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12/05/2016, Cathédrale Sts Michel et Gudule : RELIQUE DE SAINT JEAN-PAUL II - INVITATION A TOUS

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12/05/2016, Cathédrale Sts Michel et Gudule : RELIQUE DE SAINT JEAN-PAUL II - INVITATION A TOUS


L'islam, l'Europe et nos valeurs | Que faire ?
Mercredi 18 mai 2016, 18h30-20h | Hôtel Renaissance, Bruxelles
Depuis les attentats de Bruxelles et de Paris, la « question de l'islam » se pose aux Européens avec une acuité nouvelle : peut-il s'intégrer à notre culture et à notre identité ? Est-il compatible avec nos valeurs de pluralisme et d'État de droit ? La religion – et quelle religion ? – a-t-elle sa place dans l'espace public ?
Si ces questions réclament des réponses politiques et sociales, elles exigent aussi, et peut-être avant tout, des réponses théologiques et philosophiques afin de savoir si la religion musulmane contient en elle-même les éléments nécessaires à son adaptation à nos valeurs et à nos coutumes. Il est urgent de s'interroger lucidement pour que la « question de l'islam » ne se transforme pas en problème insoluble.
Pour en discuter, l'Institut Thomas More aura le plaisir de recevoir :
Rémi BRAGUE
de l'Institut (Académie des Sciences morales et politiques, France),
professeur émérite à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Dernier ouvrage paru : Le règne de l'homme. Genèse et échec
du projet moderne, Gallimard, 2015

Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).
Au sommaire de ce numéro n° 98 (1er trimestre 2016) :

Relire le testament de saint Jean-Paul II : « Mémoire et identité »

Rome et le monde :
Qu’est-ce que la « Miséricorde »
Réforme liturgique : Mgr Bugnini se justifie, post mortem
Le cardinal Müller fait le point
Belgique
Inscrire la laïcité dans la constitution belge, pour quoi faire ?
Les Belges francophones plus religieux qu’on ne le croit
Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye
Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,
Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.
La revue est disponible gratuitement sur simple demande :
Tél. 04.344.10.89 e-mail : sursumcorda@skynet.be
Les dons de soutien à la revue sont reçus avec gratitude au compte IBAN:
BE58 0016 3718 3679 BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège
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La question du célibat sacerdotal, c’est comme le boléro de Ravel : on croit que c’est fini et cela recommence encore obstinément. Le nouveau Primat de Belgique vient de rappeler, dans le journal dominical flamand « Zondag », qu’il est pour l'abolition de la discipline du célibat des prêtres « particulièrement à une époque où la sexualité joue un rôle important». Comme si elle n’avait jamais eu un tel rôle autrefois ?
Dans les pays catholiques les plus éprouvés par le « sécularisme » doctrinal et moral, des évêques épanchent régulièrement leurs doutes et leur trouble à ce sujet dans la presse d’opinion. Pour s’en tenir à la Belgique, en 2010 déjà, sous le règne de Benoît XVI, trois évêques flamands, NN.SS. De Kesel, déjà lui (il était alors évêque de Bruges), Bonny (Anvers) et Hoogmartens (Hasselt) avaient saisi la balle au bond, dans le contexte de la révélation des scandales pédophiles des années postconciliaires. Dans une interview à la radio flamande VRT, Mgr De Kesel avait alors déclaré (18 septembre 2010): « je pense que l'Eglise doit se poser la question de savoir s'il convient de conserver le caractère obligatoire du célibat » et, poursuivant sur sa lancée: « on pourrait dire qu'il y a des prêtres célibataires mais que des personnes pour lesquelles le célibat est humainement impossible à respecter devraient aussi avoir la chance de devenir prêtre » pour conclure: « la discussion sur le célibat [des prêtres] pourrait avoir une suite bien plus rapide que celle sur l'accès des femmes à la prêtrise », dont l’hypothèse ne serait donc pas non plus à exclure, dans l’esprit de l'actuel archevêque...
