De France (Najat Vallaud Belkacem) :
En direct du Ministère des Droits des femmes
Pourquoi je soutiens l’ouverture de la distribution des tests de grossesse
"Aujourd’hui, toutes les femmes n’ont pas accès à ces dispositifs en raison de leur coût. Pour la première fois, depuis 1995, la part des femmes ayant déclaré leur grossesse après le premier trimestre a même augmenté de manière significative en 2010 (7,8 % contre 4,9 % en 2003). C’est l’entrée dans le parcours de santé de la femme enceinte qui s’en trouve mis en cause.
Je soutiens l’ouverture de la distribution des tests de grossesse, qui pourra être prévue dans le cadre du débat au Sénat sur le projet de loi relatif à la consommation. La protection des femmes enceintes est notre priorité, ce qui implique qu’elles aient connaissance le plus tôt possible de leur grossesse. Le gouvernement sera favorable à l’amendement déposé par la députée socialiste Mme Schilinger tendant à supprimer le monopole des pharmaciens sur la vente des tests de grossesse et des tests d’ovulation car il s’agit d’une avancée pour notre santé publique. De cette ouverture on peut attendre légitimement une baisse des prix et un accès plus aisé à ces produits médicaux.
J’ai souhaité que cette mesure soit accompagnée de la diffusion dans les notices et sur les boîtes de messages d’information pour les femmes enceintes. Ces informations doivent être clairement données : il sera rappelé aux femmes la nécessité de consulter un médecin ou une sage-femme en cas de test positif mais seront aussi rappelé les conseils qu’elles peuvent trouver en matière de contraception ou d’interruption volontaire de grossesse auprès des centres de planification et d’éducation familiale. (...)"
no comment

C'est la rentrée !
Ces mots sont ceux du Dr Marc Moens, vice-président de l'Absym (Association Belge des Syndicats Médicaux) et Secrétaire général du Groupement des Unions Professionnelles Belges de Médecins Spécialistes (GBS)
Afin de dépister la trisomie et lorsqu’ils soupçonnent une anomalie quelconque, les médecins effectuent généralement une amniocentèse, étant toutefois conscients du risque de 1 % de fausse couche provoquée par cette technique invasive. Depuis 6 mois, le Prof Jani (chef du service de gynécologie-obstétrique au CHU Brugmann) utilise une nouvelle technique. "C’est une prise de sang qu’on envoie dans un laboratoire américain. Celui-ci dispose d’une technique qui permet dedétecter l’ADN fœtal dans le sang de la mère." Pour ce médecin, c’est assurément une avancée, car on évite non seulement un risque de fausse couche mais aussi la venue au monde d’un enfant trisomique. Le professeur estime en effet que plus de 99 % des parents décident d’avorter lorsqu’ils apprennent que leur bébé sera atteint du syndrome.
La politique des deux enfants en Chine, une mesure insuffisante et trop tardive