et musulmanes se sont réunis en urgence ce 6 septembre 2016 à Bruxelles. Face aux dérives de certaines écoles, ils encouragent les parents à tenir bon dans leurs convictions.

    A l’issue de leur rencontre portant sur les cours de religion dans l’enseignement primaire de l’enseignement officiel, les responsables des cultes souhaitent redire aux parents combien le cours de religion est important à leurs yeux. Ils partagent l’inquiétude des parents qui apprennent que, dans certaines écoles, le cours de religion n’est pas donné, ou que les professeurs de religion sont empêchés de rencontrer leurs élèves confinés dans des salles d’études. Ils sont persuadés de l’importance des cours de religion dans l’éducation des enfants et des jeunes. En effet, les valeurs de foi, de justice, de dialogue et de paix, que l’on retrouve dans toutes les convictions, permettent non seulement d’approfondir les racines de leur culture religieuse, mais sont aussi des leviers puissants pour construire le vivre ensemble.

    Les réformes en cours dans l’enseignement officiel provoquent de grands bouleversements. A côté du cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, les Responsables des Communautés religieuses insistent pour que le cours de religion soit effectivement maintenu, en conformité avec la Constitution et les Décrets. Dans notre société, la liberté religieuse et la liberté d’expression sont des libertés fondamentales. Un cours de religion permet aux élèves de mieux connaitre le contenu de la foi et d’interroger ce contenu. Il donne des critères et des grilles de lecture pour exprimer leurs convictions dans une société multiculturelle et multiconvictionnelle.

    A cet égard, les Responsables des Communautés religieuses regrettent la pression faite par la Fapeo sur les parents par un tract qui leur est distribué. Dans ce tract, nous lisons qu’il vaut mieux demander la dispense des cours de religion et de morale, afin de suivre deux heures d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Les parents catholiques, musulmans, juifs, orthodoxes, protestants, évangéliques ont-ils été consultés pour rédiger ce tract ? Comme tels, ils n’ont pas été respectés et nous souhaitons le dénoncer.

    Mgr. J. De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Le Métropolite Athenagoras, Eglise Orthodoxe en Belgique

    Ph. Markiewicz, Président du Consistoire Central Israélite de Belgique

    Pasteur S. Fuite, Président de l’Eglise protestante Unie de Belgique

    Dr. Geert Lorein, Président du Synode Fédéral des Eglises Protestantes et Evangéliques,

    Salah Echallaoui, Président de l’Exécutif Musulman de Belgique

    Chanoine Jack McDonald, Président du Comité Central de l’Eglise anglicane de Belgique

    Lire : il-faut-garder-les-cours-de-religion

  • Science et foi : une émission de KTO pour le cinquantenaire de la mort de Georges Lemaître

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    " La Foi prise au mot " propose de parler de science, et même d'histoire des sciences, en évoquant Georges Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang, disparu il y a tout juste cinquante ans. En effet, son explication des observations de Hubble et sa théorie de l'" atome primitif " influèrent de manière décisive sur les théories scientifiques sur l'origine de l'univers. Qui fut donc Georges Lemaître ? Qui se rappelle encore que ce scientifique belge né en 1894 était aussi un prêtre? Comment parvint-il à sa théorie de l'atome primitif et quelle influence exerça-t-elle sur l'élaboration des théories scientifiques du début de l'univers ? Et surtout, comment parvint-il à concilier son oeuvre de scientifique avec son état de prêtre ? Pour répondre à ces questions Régis Burnet s'entoure de deux spécialistes de Georges Lemaître, et comme lui, membres de l'académie pontificale des sciences : Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences, et Dominique Lambert, philosophe des sciences, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique.

     

    JPSC

  • Les femmes voilées en Belgique, un effet de mode ?

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    deuil lilian.jpgDans  la « Libre », Dorian de Meeûs pose trois questions sur le voile islamique en Belgique à Felice Dassetto, sociologue des religions, professeur émérite UCL et membre de l'Académie Royale de Belgique. 

