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Europe - Page 133

  • France : le gouvernement bat en retraite

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    Lu sur franceinfo.fr :

    Le gouvernement recule sur son projet de loi sur la famille

    Matignon ne présentera pas son projet de loi sur la famille en 2014, comme cela était prévu.

    Nouveau recul du gouvernement, qui a annoncé lundi qu'il ne présentera finalement pas cette année son projet de loi sur la famille. "Les travaux préparatoires doivent se poursuivre", explique-t-on dans l'entourage du Premier ministre.

    Le gouvernement recule sur le projet de loi sur la famille : annoncé en grande pompe durant toute l'année 2013, il ne sera finalement pas présenté en 2014. C'est Matignon qui en a fait l'annonce lundi, en contactant l'AFP.

    "Les travaux préparatoires doivent se poursuivre", a-t-on expliqué dans l'entourage du Premier ministre, qui justifie ce report par un "calendrier parlementaire dense", avec notamment le Pacte de responsabilité. Un report confirmé par la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem :

    "Le gouvernement, en se donnant le temps d'élaborer ce projet de loi famille, crée les conditions de sérénité et de concertation indispensables" et "confirme la logique de rassemblement des Français poursuivie depuis 20 mois".

    Abandon de la PMA et de la GPA

    Le ministère de la Famille n'a pas souhaité faire de commentaire. Il y a quelques jours, la ministre Dominique Bertinotti expliquait pourtant que ce projet de loi devait répondre à la "nécessité de moderniser notre droit" face à la "diversité des modèles familiaux".

    Une mesure phare du texte devait consister à mettre à la disposition des familles recomposées de nouveaux "outils juridiques" pour reconnaître le rôle joué par des tiers dans l'éducation des enfants, sans toutefois imposer un statut "rigide" des beaux-parents.

    Le gouvernement avait déjà écarté la procréation médicale assistée (PMA) ou la gestation pour autrui (GPA) - pourtant prévues dans la mesure au départ - et annoncé qu'il s'opposerait à tout amendement remettant ces sujets sur la table.

    Le projet de loi devait également aider les enfants nés sous X - conçus par PMA avec don de gamètes et adoptés - à mieux connaître leur "histoire personnelle" avec une possible réforme de l'acte de naissance..

    "Renoncement consternant" pour les uns, "victoire" pour les autres

    La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, a  immédiatement réagi à cette annonce : "Au lendemain de la mobilisation du camp réactionnaire, ce renoncement est consternant. Nous espérons que le gouvernement reviendra sur cette décision", a-t-elle déclaré à l'AFP.

    Du côté de la Manif pour Tous, à laquelle la membre du parti écologiste fait implicitement référence, on se félicite de ce report : "C'est une victoire car ce qui se dessinait dans ce projet de loi n'était pas favorable à l'intérêt supérieur de l'enfant et de la famille", a déclaré Ludovine de la Rochère, présidente du mouvement au lendemain de la mobilisation dans les rues de Paris et Lyon.

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, il a jugé que la gauche était "trompée, répudiée" par ce recul. "Félicitations aux organisateurs des manifestations. Valls les a entendus. Hollande a obtempéré", a ironisé l'ancien candidat à la présidentielle, appelant à faire des municipales des "élections punition".

  • Avortement : un déchaînement qui dépasse l'imagination

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    Si l'on introduit dans le moteur de recherche google les mots "Espagne" et "avortement", on voit s'afficher pas moins de 8.180.000 résultats ! Toute l'internationale abortiste s'est mobilisée pour dénoncer ce qu'elle désigne comme une régression abominable dans la péninsule ibérique. Hier, le cardinal archevêque de Madrid, Mgr Rouco Varela a été agressé par un groupe de femen dépoitraillées à l'entrée d'une église. Le gouvernement espagnol se laissera-t-il impressionner par ce déferlement haineux qui se manifeste un peu partout en Europe occidentale, pimenté de slogans violemment antichrétiens comme ici, à Nantes? Inutile de souligner que ces manifestations bénéficient de la caisse de résonnance d'une presse largement acquise à ces revendications féministes...

