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Belgique - Page 200

  • 21 - 29 juin : GRANDE NEUVAINE AU COEUR IMMACULÉ DE MARIE DANS LES PAROISSES DE SAINTE CATHERINE À BRUXELLES ET SAINT JOSEPH À UCCLE

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    Du mardi 21 juin au mercredi 29 juin


    GRANDE NEUVAINE AU COEUR IMMACULÉ DE MARIE DANS LES PAROISSES DE SAINTE CATHERINE À BRUXELLES ET SAINT JOSEPH À UCCLE

    Nous prierons pour le diocèse de Malines-Bruxelles, ses évêques, ses prêtres et ses séminaristes, en particulier ceux de la Fraternité des Saints Apôtres.

    Nous vous proposons de vivre ce temps de prière chez soi ou en paroisse à l’église sainte Catherine (après les messes de 18h15).

    Le dernier jour de la neuvaine le 29 juin…

    Aura lieu une grande veillée d’adoration, de prières et d’action de grâces de 19h30 à 21h à l’église saint Catherine (Bruxelles)

    Nous remercierons pour cette année riche de vie paroissiale, pour nos prêtres et séminaristes et nous demanderons à Dieu de combler de grâces la Fraternité des Saints Apôtres.

    Dans cette veillée, nous ferons un acte d’espérance radical, nous renouvèlerons notre foi en la puissance de Notre Dieu, de la Vierge Marie, de la cohorte des saints et des anges du Ciel. Nous leur demandons d’ouvrir les coeurs de chacun à l’Amour de Dieu, de faire briller en chacun des évêques, des prêtres et des séminaristes du diocèse la joie de l’unique Vérité.

    – Télécharger la Neuvaine –   (fr)
    – Télécharger la Neuvaine –   (nl)

    Venez nombreux ! 

    A Jésus par Marie.

  • La lettre d'une paroissienne de Sainte-Catherine à Mgr De Kesel

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    Lettre d’une paroissienne à Mgr de Kesel

    Nous vous partageons une lettre parmi tant d’autres écrite à Mgr de Kesel par une paroissienne.

     Bruxelles, le 17 juin 2016  

    Monseigneur,

    Je prends connaissance avec stupéfaction de votre communiqué concernant la Fraternité des Saints Apôtres. Après avoir rappelé combien l’option d’une fraternité est « fondamentale et précieuse pour la vie du prêtre aujourd’hui », vous décidez que les prêtres de la FSA ne pourront plus compter sur celle-ci puisque trop nombreux ! J’avoue ne pas comprendre. Le Christ Lui-même avait l’habitude d’envoyer ses apôtres prêcher deux par deux au moins. La vie en communauté est une vraie force pour les prêtres aujourd’hui, et presque une nécessité tant leur apostolat est difficile. Et si ces jeunes prêtres et séminaristes de la FSA ont choisi cette option, c’est qu’ils reconnaissaient que c’était un besoin pour eux. Là est leur vocation. Vous détruirez leur apostolat en les renvoyant dans une solitude qu’ils n’ont pas voulue, et dont ils ne sont peut-être pas capables.

    Quant à nous, ma famille et moi-même, nous avons retrouvé le Christ grâce à eux à Sainte Catherine. Loin de ces paroles trop souvent entendues dans les paroisses, si complaisantes pour chacun, mais, souvent, hélas, vides de sens, il nous a semblé, à Sainte Catherine, entendre prêcher la Vérité. Avec simplicité et avec une foi inébranlable, ces jeunes prêtres nous ont donné une envie irrésistible de suivre le Christ. Venez et voyez par vous-même, Monseigneur, je suis sûre que vous serez vous aussi conquis par le magnifique apostolat qui se déroule à Sainte-Catherine ! Combien de conversions n’avons-nous pas connues dans notre entourage ! Des amis croyants non pratiquants qui retrouvent avec joie le chemin de l’église- de l’Eglise ! D’autres qui le découvrent pour la première fois, et qui en sont métamorphosés !

