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Débats - Page 330

  • Plusieurs personnalités australiennes sortent du bois pour exprimer leurs doutes sur la culpabilité du cardinal Pell

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register en traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    L’opinion publique australienne est-elle en train de basculer en faveur du cardinal Pell?

    Plusieurs personnalités australiennes sortent du bois pour exprimer leurs doutes sur la culpabilité du cardinal.

    17 novembre 2019

    Bien qu’il y ait beaucoup d’opinions négatives et de colère, un certain nombre de commentateurs commencent à douter de la culpabilité du cardinal Pell.

    L’un d’entre eux est Andrew Bolt, un journaliste de Sky News Australia, qui n’a cessé d’exprimer son scepticisme sur cette affaire, mais le 13 novembre dernier, il a fait sa déclaration la plus ferme à ce jour: le cardinal est innocent et a été emprisonné « pour un crime [qu’il] n’aurait pu commettre ».

    Pour ceux qui comprennent l’anglais parlé, la vidéo semble très documentée!

    Il a également dit que les militants « tentent de punir Sky et ses annonceurs » chaque fois qu’il souligne ce qu’il appelle « des problèmes incroyables avec cette condamnation extraordinaire ».

    « Nous payons un prix chaque fois que j’en parle à Sky, mais bon sang, la justice doit compter pour quelque chose dans ce pays », a dit Bolt. « Nous devons protester, chacun d’entre nous, chaque fois qu’un homme ou une femme est emprisonné pour un crime qu’il n’aurait pas pu commettre. Et si ça nous coûte cher, eh bien tant pis. Je veux que vous réfléchissiez à ce que l’injustice a coûté au Cardinal Pell, enfermé dans sa cellule, dans la honte »

    « Et souvenez-vous en », a conclu Bolt. « Si vous êtes accusé à tort et condamné à tort, soyez heureux que certains d’entre nous puissent vous défendre contre la foule, et puisse la Haute Cour règler ce scandale. »

    D’autres personnalités publiques ont également soutenu le cardinal lorsque la condamnation a été rendue publique en février, dont deux anciens premiers ministres.

    Mais plus importants encore sont ceux qui défendent le cardinal Pell, qui ne sont pas ses amis, ses alliés ou ses sympathisants – et qui sont néanmoins prêts à subir la colère d’une opinion publique hostile dans ce procès.

    C’est le cas de Peter Baldwin, ancien ministre des gouvernements travaillistes de Bob Hawke et Paul Keating, qui a écrit un éditorial le 15 novembre pour The Australian sous le titre « George Pell Sex Abuse Conviction Must Be Examined » (la culpabilité de George Pelle pour abus doit être examinée).

    « Je n’ai jamais été un grand fan de George Pell, ne partageant ni ses convictions religieuses ni sa vision conservatrice du monde », commence Baldwin dans son article. « Cependant, j’ai été soulagé par la décision de cette semaine de la Haute Cour d’entendre son dernier appel. »

    Rappelant sa stupéfaction quand l’appel du cardinal Pell a été rejeté en août, il dit que cela l’a incité à parcourir les 325 pages du jugement de la Cour d’appel dans son intégralité. Un certain nombre d’aspects l’ont surpris « dès le début », dit-il.

    L’un d’eux est de savoir comment une infraction pouvait être jugée « hors de tout doute raisonnable » sur la seule base du témoignage non corroboré d’un plaignant, et d’autant plus au vu d’une preuve contraire substantielle? « Ne s’agit-il pas de culpabilité par association? » (se dit quand quelqu’un rejette une assertion simplement parce que des personnes qu’il n’aime pas l’affirment) demande Baldwin, faisant écho à une question que les partisans du Cardinal Pell posent depuis des mois.

    « Comment une condamnation pourrait-elle être maintenue alors que l’une des deux victimes présumées a nié avoir été victime de mauvais traitements? Ce fait à lui seul ne fait-il pas planer un doute raisonnable? »

    Faisant référence à la décision partagée de la cour d’appel de Victoria, Baldwin rappelle que le juge dissident Mark Weinberg avait conclu que de nombreux témoignages en défense du cardinal Pell étaient « raisonnablement possibles » et pourtant cette phrase ne se trouve nulle part dans le jugement des deux juges, Anne Ferguson et Chris Maxwell, qui ont confirmé la condamnation.

