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conférences, spectacles, manifestations - Page 127

  • Missionnaire d’un nouveau genre : c’est du Belge !

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    Qui l’eût cru ? La Belgique est encore une terre de missionnaires. Mais d’un autre genre : celui de la propagation de sa foi nouvelle dans la culture de mort. Quand un médecin belge fait de la retape dans le journal de Saône-et-Loire afin d’attirer les Chalonnais à sa conférence sur le « modèle belge », cela donne ceci :

     « Quelles sont les conditions qui encadrent l’euthanasie en Belgique ?

    Il faut une demande émanant d’un patient adulte ou d’un mineur émancipé. Cette demande doit être volontaire, réfléchie, sans pression extérieure. Le patient est atteint d’une affection grave et incurable résultant soit d’une maladie, soit d’un accident. Il fait état d’une souffrance physique ou psychique constante, insupportable et inapaisable.

    Le modèle belge peut-il être transposable en France. Qu’est-ce qui fait barrage en France ?

    Oui, mais la religion catholique est bien organisée et a beaucoup de poids en France. Pour l’anecdote, l’église Sainte-Clotilde, située à proximité de l’Assemblée Nationale, a un secrétariat d’étude qui reçoit de nombreux parlementaires « pro-life ». Les mandarins parlementaires * également préemptent les discussions et les débats. Si vous n’êtes pas médecin, il sera très difficile d’intervenir. Tout est bon pour conserver la toute puissance qui était la leur jusqu’il y a peu de temps.

    Comment l’euthanasie pourrait-elle s’inscrire en France ?

    Pour que cela change, il faut démédicaliser la question et la renvoyer aux citoyens. 90 % des Français sont pour l’euthanasie. Il faut mieux faire connaître les associations laïques. L’ADMD (Association pour le droit à mourir dans la dignité) doit jouer un grand rôle dans ce domaine. Peu de personnes connaissent la loi, ont rédigé leur déclaration anticipée et désigné une personne de confiance. En Belgique 50 % des euthanasies sont pratiquées à domicile. Dans la plupart des cas, elles concernent des patients atteints d’un cancer avec métastases.

    Vous est-il arrivé de pratiquer une euthanasie en ayant un doute ?

    Je n’ai jamais douté des euthanasies pratiquées par moi. Bien au contraire : j’ai accompagné mon patient quand la souffrance débordait et devenait mutilante. J’ai compris le désir de mourir chez le patient épuisé par sa lutte contre la maladie et surtout par l’image qu’il a de lui. Je lui ai donné les derniers soins. Il m’a dit merci et au revoir. Mais je n’accepte pas systématiquement de pratiquer et il m’est déjà arrivé de refuser des demandes d’euthanasies.

    * personnalités politiques très influentes (sens péjoratif).

    Euthanasie en Belgique, 10 ans de pratique humaine. Conférence-débat gratuite et ouverte à tous, le vendredi 26 avril à 18 heures à la salle du Clos Bourguignon. Le docteur Yves de Locht est médecin généraliste et membre du conseil d’administration de l’ADMD belge. Renseignements : 06 80 43 38 64 (Stéphane Bernoud) et www.admd.net pour plus de détails.

    Voir ici : Ce vendredi 26 avril, le docteur belge Yves de Locht sera l’intervenant d’une conférence organisée par l’ADMD 71. Interview.

    Faut-il rappeler que le Parlement belge envisage d’ouvrir à présent le « bénéfice » de la loi sur l’euthanasie aux mineurs et, pourquoi pas, aux autres catégories d' incapables… La mort pour tous ? On n’arrête pas le progrès, c’est bien connu.

  • La démocratie en crise

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    "... les démocraties traversent une crise profonde un peu partout dans le monde, à commencer par la France. Cette crise se traduit par une perte de confiance des citoyens à l’égard du personnel politique mais aussi à l’égard d’un Etat qui a perdu le souvenir de sa double légitimité. La démocratie de l’âge moderne en effet repose non seulement sur le pouvoir du peuple mais aussi sur le rapport de la nation à l’Etre suprême. Voici ce que déclaraient les députés de l’Assemblée nationale en 1789 au moment de la proclamation des droits de l’Homme et du Citoyen : « L'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen ». 