    Le nombre de femmes voilées a-t-il augmenté en Belgique ces dernières années ?
     

    A ma connaissance, il n'y a pas de chiffres à ce sujet. Mais mon impression est plutôt en sens contraire. Le pic du port du foulard semble avoir été atteint dans les années 2010. Depuis lors, il me semble que la situation est stagnante. En regardant ces questions, il faut prendre en compte également la succession des générations. La population qui a été hautement concernée a été la première et surtout la deuxième génération. En raison de l'impact de la prédication salafiste et des Frères musulmans dans les années 2000. Après le 11 septembre 2001 et les interpellations mal ressenties par une jeunesse musulmane, un sursaut identitaire pieux, alimenté par les groupes cités a trouvé son expression féminine dans l'obligation du foulard. Les choses pourraient changer auprès des troisièmes, quatrièmes générations. C'est à suivre et cela demanderait des recherches ou du travail journalistique de fond, qui manquent. Il y a également des phénomènes en sens contraire, car certaines femmes commencent à comprendre qu'elles paient un prix cher -sur le plan de l'emploi- en suivant ces obligations, qui restituent la lettre plus que l'esprit. L'esprit étant celui de la pudeur et il concerne tant les femmes que les hommes. Malheureusement, de nombreux leaders musulmans pensent que la lettre prime sur l'esprit. 

    Comment expliquez-vous cette "mode" ou "tendance" depuis une dizaine d’années?
     

    La politisation et la médiatisation française autour du burkini, peut donner à penser qu'il y a là une surenchère nouvelle, ce qui ne me semble pas être le cas. Mais à condition de ne pas faire de la surenchère polémique de part et d'autre et de ne pas tomber dans des débats contreproductifs et, selon moi, erronés. Il peut y avoir un effet d'imitation, donc de mode. Mais l'impact plus grand est celui de la prédication, tant des salafistes que des Frères musulmans, qui ont fait de cet objet identitaire une marque de la "vraie" musulmane. Ils en ont également fait un drapeau: celui, avec les mosquées, de la présence de l'islam en Europe. Dans les discours saoudiens, à l'origine du salafisme, ce projet était et est, explicite. 

    En Belgique, le port du voile est-il un acte volontaire des femmes musulmanes ou est-ce le fruit d’une forte pression des hommes de la communauté musulmane ?
     

    L'analyse est la même partout en Europe ; il peut y avoir des cas d'injonction externe, mais je ne généraliserais pas. Je soulignerais plutôt que globalement, c’est un climat diffus au sein des communautés musulmanes, ainsi que dans l'ensemble du monde musulman, qui ont fait de cet objet un "absolu". Il faut ajouter également que pour une jeune musulmane de la deuxième génération, dans les années 2000, porter le foulard était parfois un condition pour trouver un "bon" mari. Enfin, il ne faut pas oublier que - aussi paradoxale que cela puisse paraître, porter un foulard dans certains quartiers à fort contrôle social, c'est également synonyme de liberté de mouvement sans être harcelés par des jeunes qui trainent aux stations de métro, par les rumeurs qui circulent dans la communauté. 

    Ref. Les femmes voilées en Belgique, un effet de mode ?

    Les signes identitaires religieux ou autres n’ont plus la cote  dans le monde sécularisé.  Il fut néanmoins un temps, pas si lointain, où il convenait pour les femmes occidentales de mettre un chapeau pour sortir. Et les hommes eux-mêmes portaient des couvre-chefs. Question de mode vestimentaire et sans doute plus pour les dames qui se couvraient d’une mantille ou d’un « fichu » à l’église. Si vraiment le foulard des musulmanes gêne les sécularistes sectaires,  pour qu’il ne soit  plus un porte-drapeau, la meilleure façon de faire est de ne plus le critiquer. Une attitude libérale lui ôtera ses attraits militants ou transgressifs des dogmes de la modernité avancée.