    Vous ne vous doutez pas, je pense, de tout le bien que cette fraternité a fait à l’Eglise de Bruxelles, et de cette joie nouvelle qui naît dans nos cœurs à son annonce de l’Evangile ! Si vous aussi, Monseigneur, vous tenez à ce que la Bonne Nouvelle soit annoncée au plus grand nombre, si vous aussi, vous souhaitez voir notre Eglise de Bruxelles renaître de ses cendres, si vous êtes heureux vous aussi de voir le plus grand nombre se mettre à la suite du Christ, si vous êtes sensible au message du Christ, si, vous aussi vous souhaitez que soit distribuée au plus grand nombre cette eau vive, qui devienne en eux une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle 1, si vous ne voulez pas, un jour, pouvoir être accusé de ne pas avoir donné à boire à ceux qui avaient soif, alors, je vous en conjure, revenez sur votre décision ! Nous avons besoin à Bruxelles des Saints-Apôtres, et nous avons besoin qu’ils restent en fraternité et à Sainte-Catherine !

    Avec de nombreux paroissiens, nous attendons avec une grande espérance votre nouvelle décision. Laissez, je vous en supplie, annoncer l’Evangile à Sainte Catherine ! Monseigneur, j’espère que vous daignerez agréer l’expression de mon très profond respect.

    Une copie de cette lettre est adressée à son excellence le nonce apostolique Monseigneur Berloco.

  • Le communiqué de presse des paroissiens de Sainte-Catherine suite à l’immense mobilisation de ce 19 juin 2016

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    265cd9dc-95d9-435d-93f0-3ff850cc4729.jpgCommuniqué de presse des paroissiens suite à l’immense mobilisation de ce 19 juin 2016

    Bruxelles, le dimanche 19 Juin 2016

    Communiqué de presse : Les paroissiens de Sainte-Catherine, menacés d’être privés de la Fraternité des Saints Apôtres, ont envoyé un message au pape François pour obtenir son soutien et demandent à Mgr de Kesel une rencontre en urgence cette semaine.

    Aujourd’hui, un rassemblement de grande ampleur a eu lieu à la paroisse Sainte-Catherine, dans le centre de Bruxelles, pour soutenir la Fraternité des Saints Apôtres, en réaction à la décision annoncée par l‘Archevêché il y a quelques jours de ne plus accueillir dès la fin du mois de juin cette Fraternité de 6 prêtres et 23 séminaristes en Belgique. La raison ? Il y aurait trop de Français parmi eux, ce qui serait une concurrence déloyale pour les diocèses français en manque de prêtres.

    Une Fraternité qui attire pourtant chaque semaine plus de 400 paroissiens…et qui est très intégrée localement, comme le prouvent les nombreux témoignages d’amitié apportés par les restaurateurs de la place Sainte Catherine.

    Devant les médias nationaux qui s’étaient déplacés en nombre pour l’occasion (RTBF, RTL, la Capitale, etc.), plus de 1000 personnes ont assisté à la messe de 10h30 avant de se retrouver sur le parvis de l’église Sainte-Catherine et d’adresser un message de soutien à leurs prêtres et séminaristes, pour les remercier de tout ce qu’ils avaient accompli dans leur paroisse depuis la réouverture de l’église il y a deux ans. De nombreux témoignages spontanés ont été livrés par des paroissiens provenant de diverses communes devant la foule compacte rassemblée dans une atmosphère joyeuse et chargée en émotion.

    Ils ont également adressé un message fort à l’Archevêque Mgr de Kesel et à Mgr Kockerols, son auxiliaire, les invitant à répondre à leurs questions, restées jusqu’ici sans réponse.

    Après un chant poussé en l’honneur des séminaristes, les enfants de la paroisse ont lâché 23 colombes représentant les 23 séminaristes de la Fraternité, en signe d’espérance et comme un message adressé au pape François, qui lui, saurait certainement les entendre !

    Lors de ce rassemblement, les paroissiens ont tenu à rappeler qu’ils ne contestaient pas l’autorité de leur archevêque, au contraire, ils lui ont tendu une nouvelle fois la main, en lui demandant de les rencontrer au plus vite. Ils ont cependant fait remarquer qu’à aucun moment les paroissiens n’avaient été entendus alors qu’ils sont les premiers bénéficiaires de l’apostolat de la Fraternité. Il manque vraisemblablement à notre Archevêque des informations fondamentales pour pouvoir prendre une décision équilibrée quant à l’avenir de cette Fraternité dans notre diocèse.