    Ces deux juges, dit-il, ont au contraire considéré que le jury avait condamné le cardinal à juste titre en se basant uniquement sur le témoignage du plaignant qui avait un « fond de vérité « , malgré « de multiples erreurs et incohérences ». Weinberg, en revanche, a noté que dans certains cas, le témoignage du plaignant « n’avait aucun sens », ajoute-t-il.

    Baldwin compare l’affaire à un récent scandale en Grande-Bretagne: une opération policière appelée « Opération Midland » avait été déclenchée après qu’un certain Carl Beech eût porté des accusations non corroborées accusant l’ancien premier ministre Edward Heath et une série d’autres personnalités de faire partie d’un réseau pédophile. Les accusations ont toutes été jugées fausses et en juillet, Beech a été condamné à 18 ans de prison pour avoir entravé le cours de la justice et pour faux, mais pas avant que la réputation de personnalités publiques âgées, certaines mortes et incapables de se défendre, ait été détruite. Tout comme l’accusateur du cardinal Pell, Baldwin fait remarquer que les affirmations de Beech avaient un « fond de vérité ».

    Baldwin conclut en soulignant la grande différence entre les jugements de Weinberg et de Ferguson/Maxwell, en particulier l’argument de Weinberg selon lequel « la possibilité réaliste que le témoignage disculpatoire soit exact signifie que le jury doit acquitter ».

    Si le témoignage erroné du plaignant et le déni de l’une des deux victimes présumées « ne falsifient pas l’accusation, que faut-il pour justifier un acquittement? » demande Baldwin.

    Il souligne également l’invraisemblance que le cardinal Pell ait commis un délit aussi ehonté à un moment où les abus sexuels cléricaux étaient « devenus une préoccupation de premier plan » et où le cardinal avait seulement quelques mois auparavant préparé sa « Réponse de Melbourne » aux allégations d’abus sacerdotal.

    « Si la décision est maintenue, tous les Australiens devraient trembler », conclut Baldwin.

  • Bruges : un cas d'euthanasie infantile pratiqué sans l'accord des parents?

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    Ce cas dramatique est rapporté par la Nuova Bussola Quotidiana alors que nous n'en trouvons aucune trace dans les médias belges :

    Euthanasie infantile forcée, le scénario se répète en Belgique

    18-11-2019

    Après Charlie, Isaiah et Alfie, le scénario se répète en Belgique avec Maciej, 6 ans, souffrant de cardiomyopathie et de lésions cérébrales. Les médecins refusent d'autoriser l'obtention de nouveaux conseils médicaux et les dossiers médicaux sont inaccessibles. A présent, on assiste à la décision de retirer le ventilateur et au combat des parents qui s'y opposent. Une campagne débute qui touche aussi l'Italie.

    Jeudi, les médecins de l'hôpital Sint-Jan à Bruges, en Belgique, retireront le masque respiratoire du petit Maciej, malgré les signes évidents d'une conscience minimale qui permet à l'enfant de serrer la main, d'ouvrir les yeux et de réagir au contact de ses parents.

    Après Charlie Gard, Isaiah Haastrup et Alfie Evans, les cas d'abandon thérapeutique et de déni obstiné du droit au traitement, même dans des conditions stables qui ne sont pas liées à la phase terminale d'une maladie, continuent de se multiplier dans de nombreux pays d'Europe du Nord où la culture euthanasique a submergé les lois et les rouages ​​du système de santé.

    Maciej est un garçon de 6 ans qui a développé une forte fièvre 6 mois après sa naissance, ce qui lui a causé des lésions cérébrales. Lors de ce premier épisode grave, les médecins ont dit aux parents qu'il ne restait plus rien à faire. Cependant les organes de Maciej ont continué de fonctionner parfaitement après le débranchement des supports essentiels.

