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Belgique - Page 193

  • Cinq prêtres de la ci-devant Fraternité des Saints Apôtres affectés à Sainte-Catherine et à Saint-Joseph (Homborch, Uccle)

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    Via cathobel.be :

    L’avenir pastoral de l’église Ste Catherine (Centre) et S. Joseph (Homborch, Uccle)

    Suite au point de vue exprimé à plusieurs reprises par Mgr Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, et après la rencontre que Mgr Kockerols, son évêque auxiliaire pour Bruxelles, a pu avoir avec chacun des 5 prêtres du diocèse qui faisaient partie de la Fraternité des Saints apôtres, aujourd’hui dissoute, et qui résident à Bruxelles :
    • les abbés Carmelo PRIMA et Jérémy SCHAUB sont confirmés dans leur nomination de vicaires dans les paroisses Ste Catherine (doyenné du Centre) et S. Joseph (Homborch) (doyenné du Sud) pour la pastorale francophone;
    • les abbés Paul CHAVANAT et Grégory KIENLEN sont nommés vicaires dans les paroisses Ste Catherine (doyenné du Centre) et S. Joseph (Homborch) (doyenné du Sud) pour la pastorale francophone
    • l’abbé Kurt SUENENS est nommé vicaire dans les paroisses Ste Catherine (doyenné du Centre) et S. Joseph (Homborch) (doyenné du Sud) pour la pastorale néerlandophone.

    Leur souhait de vivre en communauté est accueilli favorablement.
    La cure de la paroisse Ste Catherine sera mise à leur disposition dès que les travaux de rénovation y auront été réalisés, sous la responsabilité de la Fabrique d’église.

    Ils font pleinement partie du presbyterium du diocèse et à ce titre, sont conviés aux rencontres décanales, vicariales et diocésaines. Ils tisseront des liens avec les prêtres des lieux de culte environnants.

    Le doyen Claude CASTIAU et le doyen Michel CHRISTIAENS restent jusqu’à nouvel ordre administrateurs paroissiaux respectivement de Ste Catherine (Centre) et S. Joseph (Sud).

    + Jean Kockerols, le 28/09/2016

  • Bruxelles (Jette), 8 octobre : bénédiction de la nouvelle salle polyvalente de la Communauté Saint-Jean

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    Perspective-salle-poly.jpgCommunauté Saint Jean

    Avenue de Jette 225

    1090 Jette

    Ouverture de la Salle St Jean

    Invitation

    Nous vous invitons à la bénédiction de notre nouvelle salle St Jean, grande salle de conférences et polyvalente, par Mgr Jean Kockerols, qui aura lieu dans notre prieuré

    Samedi 8 octobre à 15h15

    Programme :

    15h15 arrivée des invités

    15h30 présentation des différents corps de métier qui ont œuvré pour la réalisation de la salle, suivie du mot de l’évêque et de la bénédiction de la salle.

    Verre de l’amitié.

    Dans la mesure du possible, merci de nous confirmer par mail ou sms votre venue, aux coordonnées suivantes : fmj@stjean.com et 0485 04 50 84

    Pour se garer : avenues de Laeken et J. Sermon ou autour de la Basilique

  • Les effectifs actuels (septembre 2016) du séminaire de Namur

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    Voici la répartition des séminaristes par nationalité:
    Belges 20
    Sud-Américains 14
    Africains 10
    Polonais 4
    Italiens 3
    Vietnamiens 3
    Français 2
    Canadien 1
    Néerlandais 1
    Croate 1
    Indien 1
    Espagnol 1
    Autrichien 1

  • Large écho médiatique pour les actions anti-GPA de l'Initiative citoyenne pour l'interdiction de la gestation pour autrui

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    D'Action pour la Famille :

    Les actions anti-GPA de l'Initiative citoyenne pour l'interdiction de la gestation pour autrui ont eu un large écho. De nombreuses opinions en faveur d'une interdiction de la GPA ont été publiées. Un tout grand merci à celles et ceux qui ont soutenu ces actions !

    Mercredi 21 l’agence Belga et Catherine Fonck (députée fédérale CdH) étaient présentes. Voyez les photos sur Fb

    Samedi 24
        Sur la Première à 19H
        Sur RTL tvi 
        Sur la Une TV 

    Dimanche 25

         Sur le site de la rtbf

    Une vidéo de la manif de dimanche sur Youtube et sur notre page Fb.