    Les paroissiens ont réitéré leurs questions posées maintes fois à l’Archevêché et qui demeurent toujours sans réponse aujourd’hui :

    • Monseigneur de Kesel ne souhaite plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres (FSA), une jeune communauté de prêtres et de séminaristes, sous prétexte qu’elle comporte trop de Français. Est- il bien l’évêque de la capitale de l’Europe du XXIème siècle ?
    • Le principe de solidarité vis-à-vis des évêques français, invoqué dans le communiqué de l’Archevêché pour ne plus continuer l’oeuvre entamée par Monseigneur Léonard, et ce malgré tous les succès de la FSA que lui-même reconnaît dans ce même communiqué, n’a pas de sens. En effet, sur 80 séminaristes en formation à Namur aujourd’hui seulement 25 sont belges. Va-t-on tous les renvoyer dans leur pays ? Va-t-on renvoyer tous les prêtres africains, polonais qui viennent nous aider à porter le message du Christ en Belgique ? L’Eglise catholique n’est-t- elle plus universelle et ne transcende-t-elle pas les frontières ? L’argument invoqué ne tient évidemment pas la route et nous espérons qu’il n’y a pas derrière cela d’autres réalités purement idéologiques moins avouables. Quelle étonnante solidarité que celle de laisser des séminaristes dans des bâtiments en piteux état et de leur couper les vivres depuis plusieurs mois (80.000 euros de manque) ! Une telle attitude manquant à l’accueil et à la charité élémentaire a- t-elle sa place dans l’Eglise qui prône l’accueil du prochain, le vivre-ensemble, la charité, et l’amour du prochain ?
    • Un jeune néerlandophone belge du diocèse (donc ni français, ni étranger), déjà ordonné diacre, devait être ordonné prêtre en ce mois de juin. Son ordination a été reportée sine die. A-t-on tant de vocations en Flandre que l’on puisse se permette une telle attitude ? Cette situation est tout simplement grotesque et inhumaine.

      Un rendez-vous est demandé en urgence pour cette semaine avec Monseigneur de Kesel afin de clarifier les choses. Une lettre est partie dès hier à son attention. A la suite de ce rendez-vous, nous espérons trouver ensemble une solution de bon sens.

      http://www.paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com

     

    Flyer délivré lors du happening place Sainte Catherine le 19/06/2016 (FSA)

    De très nombreux fidèles de la paroisse Sainte Catherine sont stupéfaits d’apprendre la décision de l’archevêché de mettre fin à l’accueil de la Fraternité des Saints Apôtres (FSA) dans le diocèse de Malines-Bruxelles.  En effet, alors même que le Pape François invite le Clergé à servir les fidèles et non se servir d’eux, les paroissiens n’ont jamais été rencontrés ni consultés à propos de l’apostolat des prêtres et des séminaristes. Ils sont les premiers concernés. Ils ont posé des questions à leurs évêques.  Elles sont restées sans réponse à ce jour :

    • Est-ce que la paroisse sainte Catherine sera confiée à l’apostolat des prêtres en tant que communauté et selon leur charte de vie ?
    • Quel est le contenu du dossier Sainte Catherine ?
    • Pourquoi le dialogue en confiance et transparence est-il si difficile ?
    • Pourquoi prendre des décisions sans concerter les laïcs ?
    • Pourquoi les prêtres de la FSA sont les seuls à ne pas être invités aux réunions du diocèse ?
    • Pourquoi les séminaristes de la FSA sont les seuls à ne pas être invités à la réunion des séminaristes du diocèse ?
    • Pourquoi les évêques ne viennent-ils pas eux-mêmes nous rencontrer ?
    • Pourquoi l’invitation à Mgr De Kesel à venir célébrer à Sainte Catherine (signée par plus de 200 paroissiens) reste-t-elle sans réponse ?
    • Pourquoi les frais de logement et d’étude des séminaristes ne sont pas réglés (plus de 80 000 €)?
    • Pourquoi l’ordination sacerdotale du frère diacre est-elle reportée sine die malgré tous les feux verts ?