    Après un prompt rétablissement, la famille a pu ramener l'enfant à la maison. Maciej a toutefois été classé comme personne handicapée à la suite d'un diagnostic de cardiomyopathie. La famille s'est toujours efforcée de fournir les meilleurs soins possibles à son enfant, mais malheureusement, tout a changé le 3 novembre. Maciej a de nouveau été hospitalisé à l'AZ Sin-Jan à Bruges ce matin-là. Tout s'est passé comme la fois précédente avec Maciej qui avait une forte fièvre.

    Lorsque la famille est arrivée aux urgences, le même médecin, qui leur avait dit de prendre congé de leur fils quelques années plus tôt, a annoncé qu'on ne l'emmènerait pas en unité de soin, car il n'y avait aucun espoir et qu'on ne pourrait pas l'aider. Quand le père lui a demandé de notifier sa décision par écrit, les parents racontent que le médecin a changé d'avis et a décidé d'emmener Maciej dans l'unité de soin.

    Au cours de ces semaines, l'enfant a passé des tests de sevrage en respirant sans respirateur, mais les médecins insistent sur le fait qu'il n'y a plus d'espoir et qu'il doit être retiré du système de survie, même sans le consentement de ses parents. De plus, les médecins n'autorisent pas les parents à demander un deuxième avis médical. Ceux-ci n'ont toujours pas reçu de copie du dossier médical mais les médecins font pression pour que le ventilateur soit retiré le jeudi 21.

    La course contre la montre n’exclut pas de possibles interventions de la Pologne et d’autres acteurs de la communauté internationale. L'Italie est également impliquée d'une certaine manière, étant donné que la famille a donné à SteadfastOnlus mandat pour agir dans les sphères médicale, juridique, des médias et des collectes de fonds.

  • Belgique : prolonger le délai légal de l’interruption de grossesse ? selon un sondage RTL/TVI en cours, 72% des Belges sont actuellement contre

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    C'est pas tous les jours dimanche - RTL TVI a créé un sondage présenté en forme de dilemme: prolonger le délai légal de l’interruption volontaire de grossesse en Belgique de 12 à 18 semaines, est l'une des modifications de la loi prônée par plusieurs partis. Jusqu'à quand faut-il autoriser les avortements ?

    Selon le sondage RTL en cours  72%  optent actuellement  pour le « moindre mal » de 12 semaines. Le rtl facebook live de Deborsus d’hier, relatait un 50/50 mitigé parmi la population. Cela est-il à amplifier ? Si vous pensez que mieux vaut mal voter (12 semaines) que s’abstenir, voici le lien :

    https://www.facebook.com/1033191353387531/posts/3374182929288350?sfns=mo

    Ref. C'est pas tous les jours dimanche - RTL TVI

    Toute la question étant de savoir si tuer à 12 semaines est moins grave qu’à 18….

    JPSC

  • Qu'il ferme sa gueule...

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    De LCI :

    Flèche de Notre-Dame : l'architecte prié de "fermer sa gueule" par le général missionné par Macron

     

    Le général Jean-Louis Georgelin, missionné par Emmanuel Macron pour piloter la restauration de Notre-Dame de Paris, s'en est pris vertement mercredi 13 novembre à l'architecte en chef du monument en le priant de "fermer sa gueule" au sujet de la flèche de la cathédrale. L'architecte en chef de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, s'était prononcé dès le mois de juin pour une restauration à l'identique de la flèche de Viollet-le-Duc, détruite lors de l'incendie qui a ravagé la cathédrale le 15 avril. Le président de la République avait pour sa part exprimé sa volonté d'inscrire un "geste contemporain" sur l'édifice emblématique. 

    Mercredi, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, le général Georgelin n'a pas caché son agacement face aux propos de Philippe Villeneuve. "Quant à l'architecte en chef, je lui ai déjà expliqué plusieurs fois, qu'il ferme sa gueule et que nous avancions en sagesse pour que nous puissions sereinement faire le meilleur choix pour Notre-Dame, pour Paris, pour le monde", a lancé le général Georgelin en réponse à la question d'un député. Une séquence relayée sur Twitter : 

    Le ministre de la Culture, Franck Riester, a désavoué jeudi les propos de Jean-Louis Georgelin, estimant qu'ils n'étaient  "pas acceptables". "Le respect est une valeur cardinale de notre société. En tant que responsables publics, nous devons être exemplaires."