    La TV privée flamande VTM était présente dimanche, mais a fait une présentation extrêmement tendancieuse en donnant la part belle aux représentants du salon MHB et en coupant ce que nous avons dit.

    Plusieurs articles et opinions contre la GPA dans la presse :

    - Dans la Libre : L’Action pour la famille manifeste contre Men having babies

    - Sur le site de la RTBF : Qui veut acheter un enfant ce week-end. Opinion d’Isabella Lenarduzzi, Patric Jean et Xavier Lombard

    - Sur le site de l’avenir.net : Manifestation citoyenne contre le salon pro-GPA « Men having babies »

    - Sur le site du Vif, après le rejet du rapport de Sutter par le Conseil de l’Europe à Paris mardi 21

    - Et aussi une opinion de Viviane Teitelbaum (députée MR) Conseil des Femmes (CFFB)

    - Gestation pour autrui en Belgique: aller d’une absence de cadre légal à une interdiction Aymeric de Lamotte, conseiller communal MR à Woluwe-Saint-Pierre

    - Quand les désirs font désordre. Opinion de Géraldine Mathieu. Maître de conférences à l’UNamur. Voir dans : La Libre

    Le Parlement européen « condamne la pratique de la gestation pour autrui qui va à l'encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises; estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d'autres gains, doit être interdite et qu'elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme. » voir §115

    « Les États Parties [dont la Belgique]  interdisent la vente d'enfants (…), c’est-à-dire tout acte ou toute transaction en vertu desquels un enfant est remis par toute personne ou tout groupe de personnes à une autre personne ou un autre groupe contre rémunération ou tout autre avantage. »

    Protocole à la Convention relative aux droits de l'enfant. Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH)

    Suivez les actualités sur notre page Fb : https://www.facebook.com/actiegezinactionfamille/

    et notre site internet : http://www.actiegezin-actionfamille.be

     

  • Bruxelles, IET (6 octobre 2016 - 19 janvier 2017) : Questions de Bioéthique, un corps assumé ou augmenté?

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  • Le comte Jean Cornet d'Elzius est le nouvel ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège

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    De Radio Vatican :

    Ce jeudi matin, 22 septembre 2016, le Pape François a reçu les lettres de créances du nouvel ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège, le comte Jan Cornet d'Elzius.

    Cet homme marié, père d'une fille, est né à Louvain en 1961. Il fut notamment conseiller du prince Philippe, l'actuel roi des Belges, de 2000 à 2004 et de 2010 à 2012. Il a exercé plusieurs mission de conseiller, à Ottawa, à Rome, auprès du siège des Nations Unies à Genève et en administration centrale à Bruxelles. Depuis 2012, il était ambassadeur de Belgique en Israël, à Tel-Aviv.

    Il succède à Bruno Nève de Mévergnies, qui a exercé un court mandat en tant qu'ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège, de 2014 à 2016.

  • Financement des cultes : un rapport parlementaire fait l’état des lieux de la situation et avance des propositions

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    Lu sur cathobel.be (Jean-Jacques Durré) : 

    Financement des cultes: « Travaillons avec sérénité »

    Le est un sujet sensible. En région wallonne, le décret du ministre Furlan avait provoqué un mécontentement. Aujourd’hui, un rapport parlementaire fait l’état des lieux de la situation et avance des propositions. 

    Depuis sa régionalisation en 2002, le financement des cultes connaît des fortunes diverses. Si la Flandre et la Région Bruxelles-Capitale se sont dotées plus ou moins rapidement d’une nouvelle législation en matière de gestion du temporel et de reconnaissance des communautés locales des cultes, la Wallonie était à la traîne. C’est en mars 2014 que le Parlement wallon a adopté une réforme globale de la tutelle sur les établissements publics des cultes, élaborée par le ministre des Pouvoirs locaux Paul Furlan, compétent en la matière. Réforme contestée partiellement la même année auprès du Conseil constitutionnel, par les évêques francophones et certaines fabriques d’église, qui furent déboutés de leur action.

    Constatant que les rapports entre les Pouvoirs publics wallons et les établissements cultuels locaux laissaient de plus en plus de place aux frustrations, mécontentements et à l’incompréhension, le député régional et chef de groupe MR au Parlement wallon, Pierre-Yves Jeholet, a pris l’initiative de dresser un état des lieux de la situation et de proposer des pistes d’amélioration de la législation en vigueur.