    Face à cette éviction et face à vos projets de fermeture de tant de paroisses : quelle Eglise voulez-vous ?

    Pour contacter nos évêques :

    Monseigneur Jozef De Kesel
    Archevêché
    Wollemarkt, 15
    2800 Mechelen
    secretariat.archeveche@catho.be
    015 29 26 11

    Monseigneur Jean Kockerols
    Rue de la Linière, 14
    1060 Bruxelles
    vicariat.general.bruxelles@catho-bruxelles.be
     02 533 29 11

  • Expulsion de la Fraternité des Saints Apôtres : de nombreux chrétiens de Bruxelles ont manifesté leur profond désaccord avec la décision de l'archevêque Mgr De Kesel. Mais encore ?

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    Ce dimanche 19 juin 2016 à l'église et sur la place Sainte-Catherine à Bruxelles:

    reportage RTL

    JPSC

  • Mobilisation pour les Saints Apôtres à Sainte-Catherine

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    http://www.rtbf.be/auvio/detail_manif-contre-l-exclusion-de-la-fraternite-des-saints-apotres?id=2120175

    Un journal italien - Tempi - rend compte de ce surprenant épisode de la vie de l'Eglise de Belgique : http://www.tempi.it/chiesa-di-bruxelles-vuole-privarsi-dei-frutti-magnifici-della-fraternita-dei-santi-apostoli#.V2bmZruLS72

    Et encore : http://www.lastampa.it/2016/06/21/blogs/san-pietro-e-dintorni/bruxelles-chiede-aiuto-al-papa-ChpcV8UWB40Mkmlha3DrnI/pagina.html

  • Bruxelles, dimanche 19 juin 2016 : mobilisation à Sainte Catherine en soutien à la Fraternité des Saints Apôtres

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    13423708_301140283560558_2002485981486187212_n.jpgCe dimanche 19 juin 2016, des paroissiens de Sainte Catherine vous invitent à se joindre à eux pour une journée de mobilisation, forte en émotions.

    Au programme :

    - 10h30 Grand-messe solennelle à l'Église Sainte Catherine
    - 12h00 pique-nique tiré du sac SUR la place Sainte-Catherine
    - 13h30 nous vous préparons une surprise, qui avec votre mobilisation fera parler des chrétiens de Belgique jusque dans les couloirs du Vatican !!

    Nous vous attendons tous, nombreux et motivés, avec vos familles, vos amis, les paroissiens de toutes les églises de Belgique ou d'ailleurs qui souhaitent se faire enfin entendre.

  • Laïcité: quand la neutralité cache le mépris religieux

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    Du P. Charles Delhez dans « La Libre » du 15 juin 2015 :

    « En 1950 déjà, Emmanuel Mounier déclarait défunte la chrétienté, cette société de part en part religieuse. Mais peut-être, aujourd’hui, devons-nous dire adieu à une autre figure sociétale, celle qui se considère comme intrinsèquement séculière, rejetant toute religion comme un supplément inutile, voire nuisible. " En Europe, explique Eric-Emmanuel Schmitt, dans sa "Nuit de feu", sans pour autant être d’accord , les intellectuels tolèrent la foi mais la méprisent. La religion passe pour une résurgence du passé. Croire, c’est rester archaïque; nier, c’est devenir moderne ." Régulièrement, en effet, des voix s’élèvent pour exclure les religions de la sphère publique et les confiner dans le privé, voire dans l’intime - sous entendu : faute de pouvoir les éradiquer. Cette conception méprisante s’abrite volontiers derrière la neutralité. Mais comment définir cette dernière ? Par une absence de convictions ? Mais, dans les faits, n’en est-ce pas déjà une, ainsi qu’a pu l’illustrer l’affaire des cours de morale ?

    Le philosophe Habermas, lui, estime que l’heure est à la société "postséculière" : les religions y gardent leur pertinence. La dimension religieuse est en effet constitutive de notre humanité, et les croyants sont des citoyens comme les autres. Ils ont non seulement le droit, mais le devoir de participer au débat de société en vue de bâtir l’avenir. Il n’y a pas de citoyenneté sans convictions. Si l’Etat doit être neutre, la société - faut-il le rappeler ? - ne l’est pas et s’appauvrirait en le devenant. Le rôle de l’Etat est de permettre à la diversité de s’exprimer et de dialoguer, tout en préservant la paix sociale.