    Le général Georgelin était devant les députés pour les informer de l'avancée des opérations. "La cathédrale est toujours en état de péril", a-t-il prévenu. "La phase de sécurisation de l'édifice n'est pas terminée. Elle ne sera terminée que quand l'ancien échafaudage de la flèche aura pu être démonté". Avec l'arrivée de l'hiver, "nous ne sommes pas à l'abri d'un fort coup de vent qui pourrait déstabiliser cet échafaudage", a aussi souligné le général Georgelin. Par ailleurs, "la cathédrale ne semble plus être émettrice de plomb vers l'extérieur du chantier", a-t-il assuré. "Je suis dans la restauration de ce qui existe", avait expliqué l'architecte Philippe Villeneuve à la mi-octobre sur RTL. "Le futur c'est soit je restaure à l'identique, ça sera moi, soit on fait une flèche contemporaine et ça sera un autre", avait ajouté l'architecte, au chevet de la cathédrale depuis 2013.

  • Dialogue inter-religieux, pour qui ? Pour quoi ? En vue de quoi ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le dialogue inter-religieux, avec qui ? En vue de quoi ? Le Club des Hommes en Noir

    Le dialogue inter-religieux, avec qui ? En vue de quoi ? Le Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir revient pour une deuxième saison et un nouveau format. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Désormais les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, Le Club se penche sur la question dialogue inter-religieux, pour qui ? Pour quoi ? En vue de quoi ? Pour en parler, l'abbé Barthe, l'abbé Celier et le père Viot autour de Philippe Maxence.

     

    Vous souhaitez commander le livre : Les catholiques peuvent-ils agir en politique ? Sous la direction de Laurent de Capellis, Éditions de L'Homme Nouveau, 196 p., 13,50 € : Cliquez ici.

  • Quand le Sommet International de Nairobi fait la promotion de l'avortement

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    SOMMET INTERNATIONAL DE NAIROBI SUR LA SANTÉ REPRODUCTIVE : LA PROMOTION DE L’AVORTEMENT DÉCRIÉE

    15 novembre 2019

    Dix pays, dont les Etats Unis, le Brésil et l’Egypte, ont dénoncé la posture pro-avortement de la conférence mondiale sur la santé sexuelle qui vient de se ternir à Nairobi (cf. Nairobi : Dix milliards de dollars pour « les droits reproductifs »). Plus de 100 000 personnes ont signé une pétition pour rejeter « l'agenda pro-avortement et sexualisation au sommet de la CIPD+25 de Nairobi ».

    Ce sommet de trois jours, organisé par les Nations Unies, le Danemark et le Kenya, à l'occasion du 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) portait officiellement sur la mortalité maternelle, la planification familiale et la lutte contre certaines violences faites aux femmes.

    Valérie Huber, du département américain de la Santé et des services sociaux, a regretté que tous les pays et parties prenantes n’aient pas été consultés. Elle a déclaré que les Etats-Unis cherchaient à combattre la violence sexiste en investissant dans des programmes qui respectent les droits des femmes et des filles, sans compromettre « la valeur inhérente à toute vie humaine - née ou à naître ».

    « Les États-Unis se sont engagés à promouvoir une bonne compréhension de l'espacement des naissances et de la planification familiale non coercitive pour aider les couples à obtenir ou à prévenir une grossesse », a-t-elle précisé.

    Elle a ajouté que si les États-Unis étaient déterminés à continuer de financer la planification familiale, les programmes devraient offrir aux femmes des alternatives à l'avortement : « Nous ne pouvons pas soutenir une éducation sexuelle qui n'engage pas suffisamment les parents et qui promeut l'avortement comme méthode de planification familiale (…) »

    Elle a rappelé qu’ « il n'existe pas de droit international à l'avortement. En fait, le droit international stipule clairement que chacun a droit à la vie » (cf. L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté »).