    D’emblée, Pierre-Yves Jeholet précise qu’il n’y a aucun parti pris dans sa démarche, qui se veut la base pour une discussion ouverte avec toutes les parties concernées. Il  a d’ailleurs rencontré de nombreux responsables de cultes et d’organisations philosophiques, dont Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, et Mgr Herman Cosijns, secrétaire général de la Conférence épiscopale. « Mon objectif était vraiment d’avoir une vue d’ensemble, d’identifier les problèmes là où il y avait des nœuds. Ceci pour aider à mettre en place une législation moderne qui puisse rencontrer la majorité des attentes de toutes les parties », dit-il.

    Pourquoi cette initiative, maintenant?

    La région wallonne n’a jamais pris la responsabilité de se doter d’une législation adaptée aux réalités de son territoire, malgré le travail d’audition effectué en 2002 lors de la régionalisation des compétences. J’ai souhaité donc de prendre le temps de l’analyse et de la rencontre. Je voudrais qu’un débat puisse sereinement se faire au parlement régional avec l’ensemble des groupes politiques.

    Pourtant le ministre Furlan a rédigé un décret entré en vigueur le 1er janvier 2015 réformant la tutelle sur les établissements chargés de la gestion du temporel des six cultes reconnus. Ce n’est pas suffisant?

    Non. Il le reconnaît lui-même. Si on prend le problème des mosquées et des établissements cultuels, il n’y a pas de critères clairs. Certes, le culte est reconnu par le fédéral, mais quels sont les critères de reconnaissance d’une mosquée aujourd’hui? Même chose concernant les fabriques d’église. Les fabriciens sont de moins en moins nombreux, de plus en plus âgés, il est difficile de trouver des remplaçants. Dans l’évêché de Tournai, il y a une piste intéressante avec un regroupement des fabriques d’Eglise et cela semble fonctionner. Le but n’est pas de s’en prendre à un culte ou à un autre.

    Lorsque les évêques et certaines fabriques d’église ont contesté le décret auprès de la Cour constitutionnelle, leur recours se fondait principalement sur l’ingérence des Pouvoirs publics dans l’organisation du culte, qu’ils estimaient injustifiée. En quoi votre rapport est-il différent?

    Ce n’est pas une ingérence. Aujourd’hui, on demande de la transparence dans tous les domaines. Si on mène une réforme, il faut le faire avec les responsables des cultes. Le rapport est d’abord un constat et suggère des pistes de réflexion. On pourrait se poser la question de savoir si les Pouvoirs publics doivent continuer à financer les cultes? C’est une piste évoquée dans le rapport. Pour moi, la réponse est évidemment affirmative. Nous ne voulons pas nous immiscer dans la gestion des cultes, mais bien voir si on ne peut envisager une certaine solidarité entre fabriques d’église. Le but n’est pas de dire qu’il faut désacraliser toutes les églises, mais de savoir si, à un moment donné, il peut y avoir des projets partagés notamment avec le secteur culturel. Nous devons travailler ensemble avec bon sens, en se rappelant que nous avons de beaux bâtiments au niveau du culte catholique, qu’il faut préserver mais avec des moyens publics limités. Ma priorité est de travailler la main dans la main avec les autorités religieuses.

    Vous dites que des fabriques qui ont des moyens importants doivent mettre la main à la poche. Vous n’avez pas peur que si vous leur demandez de contribuer par solidarité à la restauration ou en aidant des fabriques moins bien loties, elles risquent de s’appauvrir et que finalement dans quelques années, les Pouvoirs publics reviendront au même stade d’intervention?

    Une des pistes que j’avance est d’avoir un cadastre du nombre de fabriques, de leur patrimoine et une comptabilité patrimoniale. C’est nécessaire si nous voulons une vision globale, notamment de ce qu’il faut rénover. Je ne dis pas qu’il faut nécessairement un désinvestissement des Pouvoirs publics par rapport aux cultes. Je ne plaide pas pour cela. Mais il faut aller vers plus de transparence et plus de solidarité.

    Propos recueillis par Jean-Jacques Durré

    Extraits de l’émission « En débat » que vous pouvez écouter en cliquant ici

  • Bruxelles, ce week-end : action silencieuse et manifestation contre la GPA

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    D'Action pour la Famille - Actie Gezin :

    L’Initiative citoyenne pour l’interdiction de la GPA rappelle les dates des manifs devant le HILTON Bruxelles qui héberge la Conférence de Men having babies

    Samedi 24 à 15h : action silencieuse avant l’ouverture à 17h de la Conférence. Les médias seront présents. 

