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Débats - Page 329

  • Un rapport entre "bien vivre", ONU et Amazonie ?

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    De Joël Hautebert sur le site de l'Homme Nouveau :

    Y a -t-il un rapport entre le bien-vivre, l’Onu et l’Amazonie ?

    Dans le document final du synode sur l’Amazonie (paragraphe 9), il est dit que « la recherche de la vie en abondance chez les peuples autochtones d’Amazonie se concrétise dans ce qu’ils appellent le “bien-vivre” et se réalise pleinement dans les Béatitudes. Il s’agit de vivre en harmonie avec soi-même, avec la nature, avec les êtres humains et avec l’être suprême, car il existe une intercommunication entre le cosmos tout entier, là où il n’existe ni excluants ni exclus. Une telle compréhension de la vie est caractérisée par le lien et l’harmonie des relations entre l’eau, le territoire et la nature, la vie communautaire et la culture, Dieu et les différentes forces spirituelles. » 

    Le lien avec la Pachamama

    Cette référence explicite au bien-vivre des peuples autochtones d’Amazonie donne consistance à l’idée évoquée précédemment (cf. L’HN n° 1699) du lien étroit qui unit ce concept au culte de la Pachamama. De multiples publications universitaires sur les mutations politiques et idéologiques actuellement observables de l’autre côté de l’Atlantique confirment ce lien. Les enjeux s’étendent d’ailleurs bien au-delà du seul cas restreint de l’Amazonie… et même de l’Amérique du Sud. Il en ressort qu’il existe de fortes convergences intellectuelles et militantes entre les paradigmes actuels de la théologie de la libération et la cause mondialiste écologiste, convergences auxquelles la politique onusienne accorde son crédit à travers plusieurs résolutions. 

    En s’appuyant sur les populations indigènes du monde rural, la théologie libérationniste s’applique à modifier son approche subversive, en faisant de l’écologie son principal thème de revendication. Il est remarquable de trouver la promotion du culte de la Pachamama dès 1988, dans un livre intitulé Théologie de la Terre, écrit par un moine brésilien, toujours très à la mode, Marcelo Barros : « La Pachamama, en tant que représentation symbolique de Dieu, n’est pas idolâtrie, car elle ne sert pas à dominer les pauvres. Elle n’est qu’une médiation du Dieu de la vie. Les fruits de la Terre sont conçus comme le visage de Dieu. Quand on vénère la Terre on vénère Dieu. La Pachamama est en faveur des pauvres, protectrice des faibles. Elle est la mère qui nourrit les hommes »1. Les convergences entre la théologie libérationniste et « l’écologie des pauvres » portent essentiellement sur la dénonciation de l’exploitation de la Terre et de l’idéologie de la croissance, ainsi que sur une approche holistique du monde2. La notion de bien-vivre offre ainsi une base conceptuelle à un projet politique révolutionnaire, présenté comme une alternative au « vivre mieux » matérialiste occidental, capitaliste et colonialiste. 

    De multiples publications proposent une définition de ce bien-vivre, exposé comme le produit de la culture multiséculaire des peuples amérindiens. Selon Fernando Huanacuni Mamani, l’un des théori­ens du bien-vivre qui fut récemment ministre des Affaires étrangères d’Evo Morales en Bolivie, l’expression signifie « vivre en harmonie et en équilibre avec les cycles de la Terre-Mère, du cosmos, de la vie et avec toutes les formes d’existence »3. Mais au-delà de la définition, trois courants différents se disputent l’interprétation du bien-vivre : un courant culturaliste et indigéniste, auquel appartient Mamani, un courant écologiste et post-développementaliste, s’appuyant sur des intellectuels et des universitaires promoteurs de l’écologie politique, et un courant éco-marxiste et étatiste, composé d’intellectuels issus du socialisme4

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  • Entendra-t-on encore le chant grégorien à Notre-Dame de Paris?

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    Les amoureux du chant grégorien craignent que derrière le licenciement du professeur de musique sacrée médiévale de Notre-Dame de Paris, justifié par des motifs économiques, se cache une volonté de « moderniser » le répertoire de la Maîtrise. De Paul Sugy sur le site web « Figarovox » :

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    " C’est un mouvement de grève qui n’a pas fait la Une des journaux - et qui n’a pas grand-chose à voir avec l’âge pivot du départ à la retraite. Pour la simple raison que le «régime spécial» qu’il défend est un peu plus vieux que l’invention de la retraite par répartition… Mardi soir, les élèves de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris ont refusé d’assurer le traditionnel concert de Noël qui devait avoir lieu en l’église Saint-Sulpice, pour protester contre le licenciement de cinq membres de l’École de musique sacrée.

