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Ethique - Page 467

  • La prudente imprudence du Cardinal Danneels

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    À la suite des déclarations du Cardinal Danneels dans la presse concernant le mariage gay, nos amis du « Forum Laïc Catholique Romain (FLCR) » viennent de publier la déclaration suivante :

    « L’historien d’Eglise Jürgen Mettepenningen attribue à notre ex-archevêque une « fermeté tranquille ». C’est tout à fait son  droit, comme c’est le droit de fidèles plus critiques d’assimiler les déclarations nébuleuses qui ont toujours caractérisé notre ancien primat plutôt à de la « désinvolture permissive ».

    La veille de son 80ème anniversaire, le Cardinal fut interviewé par le journal De Tijd et son équivalent wallon « L’Echo ». Ses déclarations furent reprises dans divers autres journaux, qui en ont fait leurs choux gras. Même notre pape actuel et Mgr. Léonard y furent tirés par les cheveux pour soutenir ses affirmations. Nous citons ici quelques passages très remarquables, plus spécialement sur le mariage homo, attribués par notre presse à Mgr. Danneels (et indirectement à Mgr. Léonard).

    -         BELGA, 01-06-2013: Dans une interview avec De Tijd et L’Echo, le cardinal Godfried Danneels prend ouvertement le parti du mariage homo.

    Citation: “Je trouve que c’est une évolution positive que des états soient libres d’ouvrir le mariage civil aux homos si ils le veulent.”

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  • Les évêques sont-ils encore les « pères » de leur diocèse ?

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    « Le pape François s'élève avec insistance contre les ambitions de carrière. Parmi lesquelles celle qui consiste à vouloir passer d'un siège épiscopal à un autre, puis à un autre encore. Mais, jusqu'à présent, la proposition de lier indissolublement un évêque à son diocèse est tombée dans le vide. Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

     « CITÉ DU VATICAN, le 6 juin 2013 – C’est l’un des thèmes récurrents de la prédication du pape Jorge Mario Bergoglio : la mise en garde contre le carriérisme ecclésiastique. À maintes reprises, aussi bien dans les homélies de ses messes matinales à la maison Sainte-Marthe que dans celles qu’il prononce en des occasions solennelles, le souverain pontife venu "du bout du monde" s’est élevé contre une tentation qui est ancienne, puisqu’elle remonte à l’époque de Jésus, lorsque les apôtres, racontent les Évangiles, se disputaient entre eux pour savoir qui était le plus grand.La critique du carriérisme ecclésiastique n’est en tout cas pas – sinon par le fait qu’elle revient plus souvent – une exclusivité de l’actuel pontificat.

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  • Lettre à l'abbé Grosjean : une catholique lambda anonyme répond à Thierry Peltier

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    A propos de cette lettre à l'abbé Grosjean, voir : http://www.belgicatho.be/archive/2013/05/30/mariage-pour-tous-osons-debattre-quand-un-catholique-belge-i.html

    Peut-on être chrétien sans ouvrir les yeux sur le monde ?

    Etre chrétien , c’est aimer Dieu et aimer nos frères.

    Lorsque la pauvreté me scandalise, je m’émerveille devant le courage des bénévoles du Secours Catholique qui vont au-devant de nos frères. Lorsque des cataclysmes s’abattent sur le monde, je m’émerveille devant les élans chrétiens de solidarité.

    Lorsqu’une femme pense à avorter faute d’appuis autour d’elle, je suis heureuse de savoir que des chrétiens seront à ses côtés pour l’accueillir et l’entourer.

    Lorsque la loi ne protège plus le plus faible et le plus vulnérable, celui qui est sans voix, c’est-à-dire l’enfant, je me réjouis que des chrétiens, comme l’abbé Grosjean, se lèvent pour le dire et l’expliquer.

    Lorsque la loi veut imposer à tous un mensonge, celui de nous dire que l’union d’un homme et d’une femme apporte absolument autant et de la même manière à la société que la réalité d’un couple homosexuel, je salue l’engagement des chrétiens et de tous les autres qui se lèvent pour dire stop.

