Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 135

  • La sécularisation du monde occidental

    IMPRIMER

    3558570168.JPGLu sur le site didoc.be, sous la plume de Monseigneur Cabello (photo: source Manifestation de rentrée à l’église du Saint-Sacrement à Liège),Vicaire Régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique :

    « On appelle sécularisation le fait de reconnaître l’autonomie des diverses sphères de l’activité humaine (la politique, la science, l’art, etc.) par rapport à la religion. Cette séparation peut être considérée comme relative ou totale. Une autre acception, plus répandue, du vocable sécularisation, se réfère à la perte d’importance de la religion dans la société. Ces deux acceptions ne sont pas opposées. Dans ces lignes, nous utiliserons la deuxième, qui est plus générale et qui, dans un certain sens, inclut aussi la première.

    Comme le philosophe canadien Charles Taylor l’a fait dans son œuvre A Secular Age, nous partirons de la question suivante : pourquoi tout le monde était-il croyant en l’an 1500 alors qu’aujourd’hui la majorité des gens considèrent le rejet de la foi comme un choix presque inévitable ? La genèse de cette évolution complexe peut être attribuée à de multiples causes. Nous essaierons de les synthétiser en trois causes principales

    1. Le changement du modèle de rationalité

    La critique de la métaphysique. Aux 17ème et 18ème siècles, une école de philosophes britanniques — dont Locke et Hume sont les plus illustres représentants — appelle à renoncer à la métaphysique, c’est-à-dire à la réflexion philosophique sur les réalités suprasensibles telles que l’âme, Dieu, l’au-delà, etc. La métaphysique, estiment-ils, ne nous a jamais procuré la moindre connaissance certaine sur ces questions.

    Quelques années plus tard, Kant parlera de l’intelligence qui prétend connaître par ses seules forces des réalités suprasensibles (l’âme, Dieu, etc.), sans faire recours à l’expérience sensible — ce qu’il appelle la « raison pure », une raison qui veut faire de la métaphysique. Elle est comparable — toujours d’après Kant — à une colombe qui, faisant l’expérience que l’air freine son vol, prétend voler dans le vide, sans se rendre compte que l’air qui la freine est aussi celui qui la porte. Sans l’air, la colombe s’écrasera au sol. Tel est le sort de la raison pure : elle ne peut connaître sans l’expérience sensible ; elle n’est pas faite pour la métaphysique, mais pour l’étude des faits empiriques, pour la science positive.

    Lire la suite

  • France : le président dénonce les actes antichrétiens

    IMPRIMER

    De Jean-Pierre Denis, dans La Vie :

    Il est rare que les questions concernant l’Eglise catholique et les communautés chrétiennes reviennent autant dans une conférence de presse à l’Elysée. Plus rare encore, sinon inédit, que le président de la République dénonce en bloc les atteintes aux trois grandes religions présentes sur notre sol, mentionnant en particulier les actes « antichrétiens ». C’est un pas important qu’a donc franchi François Hollande ce mardi soir, au moins en termes de vocabulaire. Longtemps hostile à la « laïcité positive » de Nicolas Sarkozy, jugée trop favorable au christianisme, la gauche au pouvoir a parfois pu sembler plus prompte à dénoncer l’antisémitisme et les actes d’islamophobie que les actes antichrétiens.

    Le soutien longtemps apporté aux Femen – par exemple sous la forme d’un statut de réfugié et d’un passeport accordé à leur leader Inna Shevchenko - a pourtant pris fin mardi soir sous les lambris de la salle des fêtes de l’Elysée. « La république, ce n’est pas deux poids deux mesures », a déclaré le président. Et d’ajouter à la réprobation des actes antisémites et antimusulmans celle « des personnes qui pensent qu’on peut aller s’exhiber dans une Eglises et faire des gestes qui touchent profondément les consciences des croyants. »

    Pour le chef de l’Etat, « aucun de ces actes ne peut être accepté. » Une déclaration qui brise un tabou à gauche, même si Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo (comme La Vie l’a révélé) avaient pris leurs distances après qu’une Femen ait uriné devant l'autel à l’église de la Madeleine à Paris. Mais ce faisant, le président a aussi tourné sans état d’âme une page de son quinquennat : le 14 juillet 2013, le nouveau timbre où Marianne est justement incarnée par Inna Shevchenko était dévoilé à l’Elysée par… François Hollande. (...)