    La Maîtrise de Notre-Dame de Paris, une école de musique sacrée créée en 1991 à l’initiative du diocèse, de la Mairie et du ministère de la Culture, comprend aujourd’hui 160 chanteurs et une trentaine de professeurs. Elle est la gardienne d’un patrimoine musical vieux de 850 ans. Aux XIIe et XIIIe siècle, l’École de Notre-Dame naît avec les perspectives acoustiques nouvelles offertes par l’architecture extraordinaire de la cathédrale flambant neuve. Entre l’an 1160 et 1250, Notre-Dame de Paris devient ainsi le centre d’un rayonnement musical qui atteint bientôt les confins de l’Europe. «Très vite, les procédés des compositeurs de cette «École» seront imités, copiés, chantés dans les grandes églises de France puis dans toute l’Europe. Cette diffusion exceptionnelle pour l’époque s’explique par le génie des créateurs parisiens, au premier rang desquels figurent les fameux Léonin et Pérotin, mais aussi par la renommée et la prépondérance extraordinaire de Paris au début du XIIIe siècle, ville lumière déjà surnommée Mater artium (Mère des Arts), Secunda Athena (Seconde Athènes), Paris expers Paris (Paris sans égal)» résume Antoine Guerber, directeur d’un ensemble musical de chant médiéval et fin connaisseur de cette période.

    À Notre-Dame de Paris, le chant polyphonique connaît un premier apogée: une troisième, puis une quatrième voix sont ajoutées à l’organum, le chant sacré grégorien ; et les grands compositeurs de l’époque introduisent peu à peu des éléments de rythme, posant là certaines bases de l’harmonie occidentale. Le travail de Pérotin, l’un des rares compositeurs de l’époque dont on ait gardé la trace, sera poursuivi par ses élèves qui diviseront en trois la maxime, l’unité de mesure de la note musicale. C’est le règne de l’Ars antiqua, période musicale qui verra également naître le motet, une invention médiévale qu’on verra refleurir sous la période baroque puis dans certaines compositions romantiques…

    De nombreux élèves dénoncent une altération de l’identité de la Maîtrise.

    Mais voilà: gardien de ce patrimoine pluriséculaire, le professeur de musique médiévale Sylvain Dieudonné, dont la connaissance du chant grégorien lui a valu une renommée internationale, s’est vu signifier son licenciement par la direction de la Maîtrise. Aussitôt de nombreux élèves, anciens élèves et professeurs de Notre-Dame de Paris se sont empressés de lui témoigner leur soutien, devant une décision qu’ils qualifient d’abusive et d’injustifiée. Il faut préciser toutefois que la situation financière de la Maîtrise de Notre-Dame est alarmante: depuis l’incendie de la cathédrale, la direction a lancé un appel au mécénat, indiquant que le quart de ses recettes vient à manquer. Une partie des concerts prévus pour la saison a été annulée ; les autres furent maintenus, mais dans d’autres églises, et force est de constater que lorsqu’elle ne se produit plus sous les voûtes de la cathédrale, la Maîtrise peine à réunir un public aussi nombreux qu’auparavant.

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  • "Notre-Dame de Paris, l'épreuve des siècles" : un documentaire d'une "inculture crasse"

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    De RCF :

    Notre-Dame de Paris à l'épreuve du documentaire

    Présentée par Mgr Benoist de Sinety

    L'ÉDITO DE MGR BENOIST DE SINETY (prêtre, vicaire général du diocèse de Paris en charge de la solidarité, auteur du livre : 'Il faut que des voix s’élèvent' Flammarion 2018)

    JEUDI 19 DÉCEMBRE À 7H55

    L'édito de Mgr Benoist de Sinety

    Un documentaire sorti sur France 2 mercredi soir qui retrace l'histoire de Notre-Dame : une prouesse technique mais une inculture crasse

    Une bande de copains, le regard hilare, se tenant presque par l’épaule comme une équipe de Foot au soir de la victoire. C’était l’image finale du documentaire diffusé hier soir par France 2 censé relater l’histoire de Notre-Dame.

    Il s’agit certainement d’une prouesse technique, où l’image 3D amplement utilisée et soutenue par une bande-son qui n’a rien à envier à celle de la série Game of Thrones, retraçait plus de huit siècles d’histoire.
     
    Tout débutait de manière bien sympathique : la figure du premier évêque fondateur, Maurice de Sully, longuement évoqué, nous rassurait d’emblée sur le sérieux de l’entreprise.
     
    Mais un détail aussitôt inquiétait : à la place de l’habituelle croix pectorale, l’évêque bâtisseur se voyait affublé d’un médaillon rond probablement plus proche de l’ordre du temple solaire (on n’ose pas penser à une Loge !) que de la foi en Jésus Christ.