    Que n’a-t-on dit après-guerre contre le silence du Pape pendant des années noires! Et maintenant, on reproche aux chrétiens de parler ! La vérité, c’est qu’un véritable totalitarisme de la pensée se met en place.

    En Belgique, où vous habitez tout comme moi en premier lieu. Nul ici n’a plus le droit de dire qu’il y a une différence, une complémentarité entre l’homme et la femme. Nul n’a plus le droit de dire qu’entre les 14 enfants qui ont été adoptés par des couples homosexuels en Flandre l’an dernier et les 16 qui ont été adoptés par des couples hétérosexuels (dans le cadre d’une procédure nationale), il y a une réelle injustice de fait. Les adoptants ont tous passé les tests dont vous parlez. Et au final, croyez-vous vraiment que les chances sont les mêmes pour les enfants adoptés qui ne pourront pas tous grandir entre un papa et une maman parce que la loi belge, tolérante et pleine de progrès, en a décidé ainsi ?

    En Belgique, personne n’ose plus parler et s’indigner, c’est ce qui vous fait croire que tout va bien. Et quand monseigneur Léonard répond en 3 mots à une question insistante des journalistes sur l’homosexualité, il se fait ensuite agresser par des femmes toutes poitrines hurlantes. Vous trouvez ça normal ? Le signe d’une société apaisée et qui va bien ? Regardez-donc les programmes des enfants de primaire sur la famille, à 10km de Bruxelles : la confusion la plus totale règne. Regardez donc ce qui se passe dans les cliniques (ex. centre hospitalo-universitaire Saint Pierre) où la PMA est tolérée, pour peu qu’on arrive avec une proche de la famille. On en vient à penser que le droit de la filiation est un obstacle au développement des techniques GPA PMA !

    Comment un chrétien ne vivrait-il pas douloureusement cet état de fait ? Peut-il seulement se dire : qu’ils fassent comme ils le souhaitent, moi je vais à la messe et j’enseigne le catéchisme ? Jusqu’à quand pourrez-vous vous taire ? Quand les enfants achetés en Inde par deux hommes ou deux femmes iront pleurer leur tristesse de n’avoir pas été protégés par quiconque?

    N’ayons pas peur de dire au monde que l’amour ce n’est pas seulement de désirer très fort mais plutôt de vouloir le bien pour celui qu’on aime. N’ayons pas peur de parler avec douceur et dans la tendresse, avec les yeux de celui qui aime le monde et non de celui qui juge ses contemporains. Dans la Paix et la Vérité, avec l’amour de Jésus ancré dans son cœur, l’engagement du chrétien va de pair avec l’amour de l’Eglise et du monde.

  • BXL, 18 juin : La fin de vie humainement assistée

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    Le 18 juin à 20 h : Conférence IEB : la fin de vie humainement assistée


    En collaboration avec la Banque DEGROOF

    Conférence organisée par l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles)


    La fin de vie humainement assistée :

    choisir la raison du plus faible

    Avec Louis-André RICHARD, Écrivain, chargé de cours à la Faculté de philosophie de l’Université de Laval, Québec, engagé dans le comité d’éthique de soins palliatifs de la Maison Michel-Sarrazin.

     

     Le mardi 18 juin 2013 à 20 heures

    Hôtel THON - rue de la Loi 75  à 1040 Bruxelles (Parking : 120 rue de Trèves)

    Rafraîchissements à l’issue de la Conférence.

    Réservation souhaitée : secretariat@ieb-eib.org

    PAF : 5 euros

  • Université de Liège, 19 juin 2013 : « Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme »

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    Rencontre de clôture du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège. 

     Mercredi 19 juin 2013 à 18 heures

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    à l'Université de Liège

    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)

    Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme

     
    par     

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    Rémi BRAGUE   

    Professeur ordinaire à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich ,  Membre de l'Institut de France ,  Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI .  

     Rémi Brague vient de publier aux éditions Flammarion un essai (1) sur l’antihumanisme contemporain, ses causes, son histoire, ses origines et il s’interroge sur ce qui justifie un projet humaniste.

