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Europe - Page 206

  • Abus sexuels en Irlande : les réflexions du Père Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège

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    « L’Eglise irlandaise vit un moment de grande souffrance après le nouveau rapport commissionné par le gouvernement sur les abus commis par le clergé local contre des mineurs, rendu public mercredi dernier », rapporte Radio Vatican.

    Zenit nous informe de la réaction du P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, hier (mardi), au rapport rédigé par le gouvernement irlandais concernant le diocèse de Cloyne. Il précise que ses réflexions sont personnelles et « ne constituent en aucune manière la réponse officielle du Saint-Siège » qui répondra « dans les formes et dans les temps appropriés ». (lire la suite)

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  • La Communauté Européenne : une belle-mère qui n'aime pas les enfants

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    Lu sur la synthèse de presse de Genethique.org :

    "Le lancement par le Gouvernement hongrois d'une campagne de publicité favorisant l'adoption comme alternative à l'avortement, étant partiellement financée par des fonds européens (cf. Synthèse de presse du 7 juillet 2011), continue de susciter des discussions.

    En effet, en dépit des critiques formulées par la vice-présidente de la commission européenne Viviane Reding, la population et les institutions hongroises ont exprimé leur volonté de soutenir la campagne. L'Association pour le soutien de l'enfant à naître, de l'enfant et de la famille (ALFA) a exprimé notamment l'inquiétude que génère le nombre croissant d'avortements en Hongrie : 447 pour 1000 naissances, comparé par exemple à la Finlande où l'on en compte 172 pour 1000. De plus, il a été rappelé que seulement 17% des 88 millions de florins hongrois (soit 56.529 euros) ont été fournis par l'Union Européenne, alors que la commission européenne menace de faire payer au pays 100 millions de florins.

    Les affiches ont dues être retirées des rues et des métros, aussi plusieurs citoyens hongrois ont comparé ces menaces à "des impositions soviétiques". De nombreux courriers publiés dans les journaux dénoncent ce non respect de la liberté des femmes de considérer l'adoption comme une alternative à l'avortement."

  • Le Grand-Duché de Luxembourg : pas un cadeau pour le nouvel archevêque...

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    Liberté Politique consacre une note au Luxembourg à l'occasion de la désignation du nouvel archevêque : "un nouvel archevêque sur fond d’assaut laïciste"

    Extrait :

    "...il y a donc au Luxembourg des liens forts entre la foi catholique, le pouvoir politique et les traditions populaires. Or depuis plusieurs années un processus de contestation est pourtant à l’œuvre, qui se donne pour objectif de déconfessionnaliser l’Etat. Un tel débat a ainsi été discuté à la Chambre des députés le 7 juin 2011, la Jeunesse Démocrate et Libérale (JDL) ayant à cette occasion exprimé le vœu de voir le Grand-Duché se laïciser, et « toutes les communautés cultuelles » devenir « autonomes par rapport à l’Etat et ainsi libres ».

    Concrètement, ce courant réclame la fin de la prise en charge des « traitements et pensions » des ministres du culte par l’Etat (article 106 de la Constitution), la suppression des cours de religion et de morale à l’école, ou encore l’abolition de l’entretien des lieux de culte. Certains députés ont aussi réclamé le mois dernier que désormais, le Te Deum auquel assiste la famille Grand-ducale chaque 23 juin soit retiré des célébrations officielles de la fête nationale. Et si l’idée n’a pas encore été concrétisée en 2011, rien ne dit qu’elle ne puisse pas faire son chemin.

    Si la pratique religieuse est en recul dans la population, comme dans la majorité de l’Europe, il est clair que la mutation du Luxembourg se joue particulièrement au niveau politique.

    Fonctionnant selon un modèle très comparable à celui de la Belgique, le pays compte traditionnellement trois forces principales, à savoir une droite chrétienne, un courant libéral (le PRV) d’inspiration philosophique proche des Lumières, et un courant socialiste. L’émergence des Verts, plus radicaux, a contribué depuis plusieurs années à accélérer le mouvement de laïcisation. Leur leader Jean Huss, cheville ouvrière de ce combat, avait déjà milité pour la dépénalisation de l’euthanasie, qui a été adoptée en 2009, sans que Jean-Claude Juncker, premier ministre chrétien social de centre-droit qui dirige le gouvernement luxembourgeois depuis 1995, n’y résiste.

