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Belgique - Page 199

  • Le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles porte un coup fatal à la hausse des vocations

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    Lu sur « diakonos.be »

    Le Primat de Belgique, en poste depuis moins d’un an, vient de fermer pour des raisons douteuses une fraternité de prêtres qui attirait de nombreuses vocations.

     Jozef De Kesel a été nommé archevêque du siège principal de Belgique, Malines-Bruxelles, succédant à l’Archevêque André Léonard, d’orientation plus traditionnelle. Alors que son prédécesseur s’était illustré par des positions fermes en faveur de la défense de la vie et ses positions tranchées sur la sexualité humaine, De Kesel appelle quant à lui de ses vœux une Eglise qui « ne se replie pas sur elle-même » et qui « respecte les homosexuels ».

     De Kesel a donc fait un pas supplémentaire vers une plus grande « libéralisation » de son diocèse en ordonnant la fermeture d’une fraternité de prêtres fondée par son prédécesseur.

     L’Archevêque Léonard avait en effet fondé la « Fraternité des Saints Apôtres » en tant qu’association cléricale de droit diocésain, avait ouvert un séminaire pour former les séminaristes de cette même fraternité et leur avait confié deux paroisses à Bruxelles.

     La fondation d’une fraternité peut sembler une décision étrange de la part d’un évêque – étant donné qu’il est tout de même seul aux commandes de son propre diocèse – mais cela démontre à nouveau combien d’obstacles un évêque conservateur doit surmonter.

     Comme dans de nombreux diocèses allemands, le soi-disant manque de prêtres est souvent invoqué pour justifier ou renforcer des structures laïques en tous genres, pour instaurer des « liturgies de la parole » avec distribution de la communion ou la création de toutes sortes d’offices extraordinaires qui ont pour effet de rendre les prêtres superflus. Dans de nombreuses paroisses du Nord de l’Allemagne ou dans les zones rurales, les messes sont inaccessibles aux personnes qui ne disposent pas d’une voiture ou qui sont trop âgées pour se déplacer. Ces dernières doivent se contenter de pseudo-liturgies dirigées par des laïcs.

     Plutôt que de perdre du temps à combattre les critiques internes et externes, Mgr Léonard avait choisi une autre option : ouvrir une fraternité qui puisse transmettre la beauté de la prêtrise et attirer de nouvelles vocations. La Fraternité n’avait que 3 ans mais comptait déjà 6 prêtres et 21 séminaristes à son actif – une abondance extraordinaire selon les standards de l’Europe du Nord.

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  • Brexit aussi à la COMECE ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    Comece.png« Le Brexit pourrait poser une question en interne à la  Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) puisqu’elle est composée d’évêques délégués des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour le Royaume Uni, elle compte un évêque délégué de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, et un évêque délégué de la Conférence épiscopale écossaise. Cette question devrait être à l’ordre du jour de de la prochaine assemblée plénière de la COMECE au mois d’octobre 2016 à Bruxelles.

    Le débat sur l’avenir de l’Europe se poursuivra lors d’un congrès européen organisé par la COMECE, en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des Traités de Rome.

    Le cardinal Reinhard Marx,  président de la COMECE  a déclaré regretter le vote britannique, tout en appelant l’Europe à aller de l’avant (on ne sait pas trop où). Ce regard vers l’avenir, c’est la vocation de la COMECE, pusqu’elle a été crée il y a plus de trente ans pour penser et accompagner le projet européen. C’est ce qu’explique Johanna Touzel porte-parole de la COMECE.

    Voici la déclaration du cardinal :

    « Jeudi dernier, une majorité d’électeurs britanniques a voté par référendum pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il convient naturellement de respecter cette décision des électeurs britanniques, même si nous la regrettons profondément en tant que COMECE. En effet, l’Union européenne est le projet d’une Communauté solidaire. C’est pourquoi le retrait volontaire d’un de ses membres est douloureux et a des conséquences pour tous les autres. Il faudra maintenir, utiliser et développer à l’avenir les multiples liens culturels et spirituels qui existent entre nous. Nous le savons : l’Europe est plus que l’Union européenne. Les étapes à venir des négociations concrètes sur le retrait et ses modalités vont exiger de toutes les parties concernées qu’elles fassent preuve de sens de la responsabilité et de mesure. En particulier, les plus faibles et les plus vulnérables, ni au Royaume-Uni, ni dans l’Union européenne, ne doivent être victimes de ce processus.