    Les minutes du documentaire s’égrènent, agréables comme un dessin animé, les scènes de construction se veulent pédagogiques. La fiction se mêle à l’histoire sans que jamais le commentaire ne juge utile de le signaler... Les personnages de Victor Hugo sont évoqués sans être nommés, au premier rang desquels un prédicateur au visage de Savonarole, un chanoine violeur, une Esméralda blonde... les églises chrétienne du Moyen Âge semblent par ailleurs ne réunir que des moines et des crânes tonsurées...

    Comment dès lors prétendre faire œuvre d’Histoire si la légende et les faits avérés  sont traités à parts égales, si le romanesque est mêlé au réel ?
     
    Les bâtisseurs nous sont présentés comme des hommes allant « au bout de leurs rêves », de leurs visions,  sans que ne soient mentionnées, en aucune manière, ni les raisons de leur entreprise, ni jamais, ô grand jamais, l’idée même que la foi en Jésus-Christ puisse en être l’inspiration, le ressort, et au final la clé de son succès.
     
    Comment le dire en termes choisis : il y en a marre de voir ce que la sécularisation produit comme inculture crasse. Qu’une chaîne publique ait dépensé autant d’argent pour ce qui n’est au bout du compte qu’un Docufiction en pensant faire œuvre d’Histoire laisse pantois.
     
    Qu’on me comprenne bien : je suis aux antipodes d’un réflexe corporatiste ou d’un discours identitaire qui n’ont à mes yeux aucun sens, car ils sont le contraire de ce qu’est l’Évangile.

    Mais je réclame simplement et fermement que la vérité soit dite, qu’elle soit montrée, car elle n’est pas simplement une opinion parmi d’autres. La cathédrale Notre-Dame est un fruit de la foi chrétienne. Elle est cela avant toute autre dimension symbolique. C’est faire œuvre d’Histoire, de bon sens, et de sincérité que de le reconnaître.
     
    Oui, il est vraiment temps que dans notre pays, nous soyons les témoins persévérants et fidèles de cette Lumière qui révèles aux sages leur ignorance et aux puissants leur pauvreté. Joyeux Noël à tous !

  • François et Marie corédemptrice

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    Le pape François et la corédemption de Marie

    publié dans "nouvelles de chrétienté" le 20 décembre 2019

    Le pape François, Marie et la notion de co-rédemption

    (Source: RIPOSTE CATHOLIQUE - 17 DÉCEMBRE 201)

    Ecclesia Dei adflicta. Pie XI avait déclaré le 30 novembre 1933 : « Le Rédempteur se devait, par la force, d’associer sa Mère à son œuvre. C’est pour cela que nous l’invoquons sous le titre de Corédemptrice. Elle nous a donné le Sauveur. Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la croix. Elle a partagé avec lui les souffrances de l’agonie et de la mort en laquelle Jésus consommait le rachat de tous les hommes ».

    Mais le Pape François a estimé, le 12 décembre 2019, que la Vierge Marie n’était pas « Corédemptrice » et qu’il n’était pas nécessaire de « perdre du temps » avec ces tonterias (« absurdités, sottises, inepties »).

    Nous publions ci-après l’article d’un éminent mariologue, dont il nous a semblé, compte tenu du climat qui règne dans les Universités catholiques, ne pas devoir dévoiler le nom.

    *

    À propos de la stupéfiante déclaration du Pape François, lors de l’homélie de la messe de Notre-Dame de Guadalupe, à Saint-Pierre de Rome, le 12 décembre 2019

    La Vierge Marie n’est pas une « Corédemptrice » et il n’est pas nécessaire de « perdre du temps » avec de nouveaux dogmes, a déclaré le Pape François dans la messe dédiée à la Vierge de Guadalupe, le 12 décembre 2019, qui a qualifié l’idée de ce nouveau dogme de « non-sens ».

    Selon le Saint-Père François, est « absurde » du moins, la suggestion même de proclamer de nouveaux dogmes mariaux : « Elle n’a jamais voulu pour Lui-même ce qui appartenait à son Fils » a affirmé Le Pape François. « Elle ne s’est jamais présentée comme co-rédemptrice. Non. Mais Disciple ». Et il insista : « Elle n’a jamais volé pour elle ce qui appartenait à son Fils », préférant « Le servir. Parce qu’elle est mère. Elle donne la vie ».

    Et il conclut : « Quand ils viennent à nous avec l’idée de la déclarer Corédemptrice ou de proclamer ce dogme, ne nous perdons pas dans l’absurdité » 1.

    Outre la forme, et donc le ton particulièrement incisif, voire agressif, sur le fond, on ne peut que déplorer le refus présenté comme irrévocable d’une initiative présentée comme une « absurdité », qui, cependant, comme on va le voir, a bénéficié de la faveur de nombreux papes, théologiens et saints.