    Dimanche 25 à 9h : grande manifestation

    Lieu : devant le HILTON Grand place, en face de la Gare centrale (Bruxelles)

    IMPORTANT : relayez ces infos sur vos réseaux ! Parlez-en autour de vous !

    L’action du mercredi 21 a été un succès. L’agence Belga et Catherine Fonck (députée fédérale CdH) étaient présentes. Voyez les photos sur notre page Fb

    https://www.facebook.com/actiegezinactionfamille/

    Plusieurs articles et opinions dans la presse :

    Dans la Libre : L’Action pour la famille manifeste contre Men having babies http://m.lalibre.be/actu/belgique/nouvelle-mobilisation-contre-la-gestation-pour-autrui-57e16860cd703f6ab8cd540e

    Sur le site de la RTBF : Qui veut acheter un enfant ce week-end. Opinion d’Isabella Lenarduzzi, Patric Jean et Xavier Lombard

    https://www.rtbf.be/info/opinions/detail_qui-veut-acheter-un-enfant-120-000-euros-au-hilton-de-bruxelles-ce-week-end?id=9410559

    Sur le site de l’avenir.net : Manifestation citoyenne contre le salon pro-GPA « Men having babies »

    http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160921_00883862/manifestation-citoyenne-a-bruxelles-contre-le-salon-pro-gpa-men-having-babies

    Sur le site du Vif, après le rejet du rapport de Sutter par le Conseil de l’Europe à Paris mardi 21

    http://www.levif.be/actualite/international/le-rapport-d-une-senatrice-belge-sur-la-gestation-pour-autrui-fait-des-remous/article-normal-553629.html

    Et aussi une opinion de Viviane Teitelbaum Conseil des Femmes (CFFB)http://www.levif.be/actualite/sante/gestation-pour-autrui-on-n-encadre-pas-une-mauvaise-pratique-on-la-combat/article-opinion-553865.html

    Si vous n’avez pas encore écrit au HILTON, il n’est pas trop tard ! (Modèle ci-dessous, mais si vous utilisez vos propres termes, c’est plus efficace). Merci !

    Envoyez aux TROIS adresses mail. Sujet : organisation de la conférence Men having babies 

    egbert.buursink@hilton.com

    reservations.brusselsgrandplace@hilton.com

    events.brusselsgrandplace@hilton.com

    « Cher Monsieur Buursink,

     J’ai appris que le Hilton de Bruxelles accueille la conférence de l’organisation américaine Men having babies les 24 et 25 septembre. En mettant en contact des parents d’intention avec des organisations qui leur fournissent des enfants via des mères porteuses, Men having babies promeut la gestation pour autrui.

    Cette pratique porte une atteinte grave au respect des femmes. Dans la GPA la mère porteuse est employée comme un moyen de production d’un enfant. A sa naissance le bébé - qui s’est attaché à sa mère pendant la grossesse - sera abandonné pour être livré aux parents d’intention. Fin 2015 le parlement européen a fermement condamné toute forme de gestation pour autrui comme étant contraire à la dignité de la femme. De nombreux pays, dont la France, la Suède et la Norvège, interdisent la pratique de la GPA.

    Des associations de sensibilités politiques différentes se mobilisent contre la gestation pour autrui sous toutes ses formes et l’organisation de la conférence. Il n’est pas exclus que des associations issues de la société civile lancent un appel international à ne plus réserver de chambre ni à organiser des congrès dans les hôtels du groupe Hilton.

    Pour ces raisons, je me permets de vous demander de revenir sur votre décision de permettre l’utilisation des installations du Hilton Bruxelles par Men having babies. Ce faisant, vous serviriez la défense des droits des femmes et des enfants.

