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Ethique - Page 468

  • Liberté, égalité, parenté : une mise au point de participants belges à la Manif pour Tous

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    La Libre publie aujourd'hui une réponse à la publication, dans le même journal, d'une opinion parue le 28 mai dernier :

    Liberté, Egalité, Parenté

    Société Le mariage pour tous, c’est un changement de civilisation". Le mot pourra paraître excessif, et pourtant il n’est pas de Frigide Barjot mais de Christiane Taubira, la ministre de la justice française qui a donné son nom à la loi légalisant le mariage homosexuel. Et nous ne pouvons qu’approuver. La légalisation du mariage homosexuel pose plusieurs questions fondamentales pour lesquelles un débat de fond s’imposerait. Peut-on par exemple réduire le mariage à "simplement" un contrat entre deux être qui s’aiment et oublier qu’il est l’acte fondateur d’un foyer, d’une famille ? Les couples homosexuels, au-delà de leur amour, du respect qui leur est dû et à leur aspiration légitime à ce respect ont-ils vocation à fonder un foyer et à la parenté ? A l’instar de ce que disent de nombreuses personnes homosexuelles (comme par exemple "Homovox" ou "plus gay sans mariage"), des couples "différents" et se revendiquant comme tels ne devraient t’ils pas jouir de droits différents ? Mais surtout, surtout, remplacer la filiation biologique par une filiation "sociale", priver potentiellement un enfant de l’amour d’un père ou de l’amour d’une mère est-il justifiable, quelle que fût la cause servie ?

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  • France, MPT : les duplicités des hommes politiques

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    On le savait, mais quand même...

    A découvrir ici : http://www.lalibre.be/actu/international/article/819657/en-prive-cope-se-dit-favorable-au-mariage-gay.html

  • Pays-Bas : quand un cardinal qui est aussi médecin s'interroge sur le droit à l'euthanasie à tout-va

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    La clinique de fin de vie créée en 2012 aux Pays-Bas pour répondre aux demandes d'euthanasie qui ne sont pas honorées par les médecins traitants, soit que ceux-ci fassent partie des 15 % d'objecteurs de conscience, soit qu'ils estiment qu'une demande donnée ne répond pas aux critères de l'euthanasie légale, connaît un franc succès avec le doublement des « escadrons de la mort » en un an, et une cinquantaine d'euthanasies effectivement à son actif.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, médecin de formation et spécialiste de la bioéthique, a réagi à cette information sur une radio catholique néerlandaise en se demandant d'emblée si la demande publique est bien ce qui est explique le succès de la clinique de fin de vie. En notant que c'est bien souvent l'offre qui crée la demande.

    Il a souligné par rapport à ces médecins qui sont prêts à pratiquer des euthanasies alors que le médecin traitant du demandeur ne le veut pas, que « la question est de savoir comment ces médecins considèrent les critères existants, qui exigent une souffrance sans perspective d’amélioration et aussi insupportable. »

    De fait la KNMG, l'association professionnelle des médecins, a publié des directives en 2011 annonçant que ces critères étaient appliqués de manière trop restrictive. Loin de s’en tenir aux critères dans le cadre d’une maladie physique ou psychique déterminée, souligne le cardinal Eijk :

    « La KNMG est d’avis au contraire qu’il faut tenir compte d’un ensemble complexe de facteurs et d’affections liés à la vieillesse. (…) On constate une tendance ces dernières années à vouloir étendre le champ de la souffrance sans perspective et insupportable, une tendance que l’on constatait dès le début des discussions dans les années 1980. Au départ il était question d’agir pour mettre un terme à la vie à la demande personnelle du patient et dans une phase de maladie vraiment terminale – quelques semaines tout au plus avant la fin de vie attendue – et c’est après que de tout autres indications se sont ajoutées, visant les affections psychiatriques par exemple. Aujourd’hui on voit qu’on n’exige même plus d’un diagnostic médicalement répertorié. 