    Après le référendum, le temps est venu pour l’Union européenne de regarder de l’avant. La décision des électeurs britanniques confronte l’Union et ses États membres à la question de leurs objectifs et de leurs devoirs. L’Union européenne a besoin d’un nouveau départ. Nous avons besoin en quelque sorte de « repenser » l’Europe. Les réflexions sur le développement futur de l’Union européenne doivent donc s’appuyer sur une participation élargie de la société. L’Europe et l’UE sont la responsabilité de tous, parce que c’est uniquement ensemble que les peuples de l’Europe seront en mesure de trouver un avenir meilleur. Il s’agit notamment de retrouver le chemin vers un «véritable humanisme européen», celui que le Pape François a encouragé les Européens à prendre dans son discours de réception du Prix Charlemagne. L’Eglise compte bien contribuer à ce débat nécessaire sur l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi la COMECE organisera en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des traités de Rome, un congrès afin d’insuffler les réflexions de l’Eglise dans le débat sur l’avenir de l’Union européenne.

    Dans le même temps, l’Union européenne ne doit pas se figer dans l’autoréflexion. Que ce soit ensemble ou côte-à-côte, les peuples et les nations européennes ont une responsabilité morale envers le monde, les pays les plus pauvres, la sauvegarde de la création et la limitation du changement climatique. Grâce à l’Etat de droit et à la perspective d’une vie en paix et d’un niveau de vie élevé, l’Europe représente un pôle d’attraction pour de nombreuses personnes. Même sous des conditions politiques modifiées, l’UE devra continuer à être à la hauteur de sa responsabilité dans le monde.

    Le nationalisme qui se renforce dans certains pays ne doit pas devenir à nouveau le levier de l’exclusion, de l’hostilité et de la discorde. Nous nous y opposerons en tant qu’Eglise de toutes nos forces. »

    Ref. Brexit aussi à la COMECE ?

    A noter : sous la direction de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi ancien professeur d’histoire à l’Université catholique de Louvain (UCL),  Gérard-François Dumont (géo-démographe, professeur  à l’Université de Paris IV), Vincent Dujardin (président de l’Institut d’études européennes de l’UCL) et Jan De Volder (professeur à la Katholieke Universiteit Leuven et rédacteur politique de Tertio, revue d’opinion catholique flamande) publient aux éditions « Lumen Vitae » un essai intitulé « Quelle âme pour l’Europe? ». Ce livre sera présenté à la presse lundi prochain  4 juillet, au siège de la COMECE à Bruxelles, en présence notamment de Mgr Alain Lebeaupin, nonce apostolique auprès de l'Union européenne.

    JPSC

  • Le pallium remis à Mgr De Kesel

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    Communiqué de presse du service de presse de l'Archevêché :

    Mgr Jozef De Kesel recevra le pallium des mains du Pape

    Mgr Jozef De Kesel recevra le pallium des archevêques des mains du Pape François ce 29 juin en la fête des Sts-Pierre et Paul lors de la célébration eucharistique sur la place st Pierre.

    Ornement sacerdotal tissé de fine laine blanche d’agneau et composé de deux bandes pendantes brodées de six croix en soie noire. Le pallium, porté autour du cou, est le symbole du lien particulier de communion avec Rome d’un archevêque métropolitain, ainsi que sa fonction pastorale.

    Depuis son élection, le Pape François s’est souvent présenté comme évêque de Rome, et il a fait de la collégialité entre le Siège de Pierre et les évêques du monde une des priorités de son pontificat. Le pape, les primats et les archevêques métropolitains portent le pallium autour du cou pendant les célébrations liturgiques. Il est le symbole de l’unité qui lie la hiérarchie catholique.