  • France : très beau succès de la Manif pour Tous

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    France : une mobilisation massive pour défendre la famille (Radio Vatican)

    Entretien - En France, la « Manif pour tous » a rassemblé des dizaines de milliers de manifestants contre des mesures gouvernementales jugées « familiphobes ». A Paris, ils étaient 80 000 selon la police, 500 000 selon les organisateurs. A Lyon, entre 20 et 40 000 personnes à défiler.

    Dans une atmosphère sereine, une mobilisation massive de personnes de tous les âges, de familles catholiques ou musulmanes. Que pouvait-on lire sur leurs banderoles ? « Famille : éducation, solidarité, dignité », « Stop à la familiphobie », « un père un mère, c’est élémentaire ». Certains ont scandé : « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! », en référence au projet de loi Famille qui devrait être présentée en avril.

    A plusieurs reprises ces derniers jours, la ministre française de la Famille a assuré que ce texte ne prévoit ni l'ouverture de la procréation médicalement assistée, ni la gestation pour autrui, mais les manifestants craignent des amendements en ce sens.

    Tugdual Derville est le porte-parole de la « Manif pour tous » :

    « Nous manifestons à Paris et à Lyon en foule immense aujourd’hui pour dire au gouvernement que nous ne pouvons pas passer sous silence la façon dont Madame Bertinotti laisse planer le doute sur la PMA pour deux femmes. Elle n’a pas voulu répondre lorsque nous lui avons demandé si un amendement serait voté pour l’accès pour deux femmes à la procréation médicalement assistée. Elle n'a pas voulu répondre sur ce que le gouvernement ferait. Et donc, plane sur les enfants à venir la menace d’être privés délibérément et tout à fait légalement en France de toute origine paternelle, de toute filiation paternelle. Et vous le savez aussi, par ricochet et par logique, cela aboutirait à la gestation pour autrui privant cette fois des êtres humains de filiation maternelle.
    Et puis deuxièmement, il y a eu ce scandale cette semaine du genre à l’école. On découvre que dans toutes les académies sont expérimentés sur les enfants, sans l’avis des parents et sous prétexte d’égalité, de liberté, de fraternité, qui sont de très beaux mots (…) on introduit dans l’esprit des tout jeunes enfants un trouble sur leur identité sexuelle, en laissant croire que hommes et femmes sont interchangeables. Et là nous demandons au gouvernement de suspendre immédiatement ces expérimentations et, au lieu d’être dans un grand déni assourdissant, de faire la vérité notamment par une commission d’enquête sur la façon dont certains idéologues tentent de modifier la culture, la civilisation par le biais des enfants, sans l’aval des parents.

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  • BXL, 2 février : happening des familles

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    Sans titre.pngHappening du 2 février à Bruxelles

    place-du-luxembourg-vert-1.jpgDimanche 2 février, venez défendre la famille comme fondement de la société !

    Ce jour-là, l’Europe se mobilise pour  redire avec force que la famille est une cellule de base essentielle de la société : Madrid, Rome, Paris, Lyon, Varsovie, Bucarest, Bruxelles…

    À Bruxelles, capitale belge et européenne, soyez au rendez-vous pour un happening des familles, Place du Luxembourg de 14h à 15h (face au siège du Parlement européen).

    Rendez-vous au pied de la statue de John Cockerill dès 14h.

    Avec des Européens de tous âges et venus de tous les horizons, venez :

    • dire NON aux initiatives législatives et réglementaires qui se multiplient en Europe contre la famille et la vie,
    • rappeler que les familles doivent être aidées et non mises à l’écart dans leur travail patient d’éducation et de liens entre les générations.

    Différents intervenants  prendront la parole dans plusieurs langues pour témoigner de l’importance de la famille.