    Pour avoir perdu le souvenir de sa légitimité spirituelle, les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité en sont venues à s’opposer et à se diluer. Les « libéraux », qui privilégiaient la liberté, en sont venus à s’opposer aux « socialistes », qui mettaient l’accent sur l’égalité, tandis que la valeur de fraternité, coupée de toute référence à la paternité et transformée en valeur de « solidarité », a progressivement disparu. Or en l’absence d’un référent symbolique il n’est plus possible de parler de vertu, à commencer par celle d’honnêteté. D’où l’échec de toutes les réformes de moralisation de la vie politique et des différentes tentatives de réintégrer du religieux et de la morale à l’école. Le principal reproche qu’on puisse faire au récent rapport Jospin est que pas à un moment il n’y est question de vertu personnelle ni d’éthique publique ni même de projet républicain. Tout se passe comme si la réforme de la démocratie pouvait avoir lieu de façon mécanique et institutionnelle sans participation des êtres humains. Il est logique que la Commission Jospin se préoccupe du contrôle entre autres institutions de l’autorité de la concurrence et des marchés financiers. Mais pour lutter contre la corruption elle ne parle pas à un seul moment de la vertu d’honnêteté. Elle se contente d’enfoncer la tête sous la terre du jargon administratif en condamnant la « situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés de nature à compromettre l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction. » 
    Mais le « qui » démocratique ne peut se passer d’une réflexion de fond sur le « quoi » républicain. ..."

    C'est ICI, extrait de la présentation d'un colloque intitulé "La démocratie, valeur spirituelle", organisé à Paris au collège des Bernardins, les 19 et 20 avril 2013. Antoine Arjakovsky, codirecteur du département « Société Liberté Paix » au Collège des Bernardins présente cette rencontre.

    http://www.zenit.org/fr/articles/la-democratie-une-valeur-spirituelle

  • BXL, 7 mai : témoignage de l'aumônier du Bois de Boulogne

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    Mardi 7 mai à 20h :  BRUXELLES

    Soirée Témoignage

    par le P. Jean-Philippe - 
    Aumônier du Bois de Boulogne, 

    il vient de publier un livre-témoignage « Que celui qui n’a jamais péché » dans lequel il retrace sa vie dans un style franc et direct ! Touchant, profond plein d'humour, ce frère de Saint-Jean raconte son quotidien de prêtre auprès des prostituées et des transexuels de Paris.
     

    Où ? : IET – Institut d’Etudes Théologiques - 24, Bd Saint-Michel – 1040 Bruxelles

    PAF : 3 € 

    Renseignements / inscriptions : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/ 042.367

  • BXL, 7 mai : une conférence du Professeur De Mattei

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    FÉDÉRATION PRO EUROPA CHRISTIANA 

    L'élection du Pape François a donné lieu à des interprétations et à des pronostics les plus disparates.

    Les coryphées de la gauche politique l'ont accusé de complicité avec la dictature militaire argentine alors que d'autres ont mis l'accent sur son opposition aux gouvernements de gauche et en particulier à celui de la présidente actuelle Mme Kirchner.

    Politique à part, certains  espèrent de lui que, en dépouillant l'Église de ses richesses et en simplifiant le protocole, nous parviendrons à une religion idéale. D'autres  voient dans ses appels pour une Église vraiment spirituelle, ancrée sur la Croix, différente « d'une ONG pieuse », les gages d'un chemin vers la sainteté.

    Sur le plan culturel, on nous répète que c'est le « premier Pape du sud », le premier Jésuite, le premier François, et que donc « tout va changer », en nous laissant le soin de deviner ce qu'ils souhaitent...