  • François nomme ses cardinaux

    IMPRIMER

    Selon Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :

    « Ce n'est pas la révolution attendue, mais les seize nouveaux cardinaux électeurs choisis par François et dont il a révélé les noms, dimanche - aucun Français ne figure parmi eux - démontrent la volonté du Pape de donner plus de place aux prélats du Sud dans le sénat de l'Église chargé de conseiller et d'élire le successeur de Pierre. (…)

    Le Pape est souverain en cette matière, ses choix sont donc le reflet de sa politique. La première liste de François était très attendue. Neuf des seize nouveaux cardinaux viennent ainsi de pays non occidentaux: Il y a cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso) et deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines). Cette proportion n'est pas spectaculaire mais elle a rarement été atteinte.

    Aucun prélat des États-Unis retenu

    François n'a toutefois pas pu faire moins que de nommer quatre Italiens, un Allemand et un Britannique. En revanche, mis à part un Canadien, aucun prélat originaire des États-Unis n'est retenu. Pour ce continent, comme pour cette promotion d'ailleurs, la prime a été donnée à l'Amérique latine.

    Sur les six Européens, quatre sont des nominations «automatiques» en raison des fonctions occupées par ces personnalités - ce sont des «ministres» du Vatican. Ainsi de trois Italiens: le nouveau secrétaire d'État, Mgr Pietro Parolin, Mgr Beniamino Stella, préfet de la congrégation pour le Clergé, Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des Évêques, et du préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, l'Allemand Mgr Gerhard Ludwig Müller.

    Par ce choix de curie minimaliste - François aurait pu nommer d'autres responsables de dicastères, comme le dominicain français Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine -, ce pape inaugure une nouvelle voie où le chapeau de cardinal n'est plus nécessairement lié à un poste ministériel au Vatican. L'idée: privilégier les pasteurs de terrain dans le sénat de l'Église.

    Si aucun Français n'a été retenu - Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, aurait pu l'être -, c'est que François considère que la France est suffisamment représentée avec huit cardinaux, dont quatre électeurs: Tauran, Vingt-Trois, Barbarin, Ricard.(…)

    Ici : Le Pape nomme seize nouveaux cardinaux électeurs

    La Belgique devra se contenter -dans le cadre du Benelux, dit-on- d’être « représentée » au sein du collège des cardinaux électeurs par l’archevêque d’Utrecht, le néerlandais  Willem Eijk : vous connaissez ? Les craintes qu’exprimaient récemment, en privé, des amis de Mgr Léonard étaient donc fondées. Mais, qu’est-ce qui prévaut dans le choix des cardinaux : la géographie ou les qualités personnelles, à moins que ce ne soient les « orientations » du pouvoir en place ? JPSC

    Voir également : http://www.atlantico.fr/decryptage/16-nouveaux-cardinaux-electeurs-que-nominations-francois-signifient-pour-eglise-nicolas-diat-951746.html

  • Retour inattendu de la résolution Estrela

    IMPRIMER

    Lu sur Famille Chrétienne :

    Résolution Estrela, le retour inattendu (par Antoine Pasquier)

    La commission européenne s'invite à la prochaine session plénière du Parlement européen, réuni à Strasbourg du 13 au 16 janvier, pour y faire une déclaration sur « la non-discrimination dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive ». Une façon détournée de ressusciter la résolution Estrela.

    Malgré le rejet de la résolution Estrela, le 10 décembre dernier par le Parlement européen, la Commission européenne a annoncé son intention de faire une déclaration, jeudi 16 janvier en séance plénière du Parlement européen réuni à Strasbourg, sur la « non-discrimination dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive ». La Commission s'invite au nom de l’article 110 du Règlement du Parlement européen postulant que « les membres de la Commission, du Conseil et du Conseil européen peuvent à tout moment demander au Président du Parlement de leur donner la parole pour faire une déclaration ».