    Les critères s’étendent de plus en plus, comme il est naturel lorsque vous avez entrouvert la porte : elle va d’elle-même s’ouvrir de plus en plus. Si vous portez atteinte au principe fondamental selon lequel les hommes ne disposent pas du droit sur la vie et la mort, si dans certains cas, des “exceptions”, vous permettez d’y déroger, en affirmant que dans certains cas il n’y a plus de perspectives ou que la souffrance est insupportable, alors si le cas est tout petit peu moins sans perspectives ou juste un peu moins insupportable, pourquoi ne pourrait-on pas accepter l’euthanasie ou l’aide à mourir dans ces cas ? »

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  • MPT : la réponse de l'abbé Grosjean à Thierry Peltier

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    Sur Mediapart, l'abbé Grosjean répond à la lettre de Thierry Peltier que nous avons répercutée sur belgicatho pour y susciter un débat franc et ouvert sur la question (voir ICI, , et encore ICI, et encoresans oublier cette note, ni celle-ci) :

    En Actes et en Vérité

    Thierry est un catholique belge, qui a publié sur médiapart une « Lettre ouverte à l’Abbé Grosjean et à ceux qui le suivent », me reprochant la façon dont j’ai pu prendre part, avec de nombreux autres prêtres, et à la suite de nos évêques, au débat autour de la loi Taubira. Nous avons prévu de nous voir bientôt, pour un dialogue franc. En attendant, voici ma réponse. 

    Cher Thierry,

    J’ai bien lu votre longue lettre. Je vous remercie de votre franchise et je voudrais vous répondre avec la même franchise. Non pas seulement pour moi dans l’échange personnel que je vous ai proposé, ou pour ceux qui partagent vos questions, mais aussi pour tous ceux qui ont pu se sentir blessés ou incompris par la publication de votre message.

    Tous vos arguments ne révèlent au fond qu’une seule chose : c’est que la caricature permanente qu’on a tenté de faire peser sur le débat du mariage pour tous, depuis le début, a fini par susciter de vraies incompréhensions. Même entre nous, entre frères chrétiens. Je ne vous demande pas d’être d’accord avec moi dans ce débat ; mais je vous demande juste, en frère, de faire l’effort de dépasser les mensonges les plus absurdes et d’essayer de me comprendre…

    Pour mieux éviter de répondre à nos questions, une majorité politique mal à l’aise a tout fait pour nous diaboliser. Je le déplore, mais c’est ainsi. En revanche, qu’un catho cède à cette diabolisation, c’est bien le comble. Et pour tout vous dire, cela me blesse profondément. Comment pouvez-vous me faire tenir des propos que je n’ai jamais eus ? Me prêter des intentions qui sont si loin de ce dont j’ai témoigné ? Jamais je n’ai traité les homosexuels en bouc émissaire ; au contraire, je n’ai cessé de rappeler que chaque personne devait être aimée et respectée. Où avez-vous lu ces mots que je n’ai jamais dits ? Vous évoquez le procès du Christ : à sa suite, nous avons été jugés par un pouvoir sans justice, qui ne voulait pas entendre. Ne vous faites pas procureur à votre tour sans répondre à sa question ! « Si j’ai mal parlé, montre où est le mal... Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »

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  • Poursuivons le débat : Pascal de Roubaix répond à Thierry Peltier

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    Nous poursuivons le débat en publiant cette :

    Réponse à M. Peltier dont la lettre ouverte à un prêtre militant contre le mariage « gay » a fait les choux gras d’un site d’extrême gauche très à la mode.(MEDIAPART)

    Monsieur,

    Je n’ai d’autre vocation à répondre à votre lettre que celle de concitoyen belge désespéré par vos propos.

    Sur la personne d’abord :

    D’après vos propres dires vous ne connaissez pas bien du tout l’abbé auquel vous vous attaquez, or, à la surprise du lecteur, vous lui reprochez (avec très peu de charité), des attitudes et des manquements qui supposent que vous connaissez non seulement ses faits et gestes, mais l’ensemble de sa démarche et même ses pensées et intentions.  Ceci signifie clairement qu’ou bien vous avez menti en disant que vous le connaissez mal, ou bien toute votre lettre n’est qu’un pur procès d’intention. Inutile de vous dire que c’est cette seconde alternative qui a la faveur de l’observateur critique.