    Enfin, il est dommage que ces propos polémiques aient été tenus dans l’action liturgique de la sainte Messe, pendant l’homélie. Ils auraient pu faire l’objet d’un discours avec une réflexion nuancée et prononcée sur un ton paternel.

    Le Magistère pontifical : permanence et approfondissement

    Le thème de la médiation maternelle de la Vierge Marie au pied de la Croix rédemprice a fait l’objet d’un enseignement constant et sans cesse plus approfondi du Magistère pontifical. Après avoir cité les Souverains Pontifes de Léon XIII jusqu’à Benoît XVI, et en omettant volontairement, dans un premier temps, Jean-Paul II, nous verrons ensuite que ce dernier est allé aussi loin que possible dans cet approfondissement, préparant ainsi le terrain à la proclamation éventuelle d’un cinquième dogme. Enfin, nous évoquerons l’apparition de Notre-Dame de tous les peuples d’Amsterdam, reconnue officiellement en 2002.

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  • L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    ANALYSE - L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

    18/12/2019

     Auteur / Source : IEB / WMA / bioedge.org

    Also available in English
    Quelle position adopter face à la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie dans certains pays ?
     Lors de sa dernière réunion annuelle, l'Association Médicale Mondiale (AMM) a adopté une nouvelle déclaration sur l'euthanasie et le suicide assisté (cfr. News IEB du 8 novembre dernier).

    Cette prise de position est l'occasion de faire le point sur les documents successivement adoptés par la WMA sur l'euthanasie et le suicide assisté ces dernières années, et d'y déceler d'éventuelles évolutions en la matière.

    D'aucuns ont en effet considéré cette déclaration comme une forme d'ouverture timide de l'AMM à la pratique de l'euthanasie et du suicide assisté. La déclaration de 2019 s'inscrit en réalité complètement dans la lignée des déclarations et résolutions adoptées précédemment par l'AMM sur le sujet depuis 1987.

    L'analyse attentive, réalisée par l'IEB (cfr. Flash Expert), des documents actuel et antérieurs montre en effet une continuité claire dans la position défendue par l'AMM au sujet de l'euthanasie et du suicide assisté.

    En particulier, l'AMM réitère de manière continue et invariable :

    son opposition à l'euthanasie et au suicide assisté le fait que ces pratiques sont contraires à l'éthique médicale le droit du patient à refuser un traitement médical

    La dernière déclaration (2019) met en outre l'accent sur la liberté de conscience des médecins, indiquant que ceux-ci ne peuvent être contraints de pratiquer de tels actes, ni « d'orienter un patient à cette fin ».

    Cette déclaration intervient alors que les associations médicales du Canada et des Pays-Bas (deux pays où l'euthanasie est légale) avaient tenté, ces dernières années, de faire évoluer la position de l'AMM vers une acceptation de ces pratiques, sans toutefois y parvenir. Celles-ci ont finalement quitté l'AMM en octobre 2018.

    L'Association Médicale Mondiale (AMM, ou World Medical Association - WMA) est l'organisation représentative des médecins à travers le monde. Fondée en 1947, l'AMM fédère aujourd'hui les associations médicales nationales de 114 pays, comptant au total pas moins de neuf millions de médecins.

    Pour aller plus loin : Flash Expert IEB – Position de l'Association Médicale Mondiale sur l'euthanasie et le suicide assisté – Aperçu chronologique

  • Dans leur message de Noël, les évêques s’élèvent contre l’avortement

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    De Vatican News :

    Dans leur message de Noël, les évêques argentins s’élèvent contre l’avortement

    En Argentine, plus d'un an après l'échec de la légalisation de l’avortement au Sénat, le débat sur l'IVG est loin d'être clos. Le Ministère de la santé a publié ces jours-ci de nouvelles directives concernant les avortements dépénalisés. L’épiscopat du pays s’insurge contre ces mesures.

    «En communion avec tant de croyants et tant de citoyens de bonne volonté, nous attendons la révocation du protocole sur l'avortement», déclarent les membres de la Conférence épiscopale d'Argentine (CEA) dans un message diffusé à l'occasion de Noël, au titre évocateur: “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné” (Is 9,5).

    Dès l'âge de 13 ans

    Les évêques se réfèrent à l’ILE, autrement dit au protocole d'interruption légale de grossesse mis en œuvre par le Ministère national de la santé. Ce protocole vise à autoriser l'avortement à 13 ans, y compris sans le consentement des parents, et à introduire de nouveaux médicaments pour l'avortement, comme la mifépristone.