    Avec un parti démocrate-chrétien luxembourgeois qui peine à promouvoir une doctrine sociétale forte et conforme à ses racines, on assiste à un mouvement une fois de plus comparable au schéma belge, avec une « coalition violette », réunissant les libéraux, les socialistes et les verts, qui en quelques années, a fait de la Belgique l’un des pays les plus progressistes d’Europe, autorisant l’euthanasie mais aussi le mariage homosexuel. C’est, selon toute vraisemblance, le scénario que l’on commence à voir émerger au Luxembourg, où l’Eglise catholique va immanquablement subir dans les mois et années qui viennent de nouveaux assauts idéologiques et médiatiques. Il faudra du courage à Mgr Jean-Claude Hollerich, tout comme à la famille Grand-Ducale, et un renouveau de volonté et de proposition politique à la droite chrétienne, pour chacun à leur place mais ensemble, maintenir vivante une tradition au service de l’homme et du bien commun."

    http://www.libertepolitique.com/

  • Hongrie : succès de la campagne en faveur de l'adoption malgré les injonctions européennes

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    C'est Zenit qui met cette dépêche en ligne : http://www.zenit.org/article-28496?l=french

    "La population et les institutions hongroises, très inquiètes du nombre élevé des interruptions volontaires de grossesses pratiquées dans le pays, ont décidé de soutenir en masse la campagne en faveur de l’adoption lancée par le gouvernement.

    La Hongrie est l’un des pays européens où les interruptions volontaires de grossesses sont les plus pratiquées.

    « Je comprends bien que tu n’es pas prête pour moi, mais je t’en prie : donne-moi en adoption. Fais-moi vivre ». C'est ce que l’on peut lire, sur les affiches collées aux murs avec la photo d’un enfant à naître, et qu’a déploré publiquement la vice-présidente de la commission européenneViviane Reding, cette dernière déclarant que « les Etats membres ne pouvaient utiliser des fonds européens pour des campagnes contre l’avortement » (cf. ZENIT 6 juillet 2011).

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  • "Le tourment est indicible et l'humiliation totale", suite irlandaise

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    Ces mots, nous les empruntions au Cardinal Bagnasco, dans une note publiée ici le 24 mai dernier : (http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/24/). Il nous faut malheureusement les appliquer à ces faits rapportés par nos confrères du blog "Osservatore Romano" qui publie aujourd'hui la note suivante sous le titre : "la désatreuse gestion de la crise des prédateurs sexuels par Mgr Magee" :

    "Nos confrères de « La Croix » nous informent de la publication hier d’un nouveau rapport relatif à la crise des abus sexuels commis par des clercs en Irlande. Ce rapport concerne notamment le diocèse de Coyne – il met en cause 19 prêtres ayant commis ces horreurs. Il met en particulier en cause la gestion laxiste de l’évêque, Mgr John Magee (qui avait démissionné en 2010). Pire encore, ce dernier, qui avait été secrétaire particulier de Paul VI, de Jean-Paul Ier et de Jean-Paul II, a reconnu avoir lui-même eu une « attitude inappropriée » avec un jeune homme désireux d’entrer au séminaire. Quand on pense que l’Irlande fut naguère « l’île des saints »…"

    Cet inventaire des horreurs commises par des gens consacrés sur des enfants n'en finira donc jamais? Et que dire de ces prélats gravement coupables de laxisme? L'Evangile évoque ceux qui scandalisent "un seul de ces petits" et le châtiment qui leur conviendrait: "Il vaudrait mieux qu'on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu'il fût jeté dans la mer, plutôt que de scandaliser un seul de ces petits." (Luc 17, 2)

    Que ces scandales soient instrumentalisés contre l'Eglise par des médias hypocrites que l'immoralité ambiante n'embarrasse guère n'enlève rien à l'horreur objective de ces faits impardonnables. La honte et l'opprobre en rejaillissent sur nous tous, membres de l'Eglise, et nous avons cette impression de devoir boire jusqu'à la lie une coupe à laquelle nous n'aurions jamais voulu tremper les lèvres...