    Or, toujours selon ce même article, toute déclaration de la Commission peut être suivie d'une résolution ou d’une résolution de suivi de déclaration. « Lorsqu'une déclaration suivie d'un débat est inscrite à l'ordre du jour, le Parlement décide de clore ou non le débat par une résolution », spécifie le règlement. La résolution Estrela sur les droits génésiques et sexuels, visant notamment l'instauration d'un droit universel à l'avortement, n’ayant pas réussi par la voie d’un rapport d’initiative en commission parlementaire, se présente désormais sous une autre forme, grâce à une procédure parallèle. Pourtant, le Parlement européen avait confirmé que la définition et la mise en œuvre des politiques relatives à la santé et aux droits sexuels et génésiques, et à l'éducation sexuelle dans les écoles, relèvent de la compétence des États membres.

    Lire la suite

  • Manuel Valls témoigne son soutien aux catholiques de France

    IMPRIMER

    Profanation d’une église dans le XVIIe arrondissement de Paris

    Communiqué de presse du ministre de l'Intérieur du 08 janvier 2014.

    Après l’interpellation d’une personne suspectée d’être responsable des dégradations commises le 4 janvier dans l’église Sainte Odile (Paris XVIIe), Manuel VALLS, ministre de l’Intérieur, tient à féliciter les enquêteurs pour l’efficacité et la rapidité de leur action.

    Toutes les dégradations commises contre les lieux de culte sont des offenses à nos valeurs républicaines de tolérance et de liberté de conscience.

    Les agissements récents, notamment à l’église de la Madeleine, ont constitué à cet égard une provocation inutile. Manuel VALLS tient à témoigner son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste extrêmement irrespectueux.

    Mais cela suffit-il ? Le mouvement des Femen ne devrait-il pas être interdit tout autant que les spectacles de Dieudonné, comme le suggère le directeur-adjoint du Figaro ?

  • Comment les pro-vie espagnols voient le projet de restriction de l'accès à l'avortement

    IMPRIMER

    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Espagne : comment les pro-vie voient le projet de restriction de l'accès à l'avortement

    L'Espagne secoue « leur » Europe et les partisans du « droit » à l'avortement en proposant de repénaliser cet acte dont le gouvernement Zapatero avait fait un droit.

    Je l'annonçais samedi dernier dans Présent : « Un déchaînement de la gauche et des féministes en Espagne annonce également un début de bonne nouvelle outre-Pyrénées : un projet de loi limitant l’avortement » allait être approuvé par le gouvernement », alors que l’avortement est un droit en Espagne jusqu’à 14 semaines.

    « Les pro-vie espagnols n’ont jamais cessé de mettre la pression sur le gouvernement Rajoy qui avait fait de la remise à plat de la loi une promesse de campagne, réclamant sans complexes l’“avortement zéro”. Le texte préparé par le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon, n’ira sans doute pas aussi loin. Mais c’est la ténacité sans concessions des défenseurs de l’enfant qui aura obtenu ce premier pas. »

    Le réseau des associations et personnes pro-vie en Espagne, pour une large part fédérée par le site de pression « citoyenne » HazteOir, n'a jamais hésité à appeler un chat, un chat en effet. Pas de circonlocutions lorsqu'il s'agit de dire ce qu'est une « interruption volontaire de la grossesse », comme on l'appelle en Espagne ; ils n'ont cessé de rappeler au parti de Mariano Rajoy que chaque jour qui passait laissait tuer plusieurs centaines de petits être humains dans le ventre de leurs mères et aujourd'hui que l'avant-projet de loi d'Alberto Ruiz-Gallardon, ministre de la justice, est enfin connu et a été adopté en conseil des ministres, ils reviennent encore à la charge en soulignant que chaque instant perdu laisse se poursuivre le massacre.

    Politique des petits pas ? Très peu pour eux : ils parlent clair… mais savent en même temps se réjouir avec prudence en voyant que plusieurs mesures prévues par l'avant-projet vont pouvoir limiter le nombre d'avortements, si la loi est adoptée.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • Paris, 2 février : prochain grand rendez-vous de la Manif Pour Tous

    IMPRIMER

    image001.jpg

    La Manif Pour Tous donne RDV à tous

    dimanche 2 février 2014 pour une

    mobilisation nationale et européenne

    contre les projets pro-LGBT et anti-familles

    Projet de loi « familles » diluant les liens père/mère/enfant, fabrication d'enfants sans père ou mère (PMA pour les couples de femmes et mères porteuses pour les couples d'hommes), diffusion de l'idéologie du genre à l'école, dans la culture française et dans les textes européens, réduction du congé parentalutilisation de la fiscalité contre les familles (individualisation de l'impôt pénalisant notamment les mères s'occupant de leur enfant, baisse du quotient familial, suppressions de part ou ½ part fiscale, etc) :

    Agissons très vite pour STOPPER TOUS CES PROJETS PRO-LGBT ET ANTI-FAMILLE que le gouvernement prépare en douce dans la foulée de la loi Taubira de mariage et d'adoption au profit des couples de même sexe. 