    En vous remerciant pour votre attention, je vous prie, cher Monsieur Buursink, d’agréer l’expression de mes salutations distinguées. »

    Vous pouvez aussi envoyer une lettre par la poste à Monsieur Egbert Buursink - Hilton Grand Place - Carrefour de l’Europe 3 - 1000 Bruxelles - 02-5484211

    Le Parlement européen « condamne la pratique de la gestation pour autrui qui va à l'encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises; estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d'autres gains, doit être interdite et qu'elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme. » §115

    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=TA&reference=P8-TA-2015-0470&language=FR&ring=A8-2015-0344

    « Les États Parties [dont la Belgique]  interdisent la vente d'enfants (…), c’est-à-dire tout acte ou toute transaction en vertu desquels un enfant est remis par toute personne ou tout groupe de personnes à une autre personne ou un autre groupe contre rémunération ou tout autre avantage. »

    Protocole à la Convention relative aux droits de l'enfant. Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH)

    http://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/OPSCCRC.aspx

    Suivez les actualités sur notre page Fb : https://www.facebook.com/actiegezinactionfamille/ et notre site internet : http://www.actiegezin-actionfamille.be

    Action pour la famille est une association pluraliste et indépendante gérée par des bénévoles. Elle ne reçoit aucun subside ni subvention, et est exclusivement financée par des dons de personnes privées.

  • Euthanasie pour un mineur en Belgique : toujours plus loin

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    les moutons de panurge.jpgVox clamantis in deserto , à ce jour, une seule voix discordante dans le marais de la société belge, tous partis politiques et toutes religions confondues. Lu sur le site Figarovox :

    « FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour la première fois en Belgique, une euthanasie a été pratiquée sur un mineur. Pour le sénateur belge Alain Destexhe, la frénésie législative en matière sociétale ne semble pas avoir de limites alors que les abus sont nombreux.

    Alain Destexhe est sénateur belge. Ancien secrétaire général de Médecins sans frontières (MSF) et ex-président de l'International Crisis Group, il est, entre autres, l'auteur de Mouvement flamand expliqué aux francophones et Lettre aux progressistes qui flirtent avec l'islam réac. Lire également ses chroniques sur son blog.

    La Belgique vient d'inscrire un nouveau curieux record au Livre Guinness. Il y a quelques jours, elle devenait le premier pays où une euthanasie était légalement pratiquée sur un mineur. Cette possibilité, ouverte par l'extension d'une loi de 2002 sur l'euthanasie, n'avait toujours pas été saisie depuis son adoption en 2014.

    À lire une partie de la presse belge, il y aurait lieu de s'en réjouir. Le journal francophone Le Soir écrit «cette loi est une richesse. Préservons-la. Et sachons en forger d'autres, en gardant le souffle éthique qui l'a inspirée». Et l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (l'ADMD, qui est aussi active en France) souligne, avec lyrisme, «le courage du médecin qui a ouvert la voie à une autre ère».

    On peut légitimement se demander de quelle ère il s'agit alors qu'aucune demande sociale ou individuelle n'avait motivé l'extension de la loi aux mineurs. Le Docteur Sariban, pédiatre et cancérologue réputé du principal hôpital pour enfants de Bruxelles, avait à l'époque publié un texte pour dénoncer la future législation. Alors qu'il avait soigné 1250 enfants cancéreux dont 260 étaient décédés, jamais il n'avait sur toute sa carrière été confronté à la situation envisagée par la proposition de loi. Cette dernière n'était donc, selon lui, qu'une «mascarade» au regard des progrès des soins palliatifs et de la sédation de la douleur qui permettaient de faire face à ces situations. Et d'accuser les parlementaires à l'origine de la loi de permettre «à des gens de se poser en défenseurs de la veuve et de l'orphelin en utilisant des prétextes fallacieux».

    L'autorisation de la pratique de l'euthanasie sur les adultes puis les mineurs que la Belgique est la seule au monde à autoriser, s'inscrit dans la droite lignée d'autres réformes «progressistes» et de lois «éthiques» que la Belgique a adoptées avec entrain à partir de 1999, après l'éviction pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale des partis d'inspiration catholique de la coalition gouvernementale. Le mariage et l'adoption homosexuelle ont été coulés dans la loi, la recherche sur les embryons autorisée, et la PMA et la GPA tolérées avec, depuis, le défilé permanent de Françaises qui viennent se faire inséminer dans les meilleures cliniques de la capitale belge. Le PS belge qui se veut «créateur de progrès» a fait de ces lois éthiques un étendard et «entend défendre ses victoires, notamment en matière d'euthanasie des mineurs, et se battre afin que les avancées engrangées ne faiblissent pas devant la résurgence de positions conservatrices».

    La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie se contente dans les faits d'enregistrer les cas déclarés.