    Sources: Reuters, Nita Bhala (14.11.2019), The Guardian, Samuel Okiror et Liz Ford (14.11.2019)

  • La femme face au christianisme (KTO)

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    De KTOTV :

    « FEMMES, soyez soumises à vos maris ! » Le mot de saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens résonne à nos oreilles comme le symbole d'un christianisme patriarcal. Plaçant la femme à un niveau inférieur, il fait aussi de l'apôtre des gentils une sorte de misogyne, à la source d'une Église elle-même machiste, plaçant la femme dans un rôle secondaire tout au long de son histoire. Spécialistes de la condition féminine à l'époque médiévale et moderne, Laurence Moulinier et Agnès Walch reviennent sur la réalité du rôle des femmes dans les sociétés chrétiennes. Le Moyen Âge a-t-il affirmé que les femmes n'avaient pas d'âme ? Quelle était la nature de leurs droits ? Et quel rôle, au fond, le christianisme a-t-il joué dans l'émancipation des femmes ? Cinquième opus de 7 rendez-vous de 52 minutes.
  • Quand les "sorcières" deviennent les icônes du féminisme

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    De REACnROLL sur Causeur.fr :

    Faire des « sorcières » les icônes du féminisme est absurde

    "Maléfique" de Disney, le film préféré de Marlène Schiappa?


    A l’heure où Marlène Schiappa signe une tribune visant à réhabiliter les sorcières, Barbara Lefebvre dénonce sur REACnROLL cette glorification de la figure du mal féminin, la réécriture de l’histoire et le brouillage des repères dans les fictions destinées aux enfants, et les conséquences que cela implique.


    Causeur vous propose de lire un extrait d’une intervention récente de Barbara Lefabvre sur REACnROLL. La chroniqueuse constate que désormais, dans les films Disney, les méchants ne sont plus vraiment des méchants, mais de pauvres personnages victimes de discrimination…

    Verbatim

    Faire aujourd’hui des sorcières des icônes de la libération de la femme ou d’un féminisme avant l’heure est complètement absurde, anachronique et faux. Cela me terrifie. On vit à une époque où parce qu’on est ministre ou président de la République, on peut dire n’importe quoi sur des périodes de l’Histoire, et d’ailleurs plus on les prend loin dans le temps mieux ça vaut, pour essayer de construire des récits sur aujourd’hui, pour justifier un discours politique de la bien-pensance, du néo-féminisme, du néo-antiracisme etc…

    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages…

    Cela porte également préjudice aux études historiques.

    Nous avons des jeunes historiens aujourd’hui qui sont aussi dans cette logique du buzz, c’est-à-dire de chercher des sujets de niche qui peuvent les mettre sur le devant de la scène. Aujourd’hui par exemple, quand on est historien et qu’on veut écrire une thèse, on doit trouver un sujet porteur pour se faire remarquer du monde académique où hélas, se développe cette mode des sujets de micro-histoire ou de sujets soit-disant « sulfureux ». En réalité, cela porte préjudice à l’étude historique.

    >>> Retrouvez l’intégralité de cette intervention en vous abonnant sur RNR.TV <<<


    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages. Ayant une enfant en âge de regarder ces niaiseries que sont les séries Disney notamment, je me rends compte que vous avez toute une réécriture des histoires de Disney, notamment La belle au bois dormant avec le personnage de Maléfique.

    Maléfique a fait l’objet d’un film, avec Angelina Jolie, tome 1 et tome 2, puisqu’il y a eu la version numéro 2 qui est assez édifiante aussi et où finalement Maléfique n’est pas la méchante sorcière qu’on imaginait naïvement… En fait, Maléfique se révèle être la mère adoptive d’Aurore, la belle au bois dormant, puisqu’elle va finalement l’accueillir étant donné qu’Aurore décide que c’est sa mère son parent d’intention car son père, le roi, s’avère être un très méchant roi et au final c’est Maléfique qui se trouve être le personnage positif.

    A lire aussi: Comment le mot « féminicide » nous est imposé

    Dans Maléfique 2, la suite, c’est carrément le monde de Maléfique qui est un monde de monstres, de trolls etc, qui s’avère être discriminé, dans un état de quasi-apartheid, par le monde des humains, à savoir le royaume du descendant du père d’Aurore ! Aurore fait le go-between entre ces deux mondes, et c’est Michelle Pfeifer qui s’avère être le personnage qui persécute Maléfique… [La sorcière] n’est donc plus une méchante mais une gentille et vous avez toute une série de productions Disney sur ce thème. Vous avez une autre série qui s’appelle Descendants, ils en sont au troisième volet. Dans ces films, tous les enfants des méchants ne sont pas des méchants mais des gentils qui vont réussir à se mêler au monde bien-pensant.