    Actuellement en Argentine, l'avortement n'est légal qu'en cas de viol ou lorsque la santé de la femme est en danger. Les nouvelles mesures visent en revanche à le légaliser de façon généralisée, malgré le vote “contre” du Sénat en août 2018. Les évêques argentins sont donc inquiets face à ce qu’ils définissent comme une mesure «inappropriée». Ils réaffirment que les citoyens sont «en faveur de la dignité et de la valeur sacrée et inaliénable de la vie», contrairement à ce qu’un tel protocole pourrait laisser entendre.

    L'absence de débat pointé du doigt

    Les évêques expliquent aussi que «dans la pauvreté de la crèche, Dieu nous a enseigné beaucoup de choses sur la dignité de la vie humaine. Nous sommes donc blessés et préoccupés par cette façon d'agir des institutions qui évitent le débat, raisonnable et démocratique, sur la protection de la vie, le premier droit de l'homme». «Il existe une hiérarchie normative qui a été violée par l'imposition de ce Protocole de la part d'un seul ministre, ce qui s'oppose à la Constitution nationale, au Code civil et aux autres règlements qui protègent la vie dès la conception», estime l’épiscopat argentin.

    «Ce que le parlement national n'a pas légiféré à l'issue d'un débat démocratique, qui prévoit également un débat public dans tous les secteurs et toutes les institutions, vient d'être défini par un protocole inapproprié», s’indignent les évêques d’Argentine, qui formulent enfin un vœu: «Que personne ne soit privé du droit de vivre dignement et d'avoir une famille, un credo et de connaître le bonheur».

  • (Pédophilie) La suppression du secret pontifical : un "tournant historique" ?

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    Nouveaux règlements contre la pédophilie, des modifications, mais pas de « tournant historique »

    La Nuova Bussola Quotidiana
    Nico Spuntoni
    18 décembre 2019
    Traduction de "Benoît et moi"

    Un Rescrit du Pape François supprime le « secret pontifical » sur les plaintes et les procès concernant les cas d’abus sexuels et de pédopornographie perpétrés par des personnes consacrées. Salués par les médias comme un « tournant historique », il s’agit en réalité de changements apportés aux règles dans le sillage tracé à l’époque par le cardinal Ratzinger.


    (…) Le Rescrit signé par le Cardinal Parolin, annonce que François « le 4 décembre 2019, a décidé de publier l’Instruction sur la confidentialité des affaires », qui stipule que « ne sont pas couverts par le secret pontifical les plaintes, procès et décisions concernant les cas d’abus sexuels par menace ou abus d’autorité, les actes sexuels commis avec un enfant ou une personne vulnérable, la détention, l’exposition ou la distribution de pédopornographie, les omissions et les dissimulations d’un religieux dans le cadre d’enquêtes canoniques ».

    Il s’agit des crimes mentionnés à l’article 1 de « Vos estis lux mundi« , le motu proprio promulgué le 9 mai 2019 à la suite du sommet sur la protection des mineurs tenu au Vatican en février dernier. La décision du Souverain Pontife s’inscrit dans la ligne de tolérance zéro adoptée par son prédécesseur: le crime canonique d’achat, de détention ou de divulgation de matériel pédopornographique a en effet été sanctionné dans les modifications de 2010 à « Sacramentorum sanctitatis tutela » apportées par Benoît XVI. La retouche, il y a neuf ans, des normes sur les « gravioribus delictis » prévoyait en outre déjà la participation de laïcs dans le personnel des tribunaux, accélérait les procédures avec la possibilité de procéder par décret extrajudiciaire et permettait la réduction à l’état laïque sans procès décidé par le Pontife dans des cas particuliers.

    La lettre circulaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, datée du 15 juillet 2010, faisait suite au « Guide pour la compréhension des procédures de base de la CDF en matière d’accusations d’abus sexuels » par lequel le Saint-Siège avait voulu donner un signal précis de clarté et de transparence dans l’annus horribilis caractérisé par des scandales continuels. Les Rescrits de François sont en pleine continuité avec ce document – qu’à l’époque, on avait accusé d’être « antidaté » – également en ce qui concerne la collaboration avec les autorités civiles: en effet, le Guide évacuait tout soupçon d’omission et de couverture, précisant que « les dispositions du droit civil concernant le renvoi des crimes aux autorités compétentes doivent toujours être suivies ».

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  • Des parents s'insurgent contre des lectures scandaleuses imposées à leurs enfants dans un collège catholique de Bruxelles

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    Communiqué :

    "L'école de notre fille, Saint ..., est malmenée par quelques professeurs néerlandophones qui souhaitent imposer aux élèves de 17 ans la lecture d'un livre pervers, Het Smelt de Lize Spit, dont je vous confie quelques extraits traduits (voir le pdf ci-dessous).

    C'est extrêmement pernicieux, vulgaire et insoutenable. 