  • L'archevêque, Sainte-Catherine et les Saints-Apôtres : vers l'apaisement ?

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    Bruxelles, mardi 28 juin 2016

    La décision de Monseigneur de Kesel de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres dans l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles par principe de solidarité vis-à-vis des évêques français a créé une vive confusion et beaucoup d’incompréhension chez de nombreux catholiques belges. Suite à cela, des dizaines de personnes ont introduit un recours canonique contre cette décision. Le recours introduit permet de suspendre temporairement la décision et d’analyser le dossier plus calmement afin de trouver une solution constructive.

    Dans un souci d’apaisement et de dialogue, plusieurs demandes de rencontre avec l’Archevêque avaient été lancées ces dernières semaines. Nous avons le plaisir d’annoncer que le vendredi 24 juin dernier à 15h, Mgr de Kesel a rencontré à Malines une délégation de laïcs attachés à ce que l’élan missionnaire dégagé par la Fraternité puisse continuer en Belgique et que tous les prêtres et séminaristes qui désirent le poursuivre y soient accueillis avec bienveillance.

    Durant cet entretien, Mgr de Kesel a d’abord demandé aux représentants présents d’apaiser les inquiétudes en assurant que l’église Sainte-Catherine restera bien ouverte et confiée aux prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres qui la desservent aujourd’hui, lesquels pourront continuer à vivre ensemble en fraternité durant tout son épiscopat. 

    Mgr de Kesel viendra visiter la paroisse quand tout sera apaisé. Il a dit enfin qu’il serait disposé, si d’autres évêques étaient désireux d’accueillir la Fraternité des Saints-Apôtres et d’en être responsables canoniquement, à ce qu’une antenne puisse se développer et continuer sa mission en Belgique.

    Nous remercions vivement Mgr de Kesel pour cette réunion constructive qui montre son désir d’unité et la recherche d’une solution pour le bien de tous.

    Nous suivons ce dossier très attentivement et nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour toute nouvelle information. 

    http://www.paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com

    De son côté, l'agence Belga diffusait la dépêche suivante :

    Les prêtres resteront à l'Eglise Sainte-Catherine mais leur fraternité est en suspens

    L'église Sainte-Catherine restera ouverte et confiée aux prêtres de la fraternité des Saints-Apôtres, qui pourront continuer à vivre ensemble durant l'épiscopat de Monseigneur De Kesel, a rapporté mardi la délégation de laïcs reçue vendredi à 15h00 par l'archevêque de Malines-Bruxelles. Une réunion est prévue mercredi avec les paroissiens de Sainte-Catherine pour leur faire part de la teneur des discussions.

    La décision prise par Monseigneur De Kesel le 15 juin dernier de ne plus accueillir la fraternité des Saints-Apôtres dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles est cependant maintenue. Des dizaines de personnes ont introduit un recours canonique, qui a suspendu son exécution prévue fin juin, offrant un temps de dialogue supplémentaire d'au moins un mois. Sans archevêché pour l'accueillir canoniquement, la fraternité risque d'être dispersée.

    Lors de la réunion, Monseigneur De Kesel a motivé sa décision par sa volonté de mettre fin aux critiques émanant d'évêques français et belges, qui se plaignent du fort attrait de jeunes Français pour cette fraternité. "Cette vie en fraternité - avec prière commune, vie sous le même toit et service en équipe auprès d'une paroisse - répond à une attente des jeunes d'aujourd'hui pour réaliser leur vocation de prêtre", commente Bernard de la Croix, représentant de la délégation de paroissiens. Mgr de Kesel s'est dit disposé à développer une antenne si un autre évêque, belge ou étranger, acceptait d'accueillir la fraternité des Saints-Apôtres et d'en être responsable canoniquement. À la suite de l'invitation de 200 paroissiens, il a assuré qu'il visitera la paroisse lorsque le climat sera apaisé.