    C'est pourquoi La Manif Pour Tous appelle tous les citoyens à manifester À PARIS DIMANCHE 2 FÉVRIER 2014. 

    Cette journée de mobilisation ne sera pas seulement nationale parce que tous ces projets pro-LGBT et anti-famille se préparent également au niveau européen : en effet, le 4 février prochain, la « feuille de route LGBTI » (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transexuels et Indifférents) sera soumise au vote de l'Assemblée plénière européenne !

    Des manifestations auront donc lieu aussi bien à Paris qu'à Bucarest, Madrid, Rome, etc. 

     Trop c'est trop ! ça suffit !

    On ne peut pas laisser avancer ces projets

    contraires à l'intérêt supérieur de l'enfant, à la filiation père/mère/enfant,

    au respect de l'altérité sexuelle homme/femme, à la famille,

    c'est-à-dire contraire à la civilisation !

    Pas une voix ne doit manquer à l'appel de la mobilisation !

    Et comme le montre la victoire sur la résolution Estrela,

    nous nous ferons entendre et rappellerons les élus au bon sens :

    l'identité de genre n'existe pas :

    l'être humain est homme ou femme !

     Des cars et des trains spéciaux sont organisés depuis tous les départements

    Infos sur www.lamanifpourtous.fr

  • France : les défenseurs de la vie sont en alerte

    IMPRIMER

    Du site "paroles de catholiques" :

    Vers une interdiction pure et simple de manifester, voire d’exister… ?

    Le 19 janvier sera-t-il la date de la dernière manifestation autorisée ? Jamais un gouvernement n'aura été aussi loin dans la traque des défenseurs de la vie. Aujourd'hui, vouloir proposer d'aider une femme enceinte en difficulté autrement qu'en informant sur l'IVG va devenir interdit.

    Communiqué du collectif "En Marche pour la Vie"

    Alerte : le délit d’entrave à l’IVG élargi

    Jamais un gouvernement n’aura été aussi loin dans la « traque » des défenseurs de la Vie…

    Après un premier rapport du HCCefh (Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes), demandé par le ministre Najat Belkacem, qui préconisait 4 recommandations dont la création d’un site institutionnel pro-IVG (site que le gouvernement s’est empressé de créer pour contrer les antennes d’écoute aux femmes enceintes en difficulté !), un second rapport du 7 novembre dernier publiait, cette fois, pas moins de 34 recommandations pour un meilleur accès à l’IVG dont :

    la suppression de la condition de détresse dans la disposition légale actuelle, la suppression du délai de réflexion de 7 jours de la clause de conscience, une obligation à tous les établissements publics de pratiquer l’IVG…

    C’est à présent une véritable atteinte à la liberté d’expression qui nous est imposée par le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, n°717 déposé le 3 juillet 2013, adopté par le Sénat en première lecture le 17 septembre dernier (TA N n°214) et examiné cette semaine en commission.

    Au sein de ce texte, un amendement a déjà été adopté avec le soutien du gouvernement prévoyant l’extension du délit d’entrave à l’avortement.

    Après l’article 5 ter, est en effet inséré un article additionnel pour modifier l’article L 2223-2 du code de la santé publique, article relatif à ce délit. Avec cet amendement, il s’agira de sanctionner toute personne qui ne délivrera pas d’information sur l’avortement. Ce délit sera donc constitué en "perturbant de quelque manière que ce soit la possibilité de s’informer sur les actes d’IVG ou en exerçant des pressions morales et psychologiques à l’ encontre des femmes venues s’informer sur l’IVG"

