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Alors que Salah Abdeslam a été arrêté vendredi après-midi à Molenbeek, Pierre Vermeren explique comment ce quartier de Bruxelles est devenu un sanctuaire de l'islamisme. Lu sur FigaroVox :
« Depuis des années, la Belgique, qui subit le terrorisme islamiste, est pointée du doigt par les services de renseignement européens et maghrébins. Elle abriterait des foyers de radicalisation et de narcotrafic à Bruxelles, à Anvers et en Wallonie. Les autorités marocaines sont très inquiètes devant la radicalisation hors de contrôle de leurs ressortissants, qui versent dans le crime organisé, le salafisme voire le chiisme, en rupture complète avec leur islam. Les géographes questionnent la dynamique de la communauté marocaine de Belgique, majoritaire dans les berceaux du grand Bruxelles, alors qu'à l'inverse de la France et de l'Espagne, la Belgique n'a pas de passé colonial marocain. Pourquoi la Belgique compte-t-elle plus de 500 000 Marocains, 1 habitant sur 20, et pourquoi sont-ils nombreux à verser dans un radicalisme hors de contrôle? L'histoire, l'origine et les activités des Marocains de Belgique expliquent le sanctuaire salafiste de Molenbeek, le Moulin du ruisseau.
En mars 1912, la France place l'Empire chérifien sous «protection», et concède le nord du pays, le «Rif», à l'Espagne. Ce Maroc espagnol est coupé en deux: le pays jebala arabophone à l'Ouest, le pays berbère du Rif à l'Est. Cette montagne méditerranéenne pauvre et très peuplée vit d'expédients et de trafics marchands, à l'instar de la Corse ou de la Kabylie. Des dizaines de milliers de Rifains s'embauchent chaque année en Oranie française pour travailler la vigne ou dans les mines de la région. Les Espagnols laissent faire. Quand, après la Grande guerre, ils se décident à «pacifier» la région, leur armée se fait massacrer à Anoual en juillet 1921 (12 000 morts). Avec les armes récupérées, Abdelkrim proclame un Etat, la République du Rif, et son armée. En cinq ans de guerre, l'Espagne se déchaîne contre les Rifains, qui reçoivent les surplus de gaz moutarde bradés par l'Allemagne. Mais rien ne venant à bout des Rifains, ils portent la guerre au Maroc français. Lyautey est destitué, remplacé en urgence par Pétain, qui mobilise une armada franco-espagnole ultra moderne, qui débarque à Al Hoceima, répétition du 6 juin 1944. Les Rifains, écrasés par des centaines de milliers d'hommes, reprennent leur exode saisonnier vers l'Oranie. Toutefois, Franco sait les utiliser par dizaines de milliers dans sa guerre d'Espagne pour nettoyer et conquérir au couteau les tranchées et les villes républicaines.
Lorsque la guerre d'Algérie ralentit puis interdit la migration vers l'Algérie en 1956, la misère s'abat sur le pays, poussant les plus téméraires vers le Nord. Les houillères françaises du nord en plein boum embauchent des milliers de Marocains du Rif, où ils rejoignent les kabyles. A l'inverse de ces derniers, originaires de la région la plus francophone d'Algérie française, les Rifains berbérophones, voire hispanophones, ne pratiquent qu'un français minimaliste. Ils se réfugient dans leur religion austère et conservatrice, hermétique au réformisme musulman qui gagne le Maroc français. Pire, à l'indépendance du Maroc, quand le Rif se soulève pour ses libertés, le Rif fait l'objet d'une guerre livrée par les forces armées royales d'Oufkir et du futur Hassan II, en 1958 et 1959, aidées par l'armée française. Le Rif reçoit cette fois du napalm. On relève des milliers de morts. La haine que se vouent les Rifains et le roi du Maroc est si forte qu'en 38 ans de règne (1961-1999), Hassan II ne se rend pas dans le Rif, refuse d'y investir et d'équiper le pays. Il ne lui laisse que le monopole du kif accordé par son père.