Et un peu plus tard, après que cent cinquante théologiens germanophones eussent lancé (7 février 2011) un bruyant manifeste « pour mettre fin à la crise sans précédent que traverse l'Eglise catholique depuis les scandales des prêtres pédophiles », le site de l’agence de presse « Cathobel » avait publié un éditorial « Célibat des hommes et ordination des femmes » du P. Charles Delhez s.j., paru dans le Dimanche Express n°8 du 27 février 2011. Dans cet article, l'ancien directeur du journal des paroisses francophones de Belgique reprenait, « more jesuitico », l’antienne qu’il avait déjà publiée dans la « Libre Belgique ». Voici un extrait de celle-ci :
« (…) Dans l’Église latine, on n’ordonne prêtres que ceux qui font la promesse de rester célibataires. Ne pourrait-on cependant pas imaginer, dans l’Église latine, la même diversité qu’à l’intérieur de l’Église catholique dans son ensemble ? C’est que les Églises locales évoluent bien différemment aujourd’hui. Des réponses adaptées à la situation de chaque pays ou de chaque région du monde serait sans doute heureuses.
« Tout autre est la question posée par l’ordination des femmes. Elle est théologique. L’Église est-elle tenue par le fait que Jésus n’a choisi comme apôtres – les Douze – que des hommes, alors qu’il était entouré également de femmes ? Elles ont d’ailleurs joué un rôle très important, comme premiers témoins de sa résurrection, par exemple. S’agirait-il d’une donnée culturelle ou d’une volonté divine ? (…) ».
Dans un commentaire « posté » sous le texte de son confrère, le Père Thierry Dejond s.j. avait alors apporté au lecteur un excellent antidote à cette culture du doute. Une mise au point concise, claire et précise : « (…) Il est évident que l’ordination des Douze Apôtres, et non de Marie, Mère de Dieu, ni de Marie-Madeleine, Suzanne et autres femmes ayant suivi Jésus, n’est pas une « donnée culturelle », mais bien une « volonté divine », au sujet de laquelle toutes les Eglises ont maintenu un accord unanime, jusqu’à la fin du XXème siècle. C’est donc une idée de la « post-modernité », lancée par le Mouvement féministe, dont la philosophie est la « gender philosophy », dont la thèse, validée par l’ONU, est qu’on choisit librement d’être homme ou femme, car il ne s’agirait pas d’un donné « naturel », mais purement « culturel ».
Si les Eglises orientales ‘revenues au catholicisme’ ont accepté d’ordonner des hommes mariés (vu leur passé orthodoxe datant de 690) [ndlr : concile « in trullo »], c’est par miséricorde de l’Eglise catholique, qui ne voulait pas briser une tradition de cinq siècles.
Le « célibat des prêtres » dans l’Eglise latine n’est autre qu’une manière d’être fidèle à la « Tradition remontant aux Apôtres », et acceptée tant chez les Grecs que chez les Latins jusqu’en 690, et exigeant des Evêques, Prêtres et Diacres mariés, de renoncer, le jour de leur Ordination, à l’usage du mariage. Cette tradition apostolique s’est maintenue en Occident, tandis que l’Orient grec cédait aux décisions de l’Empereur de Byzance.
Pourtant, même en Orient, subsistent des traces évidentes de l’ancienne discipline commune: les Evêques n’ont pas le droit de vivre en mariage, jamais; les prêtres et les diacres, après le décès de leur épouse, n’ont pas le droit de se remarier, puisque ils ont été ordonnés. Ce qui prouve bien qu’il s’agissait d’une tolérance, Idem, pour les diacres mariés en Occident, depuis le Concile Vatican II: ils ne peuvent pas se remarier.
Cette discipline remonte aux Apôtres, dont un seul, Simon-Pierre, était certainement marié avant l’appel du Christ, mais qui répond à Jésus: « Nous qui avons tout quitté pour te suivre… », Jésus répond: « Amen, je vous le dis: personne n’aura quitté maison, femme, frères, parents ou enfants, à cause du Royaume de Dieu, qu’il ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » (Luc 18, 28-30). Bien d’autres textes de L’Ecriture Sainte, et de la Tradition des Pères de l’Eglise, confirment cette exigence de Jésus. Exigence rappelée au 1er Concile Oecuménique de Nicée en 325, canon 3; et déjà avant, dans des Conciles régionaux: Elvire (Espagne) en 304 et Ancyre (=Ankara, Turquie) en 314. Il est clair que ces canons disciplinaires de l’Eglise ne faisaient que « rappeler » la Tradition remontant aux Apôtres et attestée par de nombreux Pères de l’Eglise auparavant ».