    Cependant, s’il ne faut pas éradiquer les religions, il faut éduquer les croyants. Dans sa "Lettre ouverte au monde musulman" (2015), Abdennour Bidar est tout aussi sévère pour son " cher islam " qui a fait de la religion " l’empire de la soumission " que pour l’Occident qui a oublié la puissance de la religion - en bien comme en mal, précise-t-il. Il y a donc tout un travail de rééducation à faire, qui passe par une approche critique de la religion. Il ne faudrait pas, en effet, que son retour soit la victoire du fondamentalisme et du radicalisme.

    L’école peut donc aider les religions à ne pas tomber dans le prosélytisme outrancier, l’obscurantisme aveugle, le dogmatisme intolérant, et même la violence. Mais si elles ont besoin du regard critique de la modernité (qui se cherche encore), celle-ci a besoin de l’instance critique que sont les religions tout comme, dans la Bible, le roi devait entendre le prophète. La notion de citoyenneté ne peut cacher un absolutisme d’Etat.

     Pour un enfant qui arrive à l’école avec un enracinement catholique plus ou moins explicite, un cours de religion clairement référencé (dans le réseau libre comme dans l’officiel) peut l’accompagner dans son questionnement, dans sa recherche de sens, de valeur, de spiritualité. L’enfant, en effet, n’arrive pas vierge de toute religion à l’école. Dans le milieu familial, il a été formé, voire formaté. Notre société n’est elle-même pas sans passé. La tradition judéo-chrétienne fait partie du patrimoine culturel et peut servir de ressource pour poser la question du sens. C’est ce que les cours de religion catholique peuvent offrir, et cela même à celui qui n’a pas la foi, mais qui a choisi le réseau catholique. Et pour le réseau officiel, ce raisonnement peut être aussi tenu, mais en l’appliquant également à d’autres traditions religieuses. A ces conditions, un réel dialogue citoyen sera possible.

     Notre société est en pleine mutation. Il faut y préparer le jeune, avec les ressources souvent ignorées de sa propre tradition religieuse, en dialogue avec celle des autres. Tel est un des rôles - délicat, mais incontournable - de l’école. Ce n’est pas en niant la dimension religieuse ni en parlant de neutralité, antidote de la rencontre vraie, que l’on servira l’avenir.

    Ref. Laïcité: quand la neutralité cache le mépris religieux

    JPSC

  • Bruxelles, 22 juin : conférence-débat "L’Europe, la politique et la famille – quels enjeux et défis aujourd’hui et demain ?"

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    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE)

    a le plaisir de vous inviter à une conférence débat sur le thème

    L’Europe, la politique et la famille – quels enjeux et défis aujourd’hui et demain ?

    le 22 juin 2016 à 19H30

    Square de Meeûs 19 - 1050 Bruxelles

     « Le rôle social de la famille est appelé à s'exprimer aussi sous forme d'intervention politique: ce sont les familles qui en premier lieu doivent faire en sorte que les lois et les institutions de l'Etat non seulement s'abstiennent de blesser les droits et les devoirs de la famille, mais encore les soutiennent et les protègent positivement. Il faut à cet égard que les familles aient une conscience toujours plus vive d'être les «protagonistes» de ce qu'on appelle «la politique familiale» et qu'elles assument la responsabilité de transformer la société; dans le cas contraire, elles seront les premières victimes des maux qu'elles se sont contentées de constater avec indifférence. »  - Saint Jean Paul II, Familiaris Consortio 44

    A partir de cette exhortation à destination des familles, le Président de la FAFCE, Antoine Renard débattra avec Maria Teuscher Hildingsson qui représente le Comité des citoyens de l’Initiative citoyenne européenne Mum, Dad & Kids.

    Le débat sera animé par Joseph Junker d’Action Famille.

