Un couple âgé du Brabant flamand (Meerbeek) a demandé et obtenu, en début de semaine, une double euthanasie. L’homme, âgé de 83 ans, souffrait d’un cancer en phase terminale. Son épouse, âgée de 78 ans, souffrait de divers maux liés à son âge, sous une forme assez aiguë. Il ne semblait pas envisageable pour elle de continuer de vivre sans son partenaire. Le médecin qui a pratiqué l’euthanasie s’inscrit donc en dehors du cadre légal puisque cette femme ne se trouvait pas en fin de vie.
Ethique - Page 567
-
Belgique : la dégradation de la qualité de vie suffira-t-elle bientôt à justifier le recours à l'euthanasie ?
-
Des enfants instrumentalisés par les promoteurs d'un agenda anti-vie
8 avril (C-FAM) Dans leur uniforme gris et blanc, les enfants de la St Raphael Academy étaient alignés le long de la table sombre de la salle d’audience. Une lignée de micros les séparait des deux rangées de députés souriants, trônant au dessus d’eux.
Les élèvent voulaient que leur état vote une résolution appelant le président Obama « d’adopter dans sa totalité » la Convention de l’ONU des droits de l’enfant.
-
Il y a juste six ans : la mort d’un père
Sur son blog, Jeanne Smits, directrice de la rédaction du Journal « Présent », rend ce bel hommage à Jean-Paul II, décédé le 2 avril 2005 :
« Il y a six ans mourait Jean-Paul II… La mort d'un père. A l'approche de sa béatification, le 1er mai, cet anniversaire prend un relief particulier.
Je sais qu'il y a de multiples raisons pour cette béatification mais ici, sur ce blog, j'aimerais rappeler le rôle crucial joué par Jean-Paul II pour dénoncer et contrer ce qui est sans doute ici-bas une des pires attaques contre l'être (et pas seulement l'être humain) qui se soit produite depuis le début de l'humanité.
Ce qu'il appelait, avec un sens de la formule véritablement inspiré, la « culture de mort ».
Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Eglise, Ethique, Famille, Foi 0 commentaire -
Un couple anglais pris en flagrant délit de christianisme
Découvert sur le Salon Beige et figurant sur le site du Causeur sous la plume de Matthieu Baumier : "La menace chrétienne; l'Angleterre prend la mesure du danger" ou pourquoi Monsieur et Madame Johns ne pourront pas adopter un enfant. A découvrir ici.
C'est éclairant et inquiétant; ça en dit surtout long sur l'état d'esprit qui règne au Royaume-Uni et qui s'étend progressivement à toute l'Europe. Bientôt, être chrétien reviendra à être hors-la-loi.
Lien permanent Catégories : Ethique, Europe, Famille, Persécutions antichrétiennes, Société 1 commentaire -
Quand le lobby laïque prétend exercer une influence exclusive sur la Communauté Européenne
Nous découvrons ce compte-rendu d'une "plate-forme" organisée par des organisations laïques pour promouvoir une politique européenne débarrassée des influences religieuses.
"La "taupe bruxelloise" a fait une courte promenade hors de ses habituelles galeries souterraines et a assisté à la plate-forme européenne pour la laïcité dans la politique parlementaire. Le public était constitué d'environ 50 personnes, dont beaucoup étaient présents par simple curiosité, comme nous-mêmes.
La Présidente Sophie in 't Veld, libérale néerlandaise (MEP), a présidé seule à la réunion en raison de problèmes techniques. Elle a commencé la réunion en se plaignant qu'elle avait beaucoup reçu de mails pour critiquer ou déformer la rencontre et en reconnaissant que les laïcs sont en effet minoritaires.
-
Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir
Réflexions d’un moine publiées sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :
Du siècle passé on garde en mémoire, émergeant au-dessus de l’âpre mêlée, des géants qui surent s’opposer aux tyrannies du moment, affronter les totalitarismes, les durs comme les mous.