    JPSC

  • Quand la rumeur sur la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres n’en n’était pas une

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    Communiqué de presse Bruxelles, le 31 Août 2016

    Quand la rumeur sur la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres n’en n’était pas une.

    Après avoir fait l’éloge de cette Fraternité, Mgr De Kesel la dissout.

    "Eglise Sainte-Catherine : sus aux rumeurs" , tel était le titre du communiqué de la Conférence épiscopale du 26 avril 2016, repris sur le site Catho Bruxelles. Ce communiqué admettait cependant l'existence de deux dossiers : la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres (FSA) et fermeture de l’église Sainte Catherine. A ce stade, Mgr De Kesel ne connaissait aucun membre de la FSA, ses prêtres étant même écartés de certaines activités rassemblant les prêtres de Bruxelles auteur de l’archevêque.

    Malgré ce démenti, l'archevêché communique en date du 15 juin 2016 via le site Cathobel que la Fraternité des Saints Apôtres ne sera « plus accueillie» dans son diocèse. Ce communiqué est publié pendant que Mgr De Kesel recevait pour la première fois les cinq prêtres de la Fraternité. A ce stade, il n'était officiellement pas question de dissolution.

    Dissolution et expulsion

    Dernière étape de l'entreprise de démolition de la Fraternité des Saints Apôtres : à la faveur de l’été Mgr De Kesel, promulgue un décret de dissolution pure et simple de la Fraternité des Saints Apôtres le 15 juillet 2016 en adressant un courrier individuel dans la boite aux lettres des prêtres et des séminaristes dispersés, la plupart en familles, en retraite ou en camp. Ce décret, qui diffère en plusieurs points du communiqué du 15 juin, stipule également que « les séminaristes de la Fraternités des Saints Apôtres ne sont plus considérés comme des séminaristes de l’Archidiocèse ». La dissolution s’accompagne donc d’une expulsion, même si chacun pourrait réintégrer le séminaire à titre individuel.

    Pourquoi profiter de la période estivale pour tenter de faire passer en toute discrétion une loi impopulaire? Alors que le pape François veut davantage de transparence dans le fonctionnement de la curie romaine les catholiques de Malines-Bruxelles nagent en pleine opacité, que ce soit dans ce dossier comme dans celui de la fermeture des églises. Car dans le décret de juillet, le motif invoqué pour la dissolution de la FSA reste incompréhensible et absurde.

    Recours

    En réaction, des paroissiens et amis de Sainte-Catherine et de la FSA, ont déposé cet été plus de 200 recours canoniques (en plus des 130 recours contre le communiqué de « non accueil » du mois de juin) afin d’obtenir de Mgr De Kezel la suspension et la révocation de cette décision non seulement injuste et injustifiée mais totalement illégitime. Ils ont également lancé récemment une pétition pour appuyer cette demande.

    Face au silence obstiné de l’archevêque, les recours ont pris cette fois le chemin de Rome.

    http://www.paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com

     

  • Les évêques flamands souhaitent que les élèves du secondaire connaissent mieux les fondements du catholicisme

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    Lu sur le site du Vif :

    Retour aux sources pour les cours de religion catholique en Flandre

    À en croire une lettre de l'évêque anversois Johan Bonny consultée par le quotidien De Morgen, les cours de religion catholique en Flandre sont sur le point d'être réformés.

    Les évêques flamands souhaitent que les élèves du secondaire connaissent mieux les fondements de la chrétienté. D'après De Morgen, les évêques, théologiens et enseignants constatent en effet que de plus en plus d'élèves de l'enseignement catholique s'interrogent sur leur identité.

    "Le temps ne s'est pas arrêté", écrit Bonny. "Il y a beaucoup de choses qui changent et qui demandent une prise en considération sincère: le transfert de notions fondamentales de la tradition chrétienne et catholique, l'érudition des jeunes générations en matière de traditions religieuses et culturelles".