    Inscriptions avant le 17 juin par courrier électronique : info@fafce.org

     

  • Les infirmiers bénéficient de la clause de conscience pour les actes préparatoires à l'euthanasie

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    Du bulletin de l'IEB :

    Belgique : clause de conscience des infirmiers pour les actes préparatoires à l’euthanasie

    Lors d’une euthanasie, le médecin est amené à préparer le patient à son injection létale, par exemple pour le placement d’une perfusion. Afin de gagner du temps, ou par manque d’habitude, certains médecins préfèrent faire appel aux infirmier(e)s pour ces actes dits « préparatoires » ou actes « délégués ».

    En Belgique, cette question a été examinée au sein de la Commission Technique de l’Art Infirmier (CTAI), qui a pris conseil auprès de la Commission Fédérale de Contrôle et d’Evaluation Euthanasie (CFCEE), qui contrôle l'application de la loi et en a, de plus en plus, un rôle d'interprète.

    La Commission a rappelé, à juste titre, que seuls les médecins peuvent pratiquer l’euthanasie. Aucun infirmier ne peut administrer lui-même le produit létal. En revanche, la CFCEE estime que « les actes préparatoires comme par exemple le placement d’une perfusion, ne font pas partie de l’acte d’euthanasie en lui-même. » Ainsi, un(e) infirmier(e) peut effectuer, selon le CFCEE,  ces actes préparatoires. Néanmoins cela demeure une possibilité et non une obligation. Un infirmier qui estimerait que placer une perfusion en vue d'une euthanasie, est une forme de participation à l'euthanasie, peut très bien refuser de placer la perfusion.

    Qui plus est, la loi du 28 mai 2002 a pris le soin d’étendre la clause de conscience à toute personne qui pourrait participer à l’euthanasie, a fortiori les infirmier(e)s. L’article 14 de la loi dispose en effet « qu’aucun médecin n’est tenu de pratiquer une euthanasie. Aucune autre personne n’est tenue de participer à une euthanasie ».

  • Fraternité des Saints Apôtres : des laïcs réagissent et dénoncent les pauvres arguments de l'archevêché

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    Communiqué de Presse:

    Réaction de laïcs au communiqué du diocèse sur la Fraternité des Saints-Apôtres

    Nous nous réjouissons que l’Archevêché reconnaisse le beau travail réalisé par la Fraternité, qui permet de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain, l’archidiocèse reconnait aussi les points positifs qu’apporte pour un prêtre la vie communautaire telle que proposée par le charisme développé au sein de la communauté.

    Nous nous étonnons cependant que la Fraternité soit victime de son succès. En effet, l’Archevêché déclare ne pas vouloir déforcer les évêques français au vu de nombre très important de séminaristes français qui ont décidé de venir en Belgique rejoindre la Fraternité. Les séminaristes français qui rejoignent la Belgique rejoignent un charisme particulier et il est faux de croire que cela vide les diocèses en France. Au contraire, certains n’auraient peut-être en effet jamais rejoint le séminaire sans l’existence d’une vie communautaire telle que proposée par les Saints Apôtres. De plus, l'Eglise contemporaine fourmille d'exemples de jeunes communautés dynamiques, dont la foi et l'engagement sont un vrai moteur de revitalisation de l'Eglise, et qui ne rechignent jamais à mettre leurs prêtres à disposition des diocèses dans le besoin.

    Le principe de solidarité invoqué est on ne peut plus curieux. En effet, sur 80 séminaristes en formation à Namur aujourd’hui seulement 25 sont belges. Va-t-on tous les renvoyer dans leur pays ? Va-t-on renvoyer tous les prêtres africains, polonais qui viennent nous aider à porter le message du Christ en Belgique ? L’Eglise catholique n’est-t-elle plus universelle ? L’argument invoqué ne tient évidemment pas la route et nous espérons qu’il n’y a pas derrière des raisons en réalité purement idéologiques.

    Beaucoup d’autres communautés présentes en Belgique « captent » des vocations étrangères sans qu'on les renvoie dans leur pays. La situation présente crée un précédent inacceptable et est en réalité une dissolution en douceur (?) de la Fraternité. Ne serait-il pas temps que l'Eglise de Belgique fasse meilleur cas des initiatives qui fonctionnent et s'intéresse plus en détail à d'autres réalités qui portent moins de fruits et créent parfois de graves problèmes de communion avec l'Eglise universelle ? 