    Avez-vous des doutes ? Souhaitez-vous y voir plus clair ? Peut-être avez-vous votre propre interprétation ? Aimeriez-vous la partager avec nous ?

    le Professeur Roberto De Mattei.

     nous parlera de

    "l'Eglise Constantinienne ou retour aux catacombes ?"

    (à l'occasion de l'anniversaire de l'édit de Constantin)

     49, Rue du Taciturne

    Bruxelles – 1000

    le 7 Mai 2013 à 20:00 h.


    L'anniversaire de l'édit de Constantin, ou de Milan, promulgué en 313, est l'occasion idéale de revisiter ces pages-repères de notre histoire occidentale. Le Professeur De Mattei est l'auteur d'un succès éditorial « Le Concile Vatican II, une histoire jamais écrite », dont l'édition française paraîtra ces jours-ci. Expert reconnu sur les sujets délicats d'interprétation du Concile, il souligne, dans l'œuvre mentionnée ci-dessus, le travail de « reconstruction et d'interprétation des données » qui caractérise un vrai historien, « capable d'ordonner, de comprendre, de raconter, d'encadrer les faits dans une philosophie de l'histoire laquelle, pour l'historien catholique, est, avant toute autre chose, une théologie de l'histoire ».

    Fédération Pro Europa Christiana

    Rue du Taciturne, 49 
    Bruxelles 1000 Belgique 
    E-Mail: postmaster@federation-pro-europa-christiana.org
  • Namur, 7 mai : messe et conférences autour de l'impératrice Zita

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    Fondation belge pour la béatification de l'impératrice Zita, épouse et mère de famille

    Namur le mardi 7 mai 2013

    17 h Messe votive pour l'Impératrice Zita, épouse et mère de famille, présidée par Son Excellence le Nonce Apostolique Mgr. Giacinto Berloco et concélébrée par Monseigneur Rémy Vancottem, évêque de Namur en la chapelle du Grand Séminaire (rue du Séminaire, 11, à Namur).

    18 h 15 Conférences aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (rue de Bruxelles, 61) avec la collaboration du "Centre interdisciplinaire foi et raison de l'Université de Namur");

    - Une impératrice qui donne à penser: l'étonnante actualité philosophique de l'itinéraire de Zita  par le Professeur Dominique Lambert, Directeur du département de Philosophie, FUNDP

    - "Heureux les pauvres de coeur...": un chemin d'appauvrissement spirituel à la suite du Christ pauvre par l'abbé Pascal-Marie jerumanis, professeur au grand Séminaire de Namur.

    - Témoignage de vie par Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Rudolf d'Autriche

    20 h Buffet au Grand Séminaire

    P.A.F. avant le 1er mai : 15€ à verser au compte BE67 001655565987 e la "Fondation belge Zita" en indiquant clairement le nombre e places et les noms des participants.

    Rue du président 38 - 1050 Bruxelles / fondation.zita.be@gmail.com

  • Mgr Léonard à l'Université de Liège: Quel rapport entre le Décalogue et la philosophie des Droits de l’Homme ?

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    IMG_5391.JPGLe mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat sur ce thème avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB).  La manifestation était organisée par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, sous la forme d’un lunch-débat auquel ont notamment pris part l’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique de l’ « alma mater » liégeoise.

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    IMG_5952.JPGMonseigneur Léonard a rappelé d’emblée que la Loi de l’ancienne alliance et singulièrement le Décalogue devaient être lus à la lumière de l’alliance nouvelle et éternelle instituée par le Christ : avec la famille humaine universelle, qui dépasse les liens du sang.

    Dans le débat public, comment pouvons nous en rendre raison ?

    L’humanité se caractérise par une intelligence et une volonté ouvertes sur la totalité de l’Être. Cette ouverture est rendue possible par la conscience réflexe qui établit, chez l’homme une distance entre lui-même et ses conditionnements : c’est ce que nous appelons la liberté. Le don de la liberté ne supprime pas les données de la nature que l’homme partage avec le reste de la création, singulièrement les animaux, mais avec des inclinations spécifiques :

    - conserver la vie mais en sachant prendre des risques avec la sienne propre ;

    - la transmettre, mais en gérant sa fécondité ;

    - organiser une vie sociale, mais en respectant la personne de chacun ;

    - bref, « gérer la vie », mais selon la raison inspirant le bien commun.