    Cet article ainsi voté permettra d’interdire toutes les informations, les sites qui n’encourageraient pas à l’avortement et avertiraient des dangers de cette pratique. Choisir la Vie, consciente que ce projet de loi, s’il est voté modifiera profondément la liberté d’expression et d’action des associations défendant le respect de la Vie, alerte ses sympathisants sur le danger extrêmement grave que constitue cet amendement qui sera, sans nul doute, le premier pas vers une interdiction pure et simple de manifester, voire d’exister…

    La dictature commence aujourd’hui ! Choisir la Vie appelle à se mobiliser massivement et fermement contre ce projet de loi, qui sera débattu en séance à l’Assemblée nationale à partir du 20 janvier prochain… Cette mobilisation verra son apogée le 19 janvier lors de la Grande Marche pour la Vie.

  • Madrid : grande foule à la messe pour la défense de la famille

    IMPRIMER

    Sans titre.pngLu sur 20minutes (20min.ch)

    Grande messe pour défendre «la famille»

    Des milliers de catholiques étaient rassemblés dimanche dans le centre de Madrid pour une grande messe pour défendre la famille.

    Les manifestants se sont réunis quelques jours après la présentation par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy d'un projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement en Espagne.

    Chantant pour certains des chants de Noël, agitant des drapeaux de leurs régions et de différents pays, les fidèles sont arrivés dès le début de la matinée pour la messe organisée par l'Archevêché de Madrid sous la devise: «la famille est un lieu privilégié pour l'annonce de l'évangile à toutes les nations». La prière dominicale de l'Angélus prononcée à Rome par le pape François devait par ailleurs être diffusée en direct dans la capitale espagnole.

    «La famille est à la base de la société et nous sommes venus pour fêter cette journée de la famille», a expliqué un agent commercial de 49 ans venu pour l'occasion de Murcie, à 400 kilomètres de la capitale, avec son épouse et ses six enfants. (...)

  • Quand le gouvernement luxembourgeois veut tenir l'Eglise catholique à distance

    IMPRIMER

    Lu sur la-croix.com :

    Au Luxembourg, le gouvernement veut mettre l’Église catholique à distance

    Le nouveau gouvernement prévoit de supprimer l’enseignement religieux à l’école et de revoir à la baisse le financement des cultes.

    Dès 2014, le programme officiel de la Fête nationale devrait aussi voir disparaître le traditionnel Te Deum célébré dans la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg, qui relèverait de la seule initiative de l’Église catholique.

    L’audience de l’Église catholique reste pourtant assez forte, et les Luxembourgeois demeurent attachés à la place des cultes dans l’espace public.

    Dix enfants âgés de onze ans sont installés en « U » sur des sièges en mousse. Au centre, quelques bougies sont allumées. L’enseignante raconte un épisode de l’histoire de sainte Élisabeth du Portugal (1271-1336), lorsqu’elle désobéit à son mari en distribuant de la nourriture aux paysans menacés par la famine. L’enseignante invite à s’exprimer, puis encourage le silence. Ni temps de prière, ni cours magistral, ces 45 minutes ont vocation à ouvrir chaque enfant à la dimension spirituelle. Aux murs, Martin Luther King, sœur Emmanuelle, un arbre symbolisant les trois religions monothéistes, une croix colorée, une chronologie du christianisme…

    LE GOUVERNEMENT VEUT REMPLACER LE COURS DE RELIGION PAR UNE « ÉDUCATION AUX VALEURS » 

    Ce cours d’enseignement religieux, catholique mais abordant aussi les autres religions, a bien lieu à l’école publique. Au Luxembourg, tous les élèves ont au choix dans leur emploi du temps, deux fois par semaine, un cours de religion (1) ou un autre de morale. La première option est la plus populaire, suivie par 70 % des élèves à l’école fondamentale (équivalent de notre école élémentaire) et 60 % au lycée (qui comprend aussi nos années de collège). Dans un pays dont le premier journal – le Luxemburger Wort – et la principale communauté étrangère – portugaise – sont catholiques, l’audience de l’Église reste particulièrement forte.