    Pour plus de précisions, voir ici : http://www.zenit.org/article-28492?l=french

  • Espagne : le droit à l'objection de conscience des médecins mis à mal

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    "Samedi dernier, l'Organizacion colegial medical (OMC) d'Espagne a adopté un nouveau code de déontologie qui restreint gravement le droit à l'objection de conscience, notamment en ce qui concerne l'avortement. Le texte interdit aux médecins de refuser de donner des informations conduisant à l'exécution d'un avortement ; il interdit également aux institutions ou collectivités en tant que telles de refuser toute pratique de l'avortement."

    C'est sur le blog de Jeanne Smits : découvrir l'entièreté de la note ICI : leblogdejeannesmits

  • Les monastères et la démocratie : Chantal Delsol et Léo Moulin

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    Chantal Delsol rendit, l'an dernier, un hommage à Léo Moulin, grand sociologue, fin connaisseur du fait religieux :

    "On connaît peu l’histoire politique des monastères européens, pourtant riche de significations. N’étant pas historienne, je voudrais vous proposer une réflexion sur ces significations, à partir des travaux de l’historien Léo Moulin, qui s’est intéressé particulièrement à ces questions. Ce qui me permet pour commencer d’adresser un bref hommage à un homme hors du commun, qui a beaucoup fait pour l’Europe et pour la culture européenne.

    Né en 1906 dans une région ouvrière de la Belgique, Léo Moulin a été élevé dans un milieu d’athées militants, socialistes, et adeptes de la libre pensée. Son esprit curieux et honnête va prendre le « libre examen » à la lettre, si bien qu’il va se défaire peu à peu de toutes ses croyances antérieures, d’abord en lisant la Somme contre les gentils dans la prison italienne où son anti-fascisme l’a enfermé pour 13 mois, puis en découvrant la réalité du communisme et la pensée chrétienne de son temps. En 1942, ayant accompagné un ancien élève dans un monastère bénédictin (par curiosité toujours, il n’avait jamais pénétré dans ce genre de lieu), comme on doit y rester silencieux, il réclame des livres et le supérieur lui propose une histoire de la Règle de l’ordre. Il est stupéfait. Il était sûr de tomber sur l’autocratie absolue et arbitraire –perinde ac cadaver- et il découvre le règne du droit. Il s’extasie, creuse, fouille, devient spécialiste de l’histoire politique des ordres religieux. Grand européen, l’un des fondateurs du Collège de Bruges, il est persuadé que l’esprit de l’Europe prend sa source dans la liberté et que la liberté politique moderne prend sa source dans les monastères catholiques."

    Voir la suite sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/monasteres-et-democratie/

  • La Grèce et la Communauté Européenne : une analyse "tirée par les cheveux"?

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    C'est du moins l'impression que l'on a lorsqu'on lit l'article de Dominique Decherf intitulé "La chute de Byzance" sur le site de "France Catholique" et qui commence ainsi :

    "La crise grecque pourrait entraîner, dit-on, une crise générale en Europe. Mais n’est-ce pas moins parce que la Grèce orthodoxe se montre rétive à la discipline nécessaire pour s’européaniser complètement que parce que l’Europe de l’Union a la prétention de s’helléniser sous la forme d’un nouvel empire byzantin ?"

    lire la suite ici pour se forger une opinion...

  • Décès de l’archiduc Otto de Habsbourg

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    Otto_Habsburg_001.jpgUne grande figure européenne vient de disparaître : Otto de Habsbourg, le fils aîné du dernier empereur d’Autriche-Hongrie, le Bx Charles 1er , et de l’impératrice Zita (née princesse de Bourbon-Parme), s’est éteint ce lundi 4 juillet à l’âge de 98 ans. Il résidait en Bavière, mais ses obsèques auront lieu le 16 juillet à Vienne où il sera inhumé dans la crypte des capucins, aux côtés de ses ancêtres et de sa mère, l’impératrice Zita (1892-1989), dont le procès en béatification s’est ouvert l’an dernier.