    "Ce n'est pas en contradiction avec le dialogue"

    Les évêques ont fondé un groupe de travail qui compte vingt membres - cinq inspecteurs d'enseignement, cinq enseignants de religion, cinq théologiens et cinq chargés de cours de la formation des professeurs catholique - qui doivent établir un rapport final d'ici Pâques l'année prochaine. À partir de l'année scolaire 2017-2018, l'enseignement catholique flamand se basera sur les conclusions de ce rapport pour inculquer des notions telles que les différents sacrements et la différence entre une béatification et une canonisation.

    Pour Lieven Boeve, le directeur général de l'enseignement catholique flamand, ce retour aux fondamentaux n'est pas en contradiction avec "l'école du dialogue" à laquelle il aspire. "Il s'agit d'une base dont il faut avoir entendu parler, qu'on soit catholique ou non. Dans le passé, nous nous sommes focalisés sur la rencontre de l'autre. Du coup, nous voyons que beaucoup d'élèves se demandent qui ils sont ", déclare-t-il au Morgen.

  • « Ceux qui aiment l’Eglise aiment aussi les deux formes du rite romain »

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    benoit-xvi-messe-dos-assemble.jpgSous le titre « L'unique rite romain: comparaison des deux formes » le P. Simon Noël, moine de l'abbaye de Chevetogne, explique pourquoi sur son blog :

    « Afin qu'ils soient un

    Ceux qui aiment le Christ aiment aussi l'Église. Ceux qui aiment l'Église aiment aussi sa liturgie. Ceux qui aiment la liturgie, s'ils sont catholiques de rite latin, aiment aussi les deux formes de l'unique rite romain: l'ordinaire et l'extraordinaire. La liturgie, sous quelque forme dûment approuvée que ce soit, est l'expression de l'âme de l'Église, elle est le cœur de l'Église, en tant qu'elle est l'épouse du Christ, qui adore son Seigneur.

    Dans le rite romain, deux missels sont approuvés: le missel de 1962, appelé aussi missel tridentin ou de saint Pie V, et le missel de 1969, appelé aussi missel de Paul VI.

    Pédagogie de l'Eglise 

    L'Eglise, en tant que mère, a voulu tenir compte de la sensibilité de ses enfants. C'est pourquoi, elle a promulgué un nouvel ordo missae, avec peut-être une certaine précipitation, pour réaliser le vœu de Vatican II de restaurer le rite romain, de lui conférer une certaine clarté et pureté, tout en y incorporant certaines richesses de la Tradition ancienne de l'Eglise. En même temps, constatant que certains se sentaient spirituellement plus en harmonie avec la messe tridentine, elle a reconnu leur droit à continuer à célébrer l'eucharistie dans la forme du missel de 1962.

    Aujourd'hui, l'immense majorité des prêtres célèbrent la forme ordinaire de la messe de manière exclusive. Selon l'Eglise, ils devraient cependant connaître aussi la forme extraordinaire et ne pas la mépriser. Je pense qu'un prêtre ferait bien en effet de célébrer parfois dans cette forme extraordinaire. J'en vois deux raisons majeures. D'abord, pour mieux saisir le sens profond des réformes de Vatican II, il faut connaître de l'intérieur ce qui se faisait auparavant et mieux saisir ainsi le sens des changements. La célébration fervente de la forme extraordinaire aura même des conséquences heureuses sur la célébration de la forme ordinaire, en aidant par exemple à retrouver le sens du sacré. Ensuite, la disparition complète du missel tridentin amènerait une coupure avec toute la culture des siècles passés, marqués par la liturgie tridentine et provoquerait ainsi une tragique perte de la mémoire.

    Je voudrais maintenant comparer brièvement les deux missels et souligner la richesse de chacun d'eux. 