    Par là, conclut Mgr Léonard, nous rejoignons l’objet du Décalogue inscrit en toile de fond de la civilisation judéo-chrétienne.

    Selon le professeur Gergely, les « Dix Commandements », dont deux versions sontIMG_5955.JPG inscrites dans la Torah, sont importants mais toute la Loi l’est au même titre : celle-ci est un code qui, sauf trois exceptions (dont le blasphème contre Dieu qui est la souce de la Loi), demeure transgressible lorsqu’une question vitale est en jeu.

    Mais, selon l’orateur, le vrai fondement des droits de l’homme se trouve dans le respect du Shabbat, car le judaïsme est d’abord une orthopraxie. Quoique transcendant, Dieu n’est pas extérieur au monde (contrairement au « Dieu » des philosophes) : il crée dans l’histoire et, souverainement libre, se repose « le septième jour ». L’homme est son usufruitier : il transforme ce monde et, semblablement, s’arrête pour sanctifier le septième jour. Par là, il se libère de l’esclavage du temps et de l’homme par l’homme : voila le fondement éthique des droits de l’homme.

    IMG_5944.JPGLe jeu des questions et des réponses fut ensuite conduit par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège ».

    -Le rapprochement des juifs et des chrétiens a-t-il progressé ? Le climat a sans doute changé mais, pour un juif, le christianisme reste, selon l’expression du professeur Gergely, une religion dérivée, celle du culte de l’homme Jésus, dont la religion était cependant le judaïsme.

    -Qu’en est-il des mariages « mixtes » entre juifs et chrétiens ? possibles ils doivent néanmoins être gérés avec prudence pour la stabilité des couples.

    -Les « droits de l’homme » ne sont-ils pas dénaturés par le subjectivisme contemporain ? Pour Mgr Léonard, on assiste à une inflation de « droits » particuliers, dont la création s’inspire d’un idéalisme individualiste sans rapport avec les droits fondamentaux : ceux-ci se déclarent ou sont reconnus mais ne se  fabriquent pas. Néanmoins, interroge le professeur Gergely, le Décalogue est-il l’unique source possible des valeurs universelles sur lesquelles puissent se fonder les droits de l’homme ?

    -L’humanisme athée n’a-t-il pas sa part de responsabilité dans la transgression des droits fondamentaux ? Sur ce point les orateurs se rejoignent : aucun humanisme, religieux ou non, n’est à l’abri des dérives de la violence. Le XXe siècle a conjugué le progrès des sciences avec les pires génocides (Auschwitz, Cambodge, etc.) inspirés notamment par le paganisme nazi ou le marxisme-léninisme. La Shoah n’a rien appris à l’humanité et l’histoire ne sert pas de leçon. Jusqu’ici.

    -Le respect de la vie n’a-t-il pas ses limites (avortement des handicapés, euthanasie des mourants sans espoir) ? Pour Mgr Léonard, il y a toujours une autre solution que faire disparaître une personne. Le jugement porte sur les comportements (Dieu seul est juge des consciences). Ce point de vue est partagé par le rabbinat juif.

    -Et quid du « mariage gay » qui fait l’actualité en France ? Mgr Léonard estime que les parlements ne sont pas les maîtres de l’anthropologie, ni du sens des mots. Toutes les formes de convivances n’ont pas une vocation naturelle à être insérées dans le droit propre à la famille. Sinon, pourquoi pas demain l’inceste ?