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  • Des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement

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    Faisant écho à une dépêche de l'agence Zenit, généthique.org signale, comme nous l'avions déjà fait, que des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement :

    "En Espagne, un nombre croissant d’hôpitaux cogérés par l’Eglise catholique pratiquerait des avortements depuis que la "loi organique relative à la santé sexuelle et reproductive et à l’interruption volontaire de grossesse" est entrée en vigueur en juillet 2010. Celle-ci prévoit que "la prestation sanitaire de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) doit être effectuée dans des centres du réseau de santé publique ou liée par convention à celui-ci" et que l’accès à cette prestation sera "garanti à toutes les femmes" jusqu’à 14 semaines de grossesse ou 22 avec prescription médicale. Si l’objection de conscience est prévue pour les personnes à titre individuel, elle n’est pas accordée aux centres qui se trouvent, pour certains d’entre eux, soumis à des pressions accrues.

    "Lors d’une réunion du conseil d’administration il y a six mois, un médecin a affirmé que, jusqu’à maintenant, cet hôpital n’effectuait pas d’avortements mais qu’à long terme, il sera obligé de le faire, explique le père Xavier Parès, vice-président du conseil d’administration du Sant Hospital de La Seu d’Urgell. J’ai dit que nous ne pouvions pas autoriser cette pratique dans un hôpital où l’Eglise siège au Conseil d’administration, et tous sont restés silencieux". "Nous combattrons pour que la vie soit respectée et que ne soient pas pratiqués des avortements", ajoute-t-il.

    Dans d’autres hôpitaux pourtant, la ligne est moins claire. Un prêtre de l’archevêché de Barcelone, le Père Custodio Ballesteros, a constitué un volumineux dossier sur la situation de certains hôpitaux catalans, dossier qu’il a remis au Conseil Pontifical pour les services de santé. Ce dernier, dans une lettre du 6 juin 2011, s’est dit "préoccupé" et a demandé aux personnes responsables de "vérifier les faits en détail pour que l’on puisse, dès que possible, chercher des solutions concrètes à d’éventuels problèmes identifiés".

    Sont notamment mis en cause l’hôpital San Pablo de Barcelone et l’hôpital général de Granollers qui, dès 2009, ont déclaré au ministère de la Santé, des avortements légaux. En août 2010, les représentants de l’Eglise à San Pablo ont assuré que "conformément aux principes éthiques qui l’ont inspiré depuis sa fondation, l’interruption volontaire de grossesse n’est pas pratiquée, même si exceptionnellement peuvent intervenir des circonstances médicales qui conduisent à des actions susceptibles d’entraîner la perte du fœtus" ; ils ont affirmé qu’en cas de violation de l’un ou l’autre des principes moraux de l’Eglise catholique - que le fonctionnement de l’hôpital est tenu de respecter par convention - "les mesures appropriées seront prises en vue de leur respect".

    L’évêché de Terrassa a condamné publiquement la réalisation d’avortements dans l’hôpital de Granollers et a demandé que le centre ne pratique pas cet acte, mais cela n’a pas été suivi d’effet.

    Pour le père Custodio Ballesteros, l’Eglise doit se retirer d’un hôpital s’il pratique des avortements. Il estime également que pour préserver sa liberté, elle doit renoncer aux fonds publics, même si cela doit diminuer la quantité des hôpitaux.

    Notons que la pilule abortive (RU 486 et pilule du lendemain) est de plus en plus distribuée elle aussi dans les centres cogérés par l’Eglise. A l’hôpital San Juan de Dios Esplugues de Llobregat, la pilule du lendemain a même été distribuée avant sa mise en vente en pharmacie, affirme son aumônier Miguel Martin Rodriguo qui assure en même temps que dans cet hôpital, aucun avortement n’a été pratiqué.