    Richesses du missel de Paul VI 

    Il y a d'abord le nouveau lectionnaire. Il nous offre sur deux ans en semaine, et sur trois ans, les dimanches, un parcours vaste et judicieusement choisi de l'ensemble de la Sainte Ecriture. Ce lectionnaire est ainsi une mine pour la lectio divina, la méditation et la prière personnelle.

    Ensuite, les nombreuses et nouvelles préfaces. Elles mettent en valeur toute la richesse du mystère célébré.

    Richesses du missel tridentin

    Selon moi, il y a l'offertoire, qui souligne le caractère sacrificiel de la messe et nous aide ainsi à entrer plus consciemment  et mieux préparés dans la prière eucharistique.

    Les nombreux gestes, comme les signes de croix, accomplis par le prêtre pendant le canon, donnent à la prière une expressivité sacrée incomparable. La participation par le corps me semble en effet mieux mise en valeur dans cette forme du rite romain. 

    Conclusion

    L'essentiel en tout cela est l'amour. Amour immense de l'Eglise, amour fervent de l'eucharistie. Puisse dans cet amour l'Eglise retrouver la paix liturgique. »

    Ref. L'unique rite romain: comparaison des deux formes

    JPSC

  • Messes anciennes et nouvelles : le témoignage d'un prêtre belge

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    De diakonos.be :

    Un prêtre belge témoigne: j’étais traditionaliste

    Présentation

    Par l’Abbé Pierre N., prêtre belge

    Prêtre diocésain depuis presque quinze ans, curé de plusieurs paroisses, j’ai toujours été intéressé par les questions liturgiques.  Très tôt, j’ai découvert ce que l’on appelle de façon abusive “la Tradition” et la “Messe traditionnelle”.  J’ai fréquenté les “fraternités sacerdotales” Saint-Pierre et Saint-Pie X…  A l’heure de l’entrée au séminaire, j’ai décidé de devenir prêtre diocésain.  Après une formation complète et dispensée par des professeurs consciencieux, j’ai été ordonné au début des années 2000.

    J’ai appris à célébrer la “forme extraordinaire” du rite romain.  Nommé vicaire de sept paroisses, j’ai évidemment célébré tous les jours la Messe de Paul VI.  Néanmoins, je profitais de diverses occasions pour célébrer la “messe tridentine”.  Mon cœur tendait vers cette liturgie que je souhaitais faire connaître à mon entourage.  Avec le recul, je me rends compte que mes motivations étaient négatives. Je comparais sans cesse “l’ancien” et “le nouveau” rite en approfondissant le premier et en nourrissant une multitude de préjugés sur le second.

    "Des pains pitas à la place des hosties"

    Les nombreux exemples d’abus liturgiques me poussaient dans ce sens. Dans ce domaine, j’ai plus ou moins tout vu et tout entendu : pains “pitta” à la place des hosties, absence d’ornements, diktats grotesques d’équipes liturgiques, célébrations plus proches du carnaval que du renouvellement du Sacrifice de la Croix… Le tout au nom de la créativité pastorale.  En fait, je regardais la Messe de Paul VI uniquement sous l’angle des abus.  Je dois avouer que je l’ai rarement vu célébrée correctement et jamais dans sa forme normative.   Avec le recul, je me dis que si tel avait été le cas, je n’aurais sans doute pas eu autant de préjugés.

    La découverte du monde “tradi”.

    Désirant la célébration de la messe dite “traditionnelle”, j’ai fréquenté différentes fraternités : Saint-Pie X et Saint-Pierre. J’y connais beaucoup de fidèles et de prêtres.  Je ne juge donc pas les sentiments de foi et de piété qui les animent.  J’ai connu de saints prêtres et d’autres beaucoup moins…  Comme partout.  J’ai beaucoup lu, j’ai beaucoup questionné.  J’ai rencontré, hélas, beaucoup d’orgueil.  Que de prêtres et de fidèles de ces groupuscules ont la certitude d’être les dépositaires de la bonne manière de faire au milieu d’une Eglise “gangréné” par le “modernisme” et le « progressisme”.