    L’homme n’est pas encore mort, mais il est mal en point : destitué de ses privilèges sur l’animal, désormais considéré comme « une menace globale pour la vie », c’est la légitimité même de sa présence sur Terre qui en vient à être mise en question. Dans ce vaste « détricotage de l’humanisme », Rémi Brague, grand connaisseur de la philosophie grecque et des religions, s’intéresse particulièrement à l’étape de l’humanisme « exclusif », fondé au XIXe siècle sur l’exclusion du divin. Car c’est en voulant penser l’homme hors de toute transcendance que la pensée moderne s’est, selon lui, mise dans l’incapacité de justifier son existence.

    (1) Rémi Brague, « Le propre de l’homme. Sur une légitimité menacée ». Flammarion 2013, 272 pages, 19 € . Pour un commentaire détaillé de cet ouvrage, cliquez ici : Lettre ouverte aux humanistes à propos du livre d'un vieil ami

    La rencontre du 19 juin avec Rémi Brague aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 juin 2013. Téléphone 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place. L'accès à la salle ne peut être garanti  aux personnes qui ne s'inscrivent pas au préalable 

  • Une législation européenne sur la gestation pour autrui?

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    D'après le Figaro, le Parlement européen réfléchit à une législation commune sur la GPA :

    "Des juristes français et étrangers présenteront le 8 juillet un rapport sur cette pratique « en plein essor ». Une association homoparentale réclame une convention internationale encadrant la gestation pour autrui.

    Réclamée par une partie de la gauche, la gestation pour autrui (GPA) avait finalement été écartée du texte sur le mariage homosexuel. Elle revient, subrepticement, par la voie d'un rapport européen. Considérant que la GPA est une pratique «en plein essor», le Parlement européen vient de commander un rapport à une quinzaine d'experts français et étrangers, afin de faire le point sur les différentes politiques. Pour les couples d'hommes, voilà l'occasion de refaire du lobbying sur le sujet.

    Sollicités par la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, les juristes présenteront leur rapport le 8 juillet. «En Europe, c'est le désordre le plus complet: les positions des pays sont très différentes,  indique Me Xavier ­Labbée, avocat lillois spécialiste de l'éthique, qui a rédigé la partie française. En France, c'est simple: à la GPA, on dit non». «La circulaire Taubira (permettant l'obtention du Certificat de nationalité française pour les enfants nés d'une GPA à l'étranger) n'a pas de valeur normative», se justifie-t-il. Cette circulaire très controversée ainsi que plusieurs décisions de justice contradictoires datant de 2011 permettent toutefois à Laurence Brunet, chercheuse à l'université de ­Paris-I, qui a coordonné le travail, d'arguer que la loi française est devenue «illisible»…

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  • Nous n'avons pas à tenir un langage politiquement correct

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    Lu ICI

    Les chrétiens doivent avoir le courage de la « vérité contre l’hypocrisie et le langage socialement éduqué, car l’hypocrisie est le langage de la corruption ». Le chrétien doit se faire porte-parole de la « vérité de l’Evangile avec la même transparence que celle des enfants ». C’est ce qu’a demandé le Pape François mardi matin durant la messe célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, en présence de la présidente de la Radio Télévision Italienne, Anna Maria Tarantola, et de son directeur général Luigi Gubitosi, leurs familles, ainsi que des employés de la Bibliothèque du Vatican.

    « Quand Jésus parle à ses disciples, il dit : « Que votre manière de parler soit Oui, oui ! Non, non ! », tenait à souligner le Pape, pour qui « l’hypocrisie n’est pas un langage de vérité ». « Ceux-ci ( en se référant à ceux qui utilisent un langage politiquement correct) veulent une vérité soumise à leurs propres intérêts ». « Ils sont eux-mêmes victimes, expliquait-il, « de l’idolâtrie narcissique qui les porte à trahir les autres, et les porte à commettre des abus de pouvoir à l’encontre de ceux qui ont confiance en eux ». Et le Pape d’encourager à repousser la vanité, cette faiblesse qui fait que l’on aime les compliments, qui ne sont que « langage persuasif qui porte au contraire à l’erreur, au mensonge ».

    L’homélie de ce mardi, dans la continuité de celle de lundi matin sur la corruption, partait du texte de l’Evangile qui nous raconte les questionnements des pharisiens à Jésus au sujet du tribut à verser à César.