La stature de Soljénitsyne tranche sur le siècle ; venu du système marxiste, qu’il sut dénoncer ensuite, il a payé ce retournement au prix d’années de déportation. Mais, comme il l’écrit, le paradoxe est qu’« il a acquis la liberté grâce à la prison. »
Autre géant, le Père Popieluszko, assassiné à 37 ans pour avoir provoqué le pouvoir polonais par sa parole, assénée chaque dimanche. J’ai pu visiter sa paroisse peu après sa mort, lorsque Solidarnosc venait d’être interdit après un temps de libéralisation. Elle faisait penser à une forteresse assiégée par la ville de Varsovie, encastrée entre des ronds-points et supermarchés. L’ensemble paroissial, grillagé, avec l’église au centre, entourée d’un jardin, s’étendait sur deux à trois petits hectares. La tombe du Père, immense, en occupait une large part. En forme de croix, elle mesurait quelque deux mètres de long et assemblait les 50 énormes grains d’un grand chapelet déployé sur la prairie. Sur la grille du jardinet, des dizaines de banderoles donnaient le message interdit sur la voie publique : elles résumaient la doctrine prohibée de Solidarnosc, mais dans une version plus mystique : « Il nous reste encore à faire la grève… de l’alcool ». À l’intérieur de l’église, des dessins d’enfants du catéchisme résumaient le sens du don de la vie du prêtre. L’un d’entre eux, tracé au crayon, montrait le martyr bras en croix, tenant l’hostie et le calice, encadré par deux gendarmes qui le bastonnaient. La vie séculière, à dix mètres de là, ronronnait avec sa circulation urbaine, incapable de répondre au cri de la foi.
Je logeais chez les bénédictines de Varsovie. Ayant confié mon admiration pour un tel témoignage, de la part tant du prêtre que de sa paroisse et du pays « réel », j’ai entendu la supérieure me répondre avec justesse qu’en Pologne on trouvera toujours une jeunesse convaincue et provocante avec panache, mais, en revanche globalement, ces jeunes sont trop rarement capables de faire l'oraison quotidienne d'une demi-heure à heure fixe. Cela donne à réfléchir sur la stratégie à opposer à une société qui endort les âmes pour mieux les broyer. La croisade nécessaire commence au fond des cœurs, face à Dieu.
Mère Teresa, autre grande figure emblématique, priait beaucoup ; elle a ainsi jeté à la mer des montagnes d’injustice par son oraison. En même temps, elle a su parler en transgressant la langue de bois, obligatoire à Oslo, quand elle reçut le Prix Nobel de la paix : l’avortement y fut déclaré sans fard comme étant le grand fléau de notre temps, ce qui entretient la guerre endémique sur la planète. La transgression fut d’abord, ici, celle de la plainte devant Dieu, avant de remettre de l'ordre dans les affaires des hommes, et c’est là la prudence la mieux assurée, à la hauteur du présent enjeu.
Mais de quelle transgression s’agit-il ? Le climat actuel facilite un légalisme mortifère : rendre à César ce qui est à César impliquerait l’acceptation de toutes ses lois, y compris quand elles ne font que gérer les vices les plus abjects. Pour beaucoup, le chrétien devrait être toujours exemplaire en obéissant, même de façon aveugle, en l'obligeant à caricaturer une doctrine des Pères du désert complètement hors contexte. Ainsi pour prendre un exemple récent, l’autorité publique a cru devoir préciser le nombre de fidèles, « la jauge », pouvant accéder aux offices religieux ; la plupart des évêques ont dénoncé une telle règle comme étant inapplicable, tant les édifices religieux varient de taille. On sait que la règle a été dénoncée à l’intérieur même de l’administration qui nous gouverne, et c’est tant mieux ; mais, durant quelques jours, des fidèles se sont opposés, assez violemment, entre la docilité à César et « le devoir de désobéissance civile ».
La situation ne devient claire que si l’on accepte que Dieu soit au-dessus de César, les lois de celui-ci n’ayant d’autre raison d’être que d’aider à adapter aux circonstances du moment la loi de Dieu inscrite par nature dans les consciences droites et bien formées.
Ref. Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Doctrine, Eglise, Ethique, Foi, Justice, Société, Témoignages 0 commentaire