    Nous vous attendons nombreux !
  • Espagne : le projet de loi sur l'avortement est une avancée positive

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    De la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Projet de loi espagnol sur l'avortement: une "avancée positive" pour l'Eglise

    Ce jeudi, les évêques espagnols ont salué le projet de loi adopté en décembre par le Conseil des ministres espagnol, qui encadre le recours à l'avortement (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 23 décembre 2013). 
    Dans leur communiqué, les évêques espagnols ont déclaré: "Les évêques saluent toujours les initiatives en faveur de la vie humaine, d'où qu'elles viennent.[...] Pour cette raison, ils reconnaissent, dans le projet présenté par le gouvernement une avancée positive par rapport à la législation actuelle, qui considérait l'avortement comme un droit". Toutefois, ils tiennent à préciser qu' "une loi sur l'avortement, pour restrictive qu'elle soit, reste une loi injuste".

  • Euthanasie des mineurs : sévère déclaration du Conseil de l'Europe

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    Euthanasie des enfants : sévérité du Conseil de l'Europe envers la Belgique

    Source - 30/01/2014 - Fin de vie

    L'assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe vient de publier la déclaration suivante à l'adresse de la Belgique :

    Legalisation of euthanasia for children in Belgium : Written declaration No. 567
    Considering the December 2013 vote in the Belgian Senate to approve by 50 votes to 17 a proposal to legalise euthanasia for children (without any age limit);
    Bearing in mind that:
    - the Committee of Ministers welcomed in this respect paragraph 9 (c) of the Parliamentary Assembly Recommendation 1418 (1999), to “encourage the member States of the Council of Europe to respect and protect the dignity of terminally ill or dying persons in all respects by upholding the prohibition against intentionally taking the life of terminally ill or dying persons”;
    - the Assembly, in its Resolution 1859 (2012) stated that “Euthanasia, in the sense of the intentional killing by act or omission of a dependent human being for his or her alleged benefit, must always be prohibited”,
    the undersigned members of the Parliamentary Assembly are of the opinion that this vote in the Belgian Senate:
    betrays some of the most vulnerable children in Belgium by accepting that their lives may no longer have any inherent value or worth and that they should die;
    mistakenly assumes that children are able to give appropriate informed consent to euthanasia and that they can understand the grave meaning and complex consequences associated with such a decision;
    promotes the unacceptable belief that a life can be unworthy of life which challenges the very basis of civilised society.

    Traduction

  • Quand trois jeunes Verviétois partent combattre en Syrie

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    Lu sur "Sud Presse" :

    Trois jeunes Verviétois sont partis pour aller combattre en Syrie 

    Des Belges qui partent combattre en Syrie en revendiquant faire partie des « soldats d’Allah », il y en a de plus en plus. Jusqu’ici, on en parlait surtout pour Anvers et Bruxelles. Mais ce type de dérive existe aussi en Wallonie.

    C’est ainsi que trois Verviétois sont actuellement en Syrie : deux jeunes d’origine tchétchène et Redouane Hagaoui, 22 ans. Ce dernier devait logiquement prendre des vacances chez ses grands-parents au Maroc, mais n’est jamais arrivé à bon port. Lors d’un dernier contact avec sa famille, il était en Turquie et s’apprêtait à traverser la frontière syrienne. Son entourage est sous le choc.

    Que s’est-il passé pour qu’un jeune homme de 22 ans qui travaillait comme cuistot dans un restaurant de Verviers décide de prendre les armes, au nom d’un certain islam, pour aller combattre en Syrie ? Selon nos sources, personne ne se l’explique.

    L’entourage de Redouane Hagaoui est sous le choc. Ce jeune homme, bien sous tous rapports, aurait été radicalisé au sein d’une mosquée verviétoise quelques mois avant de partir. Ses proches n’auraient rien vu venir. «Il ne parle même pas bien l’arabe», s’offusque quelqu’un de son entourage qui pensait que Redouane Hagaoui était en vacances au Maroc.

    La police est prévenue. «Une enquête est en cours», nous confirme-t-on à la police sans vouloir s’étendre sur le sujet.