    Le livre a eu un grand succès en Flandre à coups de communication marketing innovants.. 

    Et, les professeurs s'arrogent le droit d'aborder ces thèmes en néerlandais ou en anglais sous prétexte que ce sont des phénomènes d'actualité ou de société et qu'en Flandre la culture aborde très librement ces sujets.

    Un petit comité de parents informés et désemparés est en train de se constituer dans l'urgence pour que le hola soit mis par la direction. Actuellement la direction, qui pourtant avait une approche chrétienne (à la belge), cherche à ménager la chèvre et le chou..."

    Het smelt - Débâcle de Lize Spit - extraits (1).pdf

  • Les graves accusations de Mgr Vigano à l'encontre du pape

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    Sur son blog, Jeanne Smits publie les graves accusations que Mgr Vigano formule à l'encontre du pape François.

    C'est ICI.

  • Avortement – Gynécologues, médecins et soignants toujours plus nombreux à s’opposer à la proposition de loi

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Avortement – Gynécologues, médecins et soignants toujours plus nombreux à s’opposer à la proposition de loi

    19/12/2019

    A la veille de la reprise des discussions autour de la proposition de loi IVG à la Chambre, c'est désormais au tour de nombreux gynécologues d'exprimer leurs vives inquiétudes face au contenu de cette réforme.

    Dans une tribune publiée ce jeudi dans les quotidiens Le Soir et Het Laatste Nieuws, neuf gynécologues issus des quatre coins du pays expliquent en quoi cette proposition de loi est non seulement « précipitée » et « prématurée », mais aussi inefficace et même contreproductive dans les mesures qu'elle avance pour limiter le nombre d'IVG tardives. Mettre en oeuvre un tel projet constituerait en effet, selon les gynécologues, une « fuite en avant sans mesurer les difficultés à le réaliser et les probables conséquences négatives ».

    Deux pétitions et des milliers de signataires

    Ces inquiétudes sont en outre relayées par deux pétitions. Signées tant par des médecins que des soignants ou de simples citoyens, celles-ci demandent le retrait de cette proposition de loi. La première a fait l'objet d'une carte blanche diffusée dans les médias belges francophone et néerlandophone, signée par 750 médecins et soignants. Depuis son lancement en novembre dernier, celle-ci rassemble désormais les signatures de 2280 professionnels de la santé et de 5850 citoyens. La seconde pétition, intitulée « Pour la protection de la vie à naître en Belgique » recueille quant à elle 3374 signatures.

    Chacune de ces pétitions exprime les risques et dangers que la mise en oeuvre des mesures proposées entraînerait en Belgique. En particulier, sont pointés :

    - l'allongement du délai pour pratiquer une IVG, de 12 à 18 semaines d'aménorrhée (soit un avortement sur un foetus de 4,5 mois)

    - la réduction du délai de réflexion obligatoire de 6 à 2 jours

    - la banalisation de l'avortement, pris en tant qu' « acte médical » ordinaire, et le risque que cette qualification fait peser sur la liberté de conscience des soignants

    Des pratiques lourdes d'impact psychologique

    Parmi ces signataires, le Dr. Piquard, gynécologue obstétricien au CHR de Namur, insiste sur l'influence d'une telle extension du délai de grossesse sur la manière dont se pratiquerait une IVG. Tant dans le cas d'une IVG médicamenteuse que dans celui d'une IVG chirurgicale – impliquant alors potentiellement une ‘morcellation' du foetus -, le Dr. Piquard souligne l'impact psychologique induit par de telles pratiques « en termes de souffrance ou de ressenti ». Selon lui, « évacuer cette problématique [serait] une vue de l'esprit ».

    Face à la réalité du nombre élevé d'IVG pratiquées aujourd'hui en Belgique, les deux pétitions mentionnent la nécessité d'une véritable politique de prévention en la matière, de même que le renforcement de la prise en charge et du soutien aux femmes enceintes.

    « Normaliser » l'avortement ?

    Les professionnels de la santé soutenant le projet de loi actuel ont quant à eux publié une tribune appelant à « normaliser » l'avortement. Celle-ci est signée par 1500 soignants.

    La Commission Justice de la Chambre des Représentants entamera l'examen du projet de loi en seconde lecture ce vendredi matin.