  • Le pape face à la pédophilie : tolérance zéro

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    2013-04-05 Radio Vatican 

    Le pape François a demandé vendredi d'agir avec détermination contre les abus sexuels commis par des membres du clergé. Le nouveau pontife recevait le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Un communiqué du dicastère indique que le Saint-Père a demandé en particulier que la Congrégation, poursuivant la ligne établie par Benoît XVI, agisse avec détermination en ce qui concerne les cas d'abus sexuels. 

    Le Pape souhaite avant tout que soit promues les mesures de protection des mineurs et que l’on vienne en aide à ceux qui, dans le passé, ont subi de telles violences. Il demande également l’application des procédures prévues à l’encontre des coupables. Les conférences épiscopales doivent quant à elles s’engager à formuler et mettre en oeuvre les directives nécessaires dans un domaine qui revêt la plus grande importance pour le témoignage de l’Église et sa crédibilité. 

    Le Pape prie pour les victimes

    Le Saint-Père a assuré que les victimes des abus étaient présentes de manière particulière dans ses prières et l’attention qu’il porte à ceux qui souffrent. Plusieurs autres dossiers traités par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ont également été abordés au cours de cette audience.

  • Liberté, égalité, parenté : une mise au point de participants belges à la Manif pour Tous

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    La Libre publie aujourd'hui une réponse à la publication, dans le même journal, d'une opinion parue le 28 mai dernier :

    Liberté, Egalité, Parenté

    Société Le mariage pour tous, c’est un changement de civilisation". Le mot pourra paraître excessif, et pourtant il n’est pas de Frigide Barjot mais de Christiane Taubira, la ministre de la justice française qui a donné son nom à la loi légalisant le mariage homosexuel. Et nous ne pouvons qu’approuver. La légalisation du mariage homosexuel pose plusieurs questions fondamentales pour lesquelles un débat de fond s’imposerait. Peut-on par exemple réduire le mariage à "simplement" un contrat entre deux être qui s’aiment et oublier qu’il est l’acte fondateur d’un foyer, d’une famille ? Les couples homosexuels, au-delà de leur amour, du respect qui leur est dû et à leur aspiration légitime à ce respect ont-ils vocation à fonder un foyer et à la parenté ? A l’instar de ce que disent de nombreuses personnes homosexuelles (comme par exemple "Homovox" ou "plus gay sans mariage"), des couples "différents" et se revendiquant comme tels ne devraient t’ils pas jouir de droits différents ? Mais surtout, surtout, remplacer la filiation biologique par une filiation "sociale", priver potentiellement un enfant de l’amour d’un père ou de l’amour d’une mère est-il justifiable, quelle que fût la cause servie ?

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  • France, MPT : les duplicités des hommes politiques

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    On le savait, mais quand même...

    A découvrir ici : http://www.lalibre.be/actu/international/article/819657/en-prive-cope-se-dit-favorable-au-mariage-gay.html

  • Pays-Bas : quand un cardinal qui est aussi médecin s'interroge sur le droit à l'euthanasie à tout-va

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    La clinique de fin de vie créée en 2012 aux Pays-Bas pour répondre aux demandes d'euthanasie qui ne sont pas honorées par les médecins traitants, soit que ceux-ci fassent partie des 15 % d'objecteurs de conscience, soit qu'ils estiment qu'une demande donnée ne répond pas aux critères de l'euthanasie légale, connaît un franc succès avec le doublement des « escadrons de la mort » en un an, et une cinquantaine d'euthanasies effectivement à son actif.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, médecin de formation et spécialiste de la bioéthique, a réagi à cette information sur une radio catholique néerlandaise en se demandant d'emblée si la demande publique est bien ce qui est explique le succès de la clinique de fin de vie. En notant que c'est bien souvent l'offre qui crée la demande.