    La fraternité des Saints-Apôtres a été constituée en avril 2013 par Monseigneur Léonard, l'ancien archevêque de Malignes-Bruxelles. Elle compte aujourd'hui 22 séminaristes et six prêtres ordonnés, à savoir cinq en Belgique et un dans une antenne à Bayonne en France. Plus d'une dizaine de personnes se préparaient à rejoindre la fraternité en septembre, parmi lesquelles de nombreux flamands. "L'église Sainte-Catherine était fermée depuis trois ans quand les premiers prêtres ordonnés ont repris sa gestion en 2014 et ont ressuscité cette paroisse", rappelle Bernard de la Croix. "L'église est depuis pleine tous les dimanches".

  • A l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54), le dimanche 3 juillet à 16 h00 : un concert à ne pas manquer !

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    Les moines de l’abbaye Sainte Anne de Kergonan, et les moniales bénédictines de l’abbaye la Paix Notre-Dame à Liège vous convient à un concert qui sera donné au profit de la construction de l'orgue de Kergonan.

    Dimanche 3 juillet à 16h00

    Florence Rousseau

    À l’orgue historique de

     l’Abbaye de La Paix Notre-Dame à Liège (Belgique)

    Bd d’Avroy, 54

    Orgue historique Bénédictines de Liège.JPG 

    « Londres Paris Hambourg »

    Oeuvres des XVIIème et XVIIIème siècles

    Concert à ne pas manquer.jpg 

    L’organiste Florence Rousseau, jouera le très bel orgue historique de Jean-Baptiste le Picard (1737) dont s’honore l’église abbatiale du monastère des Bénédictines de Liège.

    Le programme de ce concert, spécialement conçu pour mettre en valeur cet élément intéressant du patrimoine liégeois, sera consacré à la musique ancienne dont Florence Rousseau est une éminente spécialiste. Il prend place dans une grande tournée de concerts dans les abbayes de plusieurs pays européens qui a débuté en juillet 2015.

    Entrée : 10 €

    A l’issue du concert, à 17h45, il sera possible d’assister à l’office des Vêpres chanté par les Sœurs.

    Soyez les bienvenus !

    Pour en savoir plus sur la construction des grandes orgues de l’abbaye Ste Anne des Kergonan (Bretagne, France) par Jean-François Dupont, bientôt inaugurées : www.orguedekergonan.com

    Le site des Sœurs bénédictines de Liège : http://www.benedictinesliege.com/novo/

    Bien fraternellement,

    Frère François d’Assise Chereau,

    Organiste de l’abbaye de Kergonan

    JPSC

  • Quand la probable fermeture d'églises à Bruxelles fait l'objet d'une émission à la RTBF

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    La tension monte dans le diocèse de Bruxelles. De plus en plus de médias s'intéressent à la question des fermetures d'Eglises à Bruxelles.

    La RTBF consacrait une émission ce midi sur le sujet. (Le Forum de Midi)

    Mgr Kockerols, fidèle à lui-même, ne compte pas associer les laïcs à sa réflexion. Alors que seuls les responsables d'unités pastorales ont été consultés jusqu'à présent, il serait temps de tenir compte de l'avis des paroissiens impliqués dans le gestion des églises (chefs de chorales, catéchistes, fabriciens...).

    Ce problème ne peut être géré en catimini. Avant d'écrire sa lettre pastorale d'octobre sur le sujet pour annoncer ses décisions, il serait plus qu'utile que l'évêque de Bruxelles s'inspire des pratiques de concertation initiées par d'autres collègues évêques.

  • Bruxelles, Sainte-Catherine, 29 juin : Veillée d'adoration, de prière et d'action de grâces

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    Chers amis de la Fraternité des Saints Apôtres,

    Notre Neuvaine au Coeur immaculé de Marie s'achèvera par une :

    Veillée d'adoration, de prières et d'action de grâces 

    le 29 juin de 19h à 20h30 à l'église saint Catherine (Bruxelles)

    La veillée commencera tout de suite après la messe de 18h15 et la neuvaine.
     
    Veuillez venir s'il vous plait avec une rose de la couleur de votre choix.
     