    Je vois à travers tout ce récit une façon d’insuffler dans les esprits des nouvelles générations que le méchant n’est jamais méchant et que lorsque le discours général vous dit que c’est un méchant, en réalité c’est sans doute que c’est un gentil.

    Je trouve cette incapacité récente à donner aux enfants des repères clairs, qui sont les repères simplistes des contes, problématique. [Autrefois] il y avait le méchant et il y avait le gentil. Et ensuite, quand on commençait à avoir un esprit critique un peu affûté, quand on devenait adulte, on n’était effectivement plus dupe de ce côté binaire des récits des contes et légendes. Mais ces contes et légendes, dans leur récit binaire, nous aident aussi à nous construire dans notre capacité à être dans un discernement moral.

    Aujourd’hui, je ne vois pas comment les enfants peuvent avoir ne serait-ce qu’un début de discernement moral puisqu’on leurs explique systématiquement que le méchant n’est pas méchant, que le grand méchant loup, il n’était pas si méchant que ça, et puis après tout « peut-être que la grand-mère elle avait envie de se faire manger par le grand méchant loup. » Je trouve que c’est absolument sidérant et cela nous prépare une génération qui va être incapable d’avoir le moindre discernement moral et ça m’inquiète, c’est pourquoi cette histoire de sorcières [Marlène Schiappa NDLR] n’est pas aussi anecdotique qu’on croit, elle s’insère vraiment dans un discours général qu’on tient… aux enfants.

    >>> Retrouvez l’intégralité de cette intervention et les réactions de Régis de Castelnau en vous rendant sur RNR.TV <<<

  • Paul à Athènes et la Pachamama

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    Pachamama et les dieux de la Grèce antique.  La leçon de Paul à Athènes

    Le synode sur l’Amazonie est derrière nous mais le « scandale » qui a accompagné son déroulement est encore loin d’être apaisé.

    Et celui qui a provoqué ce « signe de contradiction », c’est le pape François lui-même, tout d’abord en assistant, le 4 octobre dernier dans les jardins du Vatican, à des prosternations devant des objets de culte non identifiés parmi lesquels la statuette en bois d’une femme nue et enceinte portée en procession le jour suivant dans la basilique Saint Pierre et ensuite, le 25 octobre dans la salle du synode, en identifiant cette statuette comme étant une Pachamama, du nom d’une divinité Inca et en niant en même temps toute « intention idolâtre », allant jusqu’à émettre à nouveau l’hypothèse d’une « exposition durant la sainte messe de clôture du synode ».

    Entre ces deux événements, pendant les trois semaines qu’a duré le synode, les plus hauts responsables de l’information vaticane s’étaient toujours refusés de réponse aux demandes répétées d’éclaircissement de la presse internationale, alors que dans une église toute proche, ces statuettes continuaient à faire l’objet d’un culte, sauf les jours où elles furent enlevées et jetées dans le Tibre par un jeune catholique autrichien enflammé d’un zèle anti-idolâtre.

    Après le synode, la polémique s’est poursuivie, y compris parmi les évêques et les cardinaux, certains d’entre eux émettant de vives critiques et d’autres en revanche, comme l’évêque austro-brésilien Erwin Kräutler, souhaitant inclure Pachamama dans la liturgie catholique.

    Jusqu’à ce que le Pape François intervienne de nouveau, vraisemblablement avec l’intention de clore la dispute, sans y faire explicitement référence mais en consacrant une audience publique toute entière sur la place Saint-Pierre justement à cet « extraordinaire exemple d’inculturation du message de la foi » accompli par l’apôtre Paul à Athènes, « n’agressant pas les adorateurs d’idoles mais se faisant ‘pontife’, constructeur de ponts ».

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  • Participer à l'Université de la Vie 2020

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    PARTICIPEZ À L’UNIVERSITÉ DE LA VIE 2020 !