    Il a souligné par rapport à ces médecins qui sont prêts à pratiquer des euthanasies alors que le médecin traitant du demandeur ne le veut pas, que « la question est de savoir comment ces médecins considèrent les critères existants, qui exigent une souffrance sans perspective d’amélioration et aussi insupportable. »

    De fait la KNMG, l'association professionnelle des médecins, a publié des directives en 2011 annonçant que ces critères étaient appliqués de manière trop restrictive. Loin de s’en tenir aux critères dans le cadre d’une maladie physique ou psychique déterminée, souligne le cardinal Eijk :

    « La KNMG est d’avis au contraire qu’il faut tenir compte d’un ensemble complexe de facteurs et d’affections liés à la vieillesse. (…) On constate une tendance ces dernières années à vouloir étendre le champ de la souffrance sans perspective et insupportable, une tendance que l’on constatait dès le début des discussions dans les années 1980. Au départ il était question d’agir pour mettre un terme à la vie à la demande personnelle du patient et dans une phase de maladie vraiment terminale – quelques semaines tout au plus avant la fin de vie attendue – et c’est après que de tout autres indications se sont ajoutées, visant les affections psychiatriques par exemple. Aujourd’hui on voit qu’on n’exige même plus d’un diagnostic médicalement répertorié. 

    Les critères s’étendent de plus en plus, comme il est naturel lorsque vous avez entrouvert la porte : elle va d’elle-même s’ouvrir de plus en plus. Si vous portez atteinte au principe fondamental selon lequel les hommes ne disposent pas du droit sur la vie et la mort, si dans certains cas, des “exceptions”, vous permettez d’y déroger, en affirmant que dans certains cas il n’y a plus de perspectives ou que la souffrance est insupportable, alors si le cas est tout petit peu moins sans perspectives ou juste un peu moins insupportable, pourquoi ne pourrait-on pas accepter l’euthanasie ou l’aide à mourir dans ces cas ? »

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • MPT : la réponse de l'abbé Grosjean à Thierry Peltier

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    Sur Mediapart, l'abbé Grosjean répond à la lettre de Thierry Peltier que nous avons répercutée sur belgicatho pour y susciter un débat franc et ouvert sur la question (voir ICI, , et encore ICI, et encoresans oublier cette note, ni celle-ci) :

    En Actes et en Vérité

    Thierry est un catholique belge, qui a publié sur médiapart une « Lettre ouverte à l’Abbé Grosjean et à ceux qui le suivent », me reprochant la façon dont j’ai pu prendre part, avec de nombreux autres prêtres, et à la suite de nos évêques, au débat autour de la loi Taubira. Nous avons prévu de nous voir bientôt, pour un dialogue franc. En attendant, voici ma réponse. 

    Cher Thierry,

    J’ai bien lu votre longue lettre. Je vous remercie de votre franchise et je voudrais vous répondre avec la même franchise. Non pas seulement pour moi dans l’échange personnel que je vous ai proposé, ou pour ceux qui partagent vos questions, mais aussi pour tous ceux qui ont pu se sentir blessés ou incompris par la publication de votre message.

    Tous vos arguments ne révèlent au fond qu’une seule chose : c’est que la caricature permanente qu’on a tenté de faire peser sur le débat du mariage pour tous, depuis le début, a fini par susciter de vraies incompréhensions. Même entre nous, entre frères chrétiens. Je ne vous demande pas d’être d’accord avec moi dans ce débat ; mais je vous demande juste, en frère, de faire l’effort de dépasser les mensonges les plus absurdes et d’essayer de me comprendre…

    Pour mieux éviter de répondre à nos questions, une majorité politique mal à l’aise a tout fait pour nous diaboliser. Je le déplore, mais c’est ainsi. En revanche, qu’un catho cède à cette diabolisation, c’est bien le comble. Et pour tout vous dire, cela me blesse profondément. Comment pouvez-vous me faire tenir des propos que je n’ai jamais eus ? Me prêter des intentions qui sont si loin de ce dont j’ai témoigné ? Jamais je n’ai traité les homosexuels en bouc émissaire ; au contraire, je n’ai cessé de rappeler que chaque personne devait être aimée et respectée. Où avez-vous lu ces mots que je n’ai jamais dits ? Vous évoquez le procès du Christ : à sa suite, nous avons été jugés par un pouvoir sans justice, qui ne voulait pas entendre. Ne vous faites pas procureur à votre tour sans répondre à sa question ! « Si j’ai mal parlé, montre où est le mal... Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »

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