    On parle beaucoup de solidarité dans le communiqué du diocèse. Quelle étonnante solidarité que celle qui laisse des séminaristes dans des bâtiments en piteux état, qui leur coupe les vivres depuis plusieurs mois ( 80.000 euros de manque) ! N'est-ce pas là plutôt le résultat d'une volonté de faire table rase du travail de Monseigneur Léonard ? Une telle attitude manquant à l’accueil et à la charité élémentaire a-t-elle sa place dans l’Eglise qui prône le vivre-ensemble, la charité, et l’amour du prochain ? Un jeune néerlandophone belge du diocèse (donc ni français, ni étranger) et déjà ordonné diacre devait être ordonné prêtre en ce mois de juin. Son ordination a été reportée sine die. A-t-on tant de vocations en Flandre pour qu’on puisse se permette une telle attitude ? Cette situation est tout simplement grotesque et inhumaine.

    Nous nous étonnons aussi que les prêtres déjà ordonnés n'aient jamais été invités aux réunions du diocèse et que l’évêque de Bruxelles refuse avec constance toute invitation au dialogue depuis plusieurs années, tant sur le dossier de sainte Catherine que sur celui de la fraternité. Est-ce là l’attitude normal d’un Père et d'un Pasteur ?

    Le communiqué annonce que le travail peut continuer au sein de l’Eglise Sainte-Catherine et qu’il est reconnu comme portant du fruit. Voilà l'occasion de se rappeler les volontés de fermeture en 2011. Ce n'est que grâce à la mobilisation de milliers de personnes qu’elle n'est pas devenue un marché de légumes et qu’un énorme apostolat peut dorénavant s’y dérouler au quotidien. Un exemple qui est là pour rappeler à nos pasteurs que les choses peuvent bouger grâce à la réaction de laïcs engagés pour le service du Christ, et qu'il n'est jamais trop tard pour revenir sur une mauvaise décision.

    Nous appelons donc à une mobilisation générale pour informer au mieux nos pasteurs et qu’ils changent leur décision qui blesse énormément de croyants dans toute la Belgique.

    Nous communiquerons d’ici à dimanche une série d’actions que nous allons proposer. Nous demandons avant d’entamer ces actions une réunion en urgence auprès de Monseigneur De Kesel pour clarifier la situation et lui faire part de notre déception. Nous avions mis beaucoup d’espoir dans sa nomination pour qu’il soit un pasteur à l’écoute de l’ensemble de son troupeau, a fortiori lorsqu’il porte du fruit. Nous sommes convaincus que la décision prise à ce jour ne reflète pas une connaissance suffisante de la Fraternité ou du travail réalisé. Nous lui renouvelons d’ailleurs notre invitation à venir constater par lui-même les fruits nombreux et magnifiques que portent la Fraternité des Saints Apôtres au quotidien.

  • Un archevêque chasse l’autre : l’archidiocèse de Malines-Bruxelles ne veut plus de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Voici le communiqué que publie ce jour l’archidiocèse après, dit-il,  « un long discernement» dont le résultat attendu était cependant déjà annoncé par Belgicatho le 25 avril dernier...

    « Archidiocèse de Malines-Bruxelles

    Communiqué

    Fraternité des Saints Apôtres

    La Fraternité des Saints apôtres a été érigée en 2013 en « association publique de fidèles cléricale » de droit diocésain. Elle relève de la responsabilité de l’Archevêque de Malines-Bruxelles.

    La Fraternité compte jusqu’à présent 27 membres, dont 6 prêtres et 21 séminaristes parmi lesquels un diacre. De ces 27 membres, 21 résident en Belgique et 6 en France, plus précisément dans le diocèse de Bayonne. La majorité des membres est actuellement originaire de France.

    L’objectif de cette Fraternité est en particulier de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain. Répondre à la vocation à devenir prêtre diocésain ne signifie pas nécessairement de se retrouver seul : le prêtre peut compter sur le soutien et la solidarité de frères, avec lesquels il forme une fraternité. Il faut souligner combien cette option fondamentale est précieuse pour la vie du prêtre aujourd’hui.