    Pour aller plus loin :
    News IEB 28-11-19 - Réforme de l'avortement : tensions et incompréhensions en Commission de la Justice
    Flash Expert IEB - Pourquoi l'avortement n'est pas un acte médical
    Flash Expert IEB - Ce qu'ont vraiment dit les experts auditionnés en 2018 sur les propositions actuelles en matière d'avortement

  • Des gynécologues expliquent pourquoi il ne faut pas élargir les conditions d'accès à l'avortement jusqu'à 18 semaines

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    Les habitués de belgicatho savent qu'à nos yeux la loi actuelle qui autorise la pratique de l'avortement inscrit dans notre législation le droit de tuer et est absolument illégitime et irrecevable. Cette loi est contraire à la loi divine ("Tu ne tueras point") mais aussi au droit naturel; elle franchit une limite qui rend tout notre système complice d'une transgression inadmissible. Mais aujourd'hui, il s'agit de franchir de nouvelles limites qui rendent cette loi plus abominable encore. C'est pourquoi nous devons nous résigner à faire écho à ces réflexions pour éviter que le mal s'aggrave davantage, sans bien sûr cautionner des constats qui accordent leur satisfecit à la loi telle qu'elle existe aujourd'hui.

    Du site du Soir :

    «Non à cette modification de la loi sur l’IVG»

    PAR XAVIER DE MUYLDER, GYNECOLOGIE CLINIQUE SAINT JEAN BRUXELLES; PIERRE BERNARD, GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE CLINIQUE SAINT LUC BRUXELLES; MARLÈNE TOP, GYNECOLOGIE GRAND HOPITAL DE CHARLEROI; TIMOUR WILLEMS, GYNECOLOGIE GRAND HOPITAL DE CHARLEROI; BERNARD SPITZ, PROF ÉMÉRITE GYNECOLOGIE KUL; ROLAND DE VLIEGER, GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE KUL; JAN BOSTEELS, GYNÉCOLGUE IMELDA MECHELEN; ANNIE PECCEU, GYNÉCOLOGIE TURNHOUT; LORE LANNO, GYNÉCOLOGIE LEUVEN.

    La commission justice se réunit ce vendredi pour la deuxième lecture de la proposition de loi visant à élargir les conditions d’accès à l’avortement jusqu’à 18 semaines. Certains gynécologues estiment que, dans ses termes actuels, la loi ne doit pas être modifiée.

    La proposition de loi élargissant les conditions de l'avortement est examinée ce vendredi en deuxième lecture en Commission de la Justice à la Chambre.
    La proposition de loi élargissant les conditions de l'avortement est examinée ce vendredi en deuxième lecture en Commission de la Justice à la Chambre. - Photonews

    Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si l’on est pour ou contre l’avortement. L’enjeu est de considérer la modification majeure du cadre légal de l’avortement envisagée par la proposition de loi en débat. Nous, gynécologues, pensons que c’est une mauvaise initiative et souhaitons expliquer pourquoi.

    1. Parce que c’est une démarche précipitée, prématurée

    Avant de modifier une loi aussi importante, il faut connaître l’évaluation qui en est faite. Pourquoi la commission d’évaluation n’a-t-elle remis aucune statistique ni analyse depuis 2011 ? N’est-il pas dangereux de voter une telle loi sans analyser la réalité sur le terrain ? Pourquoi ne tient-on aucun compte des deux modifications importantes apportées en 2018 ? Dans certains cas, la grossesse peut être interrompue pendant la 15ème semaine et en cas d’urgence médicale, le délai de réflexion peut être suspendu. La commission Justice de la Chambre a entendu 20 experts, dont la majorité ne s’est pas prononcée sur les changements apportés. Pourquoi n’a-t-elle pas interrogé les nombreux gynécologues qui pratiquent l’IVG en dehors des Centres de Planning Familial ? Pourquoi n’a-t-elle pas demandé l’avis du collège Mère-Enfant, organe fédéral dont c’est la mission ?

    2. Parce que la loi actuelle fonctionne de manière adéquate

    Selon la loi actuelle, une femme peut interrompre une grossesse jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée. Elle bénéficie au préalable de l’accueil d’une équipe pluridisciplinaire qui veille à lui prodiguer toute l’aide médicale, psychologique, sociale, humaine, dont elle peut avoir besoin. Aujourd’hui, la loi réalise un équilibre entre le respect de la liberté de la femme qui ne souhaite pas enfanter, et la protection due à la vie naissante. Veut-on maintenant bousculer cet équilibre ? Souhaite-t-on passer en force ou faut-il au contraire patiemment susciter un vrai débat de société ?

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  • Est-il opportun de forcer les institutions de soins à ce que l’euthanasie se pratique en leurs murs ?

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    Du Frère René Stockman en opinion sur le site de La Libre :

    Faut-il vraiment forcer les institutions de soins à ce que l’euthanasie se pratique en leurs murs ?