    Une Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie est censée, comme son nom l'indique, contrôler les euthanasies et empêcher les abus. Composée en majorité de personnes et d'associations favorables à la pratique, dont la très active Association pour le droit de mourir dans la dignité, elle se contente dans les faits d'enregistrer les cas déclarés. Aider un patient atteint d'une maladie incurable, souffrant atrocement et souhaitant mettre un terme à sa vie, reste souvent un acte pratiqué - faut-il s'en plaindre? - dans l'intimité de la relation entre le médecin, le patient et sa famille. Selon le Journal of Medical Ethics, «les barrières de sécurité prévues par la loi sont inadéquates et insuffisantes». En 2012, le président de cette commission affirmait que les médecins préféraient dans la moitié des cas rester dans la clandestinité et ne pas déclarer les euthanasies.

    La frénésie législative sur la fin de vie semble ne devoir jamais s'arrêter. Cette année, trois nouvelles propositions ont été déposées par des députés socialistes. L'une d'entre elles cherche à «supprimer la liberté institutionnelle des établissements» de pratiquer des euthanasies et vise les hôpitaux encore gérés par des associations catholiques. Une résolution du Conseil de l'Europe affirme pourtant le droit à l'objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux. «Nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l'objet de pressions, (...) ou subir des discriminations d'aucune sorte pour son refus de réaliser, d'accueillir ou d'assister un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie, ou de s'y soumettre, (...) quelles qu'en soient les raisons». 

    Ref. Euthanasie pour un mineur en Belgique : toujours plus loin

    Pour mémoire, le Dr Alain Destexhe est un sénateur libéral: rien à voir avec le parti "humaniste" (ex-social-chrétien).

    JPSC

  • Belgique : un silence mortifère ?

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana, traduit sur diakonos.be :

    BELGIQUE : LE SILENCE DES ÉVÊQUES GÉNÈRE DES MONSTRES

    Face au premier cas d’euthanasie pratiquée sur un mineur la semaine dernière en Belgique, on ne sait plus très bien s’il faut éprouver plus d’horreur pour le fait en lui-même ou bien pour les nombreuses réactions d’éditorialistes qui en donnent une justification théorique et voudraient en profiter de l’expérience belge pour étendre la loi sur l’euthanasie ailleurs, y compris en Italie.

    Mais une autre question s’impose d’emblée à la lecture de ces experts qui dénoncent le prétendu « retard » de l’Italie pays en la matière et qui l’attribuent au bigotisme typique d’un pays de tradition catholique.

    Comment est-il possible qu’un autre pays de tradition catholique comme la Belgique soit devenu le premier pays au monde à autoriser l’euthanasie sans limite d’âge et à être dans les premiers à la mettre en pratique ? Pourtant, la Belgique en tant que nation n’existe que parce qu’elle est catholique puisqu’elle est constituée des provinces qui, entre le XVIè et le XVIIè siècle, pendant la guerre d’indépendance hollandaise, résistèrent à la Réforme protestante et restèrent fidèles au roi d’Espagne. La Belgique a également une longue tradition de pays missionnaire : créée il y a à peine 150 ans, la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (les pères scheutistes) a joué un rôle important dans l’évangélisation de l’Afrique. Et il y a quelques années à peine, le Roi Baudouin se mettait en impossibilité de régner pendant deux jours pour ne pas devoir signer la loi qui dépénalisait l’avortement : ce geste n’avait pas empêché le vote de cette loi mais il avait marqué les esprits, surtout comparé avec le comportement des élus catholiques italiens douze ans auparavant.

    Aujourd’hui pourtant, une chape de plomb est tombée sur l’euthanasie des mineurs (approuvée il y a deux ans) et sur le premier cas de mort médicalement assistée. Un silence non seulement entretenu par les politiques mais surtout par l’Eglise. Le seul qui avait osé élever la voix ces dernières années, c’était l’actuel Archevêque émérite de Bruxelles, Mgr Léonard qui était comme par hasard considéré comme un intrus au sein de l’Eglise belge à la suite de sa nomination imposée par Benoît XVI que les autres évêques n’ont jamais véritablement avalée. Sa démission d’office à 75 ans fut d’ailleurs immédiatement acceptée afin de pouvoir retourner à l’ancien système.

    Mais c’est justement cet ancien système qui a mis en marche un processus de déchristianisation ultra-rapide au point que la participation aux messes dominicales a chuté à 5% de la population alors qu’elle était de 11% il y a à peine 15 ans. Dans la capitale, elle n’est plus que de 1,5%. Et si deux tiers de la population belge se déclarent catholiques, il n’y a plus qu’un nouveau-né sur deux qui est encore baptisé et les chiffres sont en chute libre. Entretemps, de nombreuses églises désormais vides ont été réaffectées en centre commerciaux, en marchés ou en mosquées et un récent article de La Libre Belgique révélait que la moitié d’entre elles était menacée de fermeture.