Peuple abandonné et livré à lui-même, les Rifains émigrent comme leurs aînés. Ils s'installent dans le nord, puis suivent l'emploi vers les houillères de Wallonie, et enfin dans les Flandres et aux Pays-Bas en plein boom. Le Benelux et le Nord Pas de Calais comptent en 2015 près d'1,5 millions de «Marocains», en majorité Rifains. Après 1968 et la chute de la French Connection, les chimistes corses passés dans le Rif transforment le chanvre en pâte base pour l'exportation. La commercialisation du haschisch suit l'émigration rifaine, ouvrant les portes des marchés européens en Espagne, en France et au Benelux. Avec Anvers, la Belgique devient une plaque tournante. Le commerce et le trafic de drogue deviennent inséparables, et ces activités pallient les licenciements qui frappent en masse mineurs, sidérurgistes et salariés du textile. Les Rifains se concentrent dans des quartiers qui s'homogénéisent à Roubaix, Tourcoing, Bruxelles-Molenbeek, Rotterdam, Liège… Une partie de cette jeunesse belge frappée par le chômage et la crise se tourne vers le fondamentalisme religieux, alors que la police belge n'a aucune expérience en la matière, à l'inverse de la police française plus expérimentée, et qui laisse travailler les services marocains auprès de leurs ouailles.
Austérité ancestrale et culture insulaire, hostilité viscérale au régime marocain et à son islam, rejet de l'Etat qui rappelle la Sicile, liberté religieuse à tous vents, réseaux mafieux structurés par 40 ans de business (10 milliards de $ de chiffre d'affaires annuel) au profit des maffias du Rif et de leurs obligés, du Maroc au Benelux, liberté de mouvement depuis Schengen, absence de surveillance policière efficace, antécédents historiques désastreux, ressentiment, culture de la violence dans un univers hostile, chômage de masse… la base arrière de Molenbeek a une très longue histoire. Pour la première fois, il va peut être falloir poser la question de l'économie de la drogue.
Ref. Arrestation de Salah Abdeslam : Comment Molenbeek est devenu un État dans l'État
Normalien et agrégé d'histoire, Pierre Vermeren est professeur, spécialiste de l'histoire du Maghreb contemporain à l'université de Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire IMAF (Institut des mondes africains). Il a vécu au Maroc, en Égypte et en Tunisie. Derniers ouvrages publiés: La France en terre d'islam - Empire colonial et religions, XIXe-XXe siècles
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Lu sur le site de « La Libre » sous la signature G. Woelfle (ST):
"Les dirigeants de la chaîne de télévision catholique francophone KTO n’ont pas le sourire. Ils ont appris en janvier dernier que leur chaîne ne serait plus diffusée à partir du 30 avril prochain sur Proximus TV, après cinq ans de diffusion . Jacques Galloy, administrateur de KTO et Philippe le Hodey, président de la chaîne, refusent d’accepter cette décision "unilatérale sans concertation" . Si elle est parfaitement légale par rapport aux contrats, elle aurait mérité une concertation d’après de la chaîne. "On a bien été reçus par les responsables des achats de contenus de Proximus mais la décision était prise bien avant cette discussion." Et le "câblo" ne reviendra pas sur cette décision nous confirme le porte-parole de Proximus TV. "On est conscient de, peut-être, décevoir une partie de nos clients. C’est un choix purement commercial dans un marché très concurrentiel et KTO TV ne captait pas une assez grosse audience pour qu’on puisse les garder dans notre catalogue qui est limité."
Conséquence : la couverture belge de la chaîne catholique passerait de 50% des Belges reliés au câble à seulement 10%. Pas de panique pour autant, car KTO TV possède toujours une diffusion via son site Internet mais aussi une présence internationale large. Cent trois millions de catholiques francophones dans cinquante pays du monde peuvent accéder à la chaîne catholique via différents câbles et satellites. Et lorsque l’équipe dirigeante compare sa présence en France à celle en Belgique, une pointe d’amertume apparaît. "En France, tous les câblo-opérateurs nous diffusent sans problème : Orange, SFR, Bouygues et Free. En Belgique, Voo ne nous diffuse pas pour l’instant et donc bientôt, Proximus ne le fera plus non plus."