Le Père Dejond est professeur de théologie dogmatique et directeur spirituel du Séminaire de Namur depuis 1994.
JPSC
Jacques Van der Biest, le "curé des marolles", s'est éteint à l'âge de 86 ans
Jacques Van der Biest est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi au CHU Saint-Pierre, d'une hémorragie cérébrale consécutive à une chute, à quelques centaines de mètres de son quartier des Marolles auquel il restera à jamais associé. Il avait 86 ans. Ingénieur polytechnicien de formation, Jacques Van der Biest n'a jamais exercé cette profession, choisissant d'entrer au séminaire au début des années 1950. Ordonné prêtre en 1954, il est nommé vicaire à la paroisse Saints-Jean-et-Etienne-aux-Minimes quelques mois plus tard. Jacques Van der Biest se trouve donc au coeur des marolles, quartier populaire et déshérité de Bruxelles. En 1969, il s'engage aux côtés des habitants pour la première "bataille des Marolles". Les Marolliens s'opposent alors à un projet d'extension du Palais de Justice qui entraînerait l'expulsion de quelque 1200 personnes. La mobilisation populaire débouche sur l'abandon du projet.
A l'origine du CGAM et de l'ARAU
Jacques Van der Biest participera aussi à la création du CGAM, le Comité Général d'Action des Marolles, et de l'ARAU, l'Atelier de Recherche et d'Action Urbaines. Il sera aussi des autres combats de son quartier contre un plan d'aménagement (en 1979) et contre les effets de la politique de rénovation urbaine qui provoque une augmentation des loyers et contribue au départ des habitants les plus précarisés (en 1989).
En 2002, Jacques Van der Biest est fait Chevalier de l'Ordre de Léopold et devient Citoyen d'Honneur de la Ville de Bruxelles en 2005. Atteint par la limite d'âge en 2005, le curé des Marolles est invité par l'Eglise de Belgique à démissionner de sa charge pastorale. Une nouvelle mobilisation populaire lui permet de décrocher une dérogation temporaire, puis, en 2008, l'autorisation de rester en fonction tant que cela lui sera possible.
Vu sur le site "riposte catholique":
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Dans le cadre de la Fête-Dieu à Liège
Conférence exceptionnelle
en la Cathédrale de Liège
le mardi 24 mai à 20h
par le Cardinal Oscar Maradiaga
Archevêque de Tegucigalpa (Honduras)
Modérateur du groupe des Cardinaux, chargé de la réforme de la Curie romaine

sur
« Eucharistie et miséricorde »
PAF : 5 euro (à régler sur place) – gratuit pour les moins de 25 ans
Editeur responsable : Eric de Beukelaer, Pastorale urbaine, e.debeukelaer@catho.be
La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ? Nouvelle FICHE didactique.
(Institut Européen de Bioéthique)
La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ?
L’alimentation et l’hydratation ‘artificielles’, soins ou traitements?
Des soins palliatifs aux soins palliatifs intégraux ?
Force est de constater que le débat autour des questions liées à la fin de vie n’est pas seulement un débat éthique. Il est aussi un débat sémantique.
Ces questions sont tellement délicates - touchant à un interdit fondamental de nos états de droit et aux fondements même de la mission du corps médical– qu’il est tout aussi essentiel de s’entendre sur les mots et les concepts utilisés pour y répondre.
C’est l’objet de la présente fiche.
Lu sur l'avenir.be :
L’enseignement catholique flamand change de religion: le culte musulman entre en classe
L’enseignement catholique au nord du pays travaille à un modèle scolaire dans lequel les autres religions et philosophies jouent un rôle important, laissant par exemple plus d’espace aux symboles tels que le voile, et qui prévoit éventuellement des endroits pour prier.