    JPS

  • Action des Femen contre Mgr Léonard: l'ULB ne portera pas plainte

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    Lu dans « La Libre » du 24 avril :

    "L'Université libre de Bruxelles (ULB) ne portera pas plainte contre les quatre militantes de Femen qui, mardi soir, ont mené une action seins nus lors d'un débat autour du thème "Blasphème: offense ou liberté de s'exprimer" sur le campus du Solbosch. La conférence réunissait l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André Léonard, et Guy Haarscher, professeur honoraire à l'ULB. Par cette action, les Femen entendaient dénoncer des propos tenus par Mgr Léonard qu'elles estiment être à caractère homophobe. Le parquet de Bruxelles a, de son côté, indiqué n'avoir reçu aucune plainte concernant l'incident. Pour leur part, les évêques de Belgique ont dénoncé l'action des Femen dans un communiqué. Ils ont dit regretter vivement l'incident dont a été victime Mgr André Léonard et expriment leur solidarité avec leur confrère. Ils ont rappelé par ailleurs qu'"un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d'expression". Pour rappel, c'est aux cris de "Léonard y'en a marre", "Stop Homophobia" ou encore "God saves the gouines", que les quatre femmes ont fait irruption seins nus sur l'estrade où se tenaient Guy Haarscher et Mgr Léonard. Ce dernier a été aspergé de jets d'"eau bénite" contenue dans des petites bouteilles en forme de Vierge Marie. (Belga)"

    Autres lieux, autres mœurs ? Ce mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, dont l’arrivée fut très applaudie,  a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB), sur « Les dix commandements et les droits de l’homme » ».  L’échange, animé par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège » était organisé par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, avec l’aimable coopération des services de l’Alma Mater Liégeoise. Un lunch convivial était aussi offert dans l'espace ouvert devant cette salle qui jouxte le Rectorat. L’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique assistaient à la manifestation.

    Belgicatho  

  • Le dialogue islamo-chrétien

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    La Communauté de l'Emmanuel invite ce vendredi soir à une conférence-débat sur un thème vraiment d’actualité, 

    « Vivre Dieu, rencontrer l’autre ». 

    « Chrétiens et musulmans, un appel de Dieu à vivre en frères ? »

    Par Bruno Vermeire, Philosophe et spécialiste du dialogue christiano-musulman.

    vendredi 26 avril à 20h15 au presbytère de St Jacques, place St Jacques, 8, 4000 Liège-Centre.

    Nous conseillons, à ce sujet, la lecture de : Edouard Marie-Gallez, Le malentendu Islamo-chrétien (éd. Salvator). Michel Gitton en rend compte sur France Catholique :

    Le P. Edouard-Marie Gallez n’aborde pas le sujet - ô combien difficile - des relations entre l’Islam et le monde chrétien sans avoir derrière lui de nombreux travaux sur le Coran et divers aspects de l’Islam, ainsi qu’une connaissance des chrétientés orientales et de leur sources écrites. Son principal ouvrage, Le Messie et son prophète (Editions de Paris 2005), en avait surpris plus d’un par l’audace de certaines de ses conclusions qui allaient jusqu’à remettre en cause l’image traditionnelle d’un Mahomet ignorant tout du christianisme et recevant une révélation totalement nouvelle.

    Aujourd’hui il nous invite à sortir du malaise qui est celui de trop de catholiques français, victimes d’une mauvaise conscience lancinante venant des souvenirs de la colonisation, et d’adopter une approche saine à l’égard de l’Islam. Au moment où les musulmans les plus durs trouvent des alliés inattendus dans les mouvements laïcistes pour éradiquer toute influence du christianisme sur la société, il importe que les chrétiens redressent la tête et se rendent compte que ce sont eux qui ont trop souvent ouvert la voie à un Islam qui n’avait plus grand-chose de religieux.

    La mystique du dialogue, inaugurée par celui dont la figure emblématique continue de dominer les relations islamo-chrétiennes, Louis Massignon (1883-1962), amène les catholiques à renoncer non seulement à tout effort pour partager leur foi avec leurs frères musulmans, mais à accueillir sans réaction les fables sur lesquelles est fondé la doctrine de l’Islam. Pour ne faire nulle peine à nos interlocuteurs, nous n’aurions pas le droit de dire que l’histoire a été constamment manipulée pour laisser croire à une génération spontanée, alors que les indices se multiplient qui prouvent que le premier noyau de la communauté du « Prophète » est issue d’un christianisme sans doute déviant, mais représentatif d’un courant messianique attesté par ailleurs.

