Pierre de Bellerive, dans Nouvelles de France, rapporte cette information :
"Lundi, des parlementaires de la Douma ont émis le souhait de faire adopter une loi visant à restreindre l’avortement. Celle-ci, si elle est adoptée, permettrait d’interdire la pratique de l’avortement dans les hôpitaux gérés par l’Etat d’une part et d’interdire la vente de la pilule du lendemain sans ordonnance d’autre part.
La proposition de loi, en cours d’élaboration, comporterait également la nécessité de l’accord du conjoint dans le cas où une femme mariée désirerait avorter. Les jeunes filles mineures devraient également disposer d’une une autorisation parentale pour mettre un terme à leur grossesse. Enfin, un délai d’une semaine serait donnée à la femme qui désire avorter afin qu’elle puisse réfléchir davantage à la portée de son acte.
La Russie, qui a un taux d’avortement parmi les plus élevés au monde, a logiquement un taux de natalité très faible (1,4 enfant par femme), nettement en-dessous des 2,1 enfants par femme nécessaires au renouvellement des générations.
Cette proposition est notamment portée par le député Yelena Mizulina, du Parti Russie unie (la formation de Vladimir Poutine), enceinte de son cinquième enfant."
C'est sur Radio Vatican
Nous avons, à plusieurs reprises, souligné le "tournant" opéré par la Hongrie qui a promulgué une nouvelle Constitution renouant avec son passé chrétien et promouvant le respect de la vie et de la famille. Une des préoccupations des législateurs hongrois concerne le déclin démographique. Pour freiner celui-ci, la Hongrie tend la main vers les "Hongrois de l'extérieur" mais tente aussi d'enrayer la pratique de l'avortement, notamment grâce à une campagne suggérant aux femmes qui envisagent de recourir à un avortement de lui préférer le choix de l'adoption.
Combler un vide juridique oui, mais dans un tout autre sens que la loi belge en la matière. Selon Anne Le Nir, la correspondante à Rome du journal « La Croix » le gouvernement italien veut combler le vide juridique sur la fin de vie. Les députés italiens doivent prochainement étudier un projet de loi interdisant l’euthanasie.