    L’initiative pose cependant problème, lorsqu’on constate que la plupart des séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres viennent pour l’instant de France où de nombreuses régions connaissent un manque cruel de prêtres. Il se pourrait que le nombre de séminaristes belges, tant néerlandophones que francophones, augmente au fil du temps. Mais dans ce cas de figure, ils pourraient provenir également d’autres diocèses belges alors même qu’ils relèveraient tous de l’Archidiocèse.

    Cette perspective n’est pas à promouvoir dans les circonstances actuelles car elle manifeste un grave manquement à la solidarité entre évêques, tant avec ceux de notre pays qu’avec nos voisins français. Pour cette raison, l’Archevêque de Malines-Bruxelles a décidé de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres dans son diocèse, à partir de fin juin 2016.

    Les prêtres et diacre ordonnés pour servir dans l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles le resteront, conformément aux prescriptions du droit de l’Eglise. Lorsque l’Archevêque les nommera à différentes fonctions, il s’efforcera de respecter ce qui leur était cher lorsqu’ils ont adhéré à la Fraternité. A ce propos et contrairement à ce que des rumeurs ont pu faire croire, c’est le souhait de l’Archevêque que l’expérience à Ste Catherine puisse se poursuivre.

    En ce qui concerne les séminaristes, ils peuvent, s’ils le souhaitent et s’ils répondent aux conditions fixées pour la formation des prêtres dans l’archidiocèse, continuer celle-ci au Séminaire diocésain.

    Cette décision de l’Archevêque est le fruit d’un long discernement avec ses évêques auxiliaires et son Conseil épiscopal. Une commission spéciale avait rencontré au préalable tous les membres de la Fraternité résidant en Belgique. Les évêques de Belgique, consultés par l’Archevêque sur cette décision, la soutiennent, de même que les instances responsables du Saint-Siège » 

    Premier commentaire de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :


    fraternite-saints-apotres_article.jpg« A partir de fin juin, la Fraternité ne sera plus accueillie par l'Archidiocèse. Que deviendra-t-elle ?
    La question reste sans réponse pour l'heure. Les prêtres et diacres ordonnés pour l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles continueront à y officier, tandis que les séminaristes pourront s’ils le souhaitent, « et s’ils répondent aux conditions fixées pour la formation des prêtres dans l’archidiocèse », poursuivre leur formation au Séminaire diocésain.

    Concernant la paroisse Sainte Catherine de Bruxelles, confiée jusqu’à présent à cinq prêtres de la Fraternité, le communiqué reste vague : « c’est le souhait de l’Archevêque que l’expérience à Ste Catherine puisse se poursuivre » indique-t-il seulement.

    Ces décisions devraient faire des remous parmi les fidèles bruxellois, qui se mobilisaient depuis plusieurs semaines contre la possible fermeture de la paroisse Sainte Catherine et la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres. Celle-ci comptait jusqu’à présent 27 membres, dont 6 prêtres, un diacre et 20 séminaristes. »

    Ref.  Bruxelles : l'Archidiocèse ne veut plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres

    A suivre…

    JPSC

    Sur le site du journal La Croix : Le diocese Malines-Bruxelles congédie la Fraternité des Saints-Apotres

  • Martin Stadler : récital de flûte à bec à l’église du Saint-Sacrement (Liège) le jeudi 16 juin 2016 à 19h30

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    Martin Stadler, hautboïste et flûtiste virtuose sera à Liège pour la 3e fois : le 15 juin au Musée d’Ansembourg et

    le 16 juin à 19h30 dans l’église du Saint Sacrement, Bd d’Avroy, 132

    Formé auprès des plus grands maîtres comme Franz Bruggen, Gustav Leonhardt, il est aujourd’hui sollicité par de prestigieux ensembles comme le Concerto Köln,, Stagione Frankfurt, Bach Bereniging…

    Par sa prestation, il souhaite nous montrer que la flûte à bec n’est pas l’instrument ennuyeux de nos cours de musique mais un moyen particulièrement puissant de nous ravir au sens premier du terme et de nous ouvrir à des évocations gorgées d’émotions fines.

    Sur cet instrument considéré comme modeste, Martin Stadler relève le défi d’interpréter seul Jean Sébastien Bach et Telemann dans toute leur richesse.

    Entrée libre

    Infos et réservations : 04 221 93 32