    Au faux dialogue qui ne débouche que sur un affaiblissement du christianisme, le P. Edouard Marie oppose un « dialogue de salut » où les chrétiens n’ont pas peur d’aborder les questions fondamentales, qui sont celles que pose l’Islam sur le salut, et sur la récompense finale, sur le rôle du Messie et sur son retour à la fin des temps.

    A lire et à faire lire.

    NB : Lire également les réactions sur France Catholique en-dessous du compte-rendu de Michel Gitton.

  • Fragilité et fécondité de nos vies d'hommes

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    "Fragilité et fécondité de nos vies d'hommes" : 2 soirées SOPHIA

    => Mardi 23 avril à 20h : BRUXELLES

    par Monseigneur Jean KOCKEROLS, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles.

    => Mardi 7 mai à 20h :  BRUXELLES

    Soirée Témoignage par le P. Jean-Philippe - 

    Aumônier du Bois de Boulogne, il vient de publier un livre-témoignage « Que celui qui n’a jamais péché » dans lequel il retrace sa vie dans un style franc et direct ! Touchant, profond plein d'humour, ce frère de Saint-Jean raconte son quotidien de prêtre auprès des prostituées et des transexuels de Paris.
     

    Où ? IET – Institut d’Etudes Théologiques - 24, Bd Saint-Michel – 1040 Bruxelles

    PAF : 3 € par soirée ou 5 € pour 2 soirées

    Renseignements / inscriptions : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/ 042.367

  • A Tournai, quand la beauté est appelée à sauver le monde...

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    ANX-02-000KFU.jpgL'Osservatore Romano met en ligne un article de Jean-Pierre De Rycke, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Tournai, présentant l'exposition qui, jusqu'au 21 juillet, permet de découvrir une centaine d'oeuvres, de Dürer à Manet :
    Exposition au Musée des Beaux-Arts de Tournai en Belgique

    Toute la beauté du monde

    Comment exprimer toute la beauté du monde, son harmonie et ses forces vitales en un rassemblement d’une centaine d’œuvres rares de la peinture ancienne, moderne et contemporaine ? C’est le défi relevé par le Musée des Beaux-Arts de Tournai, petite ville transfrontalière de Belgique autrefois siège d’un puissant évêché et important foyer artistique au Moyen Age.

    « La Beauté sauvera le Monde (Quand l’Homme contemple l’Univers) » est le titre choisi pour cette exposition printanière. Elle suggère d’emblée le lien moral qui existe entre la « beauté » et la « bonté », ainsi que Jean-Jacques Rousseau, le philosophe de la nature, l’a bien exprimé renouvelant une idée formulée dès l’antiquité dans la philosophie grecque.

    L’expression comme telle est extraite de Dostoïevski (« L’idiot ») et suggère que la beauté seule (de Nastassia) sans amour (du prince Mychkine) n’est rien. Plus récemment, Benoît XVI interprétait cette notion de la façon suivante dans son « discours aux artistes » : « La beauté – de celle qui se manifeste dans l’univers et dans la nature à celle qui s’exprime à travers les créations artistiques – peut devenir une voie vers le Transcendant, vers le Mystère ultime… », précisément par sa propension à projeter l’individu hors de soi vers l’infini qui questionne.