    L’effondrement de l’Eglise belge a coïncidé avec l’après-concile et ce n’est certainement pas un hasard. Ici plus qu’ailleurs, l’après-concile a donné lieu à une course effrénée à la poursuite du monde pour introduire la mentalité du monde au sein de l’Eglise catholique : le cardinal Suenens et son successeur, le cardinal Danneels ont été les champions incontestés de cette mouvance que Benoît XVI tenta en vain d’infléchir en nommant Mgr Léonard archevêque comme successeur de Danneels.

    Après avoir fêté son 75è anniversaire il y a à peine un an, Léonard fut immédiatement remplacé par l’ex-auxiliaire de Danneels, Jozef de Kesel de sorte que la ligne progressiste puisse reprendre à plein régime. C’est ainsi que s’est ouvert un nouvel épisode de démolition de l’Eglise catholique visant à la transformer en une communauté protestante. Toute les énergies se sont concentrées sur des combats visant à faire entrer l’esprit du monde dans l’Eglise (avortement, contraception, mariage des prêtres, bénédiction des unions gays, etc.) au détriment du peuple de Dieu en fuite. Pire, on est en train de mettre en place les bases d’un futur désastre comme le démontre l’incroyable affaire de la fermeture du seul séminaire qui attirait un grand nombre de vocations (créé par Mgr Léonard) qui a été contraint de fermer ses portes sous le prétexte pathétique qu’il y aurait trop de séminaristes français.

    Le résultat est aujourd’hui sous nos yeux : la déchristianisation à marche forcée de la Belgique va de pair avec le renforcement de la crise économique et sociale, avec la montée en puissance d’une bioéthique hostile à l’homme et avec la capitulation inconditionnelle devant les lois qui s’en prennent systématiquement à l’homme, sommet de la création (avortement, euthanasie, mariages gays). Si aujourd’hui la Belgique a étendu sa législation sur l’euthanasie aux mineurs, il faut également s’interroger sur la responsabilité des évêques.

    Source: Riccardo Cascioli, LNBQ, 21/09/2016

  • L'euthanasie d'un mineur en Belgique : un double abandon

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    De Laurence Henry sur genethique.org :

    EUTHANASIE D’UN MINEUR EN BELGIQUE : LE DOUBLE ABANDON

    Quel triste jour que ce samedi 17 septembre 2016 où La Libre, quotidien belge, titrait "Un mineur euthanasié pour la première fois en Belgique"[1] ! L'article rappelle que "cette possibilité existe légalement depuis le début 2014". En une semaine l'affaire était pliée. Le dossier remis à la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie la même semaine, validé puis acté par l'équipe que nous peinons à qualifier de soignante.

    La mort, pour les enfants, est donc une possibilité, un choix comme un autre. La poire ou le fromage, la glace ou la crème au chocolat, la vie ou la mort. Quand on a pris la poire, on peut avoir un regret et prendre le fromage au repas suivant, ou pourquoi pas la crème au chocolat. Mais lorsque c'est la mort qui est choisie, on ne peut pas prendre la vie ensuite puisqu'il n'y a plus de choix possible.

    "Les enfants aussi ont droit à voir abréger leurs intolérables souffrances. Je trouve même ordurier qu'on ose s'y opposer", dit Françoise dans les commentaires de cet article. Comment pourrait-on être contre cet avis !? Sauf que Françoise s'est trompée de moyen. La finalité est la même pour tous, abréger la souffrance. Abréger la souffrance, ce n'est pas abréger la vie. C'est permettre la vie en faisant disparaître la souffrance. Nous voyons aussi le sacro-saint principe d'autonomie et la liberté allègrement détournés et remplacés par le libertarisme où la responsabilité dans l'exercice de la liberté disparait, où l'autonomie fait force de loi et empêche toute protection de l'individu au nom du respect de ses désirs. Il n'y a donc pas de protection de l'enfant qui, dans cette situation précise, devient le prescripteur de sa propre mort. Respectons sa liberté, son autonomie dont il n'est pas entièrement possesseur, ni au sens de la loi ni au sens psychologique, social,… Cependant la mort est une possibilité pour lui. Pas dans le sens où elle arriverait fortuitement, fatalement mais planifiée, préméditée. La mort s'organise comme toute notre vie qui se désenchante en ne laissant aucune place à l'aléatoire, au surprenant. Et parce que ce surprenant est parfois infiniment regrettable, nous le refusons en bloc.