    Sur le fond ensuite :

    Premier argument, selon vous, un prêtre catholique n’a pas à se prononcer pour les homosexuels non-chrétiens pour la simple raison qu’ils ne sont pas chrétiens !   C’est une plaisanterie ? Vous vous considérez comme ouvert et progressiste mais un prêtre ne peut pas donner de conseils ou même expliquer ses convictions à des non chrétiens ?

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  • Homoparentalité et dynamitage de l'ordre biologique

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    “Homoparentalité” : la piste des cellules souches

    Article rédigé par Pierre-Olivier Arduin, le 31 mai 2013 pour Liberté Politique

    Les personnes homosexuelles n’ont aucun pouvoir de procréation entre elles, leur « relation » étant par définition stérile. Comment les lobbies homosexuels veulent-ils satisfaire le « droit à l’enfant » qu’ils revendiquent pour leurs membres ? Comment souhaitent-ils faire abstraction de la complémentarité des sexes et mettre en oeuvre ce « droit à l’enfant » en le déconnectant de la sexualité ?

    LA REPONSE à ces questions tient essentiellement dans le recours aux techniques de procréation artificielle qui ont multiplié à l’infini les possibilités d’engendrer. Le droit à la fabrication artificielle d’enfants est la condition indispensable pour rendre effectif ce droit à l’enfant.

    Le terme d’une construction

    Avec l’assistance médicale à la procréation, l’enfant n’est plus fondamentalement un don à accueillir mais le terme d’un projet de construction volontariste.  Pourquoi se priver de ces moyens pour satisfaire à présent le projet parental des « couples » de même sexe ? Les biologistes et les médecins ont simplement besoin de briques appelées gamètes (ou cellules sexuelles) pour fabriquer l’enfant programmé.

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  • Quand Mgr Danneels s'exprime bizarrement à propos du "mariage gay"

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    L'Echo.be rapporte certains propos de l'ancien primat de Belgique au sujet du mariage gay qui permettent au journaliste de titrer, un peu à la légère, : "Le cardinal Danneels pas opposé au mariage gay".

    Il dit respecter la loi et ne pas s’opposer au mariage gay. "Nous devons bien nous comprendre: l’Eglise ne s’est jamais opposée au fait qu’il existe une sorte de ‘mariage’  (???) entre les homosexuels – mais on parle donc d’une sorte de mariage. Il ne s’agit pas du vrai mariage entre un homme et une femme, donc il faut trouver un autre mot pour le dictionnaire. Mais que ce soit légal, qu’on le rende légitime par une loi, l’Eglise n’a rien à dire là-dessus (ah bon ?!). (…) Si un Etat ouvre le mariage civil aux homosexuels, alors c’est le problème de cet Etat. "

    Ce langage peu clair, évoquant "une sorte de mariage" qui ne serait pas "un vrai mariage" et pour lequel il faudrait trouver  "un autre mot", ne reflète pas vraiment le message de l'Eglise et retentit comme un écho de ces discours flasques propres à certains épiscopes de la fin du siècle dernier, bien éloignés des recommandations du Christ : "Que votre oui soit oui, que votre non soit non; ce qu'on y ajoute vient du malin." (Mt, 5, 37)

  • MPT : continuons le débat; Dimitri répond à Thierry Peltier

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    Lettre ouverte à Mr Thierry Peltier

    Cher Monsieur,

    Confrère français et lecteur de Mediapart à mes heures perdues, je vous adresse ma réaction suite à votre billet (« lettre ouverte à l’abbé Grosjean et à ceux qui le suivent »).

    Tout d'abord, précisons que je connais l'abbé Grosjean pour avoir plusieurs fois entendu ses prêches. Précisions aussi que je suis loin d'adhérer à ses positions sur tous les sujets. Il me semble néanmoins utile de réagir à certaines assimilations des positions personnelles de Mr l'abbé Grosjean avec celles de l'Eglise.