"L’enjeu, c’est le pluralisme"
Mais l’enjeu n’est pas économique rassure Philippe le Hodey,président de KTO TV. La chaîne vit à 90% de donations privées provenant de téléspectateurs. Les cinquante-quatre équivalents temps plein ne sont donc pas menacés. "L’enjeu, c’est le pluralisme, la liberté d’expression et la protection des minorités en Belgique." Si la décision de Proximus est prise, la chaîne catholique s’est mobilisée via une pétition en ligne… dans l’espoir d’être diffusé prochainement par Voo ? "La pétition sera remise au Premier ministre, Charles Michel, car Proximus et Voo, qui nous refusent l’accès, sont tous les deux détenus par les pouvoirs publics." (NdlR : Proximus par l’Etat fédéral, Voo par les communes).
Communiqué de presse
PLURALISME: TOUCHE PAS A KTO TV.
Lancement d'une grande pétition pour la défense de la diversité et de l’unique chaine continue catholique en Belgique.
Liste des 66 premiers signataires de la pétition:
1. Mgr Jozef De Kesel - Archevêque de Malines-Bruxelles 2800 Malines,
2. Salah Echallaoui - Président du Rassemblement des musulmans de Belgique 4500 Huy,
3. Eric-Emmanuel Schmitt - Ecrivain 1050 Bruxelles,
4. Catherine Fonck - Députée fédérale CDH 7080 Noirchain,
5. Dirk Frimout - Astronaute 9000 Gent,
6. Rabbin Albert Guigui - Grand Rabbin de Bruxelles 1000 Bruxelles,
7. Pierre Rion - Business Angel 1360 Perwez,
8. Philippe Markiewicz - Président du Consistoire Central des Juifs de Belgique 1000 Bruxelles,
9. Noureddine Smaili - Président de l'Exécutif des musulmans de Belgique 4820 Dison,
10. Baudouin Decharneux - Professeur de philosophie des religions à l’ULB et membre de l’Académie Royale de Belgique 1050 Bruxelles,
11. Jean-Charles de Keyser - Consultant Médias 8400 Oostende,
12. Emmanuel Cornu - Président des Grandes Conférences Catholiques 1050 Bruxelles,
13. Philippe Maystadt - 1348 Louvain-la-Neuve,
14. Marc Eyskens - Ministre d'Etat 3001 Heverlee,
15. Eric de Beukelaer - Chanoine et chroniqueur 4000 Liège,
16. Philippe de Woot - Professeur Emérite UCL, Membre de l'Académie Royale des Sciences 3080 Vossem.
17. Anne Delvaux - Coach, formatrice, journalliste 1474 Ways,
18. Mgr Jean-Pierre Delville - Evêque de Liège 4000 Liège,
19. Olivier de Clippele - Député MR à Bruxelles Capitale 1150 Woluwe Saint-Pierre,
20. Philippe Cochinaux - Provincial des dominicains 4000 Liège,
21. Benoit Carniaux - Abbé de Leffe 5500 Dinant,
22. Paul Bleus - Ingénieur électronicien & directeur R&D 4000 Liège,
23. Diane Drory - psychanalyste 1050 Bruxelles,
24. Mgr Guy Harpigny - Evêque de Tournai 7000 Tournai,
25. Mgr Jean-Luc Hudsyn - Evêque auxiliaire du Brabant-Wallon 1300 Wavre,
26. Sébastien Jodogne - docteur en informatique 4600 Visé,
27. Michel Kesteman - Président RCF Bruxelles 1000 Bruxelles,
28. Fernand Keuleneer - Avocat 1000 Bruxelles,
29. Philippe le Hodey - Président KTO 1150 Bruxelles,
30. Jack McDonald - Président du Comité central du Culte anglican en Belgique 1050 Bruxelles,
31. Dominique Moorkens - Administrateur de sociétés 2520 Ranst,
32. André Querton - Administrateur de sociétés et de KTO 1150 Bruxelles,