    Nous l'offrirons pendant la veillée à la Vierge Marie en remerciement pour l'année paroissiale écoulée et pour lui demander de combler de grâces les prêtres et séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres.

    Venez nombreux! 

    A Jésus par Marie!
  • Un beau reportage sur la communauté Saint-Martin

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    VIDÉO | 22/06/2016 | Par Benoît Pénicaut

    L'équipe de l'émission "Le Jour du Seigneur" est allée à la rencontre des prêtres de la communauté Saint-Martin à Chinon, en Touraine. Des prêtres séculiers au service du diocèse qui ne passent pas inaperçus et dont le charisme est fondé sur quatre piliers : la prière commune, l'Eucharistie, l'enseignement et la communion fraternelle.

    La France ne pourrait-elle pas s’enrichir bientôt d’une autre Communauté sacerdotale florissante: celle que la  Belgique s'apprête à expulser ?

    JPSC

  • Trop d'églises à Bruxelles ? Quand Mgr Kockerols tente de s'expliquer...

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    Dans le Vif de cette semaine, Olivier Rogeau aborde le dossier des églises bruxelloises menacées de fermeture et donne largement la parole à l'évêque auxiliaire en charge de Bruxelles. Face à la détermination des paroissiens montés au créneau pour défendre leurs églises et qui dénoncent un cléricalisme autoritaire, Mgr Kockerols oppose des arguments assez prosaiques qui ne les convainquent guère. Il ne faut évidemment pas s'attendre à un éclairage des plus objectifs de la part du journaliste qui évoque "la très controversée fraternité des Saints Apôtres" ou encore les difficultés de l'évêque qui résulteraient d'un "terrain miné par Mgr Léonard" ! Quant aux propos de Mgr Kockerols, ils suscitent de multiples interrogations. Ainsi, par exemple, peut-on s'interroger sur ce que constituent à ses yeux des "assemblées signifiantes". Il reconnaît que la communication et le dialogue ont fait défaut : "Peut-être y a-t-il, de notre côté, un déficit de communication." Mais au lieu d'y remédier en entamant un dialogue avec les paroissiens, il nous promet, du haut de sa chaire, "une lettre pastorale, qui sortira cet automne" où il expliquera tout ce qui est entrepris. Il n'y aurait donc plus qu'à dire "amen" à ses explications... Curieuse façon d'envisager le dialogue et la concertation.

    Et nous apprenons que, en radio sur "la Première" (RTBF), ce lundi 27 juin, de 12h20 à 13h, l'émission radio "FORUM de MIDI" sera consacrée à "l'avenir des églises de Bruxelles". Cette émission s'inscrit dans le prolongement des articles susmentionnés consacrés à cette question dans le numéro du " VIF" de cette semaine (pages 50 à 53). Ce qui biaise complètement cette émission, c'est qu'aucune place n'y sera apparemment réservée aux opposants à la ligne de Mgr Kockerols puisque ne participeront à cette émission qu'Olivier ROGEAU (journaliste au "VIF" et auteur de cet article), Mgr Jean KOCKEROLS, évêque auxiliaire de Bruxelles, et l'Abbé Philippe MAWET.

  • Une émission avec Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur KTO

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    Emission spéciale avec Mgr Delville, évêque de Liège, sur KTO

    Pour la Fête-Dieu, les catholiques étaient en procession dans les rues de Liège à la suite du Saint-Sacrement. Il y a 3 ans, l'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, a repris cette tradition ancienne. Dans l'émission La Vie des Diocèses, il revient sur le sens de cette fête du Corps et du Sang du Christ d'origine liégeoise avec l'inspiration de sainte Julienne de Cornillon, et sur son attachement à cette procession organisée par la Pastorale urbaine. Mgr Delville remet également en perspective l'engagement de l'Eglise pour le respect de la vie humaine notamment pour les personnes en fin de vie, mais aussi sa vigilance sur les conditions de détention dans les prisons en Belgique. Il partage également sa vision de l'évangélisation dans son diocèse.