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  • Des détournements de fonds aux Maisons de la Laïcité ?

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    Lu sur LaLibre.be :

    Soupçons de détournement aux maisons de la laïcité: enquête sur la disparition de 250.000 euros

    Un déficit de "plusieurs dizaines de milliers d’euros" a été découvert. Des soupçons de détournement pèsent sur le président.

    La Fédération des maisons de la laïcité (FDML), qui regroupe une septantaine de maisons en Fédération Wallonie-Bruxelles, est en pleine tourmente. La semaine dernière, son président, Pierre Bodart, a démissionné sans crier gare et sans en informer le conseil d’administration. Il faut dire qu’un déficit de plusieurs centaines de milliers aurait été découvert.

    Les dettes se sont aujourd’hui accumulées, notamment une de près de 60.000 euros auprès de la société de bureautique Ricoh, affirme La Dernière heure.

    La Fédération serait proche de la faillite. Et si certains parlent d’une mauvaise gestion, d’autres n’hésitent pas à accuser M. Bodart de détournement de fonds publics. Une source parle même d’un montant détourné de 250.000 euros.

    (La suite de l'article est en accès réservé aux abonnés.)

  • A Bruxelles : passer une année académique de césure avec le Christ

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    Une année académique de césure avec le Christ

    Les inscriptions sont ouvertes !
    Une année de césure pour fonder sa vie en Christ en se laissant travailler par Sa Parole : voilà ce qui est offert à des jeunes entre 18 et 25 ans durant une année à Bruxelles.

    Se poser les bonnes questions sur le sens de la vie :
    * 1 année de formation de niveau universitaire (philosophie, anthropologie, bioéthique, écriture sainte)
    * 1 occasion unique de réfléchir comment déployer un projet de vie en vérité et ancré dans le Christ
    * 1 expérience en résidence étudiante avec d’autres jeunes catholiques
    Rentrée académique 23 septembre 2016
    Candidature et info (Bruxelles) : + 32 477 042 367
    institutsophia@yahoo.fr http://www.institutsophia.org
  • Un miracle eucharistique à Alost ?

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    Lu sur LaLibre.be :

    Miracle à Alost ? Une hostie vieille de 200 ans s'est mise à saigner...

    Eric Jacqmin, prêtre à Alost, y croit. Pour le diocèse de Gand, c'est moins le cas... 

    Selon l'homme de foi, l'hostie présente dans un ostensoir serait vieille de 200 ans et proviendrait, les dires lui ont été rapportés par un antiquaire de la cité des oignons, d'un cloître de bonnes soeurs à Nivelles. 

    Début juillet, l'hostie se serait mise à saigner "spontanément" dans la maison du prêtre qui avait reçu l'objet en cadeau d'amis. L'hostie protégée par du verre et de l'étain ne peut donc être manipulée. "Une hostie est un morceau de corps du Christ. Quelle chance existe-t-il pour qu'elle se colore d'un rouge sang ? Cet événement dépasse toutes les lois de la nature ! Pour moi, il s'agit simplement d'un miracle" s'est exprimé M. Jacqmin. 

     
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    Le prêtre rappelle que le mois de juillet, le septième de l'année, est le mois du Saint-Sang chez les chrétiens. "J'ajoute que cet objet est en ma possession depuis neuf mois" constate l'homme d'église."C'est le temps qu'il a fallu à Marie pour mettre Jésus au monde. De plus, il y a sept témoins qui ont observé le phénomène durant mon absence."  
     
    Jacqmin fait partie d'une congrégation de pratiquants qui en appelle à l'application de la Bible à la lettre. Les messes se déroulent donc en latin et le prête est dos à l’assistance. Du côté du diocèse de Gand, on se montre prudent. La reconnaissance d'un miracle passe par un long processus dirigé par une commission indépendante.