33. Philippe Mawet - Abbé 1150 Bruxelles,
34. Tommy Scholtès sj - Porte-parole des évêques de Belgique 1040 Bruxelles,
35. Jean-Pierre Quinet - Banquier honoraire 4020 Liège,
36. Marc Nolet - CEO de Physiol SA 4031 Angleur,
37. Geert W. Lorein - Président du Synode Fédéral des Églises protestantes et évangéliques de Belgique 1070 Anderlecht,
38. Jacques van Ypersele - Ministre d'état 1150 Woluwé Saint Pierre,
39. Mgr Pierre Warin - Evêque auxiliaire de Namur 5000 Namur,
40. Alain Tiri - Jeune professionnel 4671 Barchon,
41. Laurent Thonon - Jeune professionnel 1348 LLN,
42. Mgr Remy Van Cottem - Evêque de Namur 5000 Namur,
43. Alphonse Borras - Président de la CCMC 4000 Liège,
44. Benoît Coppée - CEO Investsud 6890 Ochamps,
45. Tanguy Bocquet - Session LEAD 1380 Lasnes,
46. Jean Berckmoes-Joos - Voorzitter Herbronnen vzw 9220 Hamme,
47. Charles de Liedekerke - Administrateur de sociétés 1040 Bruxelles,
48. Philippe Godfroid - Président de l'UCM 5100 Wierde,
49. Jacques Galloy - Administrateur de sociétés et de KTO 4671 Saive,
50. Marcienne Greindl - Présidente RCF Sud Belgique 5000 Namur,
51. Mgr Jean Kockerols - Evêque auxiliaire de Bruxelles 1150 Bruxelles,
52. Bernard Michelet - Bedrijfsleider 9840 Zevergem,
53. Michel Peterbroeck - Administrateur de sociétés 1315 Pietrebais,
54. Claire Jonard - Pastorale des Jeunes 1050 Bruxelles,
55. Steven H. Fuite - Synodevoorzitter - Verenigde Protestantse Kerk in België 1070 Brussel,
56. Guibert del Marmol - Auteur et conférencier 1150 Woluwe Saint-Pierre,
57. Gabriel Fatrus - Institut Syriaque de Belgique 4000 Liège,
58. Thibault Denotte - Notaire 4801 Verviers,
59. Bernard de Gerlache de Gomery - administrateur de sociétés 6760 Gomery,
60. Georges Dallemagne - Député fédéral CDH 1150 Woluwe Saint-Pierre,
61. Gui de Vaucleroy - 1150 Bruxelles,
62. Michel de Lamotte - Député fédéral CDH 4000 Liège,
63. Michel Delloye - Administrateur de sociétés 1050 Bruxelles,
64. Etienne de Calatay - Professeur d'économie UNamur 1150 Woluwe Saint-Pierre,
65. Michel Konen - Journaliste 4257 Berloz,
66. Francis Delperée - Sénateur CDH 1150 Bruxelles,
Lien vers la pétition en ligne
Contact: KTO Belgique ASBL - Avenue de la Belle Alliance, 1 - 1000 Bruxelles
Neuvaine de prière avec Saint Jean-Paul II en préparation à la Marche pour la Vie.
Pour le respect de la Vie de sa conception à sa mort naturelle, et en préparation à la Veillée pour la Vie du 16 avril et la Marche pour la Vie du 17 avril 2016, nous prions, unis à Saint Jean-Paul II depuis les quatre coins de la Belgique la neuvaine suivante, chaque vendredi, du 19 février au 15 avril.
Ô MARIE,
aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,NOUS TE CONFIONS LA CAUSE DE LA VIE:
regarde, ô Mère, le nombre immense
des enfants que l’on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes
victimes d’une violence inhumaine,
des vieillards et des malades tués
par l’indifférence
ou par une pitié fallacieuse.Fais que ceux qui croient en ton Fils
sachent annoncer aux hommes de notre temps
avec fermeté et avec amourL’ÉVANGILE DE LA VIE.