     

    Lire la suite sur l'Osservatore Romano

  • BXL, 23 et 30 avril "Dignité, identité, laïcité"; un séminaire de droit naturel avec le Père Xavier Dijon

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    Un séminaire de droit naturel « Dignité, identité, laïcité » sera donné par Xavier Dijon, professeur émérite à la Faculté de Droit de Namur, au Palais de Justice de Bruxelles, salle des audiences solennelles de la Cour de cassation, Place Poelaert 1, 1000 Bruxelles.
    Mardi, 23 avril, de 18 h 30 à 20 h 30 : la liberté l'emporte-t-elle sur la dignité ?
    Mardi, 30 avril de 18 h 30 à 20 h 30 : l'égalité menace-t-elle l'identité ? 
    Entrée gratuite.
    Inscription souhaitée à l'adresse e-mail : seminairededroitnaturel@gmail.com
    Personne de contact : Agate Radziszewski, tél 0479/889672

  • « Forum chrétien de la vie sociale » le 1er mai 2013 à Louvain-la-Neuve

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    « Forum chrétien de la vie sociale »

    pour la première fois en Belgique 
    le 1er mai 2013 à Louvain-la-Neuve

    Ma foi, ça change tout...

    bracelet_news.jpgLe 1er mai 2013 prochain, la Communauté de l'Emmanuel organisera un « Forum chrétien de la vie sociale », à Louvain-la-Neuve. Cela fait plus de 20 ans que de tels forums sont organisés à Paray-le-Monial, en France, mais c'est la première fois que ce forum sera aussi organisé en Belgique.

    A l'occasion de l'année de la foi, que nous célébrons cette année, ainsi que du cinquantième anniversaire du Concile Vatican II, ce premier forum belge aura pour thème : « Ma foi, ça change tout... ». Nous vivons dans une société, ou une époque de l'histoire, qui se décrit souvent elle-même comme en transition, porteuse d'espoirs comme de désillusions. Un monde en perte de repères ou de sens, autant qu'en recherche de nouvelles voies d'avenir. Dans ce contexte, quelle est la place de la foi religieuse ? Doit-elle aussi être rangée au nombre des croyances et illusions déçues ? Ou, au contraire, dans un paysage où les idéologies s'éteignent, apparaît-elle plus que jamais comme une lumière toujours nouvelle, alors même que sa flamme semble parfois si fragile ?

    La foi, ça change la vie !

    Le « Forum du 1er mai » sera tout d'abord une occasion de redécouvrir comment la foi peut réellement être une lumière intérieure pour nos vies personnelles. L'avenir n'est pas fermé. Il ne nous condamne pas à nous replier sur nous-mêmes ou à fuir les angoisses du monde présent dans la surconsommation ou la recherche excessive de plaisir.

    La foi, ça change le travail !

    Mais il y a plus : si nous avons la chance d'être croyant, la foi peut aussi transformer notre regard sur le monde du travail et nous aider à ouvrir des perspectives renouvelées d'humanisation de ce lieu important de nos vies, même au coeur des difficultés que nous ne manquons pas de rencontrer.

    La foi, ça change la société !

    Mais n'y a-t-il pas encore plus ? La foi ne nous pousse-t-elle pas aussi à oser continuer à croire qu'un autre monde est possible ? Et que nous pouvons participer à sa construction. Mais comment faire ? Dans quelle direction aller ? Ici encore, la foi peut nous donner une lumière aussi précieuse que largement méconnue : celle de la doctrine sociale de l'Eglise.

    Mais que nous dit exactement la doctrine sociale chrétienne ? En quoi peut-elle être un guide pour notre temps ? Comment donc la foi peut-elle transformer nos vies personnelles, professionnelles et sociales ?

    Tel est le faisceau de questions que ce premier « Forum chrétien de la vie sociale » nous donnera l'occasion d'approfondir.

    Etes-vous, vous aussi, intéressés par ces réflexions ? Rendez-vous alors sur notre site pour en savoir plus et obtenir tous les renseignements utiles sur le Forum !

    D'ici le 1er mai, vous y découvrirez, notamment, une série de brèves vidéos qui seront publiées régulièrement et dans lesquelles plusieurs témoins, diversement engagés dans la vie, témoigneront de la façon dont la foi peut changer la vie, le travail ou la société.

    Dès maintenant, vous pouvez donc découvrir une première vidéo, en allant sur la partie "Blog" du site, ou en cliquant sur une des images suivantes :

     jacques_galloy.jpgsophia_kuby.JPG