    Diffusé le 25/06/2016 02:28 et 25/06/2016 06:15
    sur VOO (canal 144), Proximus (299) ou SFR (94).

    Bon début d'été,
    KTO Belgique asbl

  • Enseignement fondamental en Belgique francophone : "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

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    Lu dans « La Libre » :

    « Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté mercredi, en seconde lecture, le projet de décret instaurant un cours d'Education à la Philosophie et la Citoyenneté (EPC) dans l'enseignement officiel. "Par l'adoption définitive de ce décret, du référentiel le 1er juin et du programme commun du cours dont la rédaction vient de se terminer il y a quelques jours, le cours est sur les rails, fin prêt à être dispensé dans les écoles de l'enseignement officiel dès la rentrée (2016-2017 dans l'enseignement primaire, à partir de 2017 dans le secondaire, Ndlr). Les parents ont à présent toutes les cartes en main pour poser leur choix concernant la deuxième heure", s'est réjoui le ministre-président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

    Le cours d'EPC remplace une heure de cours de morale ou de religions dans les écoles primaires de l'enseignement officiel dès la rentrée prochaine. Les élèves ont le choix de remplacer l'heure restante de morale ou de religions par une deuxième heure d'EPC.

    Le décret peut désormais poursuivre son chemin parlementaire. Ce décret règle notamment la question des titres et conditions requises pour enseigner ce cours dès la rentrée prochaine en primaire. Pour donner le cours de Philosophie et Citoyenneté il faudra obligatoirement être titulaire au minimum d'un bachelier, être formé à la neutralité - ou, le cas échéant, suivre et réussir pour le 1er octobre 2016 la formation à la neutralité qui est organisée depuis début juin en promotion sociale. De plus, les professeurs devront avoir suivi pour le 1er septembre 2020 le module de formation didactique en cours de carrière à la Philosophie et la Citoyenneté et posséder obligatoirement un titre pédagogique. Les professeurs ne disposant pas d'un titre pédagogique (à savoir l'"accès à la profession"), devront en être pourvus pour le 1er septembre 2020 également.

    Le journal Le Soir a confirmé l'intention de professeurs de morale de contester ce décret dont ils craignent les conséquences au niveau de l'emploi. Réunis au sein d'un collectif, ils devraient saisir la Cour constitutionnelle ou le Conseil d'Etat. En tant qu'agents de l'Etat désignés par le ministre, ils s'estiment neutres pour donner l'EPC, et notamment pour évoquer l'avortement ou l'euthanasie, contrairement aux professeurs de religion proposés par les chefs de culte. Or, selon les dispositions décrétales, les professeurs de religion seraient également habilités à dispenser l'EPC. Ce cours de philosophie s'apparentant plus à un cours de morale qu'à un cours de religion, les professeurs de morale craignent que les élèves finissent par déserter la morale, avec des conséquences sur l'emploi.

    En reconnaissant la faculté des élèves à être dispensés de religion ou de morale, la Cour constitutionnelle a confirmé récemment que ces cours de morale étaient engagés. »

    Ref. "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

    Le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté remplacera une des deux heures hebdomadaires dédiées à l’enseignement de la religion ou de la morale laïque dans l'enseignement fondamental et il pourra même remplacer ces deux heures pour les élèves qui ne souhaiteraient plus  suivre  la religion ou la morale. Mais, solution « à la belge » oblige,  les professeurs de morale et de religion formés à la neutralité  seront prioritaires pour donner ce nouveau cours...

    Première remarque: le décret s’inscrit dans la ligne de l’arrêt de la cour constitutionnelle selon lequel la morale laïque est "convictionnelle" au même titre que les religions: pour l’enseignement de la citoyenneté, les professeurs de morale seront mis sur un pied de stricte égalité avec les professeurs de religion.

    Deuxième remarque : le cours de citoyenneté ne concerne que le réseau des écoles publiques et le réseau libre non-confessionnel. Il ne sera pas donné en tant que tel dans le réseau catholique où son contenu sera "ventilé" dans l’ensemble des cours de ce réseau. Or, le réseau catholique couvre la moitié de la population scolaire en Wallonie et à Bruxelles (et même plus de soixante pourcents dans l’enseignement secondaire). Ceci relativise cela.