Obtiens-leur la grâce de l’accueillir
comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance
dans toute leur existence
et le courage d’en témoigner
avec une ténacité active, afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la civilisation de la vérité et de l’amour,
à la louange et à la gloire de Dieu
Créateur qui aime la vie.– S. JEAN-PAUL II, EVANGELIUM VITAE
Veillée pour la Vie
le 16 avril à 20h à l'église Sainte Catherine
Exposition de photos "Au-delà de la différence"
Pour l'inclusion des enfants et des jeunes dans la société
30 photos d'enfants avec une trisomie, accompagnées du message de leur parents ou d'eux-mêmes
grand hall de la gare du midi au niveau des quais 15-16
avec la collaboration des cliniques St Luc et de l'asbl Inclusion / section Down
Permanence à la gare du midi le 21 mars de 9h30 à 17h...
Dans le cadre de la journée mondiale de la trisomie ce lundi 21 mars,
permanence de 9h30 à 17h.
Ce sont les résolutions qu'ont adoptées les jeunes chrétiens démocrates flamands durant ce week-end d'après ce que l'on peut lire dans "De Morgen". Il s'agit notamment d'instaurer un droit à l'avortement jusqu'à la vingtième semaine, d'autoriser l'euthanasie en cas de démence liée à un problème cérébral et de l'étendre aux mineurs lorsque la souffrance physique serait reconnue comme insupportable, devant durer, et qu'il soit entendu que la médecine ne puisse la guérir. Ils sont également favorables à la mise en place de mesures légales pour encadrer la gestation pour autrui "altruiste". Enfin, ils sont partisans de mesures qui décriminaliseraient la prostitution (mais tout en tâchant de combattre l'exploitation).
Vous avez dit "jeunes chrétiens démocrates" ?
Le samedi 19 mars 2016, pendant la première semaine du Grand Carême 2016 donc, nous pèlerinerons sur les pas de saint Guido(n) d'Anderlecht. Pélerin par pénitence, un excellent compagnon pour nous aider à la conversion.
Le sous-diacre Jean Hamblenne nous parlera de la vie du pauvre sacristain devenu saint. Ensuite matuhska Anne nous expliquera l'historique des lieux - collégiale etc - avant la visite au musée d'Erasme.
Tropaire de saint Guidon d'Anderlecht ton 4
Vénérable fils de nos campagnes,
Humble paysan de notre pays,
Tu délaissas tes pauvres biens
Pour péleriner vers lsraël.
Aujourd'hui que tu es parvenu en la Jérusalem Céleste,
Nous t'en supplions, saint Guidon,
Intercède pour le salut de nos âmes.
Intéressant : récemment, un laboratoire de l'Université Libre de Bruxelles, très peu susceptible donc de christianophilie (!!), a authentifié les reliques de notre saint ami :
https://www.youtube.com/watch?v=LItU81O5xW0
(source)
De Benjamin Hermann sur lavenir.net :
Le Vatican qualifie la guérison de cette Malmédienne de miracle
Marie-Paul Stevens a vaincu la maladie lors d’un voyage dans un carmel de Dijon en 2002. Quatorze ans plus tard, le Vatican a officiellement reconnu le miracle. Élisabeth de la Trinité, religieuse française, sera canonisée en octobre grâce à cette reconnaissance.
En fonction de ses convictions, chacun qualifiera l’histoire de Marie-Paul Stevens d’extraordinaire, de miraculeuse ou de réjouissante. Le Vatican a en tout cas reconnu très officiellement sa guérison comme un miracle, le 3 mars dernier.
Cette dame aujourd’hui âgée de 58 ans a vécu de nombreuses années à la frontière des villages d’Ondenval et Thirimont, dans la commune de Waimes. Elle habite aujourd’hui dans l’entité voisine de Malmedy.
Catholique depuis son enfance, elle était jusqu’à ce que sa maladie se déclare professeure de religion à l’Institut Notre-Dame de Malmedy. Mais c’est en 1997 que sa santé s’est dégradée et que le corps médical lui a diagnostiqué le syndrome de Sjögren, une maladie d’origine auto-immune qui va provoquer chez elle des souffrances toujours plus importantes, jusqu’en 2002, année durant laquelle les médecins ne se faisaient plus d’illusion quant à ses espoirs de survie. «J’avais même préparé ma veillée d’adieu et la célébration de ma Pâque», témoigne-t-elle.