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  • 1500 médecins néo-zélandais disent non à l'euthanasie

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    EN NOUVELLE ZÉLANDE, "DOCTOR SAY NO" : 1500 MÉDECINS OPPOSÉS À L'EUTHANASIE, LA LOI EST CEPENDANT VOTÉE PAR LE PARLEMENT

    12 novembre 2019

    En Nouvelle Zélande, le Parlement a voté mercredi, à 69 voix pour et 51 contre, le projet de loi qui doit autoriser les malades ayant moins de six mois à vivre, à demander une aide médicale à la fin de vieElle devra être approuvée par deux médecins.

    Plus tôt dans la semaineune lettre ouverte « Doctor say No » appelait les députés à voter contre le projet de loi « Choix en fin de vie » qui veut autoriser l’euthanasie. Elle a reçu sa 1 500ème signature.

    Le Docteur Sinead Donnelly, spécialiste en médecine palliative de Wellington et organisatrice de l'événement, se dit très touchée par cette mobilisation. « Nous avons commencé par un site Web très simple d'une page qui vient de faire boule de neige, ce qui met en lumière les préoccupations importantes des médecins au sujet de ce projet de loi ».

    La lettre ouverte déclare que « les médecins ne veulent pas participer au suicide assisté », et rappelle la position de l'Association Médicale Mondiale et de l'Association Médicale Néo-Zélandaise qui expliquent que « le suicide assisté et l'euthanasie sont contraires à l'éthique, même s'ils sont rendus légaux ». L'Association Médicale Mondiale qui représente les médecins de 123 pays a réaffirmé le mois dernier que l'euthanasie ne faisait pas partie de la pratique médicale (cf. Les médecins du monde confirment leur opposition à l'euthanasie et au suicide assisté).

    Selon le Dr Donnelly, le projet de loi sur les « choix de fin de vie » « n'inclut les médecins que pour rechercher une légitimité médicale ». « Tuer, n’est pas soigner. Tuer n'exige pas de compétences médicales, mais l'abandon de l'éthique médicale ».

    La question divise l’opinion publique, devant le Parlement à l’heure du vote, certains manifestaient pour demander : « Aidez-nous à vivre et pas à mourir ». Aussi la loi n’entrera en vigueur « que si le peuple néo-zélandais l'approuve par référendum lors de l'élection de 2020 ». A cette occasion, le ministère néo-zélandais de la justice envisage de réunir une équipe spéciale pour lutter contre la « désinformation et la manipulation » dans la période précédant les élections.

    Sources: Scoop, ENDS (10/11/2019) - The Guardian, Charlotte Graham-McLay (13/11/2019)

    au Luxembourg également, il y a de fortes réticences à l'égard de l'euthanasie au sein du corps médical... mais on va y remédier!

  • Les fruits pourris de l'accord entre la Chine et le Vatican

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    L’accord entre la Chine et le Vatican a un effet certain : davantage de persécutions.  Un rapport dramatique du diocèse de Mindong

    Pour les partisans enthousiastes de l’accord secret du 22 septembre 2018 entre le Vatican et la Chine sur la nomination des évêques, Mindong était censé être le diocèse-pilote, celui qui devait convaincre le monde entier du bien-fondé de l’initiative.

    En fait, c’est le diocèse du désastre.

    Il y a quelques heures à peine, « Asia News », l’agence en ligne de l’Institut pontifical des missions étrangères spécialisés sur la Chine a publié sous la plume de son directeur, le Père Bernardo Cervellera, un compte-rendu dramatique des persécutions auxquelles est soumis l’évêque auxiliaire de Mindong, Vincent Guo Xijin, à la suite de son refus de se plier aux « diktats » du régime, qui sont inconciliables avec la foi catholique.

    Cet évêque – non reconnu par le gouvernement et donc formellement « clandestin » – est victime depuis des années de persécutions qui sont brutalement montées d’un cran au cours des mois qui ont suivi l’accord.

    Pour l’historique de son martyre et de celui de nombre de ses prêtres et de ses fidèles, on peut consulter cet article de Settimo Cielo :

    > La Chine viole l’accord.  Un évêque se rebelle (4 juillet 2019)

    Les nouvelles qui vont suivre sont les dernières informations diffusées aujourd’hui par « Asia News ».  (Sur la photo, l’évêque entre deux agents de la sécurité publique, à son domicile).