    Pourtant, en raison de la distribution de ces mêmes pilules à l’hôpital Sant Celoni du diocèse de Terrassa, le vice-président du Conseil d’administration, le Père Ignasi Fuster, a, lui, démissionné de sa charge, considérant que l’Eglise doit se retirer d’un centre où se pratiquent des avortements."

  • Une sérieuse mise en garde adressée aux Européens par Henri Boulad

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    Sur le blog "Christianisme - Nouvel ordre mondial - Islam", le Père Henri Boulad sj, chrétien égyptien d’origine syrienne, Directeur du Centre Culturel Jésuite d'Alexandrie, ancien recteur du Collège des Jésuites au Caire, et ancien vice-président de Caritas Internationalis pour le Monde arabe, exprime ses inquiétudes au sujet de l'évolution de l'Europe et nous met en garde contre la menace qui pèse sur son héritage : "doublement menacé. De l'intérieur car la notion d'un progrès à courte vue, a tendance à engendrer une société matérialiste, hédoniste, égoïste, tentée de s'étourdir par un divertissement perpétuel pour combler le vide qui l'habite. De l'extérieur car du fait de l’évolution démographique qui s’y manifeste, l’Europe s’expose à la situation qui prévaut dans la majorité des 57 pays à majorité musulmane : une liberté religieuse réduite, voire inexistante, une liberté d’expression soumise aux contraintes de la sharia, comme le précise la Déclaration islamique des droits de l’homme du Caire (1990)."

    Et il ajoute :

    "Au nom de la tolérance, l'Europe est en train d'ouvrir ses portes à l’intolérance. Au nom de la démocratie, le risque est de voir vos enfants et petits enfants  vivre dans une société totalement différente où les non-croyants ou croyants en d’autres religions, les dhimmis, auraient moins de droits que ceux de la majorité de la population. Ceci signifierait un retour aux pires moments de la domination religieuse de type médiéval qu'a connu l'Europe dans le passé et dont elle s’est heureusement affranchie.
    Les valeurs européennes conquises de haute lutte après des siècles de combat, l'Europe va-t-elle prendre le risque de les brader par simple effet d’une immigration conduisant à terme à une modification fondamentale de la composition de la société ? Le règne du "politiquement correct" doit-il empêcher de dénoncer ce risque à long terme pour l’Europe ? La diversité est un facteur théorique d’enrichissement mutuel mais l’observation des pays à majorité musulmane montre que la multiculturalité n’a pas vocation à s’y épanouir.  Qu’en sera-t-il, dès lors, de l’Europe et de ses libertés dans quelques décennies ? N’oublions pas ces réflexions lors du débat sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe. Comme pour tout organisme, il existe "un seuil de tolérance" au-delà duquel tout corps est menacé d'éclatement, de dissolution, de désintégration. Dans ce contexte, vouloir introduire la Turquie dans l'UE, tient de l'inconscience. Une telle démarche représenterait un véritable suicide pour une Europe qui peine à sauver son identité et ne parvient déjà pas à se construire. La Turquie n'est européenne ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement. Elle a toujours été pour elle un danger et une menace."
    A ce sujet, on consultera utilement des informations préoccupantes en se rendant sur cette page (où il nous est formellement interdit de puiser).
  • Russie : contrecarrer les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme ?

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    cour-europeenne.jpgSur « Nouvelles de France » Pierre de Bellerive commente l’information selon laquelle Alexandre Torchine, président par intérim du Conseil de la Fédération, a présenté un texte prévoyant que les arrêts de la CEDH condamnant la Russie ne seront appliqués que si la Cour constitutionnelle russe les juge conformes à la Constitution. En d’autres termes la Constitution pourrait, à l’avenir, venir contrecarrer les décisions de la CEDH.

    Primauté de la constitution sur les traités ?

    Pierre de Bellerive évoque a ce propos la théorie selon laquelle les Etats s’accorderaient à respecter une pyramide des normes, la pyramide kelsenienne. Cette dernière fait primer la constitution sur les traités, les traités sur la loi et la loi sur les règlements.

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