Guérie lors d’un voyage au carmel de Dijon
Très admiratrice et proche spirituellement d’Élisabeth de la Trinité, une religieuse française ayant vécu de 1880 à 1906, Marie-Paul Stevens a entrepris, au bout de ses forces, un voyage en avril au carmel de Flavignerot, près de Dijon, là où se trouvent les reliques d’Elisabeth. Selon son témoignage, mais aussi celui de proches et du médecin de famille, elle en est ressortie guérie.
Un premier miracle d’Élisabeth de la Trinité avait été reconnu en 1984 et avait conduit à sa béatification par Jean-Paul II. Mais la reconnaissance par le Vatican de ce second miracle conduira à sa canonisation, au grand bonheur du carmel de Dijon, mais aussi de Marie-Paul Stevens et de l’unité paroissiale de Waimes.
Un long procès
Le procès de canonisation a duré de nombreux mois et le cas de Marie-Paul Stevens a été examiné par une commission médicale, une commission théologique, soit une quarantaine de témoins et neuf médecins, durant 19 mois.
Les faits ont donc été examinés et la validité du miracle, établie par la Congrégation pour la cause des saints, chargée des dossiers de béatification et canonisation. Le 3 mars dernier, le pape François a donné son aval pour la canonisation d’Élisabeth de la Trinité, qui devrait se dérouler en octobre.
Une pétition circule sur le net :
Mon clocher, mon curé, le coeur de mon quartier !
Souhaitez-vous que deux de ces quatre paroisses disparaissent : Sainte Alix / Saint Paul / N-D de Stockel / N-D de l’Assomption ?
Nous demandons à Monseigneur Kockerols de garder nos paroisses, ouvertes et vivantes !
Merci pour votre soutien,
(Collectif de l’Unité pastorale de Stockel-aux-champs - Mon église au milieu de mon village)
http://www.petitions24.net/gardons_nos_paroisses_ouvertes
Lu sur le site « Cathobel » des diocèses francophones de Belgique, cette interview de Me Fernand Keuleneer (9 mars 2016)
« Fin 2015, Mgr De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, s’exprimait en faveur du droit des institutions catholiques de refuser l’euthanasie. Aujourd’hui, une proposition de loi déposée à la Chambre voudrait remettre en question ce droit, en vue d’ "assurer la clause de conscience " du médecin qui veut pratiquer une euthanasie. Que dit la législation actuelle sur l’objection de conscience institutionnelle?
C’est la question que nous avons posée à Me Fernand Keuleneer (photo), avocat au Barreau de Bruxelles. Mais d’abord, nous lui avons demandé ce que dit la loi au sujet de la possibilité, pour un médecin, de refuser de pratiquer une euthanasie.
Pour Me Keuleneer, les choses sont très claires en ce qui concerne cette question. L’article 14 de la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie « dispose qu’aucun médecin n’est tenu de pratiquer une euthanasie, et qu’aucune autre personne n’est tenue de participer à une euthanasie« , nous a-t-il répondu. « C’est clairement la liberté de conscience de chaque médecin ou de toute autre personne« .
Pas de droit à l’euthanasie
Cela dit, ce qui vaut pour les personnes physiques est-il également possible pour une institution? Pour Fernand Keuleneer, ce qui est en jeu ici, c’est ce que l’on appelle la liberté institutionnelle. En l’occurrence, la liberté, pour une institution, de refuser la pratique de l’euthanasie dans ses murs. Or, c’est cette question qui est actuellement en débat.