«C’est un projet ambitieux», souligne Lieven Boeve, du Katholiek Onderwijs Vlaanderen.
L’objectif est d’utiliser le modèle des écoles de dialogue pour attirer davantage d’élèves de confession musulmane, mais aussi de renforcer l’identité catholique. «Nous n’allons pas mélanger les religions, mais dans une école de dialogue, il y a par exemple de la place à côté d’une chapelle pour une salle de prière pour les musulmans ou le voile», déclare Didier Pollefeyt, de la KU Leuven.
Quand on sait le sort qui a été réservé aux chapelles dans la plupart des écoles catholiques et le peu de célébrations qui y sont organisées, on ne peut s'empêcher de souligner le paradoxe que constitue cette détermination à y faire entrer le culte musulman...
« Les chrétiens, de même que tous les hommes de bonne volonté, sont appelés, en vertu d’un grave devoir de conscience, à ne pas apporter leur collaboration formelle aux pratiques qui, bien qu’admises par la législation civile, sont en opposition avec la Loi de Dieu ». (1995 Evangelium Vitae 74)
Un chrétien reconnaît en Dieu le Créateur de toutes choses et il met son bonheur à aimer ce que Dieu veut. Dieu a inscrit dans la nature humaine une loi qui est certaine : c’est la loi morale naturelle, connaissable de tous les hommes, sans besoin de la révélation divine. Les chrétiens retrouvent une expression de ces lois dans le Décalogue transmis par Dieu à Moïse.
Il a laissé l’homme libre de suivre cette loi non écrite par l’homme.
En revanche, c’est l’homme qui organise lui-même la société où il vit. C’est pourquoi la loi qui dit « Tu ne tueras pas l’innocent » est valable pour chacun des hommes de la planète. C’est une loi morale commune, universelle, valable pour tous... au contraire des lois particulières de chaque Etat sur le montant et les modalités de l’impôt, par exemple.
Toutefois, l’homme moral et l’homme politique sont le même homme et ainsi la loi morale et la loi de la cité ne doivent pas être en opposition. Quand cela arrive, et ces deux types d’ordre se contrarient, ce n’est pas la loi morale gravée au cœur de la nature humaine qui est en tort, mais la loi édictée par les hommes. La seule loi qui puisse être injuste est celle qui porte le sceau de l’homme.
La question revient donc à savoir s’il faut toujours obéir aux hommes, et s’il vaut mieux obéir aux hommes qu’à Dieu. La réponse dans les deux cas est non, et la loi civile doit respecter la loi morale, i.e. la loi des hommes doit toujours respecter la loi de Dieu. Quand un chef d’Etat déclare « non à une loi morale qui serait supérieure à la loi civile », il y a lieu de s’inquiéter car c’est alors une profession de foi du pouvoir humain absolu sur la loi naturelle.
Ce sont deux questions différentes car, précisons-le, il y a une certaine injustice de la loi qui n’entraîne pas automatiquement la désobéissance.
En résumé, il faut se référer à la loi morale pour savoir si une loi civile est injuste ou non. Lorsqu’elle est injuste, il faut distinguer si elle l’est parce qu’elle s’oppose directement aux principes moraux, ou bien si elle s’oppose seulement aux modalités pratiques d’atteinte du bien commun, si elle pêche par excès ou par défaut. Dans le premier cas, nul ne peut moralement lui obéir. L’appréciation de la réaction à avoir dans le deuxième cas est plus complexe car elle nécessite de peser ce qui est le mieux pour la cité : il s’agit d’évaluer le moindre mal compte tenu des enjeux. En effet, il peut-être préférable de supporter un mal que d’en commettre aux conséquences pires ; et parfois il faut mieux aller contre la loi, ce qui oppose une atteinte à l’autorité sur un sujet non fondamentalement immoral, que de suivre une loi aux conséquences pires.
Mais de nos jours, on trouve des lois qui sortent de leur rôle d’interdire ou d’obliger mais seulement qui permettent. Alors le problème se complexifie car il y a une permissivité qui peut entraîner une confusion terrible entre le bien et le mal (cf. Evangelium Vitae).
Le détail du projet se trouve ICI ainsi que les indications concernant les dons.