    Si cette soudaine envie de prendre les armes inquiète tant, c’est parce que non seulement le jeune Verviétois risque sa vie, mais aussi parce qu’un retour en Belgique comporterait des risques pour la sécurité intérieure du pays.

    Ce qui rejoint les préoccupations exprimées sur Radio Vatican :

    Le djihad des jeunes Européens

    (RV) Entretien – Le départ le 6 janvier de deux adolescents vivant à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, pour faire le djihad en Syrie, avait provoqué une vive émotion parmi les Français. Ils découvraient l’ampleur de ce phénomène qui pousse des centaines de jeunes à tout quitter pour partir combattre aux côtés des djihadistes en Syrie. 

    Les deux adolescents de 15 et 16 ans ont finalement été retrouvés en Turquie et ont été rapatriés en France dimanche dernier. Mercredi, ils ont été placés en garde à vue à Toulouse par la direction centrale du renseignement intérieur français pour s’expliquer sur leur périple. 

    Leur exemple illustre ce que vivent des centaines, voire des milliers d’Européens, jeunes, issus des grandes villes pour la plupart, souvent en rupture sociale ou scolaire, et qui deviennent candidats au djihad, la « guerre sainte ». Ils seraient ainsi environ 250 Français à se rendre en Syrie, séduits par les discours bellicistes et radicaux de leaders charismatiques, et intimement convaincus de combattre pour une cause qu’ils estiment juste.

    Le phénomène n’est pas nouveau, -il était déjà observable au Mali, en Afghanistan, ou en Irak-, mais prend une ampleur inégalée avec le conflit syrien, ce qui n’est pas sans susciter l’inquiétude des gouvernements occidentaux.

    Interrogé par Manuella Affejee, Alain Rodier est directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement, spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée RealAudioMP3 

    Voir également : http://www.lalibre.be/actu/international/six-prieres-jour-et-nuit-pour-les-djihadistes-du-plat-pays-52ea82003570d7514c2d2753

  • Il y a 1200 ans, quand mourait Charlemagne...

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    Sur Herodote.net :

    Charlemagne, le grand Roi     

    Il y a 1200 ans, le 28 janvier 814, mourait Charlemagne. 

    Assisté de clercs visionnaires, il a creusé les fondations d'un nouveau monde, le nôtre. 

    Peu d'hommes ont autant que lui pesé sur le cours de l'Histoire.

    Revenons sur ce personnage exceptionnel et méconnu... 
     
    Charlemagne s'entretient avec son fils Pépin, roi d'Italie
     
     
     
     
     
  • Bulletin de l'IEB - 27 janvier 2014 - Décl. anticipées/Co-maternité/Vincent Lambert sauvé de la mort

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    header_fr.jpgSommaire

  • Un nouveau bienheureux, assassiné en haine de la foi par des miliciens républicains espagnols en 1939

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    Un prochain bienheureux, et sept vénérables (Radio Vatican)

    Le Pape François a autorisé, le 27 janvier, la publication d'un décret reconnaissant le martyre d’un prêtre espagnol, Pedro Asua Mendia (1890-1936), pendant la Guerre civile (1936-1939). Le Pontife a également reconnu les vertus héroïques d’une Canadienne, la religieuse Marcelle Mallet (1805-1871), fondatrice des Sœurs de la charité de Québec.

    Le prêtre basque Pedro Asua Mendia sera donc prochainement béatifié. Cet homme fut assassiné « en haine de la foi » par des miliciens républicains pendant la Guerre civile espagnole. Plus de 500 religieux ont été béatifiés en octobre 2013 à Tarragone, au nord de l'Espagne, dont beaucoup furent tués à la même période que le Père Mendia. 

    Parmi les décrets validés également par le Pape, figurent aussi les vertus héroïques de six autres vénérables. (...)

  • Parlement européen : après le rapport Estrela, le rapport Lunacek

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    Comme l'indiquait info.catho.be le 21 janvier, on peut lutter contre l'homophobie sans tout confondre... 