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

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    Mindong.  Mgr Guo Xijin traqué par la police pour le soumettre à « l’Église indépendante »

    de Bernardo Cervellera

    ROME (AsiaNews) – Mgr Vincent Guo Xijin, évêque souterrain, auxiliaire de Mindong (Fujian), est en permanence traqué par les forces de sécurité publique qui veulent le forcer à signer l’adhésion à l’idéal d’une « Église indépendante » en échange de sa reconnaissance par le gouvernement.

    Une « Église indépendante » et soumise au Parti communiste chinois, voilà la condition imposée par le président Xi Jining pour que les catholiques puissent continuer à vivre en Chine.  Pour les catholiques souterrains, cette Église « indépendante » est inacceptable étant donné que par « indépendance », le Parti entend également son détachement du Saint-Siège et de l’Église universelle.  Depuis des mois, les autorités du Fujian exercent des pressions, des chantages et des menaces sur les prêtres pour les contraindre à signer cette adhésion en échange de la reconnaissance du gouvernement, sans laquelle ils ont l’interdiction d’exercer leur ministère.

    Depuis le 9 novembre dernier, Mgr Guo, 61 ans, est surveillé par deux gardes de la sécurité publique.  Sans arrêt, plusieurs personnalités sont allées le tous les jours à son domicile de Luojiang pour le convaincre de signer l’adhésion à la politique du Parti.

    Le Parti veut également qu’après la signature, l’évêque participe à une rencontre du clergé « indépendant » du Fujian qui se déroule actuellement à Xiamen.  Cette rencontre se déroule jusqu’au 15 novembre.  Le projet du Parti est de montrer la soumission de Mgr Guo pour affaiblir la résistance des prêtres souterrains, qui forment la majorité du clergé du diocèse.  Mais Mgr Guo refuse d’aller à Xiamen.  Hier matin, il a été embarqué de force dans un véhicule vers Xiamen mais à cause de la résistance opposée par l’évêque, la police a ensuite décidé de le conduire à Ningde pour le soumettre à de nouvelles persuasions.  Finalement, dans la soirée, il a été conduit au nouvel évêché de l’évêque officiel, Mgr Zhan Silu.  Selon des sources locales, la police « espère que Zhan le convaincra de signer ».

    Mais cet après-midi, Mgr Guo s’est échappé de l’évêché de Ningde et est rentré chez lui à Luojiang où ses fidèles sont certains que la police viendra rapidement le chercher.

    Mgr Vincent Guo Xijin est l’une des « victimes » de l’accord entre le Vatican et la Chine qui a fait du diocèse de Mindong une espèce de « projet pilote » pour la mise en œuvre de l’accord.  Auparavant, Mgr Guo était l’évêque ordinaire du diocèse, reconnu par le Saint-Siège mais pas par le gouvernement.

    Le diocèse de Mindong comptait plus de 90.000 catholiques dont au moins 80.000 appartiennent à l’Église non-officielle, desservie par 57 prêtres, 200 religieuses, 300 laïques consacrées et des centaines de laïcs catéchistes.  Les prêtres de la communauté officielle étaient au nombre de 12.

    À la suite de l’accord entre la Chine et le Vatican et de la levée de l’excommunication pesant sur l’évêque officiel Vincent Zhan Silu, il a accepté, à la demande du pape François, d’être rétrogradé évêque auxiliaire pour laisser la place d’ordinaire à Mgr Zhan.

    Mgr Guo n’est pas encore reconnu par le gouvernement parce qu’on attend de lui qu’il signe l’adhésion à « l’Église indépendante ».  Mais l’évêque se refuse à signer, par solidarité avec de nombreux prêtres qui sont persécutés.  La situation de ce diocèse semble pleine de souffrances et de confusion : plusieurs dizaines de prêtres souterrains, cédant aux pressions ou par amour du ministère, ont accepté de signer l’adhésion à « l’Église indépendante » mais ils sont critiqués par les fidèles.

    Un fidèle de Mindong a confié à Asia News que Mgr Guo « est très fatigué » et ils espèrent que tous les chrétiens dans le monde prient pour lui.