L’article 14 de la loi stipule: aucune personne n’est tenue de participer à une euthanasie. Or, cette clause ne se limite pas aux médecins et aux infirmiers, mais concerne toute personne, y compris un pouvoir organisateur, un conseil d’administration, un comité de direction… Par ailleurs, la loi de 2002 est une loi qui dépénalise l’euthanasie, dans certaines circonstances, et moyennant certaines conditions. « C’est une dépénalisation, mais la loi ne crée pas, pour autant, de droit à l’euthanasie. L’euthanasie n’est pas un droit du patient« , nous dit Me Keuleneer. « Et comme la loi ne crée pas un droit à l’euthanasie, je ne vois pas sur quelle base on pourrait obliger les institutions qui ne souhaitent pas pratiquer l’euthanasie, à devoir effectivement la pratiquer. »
Liberté institutionnelle, liberté constitutionnelle
Lors des travaux parlementaires qui ont précédé le vote de la loi de 2002, tous les membres de la commission ont confirmé que cette liberté institutionnelle existait bel et bien, et donc qu’aucune institution ne pouvait être obligée de pratiquer ou de permettre la pratique de l’euthanasie en ces murs. Cette interprétation de la loi, et de la clause de conscience qui l’accompagne, a été confirmée en séance plénière, et se trouve consignée dans les actes des travaux parlementaires. « Il y a donc une base solide pour dire que c’est effectivement une interprétation correcte » de la loi, selon Me Keuleneer.
L’argument-clé, insiste le juriste, c’est que la loi ne crée pas de droit à l’euthanasie. Par contre, le principe de la liberté institutionnelle se trouve dans la Constitution, qui prévoit la liberté fondamentale de créer des institutions qui ont une certaine orientation philosophique. Bref, Fernand Keuleneer ne voit pas « comment une loi qui dépénalise une certaine pratique pourrait annuler ces libertés fondamentales, qui sont constitutionnelles« .
Glissement
Si la liberté institutionnelle est garantie par la Constitution belge, quels sont dès lors les arguments de ceux – dont l’ "Association pour le droit de mourir dans la dignité " – qui voudraient interdire à toute institution, en l’occurrence des hôpitaux ou des maisons de repos catholiques, de refuser la pratique de l’euthanasie? Pour Me Keuleneer, leur argument repose sur un supposé droit à l’euthanasie. En 2002, certains ont voulu, en fait, créer un droit à l’euthanasie, mais la loi n’est pas allée aussi loin. Or, ce que certains avaient prédit est aujourd’hui en train de se produire: on assiste à une évolution, celle d’aller d’une simple dépénalisation vers l’affirmation d’un droit. Et si on arrivait à faire passer l’idée selon laquelle une institution n’a plus cette liberté constitutionnelle, on montrerait, à rebours, que l’euthanasie est effectivement un droit, éventuellement même un droit individuel fondamental.
Ce qu’il faut craindre aujourd’hui, pour Fernand Keuleneer, c’est qu’une certaine jurisprudence, arbitraire, créée à partir de certains arrêts récents émanant de la Cour européenne des droits de l’homme, ou de la Cour constitutionnelle belge, donne des arguments à ceux qui voudraient limiter la liberté institutionnelle en Belgique.
Christophe Herinckx (Fondation Saint-Paul)
Retrouvez l’intégralité du dossier spécial « Euthanasie » dans Dimanche n° 10 du 13 mars 2016. Pour vous abonner, cliquez ici. »
…pas plus qu’elle ne crée de droit à l’avortement.
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Save the date !
Samedi 16 avril
de 10h à 16h
Aux Facultés Universitaires Saint-Louis à Bxl
Symposium « Pour l’avenir des églises à Bruxelles »
Fusions, fédérations, (ou suppression ?) des paroisses ?
De leurs ressources humaines, financières et patrimoniales ?
Quelles conséquences pour la vie chrétienne,
pour l’avenir de nos églises et de l’Eglise ?
Et si nous nous engagions sur une troisième voie ?
Ce deuxième symposium est une initiative de citoyens chrétiens,
qui veulent s’inviter -et vous invitent- dans ce débat d’actualité
-avec ses données nouvelles-
pour la revitalisation de notre patrimoine religieux commun,
au cœur de l’Europe,
dans le souci du bien commun
Programme complet dans quelques jours !
Secrétariat :
Les Amis des églises
c/o Arber Stani
Rue du Pont de l’Avenue, 7
1000 Bruxelles
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