    Le sujet du mariage pour tous, qui agace et qui continue à agacer tant de personnes (moi compris) se doit d'être traité avec toute la distance et la raison qui s'imposent. En d'autres termes, je pense que le sentimentalisme ("adolescents qui se suicident", les "enfants malheureux"...etc) n'a pas sa place dans le débat. Nous parlons ici d'une réforme sociétale qui aura - qu'on le veuille ou non - de gros impacts sur l'avenir de la société, et notamment celui de la famille. Les conséquences à long terme ne peuvent donc être ignorées et on ne peut se limiter à évoquer les résultats (aussi improbables que douteux) d'expérimentations inachevées: "en Belgique, il y a 10 ans que les homosexuels peuvent se marier". Avez vous pensé, Monsieur, à l'avenir de vos enfants dans 60, 70, 100 ans? Outre le fait qu'un certain nombre de rapports - rédigés cette fois-ci par des comités d'éthique compétents et non par un certain autoproclamé expert sur la sexualité des curés "Mr le Professeur van Meerbeck" (c'est à se demander quelles relations il entretient avec ces derniers ?) - pourront vous renseigner sur les conséquences très préoccupantes de l'adoption par les couples de même sexe, l'immense lame de fond suscitée par la "manif pour tous" en France montre que le sujet dépasse largement le simple cadre "mariage homo" et des homosexuels.

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  • MPT; à propos d'une lettre ouverte à l'abbé Grosjean et à ceux qui le suivent; poursuivons le débat

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    Un ami nous propose ses :

    Réflexions sur une lettre ouverte à propos du soi disant bien fondé de la reconnaissance du « mariage » pour tous

    Une "lettre ouverte à l'abbé Grosjean" à propos du "mariage pour tous" expose des arguments favorables à la reconnaissance du mariage homosexuel. Son objectif est de tenter de réfuter le discours des partisans de la Marche pour Tous.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/thierry-peltier/280513/lettre-ouverte-labbe-grosjean-et-ceux-qui-le-suivent

    Ce commentaire mérite d’être décortiqué, dans la mesure où il laisse entendre un certain nombre d’approximations dans le fondement de ce qu’on voudrait présenter comme la victoire de la lumière sur l’obscurantisme.

    Chrétien fidèle, engagé et marié

    L’auteur de la lettre ouverte  se présente comme chrétien fidèle et engagé, marié (hétérosexuel donc, selon toute présomption), père et grand-père de famille nombreuse. Cela est possible. Ce qui surprend toutefois, plus on avance dans la lecture de ce texte, c’est qu’il ne se contente pas de défendre le droits des « autres » (homosexuels non-chrétiens) à suivre leur propre route, mais qu’au fil du texte il finit par présenter le couple homosexuel marié qui adopte comme le meilleur modèle familial qui existe ou puisse se concevoir : il pourra donner ce que les autres couples (hétérosexuels) ne peuvent pas donner (« l’amour désiré… »), etc…

    Le texte s’est transformé subrepticement d’une sorte de « tolérance » (juridique ?) initiale en une apologie du modèle parental de la famille homosexuelle, qui en devient suspecte.

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  • Osons le débat : réponse à Thierry Peltier

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    A titre personnel, voici la réponse que j'adresse à Thierry Peltier (Lettre ouverte à l'abbé Grosjean et à ceux qui le suivent) :

    Cher Monsieur,

    Je me retrouve assez bien dans votre profil (père et grand-père, ancien enseignant - y compris de religion -) et nous partageons apparemment ce souci de vivre en cohérence avec la foi qui nous anime.

    Vous interpellez l’abbé Grosjean et « ceux qui le suivent ». Je ne sais trop si je puis m’identifier à cette catégorie mais il est vrai que je suis généralement assez sensible aux arguments développés par ce prêtre dont j’apprécie le style franc et direct.  