    JPSC

     

  • Tout ce qui rappelle Léonard doit disparaître...

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    Lu sur De Standaard (Stijn Cools) (http://m.standaard.be/cnt/dmf20160621_02351226 ) :

    Notre traduction :

    " Tout ce qui rappelle Leonard doit disparaître "

    L’archevêque Jozef De Kesel met le fruit du travail de son prédécesseur André Léonard en suspens. Les séminaristes conservateurs de la Fraternité des Saints-Apôtres doivent s’adapter ou disparaître.

    Après avoir pris sa retraite comme archevêque l’an dernier, André-Joseph Léonard a souligné que son cœur réside dans la formation des jeunes prêtres. En 2013, il avait fondé la Fraternité des Saints Apôtres dans l’idée « de former des personnes compétentes ». Cela se passait notamment à Namur et dans le diocèse français de Bayonne. Dans la paroisse bruxelloise de Sainte-Catherine, ils ont eu le bonheur de faire leurs premiers pas en tant que prêtres.

    Son successeur à l’archevêché, Jozef De Kesel, y met fin à présent. La semaine dernière, il a envoyé une lettre à la vingtaine de séminaristes de la Fraternité résidant dans notre pays. Le message est qu'ils ne sont plus les bienvenus sous les auspices de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. Fin de ce mois-ci la coopération prendra fin.

    Les séminaristes ont le choix: soit ils quittent la Fraternité et se joignent au séminaire de l'archidiocèse lui-même, ou alors ils y iront chercher ailleurs d’autres statuts.

    Le grand nombre de séminaristes français est la base de cette décision. C’est ce que Jeroen Moens, porte-parole de De Kesel,  communique. « Dans certaines régions de France, il y a une grande pénurie de prêtres. Il ne serait pas collégial de laisser des séminaristes de la Fraternité à Bruxelles pour y devenir prêtres ».

    Le fait que De Kesel met ainsi fin brutalement à l'initiative de son prédécesseur, il ne le nie pas. « Ceci est une autre politique. De Kesel donne sa propre interprétation à ses fonctions d'archevêque. Mais il n’a pas opté pour ce choix en l’espace d’une nuit. Cette décision a été prise en concertation avec les autres évêques. »

    "Cela sent l'abus de pouvoir"

    La déclaration officielle de l'archidiocèse provoque dans l'Eglise, et même au-delà des frontières nationales, des froncements de sourcils. « C’est une curieuse décision», a déclaré un juriste en droit ecclésiastique, Kurt Martens.

    « L'argument selon lequel il y a une pénurie de prêtres, est flagrant pour tout le monde. Nous vivons dans un monde globalisé. Appliquez ce raisonnement et aucun prêtre des Pays-Bas ne pourrait exercer son apostolat en Belgique. Ou des prêtres anversois au Limbourg. »

    Cela ressemble à un règlement de compte entre De Kesel et son prédécesseur Léonard. « Tout ce qui rappelle Leonard, doit disparaître. Cela sent l'abus de pouvoir. Il se pourrait que Monseigneur De Kesel doive s’attendre à un été chaud. »

    Pour la tendance plus conservatrice au sein de l'Eglise belge, la mise a l’écart de séminaristes constitue un dossier symbolique. Les séminaristes déambulent en soutane et professent une foi plus traditionnelle, inspirée par le prêtre français Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Ils constituent un milieu de vie en soi.

    Geert De Kerpel, rédacteur en chef de Tertio, relativise : « L'argument de la pénurie de prêtres semble valable. Mais De Kesel adopte bel et bien une nouvelle ligne. On fait pas d’omelettes sans casser des œufs ».

    Le Vatican a annoncé «vouloir respecter les pouvoirs décisionnels des évêques et ne peut donc pas faire de commentaires sur leurs décisions ».

    L'article en néerlandais :

    Lire la suite