    Cette mort possible est le signe d'un double abandon. Celui des Hommes devant la souffrance. Ils capitulent, croyant avoir gagné, mais ils se sont fait avoir en signant un faux traité de Paix. Celle-ci se défile. La souffrance augmente, s'accumule. Et l'on ne cesse de courir après le seul moyen qui paraît envisageable pour "abréger" cette souffrance qui envahi tout l'être : faire disparaître celui qui souffre. Nous nous esquivons devant elle, nous louvoyons pour ne pas l'affronter. Tuer celui qui souffre n'est pas et ne sera jamais affronter la souffrance mais c'est affronter celui qui nous rend la présence et l'existence de cette souffrance intolérable.

    Le deuxième abandon est celui des adultes devant la souffrance des enfants, devant les enfants, devant leur responsabilité première. Les adultes abandonnent la place essentielle qui permet aux enfants de croître et de s'affirmer enfin comme adulte, c'est-à-dire comme celui qui fait face, qui prend à bras le corps le problème présent et connaît l'obligation à laquelle il est tenu, celle de répondre de ses actes devant ces générations futures. Il accepte ses devoirs en particulier envers les enfants. Il les accepte et retranscrit son intention dans ses actes, dans son devoir de protection, dans le devoir qu'il a de se battre contre la souffrance et non contre l'enfant. Ces enfants sont abandonnés. La société, les adultes leur disent qu'ils ne peuvent plus rien faire pour eux, que l'unique chose qu'ils peuvent encore proposer est la mort.

    Le 6 octobre 2013, CNN diffusait un reportage sur l'euthanasie des mineurs en Belgique[2]. Deux enfants, deux mères et deux situations radicalement différentes. Ella-Louise et Isabella. Ella-Louise n’a ni l’âge, ni les capacités intellectuelles et cognitives pour entrer dans le cadre de la loi. Ici le choix ne peut être fait que par les parents. Ella-Louise est rentrée à la maison pour y mourir. Ses parents ayant décidé de ne pas la nourrir, regrettent l'absence de cadre légal et se posent la question de l'utilité de la vie de leur fille. Le petit corps souffreteux d’Ella-Louise ne peut laisser personne indifférent, de même que la douleur et la détresse de sa maman. Les images sont insoutenables, mais cette mère ne pouvait affronter cette épreuve seule au milieu d'une société qui lui dit que la seule issue pour sa fille est la mort.

    Isabella, ensuite. Nous y voyons sa mère lui expliquer ce qu’est l’euthanasie. On est gêné par la manière dont sa mère lui présente l’euthanasie. Elle lui explique qu'elle ira dans un endroit où elle ne souffrira plus, là où il y Dieu mais que c'est pour toujours. Isabella dit que ce n'est pas bien. Sa mère regarde la journaliste en souriant et répétant la phrase que sa fille vient de prononcer : "Ce n'est pas bien". Mais sa mère reproche amèrement à la société son dédain pour ce qu’ils sont, ce qu’ils représentent, pour la gêne qu’ils provoquent chez chacun de nous. Pour l'abandon dont ils sont l'objet.

    L'euthanasie ne règlera nullement le problème de la souffrance de l'enfant et de ses parents. Elle majorera l'angoisse des enfants, leur fera choisir la mort pour que leur maman arrête de pleurer. Elle leur fera craindre l'abandon et surtout craindre de ne pas être aimer juste pour qui ils sont mais pour ce qu'ils ont ou n'ont pas. Elle leur fera craindre le mésamour de leurs parents, l'insuffisance d'amour devenu conditionné à l'avoir plus qu'à l'être, dans cette société qui pousse sans cesse plus vers la mort pour éviter à l'Homme d'affronter ses responsabilités, l'aléatoire, le surprenant.

    [1] http://www.lalibre.be/actu/belgique/un-mineur-euthanasie-pour-la-premier...

  • Euthanasie, fin de vie : Carine Brochier et Henri de Soos sur KTO

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    Le dossier : à partir de 14 minutes 20

    Voir aussi : belgique-frenesie-legislative-sur-la-fin-de-vie