    Vous affirmez d’emblée que la question du mariage gay ne concerne pas l’Eglise. Voudriez-vous dire par là que l’Eglise n’est pas qualifiée pour intervenir dans les débats de société et que les catholiques, en tant que citoyens, n’ont pas à faire entendre leur voix lorsqu’il s’agit de définir quelles sont les règles et les lois qui doivent encadrer le vivre ensemble, définir les conditions du bien commun, protéger les individus en commençant par les plus faibles, etc. ?

    Vous vous demandez de quel droit l’on pourrait empêcher deux personnes de même sexe de se marier. Il est assez simple de vous répondre que le mariage a été longtemps entendu comme un contrat unissant un homme et une femme pour constituer une nouvelle cellule familiale offrant aux enfants qui y naîtraient un cadre stable et durable. C’est au sein de ces unions que s’établissaient traditionnellement les liens de filiation et que se constituent progressivement les identités de ceux qui y naissent en référence à un père et à une mère. Je suis d’accord avec vous pour constater que ce « modèle » se trouve aujourd’hui mis à mal par une évolution des comportements qui conduit les individus à s’en éloigner pour y substituer des formules diverses à leur convenance ou par contrainte. Faut-il pour autant que la loi renonce à assurer ce qui contribue à la pérennité de la société et à procurer aux enfants le cadre le mieux adapté à leurs besoins ?

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  • MPT : osons le débat : la réaction d'Eric de Beukelaer

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    Voici comment l'abbé Eric de Beukelaer réagit à ce débat que nous avons ouvert suite à la publication de la lettre adressée par M. Peltier à l'abbé Grosjean au sujet du "Mariage pour Tous" :

    Il écrit bien ce compatriote. Dans la lignée de mon article de janvier: http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/01/16/mariage-pour-tous-deux-reflexions/ , je répondrais que le "mariage pour tous" est un choix de société. Il est normal et "citoyen" que les catholiques participent à ce débat, en expliquant leur vision sociale et en défendant leur idéal sur la famille. Il existe des pays où la polygamie est légale et des couples polygames qui s'aiment sincèrement et des enfants qui n'y sont pas forcément plus malheureux que d'autres. Pourquoi discriminer en imposant la monogamie chez nous? Parce que c'est un choix de société, qui correspond à une vision sur l'homme. Il en va de même avec le débat sur le "mariage pour tous". Et bien sûr qu'il ne faut pas le faire en distillant la haine ou en stigmatisant des personnes et des choix de vie (pas plus qu'il ne faille le faire pour des polygames). Et bien sûr qu'il ne faut pas oublier le drame de la généralisation du divorce - qui est souvent fort dommageable pour les enfants. Et bien sûr que des dérapages verbaux, voire en actes, ont existé dans tous les camps et qu'il faut les condamner. Mais se taire n'est pas juste. Parler sereinement, sans juger les personnes - telle est la voie étroite du disciple.

  • MPT : osons le débat; l'éclairage de Lucetta Scaraffia

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    Cet éditorial, paru hier dans l'Osservatore Romano sous la signature de Lucetta Scaraffia, donne un éclairage intéressant sur le débat que nous avons ouvert dans un post précédent (les soulignés sont de belgicatho) : 

    Les catholiques dans le débat démocratique

    (Osservatore Romano, 29 mai)

    Le cas français

    En France, après avoir pris acte que la loi sur les mariages entre homosexuels a été approuvée malgré les manifestations répétées de protestation, le monde catholique s’est divisé. Jusqu’à ces dernières semaines, il semblait avoir soutenu avec une certaine unité l’opposition à la loi, mais à présent « Le Monde » publie plusieurs articles qui mettent en évidence le mécontentement des fidèles qui voudraient abandonner cette bataille.

    En substance, une partie des catholiques est opposée à ce qui est défini comme une sorte de politisation de la religion. Selon eux, en effet, elle devrait rester en dehors de l’arène  politique, où elle court le risque – comme il advient dans ce cas – d’être apparentée à une des parties en lutte.

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