    Le 22 octobre dernier, une proposition de loi a été présentée concernant l’abrogation de la durée de validité de la déclaration anticipée d’euthanasie. Par ce document, une personne demande à être euthanasiée pour le cas où, se trouvant dans une situation de coma ou d'état végétatif irréversible, elle ne pourrait plus s’exprimer. Jusqu’à présent, cette déclaration anticipée était valable cinq ans, et devait ensuite être renouvelée. Une proposition d’étendre la validité à dix ans a été faite, mais après discussion, les députés en sont venus à ne plus limiter la validité du dit-document. Un ‘compromis’ qui n’est pas si innocent.

    Par contre, la proposition de loi a également ajouté un article ayant des conséquences graves, - bien plus graves - que ce que le titre de la proposition ne fait croire. Je cite : "Aucun médecin ne peut être empêché de pratiquer une euthanasie en vertu d’une convention. Le cas échéant, une telle clause d’interdiction est réputée non écrite." Ceci revient en clair à attenter à la liberté des hôpitaux d’accepter ou non la pratique de l’euthanasie en leurs murs. Lors des discussions, il a été dit laconiquement qu’on n’avait pas connaissance d’hôpitaux où l’euthanasie n’était pas autorisée. Si cela était vraiment le cas, ce paragraphe de la proposition de loi serait inutile.

    Cette nouvelle proposition de loi, implique des éléments essentiels: l’euthanasie sera considérée comme un droit et aussi comme un acte médical, et de plus, la liberté des institutions d’accepter ou de refuser l’euthanasie sera réduite à néant (1).

    En déclarant que l’on peut forcer les hôpitaux à la pratique de l’euthanasie en leurs murs, cela veut dire que l’on considère de facto l’euthanasie comme un droit et un acte médical. En effet, un hôpital ne peut imposer aucune restriction aux médecins dans l’exercice de ce qui est propre à leur profession. Au contraire, il doit donner la possibilité aux médecins de poser tous les actes médicaux qui sont nécessaires pour le traitement du patient. Par contre, pour des actes qui ne sont pas des actes médicaux, l’hôpital a normalement le droit d’inclure des restrictions et de mettre des limites. Cela vaut a priori pour des actes qui peuvent nuire à la pratique d’une bonne médecine. Les hôpitaux de droit privé peuvent alors, pour des raisons philosophico-religieuses et médico-éthiques, objecter au fait que certains actes non médicaux soient pratiqués dans la structure hospitalière.

    Et voilà qu’aujourd’hui, cette proposition de loi forcerait l’hôpital à tout accepter. Si on en vient à considérer l’euthanasie comme un droit, la question immédiate est de savoir combien de temps un médecin et d’autres personnes impliquées de l’équipe médicale pourront encore refuser de pratiquer l’euthanasie. Si l’euthanasie devient un droit, le médecin sera sanctionné s’il refuse de le considérer comme droit. Ceci constitue une grave violation du droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience, garanties par la Constitution belge

    Il est de plus en plus clair que nous évoluons vers un modèle de société où la fragilité d’une vie n’est presque plus admise ni acceptée. C’est pourquoi, si l’on présente l’euthanasie comme étant la seule issue possible dans certains cas, nous mettons de façon insidieuse et cachée la pression sur les personnes les plus faibles et sans défense de notre société, les mettant ainsi en danger. En effet, le niveau de développement d’une société se mesure aux soins et aux moyens qu’on donnera aux plus démunis d’entre nous.

    Quand l’euthanasie sera considérée comme un acte médical, que restera-t-il de la beauté du serment d’Hippocrate, qui est toujours le code éthique pour l’exercice la médecine ? Faudra-t-il bientôt inclure la mise à mort du patient, même à sa demande, dans les dispositions de ce qu’on considère comme la médecine ?

    Et que restera-t-il de la liberté d’association des hôpitaux issus d’un mouvement philosophico-religieux qui souhaitent développer leurs soins conformément à leur conviction ? Ces opinions sont également en totale contradiction avec l’évolution au niveau européen où "l’objection de conscience institutionnelle" a été reconnue (voir la Résolution 1763 du Conseil de l’Europe en date de 7 octobre 2010) pour les hôpitaux et les institutions, en ce qui concerne entre autres l’avortement et l’euthanasie.

    Pouvons-nous demander à ceux qui voteront cette proposition de loi, de bien réfléchir ? Après tout, c’est bien plus qu’une note de bas de page, puisqu’il s’agit d’une proposition par laquelle on ouvrira encore un peu plus la boîte de Pandore.

    (1) Voir aussi le Dossier de l'Insitut Européen de Bioéthique : “La liberté des institutions de soins eu égard à la pratique de l'euthanasie” https://www.ieb-eib.org/docs/pdf/2016-10/doc-1554801216-16.pdf

    Qu’est-ce que la déclaration anticipée d’euthanasie ? https://www.ieb-eib.org/docs/pdf/2019-11/doc-1574944935-979.pdf