    Une pétition adressée aux députés européens dénonce une perversion des droits de l'homme sous couvert de lutte contre l'homophobie et la discrimination :

    Le Parlement européen s'apprête à voter une feuille de route pour des droits spécifiques aux LGBT

    Peu après l'échec du rapport Estrela, la gauche du Parlement européen s'est tout de suite penchée sur sa prochaine initiative, le « rapport Lunacek ».

    Avec votre aide, et comme pour le rapport Estrela, nous pouvons le faire échouer. Le 3 février, le Parlement européen votera sur le rapport Lunacek, officiellement connu sous le nom de « Feuille de route de l'UE contre l'homophobie et la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (2013/2183). Adopté par la Commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE), le rapport Lunacek constitue une tentative extraordinairement éhontée de la part des militants LGBT de dévoyer le sens des droits fondamentaux de la personne humaine.

    Toutefois, l'opinion de la Commision LIBE ne reflète pas celle de tous les députés siégeant au parlement. Le Rapport Lunacek impose les "principes de Jogjakarta" à l'ordre juridique de l'UE. Dans les principes de Jogjakarta, les militants LGBT prétendent à tort que « les droits spécifiques aux homosexuels sont du domaine des droits universels de la personne humaine » et que l'ensemble des 120 droits spécifiques à la communauté homosexuelle doit être imposé dans le but de satisfaire aux exigences internationales concernant les droits de l'homme.

    Le rapport Lunacek avance une ré-interpretation extrême et une manipulation des droits de l'homme. En voici le commentaire approfondi : Ulrike Lunacek, le rapporteur, est une féministe de gauche et militante LGBT, membre du Parlement européen (Autriche – parti des verts), et Vice-président de l'intergroupe pour les droits des LGBT. En 2013, Lunacek co-présentait un amendement cherchant à légitimer la pédophilie en invoquant la nécessité d'une « éducation sexuelle interactive et sans tabou auprès des tout-petits ».

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  • Que réclament les Ukrainiens ?

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    La crise ukrainienne (sur le site de l'Oeuvre d'Orient)

    Depuis le 21 novembre, et surtout depuis la signature d'un accord économique le 17 décembre à Moscou, les Ukrainiens partisans d'un accord avec l'Union européenne, manifestent massivement à Kiev et dans les grandes villes. Le mouvement a été relancé par les agressions, fin décembre, par des « inconnus » d'opposants et de journalistes, et le tabassage, le 12 janvier, par la police, de l'ancien ministre de l'Intérieur Iouri Loutsenko.

    Une analyse d’Antoine Arjakowski* pour France Catholique

    Neuf ans après la « révolution orange », une crise secoue très violemment le pays. Les ukrainiens réclament-ils aujourd’hui la même chose qu’en 2004 ?

    En 2004, la manifestation contre le président Koutchma était en faveur du droit, de la justice et contre les irrégularités qui avaient eu lieu lors du deuxième tour des l’élection présidentielle. Cela avait provoqué une sorte de ras-le-bol général, un certain rapprochement entre l’Est et l’Ouest et donc un troisième tour de l’élection présidentielle qui avait vu le président Iouchenko l’emporter. Cela avait contribué à démocratiser un peu plus le pays et à lui rendre sa mémoire. Iouchenko, par exemple, a beaucoup insisté sur le Holodomor, la grande famine des années trente, qui n’était pas enseigné à l’école.

    Aujourd’hui, le point de départ c’est une sorte d’incompréhension que l’Ukraine n’accepte pas le traité d’association avec l’Union européenne. Avec cette idée profonde que l’Ukraine est un pays européen. Les Ukrainiens ne veulent pas retomber en arrière, à l’époque de l’Union soviétique. C’est un peu ce que propose le président russe Vladimir Poutine, à partir de janvier 2015 avec son Union eurasiatique, qui ne sera pas seulement un ensemble douanier, mais aussi économique et politique, une sorte d’équivalent de l’Union européenne. Mais les Ukrainiens ne veulent pas se retrouver dans une situation où ils seraient à nouveau bloc contre bloc, eux du côté de l’Union eurasiatique contre le bloc européen.

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