    Lire la suite sur la-croix.com

  • Le projet de loi du gouvernement espagnol à propos de l'avortement

    IMPRIMER

    Nous avons évoqué la "fausse marche-arrière" de l'avortement en Espagne en reproduisant sur belgicatho la traduction d'un article de la Bussola Quotidiana. Il n'empêche que le projet du gouvernement espagnol soulève un immense tollé à travers l'Europe où le monde du politiquement correct, choqué par ce "retour en arrière", se livre à un concert d'indignation. Il suffit, pour s'en convaincre, de se livrer à une petite recherche sur google. Du moins pourrait-on s'attendre à ce que Radio Vatican apporte son soutien à ce qu'il peut y avoir de positif dans le projet Gallardon, mais ce n'est pas vraiment le cas comme on peut le constater sur son site :

    L'avortement en question en Espagne

    "La famille, un lieu privilégié" : c’est le thème de la VIIème rencontre européenne des familles qui se tient à Madrid, la capitale de l’Espagne. Le Pape François s’adressera aux participants par vidéoconférence dimanche lors de la prière de l’angélus. 

    Cette rencontre se déroule dans un pays qui a été marqué cette semaine par le projet de loi du gouvernement de Mariano Rajoy sur l’avortement. Il prévoit de n’autoriser l’interruption volontaire de grossesse que dans deux cas bien précis : le viol et le risque pour la santé de la mère. Ce projet défendu par le ministre de la justice Alberto Ruiz Gallardon, devrait être adopté sans problème par le Parlement, le Parti Populaire y possédant la majorité absolue. 

    Cependant, ce projet n’en finit pas de créer des remous en Espagne. Après les protestations de la gauche et des mouvements féministes, des réserves exprimées par des députés du Parti Populaire, ce sont les psychiatres qui montent au créneau. Selon le projet gouvernemental, ils auront leur mot à dire, devant évaluer le cas échéant, si une grossesse présente un risque psychique pour la mère. Selon la présidente de l’Association espagnole de neuropsychiatrie (AEN), le gouvernement veut imposer aux psychiatres « un rôle qui ne leur correspond pas. L’interruption de grossesse est une question qui n’a rien à voir avec la santé mentale, la femme qui avorte n’est pas une malade mentale », s’est indignée Eudoxia Gay. 

    Selon le père Patrick Royannais, prêtre de la paroisse française de Madrid, ce projet ne s’attaque malheureusement pas aux raisons qui poussent des femmes à avoir recours à l’avortement. (Propos recueillis par Xavier Sartre sur RV)

  • L'avortement en Espagne : une fausse marche-arrière ?

    IMPRIMER

    Le site ami "Benoît-et-moi" a pris la peine de traduire un article très éclairant de la Nuova Bussola Quotidiana alors que tous les médias nous assènent des contre-vérités concernant le projet "rétrograde" du gouvernement espagnol :

    AVORTEMENT EN ESPAGNE, LA FAUSSE MARCHE-ARRIÈRE (Thomas Scandroglio)

    Le 20 Décembre, le Conseil des ministres espagnol sur une proposition de la ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardón a approuvé un projet de loi qui réforme la discipline actuelle sur l'avortement provoqué. La loi, si elle est adoptée, prendra le nom de «loi organique pour la protection de la vie de l'enfant à naître et des droits de la femme enceinte».

    Les journaux de chez nous ont fait des manchettes presque à sens unique: «L'Espagne, contre-réforme sur l'avortement» ( La Republicca), «Avortement: l'Espagne fait marche arrière» ( Corriere della Sera ), «Tournant sur l'avortement» ( La Stampa ); «L'Espagne a des doutes et désavoue Zapatero: tour de vis sur l'avortement» (Il Giornale ), «Espagne, retour sur l'avortement» (Il Secolo XIX). [1]

    Donc, à écouter les journalistes, il semble que le gouvernement de Mariano Rajoy a révolutionné la discipline sur l'avortement par rapport à la loi précédente de Zapatero. 

    Les choses ne sont cependant pas aussi simples, si l'on va lire le «Rapport sur le projet de loi sur la protection de la vie de l'enfant à naître». Face à de très légères modifications plus restrictives, le cadre réglementaire ne change pas dans sa substance. 

    Avant tout, la loi n'a pas été adoptée, contrairement à ce que prétend l'agence de nouvelles Ansa: le projet de loi devra passer l'examen par le Parlement. Les chiffres sont là pour faire passer la loi, mais les surprises pourraient ne pas manquer, vu la pression sociale et médiatique qu'a suscité ce projet de loi.

    Lire la suite