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Europe - Page 202

  • Hongrie : succès de la campagne en faveur de l'adoption malgré les injonctions européennes

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    C'est Zenit qui met cette dépêche en ligne : http://www.zenit.org/article-28496?l=french

    "La population et les institutions hongroises, très inquiètes du nombre élevé des interruptions volontaires de grossesses pratiquées dans le pays, ont décidé de soutenir en masse la campagne en faveur de l’adoption lancée par le gouvernement.

    La Hongrie est l’un des pays européens où les interruptions volontaires de grossesses sont les plus pratiquées.

    « Je comprends bien que tu n’es pas prête pour moi, mais je t’en prie : donne-moi en adoption. Fais-moi vivre ». C'est ce que l’on peut lire, sur les affiches collées aux murs avec la photo d’un enfant à naître, et qu’a déploré publiquement la vice-présidente de la commission européenneViviane Reding, cette dernière déclarant que « les Etats membres ne pouvaient utiliser des fonds européens pour des campagnes contre l’avortement » (cf. ZENIT 6 juillet 2011).

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  • "Le tourment est indicible et l'humiliation totale", suite irlandaise

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    Ces mots, nous les empruntions au Cardinal Bagnasco, dans une note publiée ici le 24 mai dernier : (http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/24/). Il nous faut malheureusement les appliquer à ces faits rapportés par nos confrères du blog "Osservatore Romano" qui publie aujourd'hui la note suivante sous le titre : "la désatreuse gestion de la crise des prédateurs sexuels par Mgr Magee" :

    "Nos confrères de « La Croix » nous informent de la publication hier d’un nouveau rapport relatif à la crise des abus sexuels commis par des clercs en Irlande. Ce rapport concerne notamment le diocèse de Coyne – il met en cause 19 prêtres ayant commis ces horreurs. Il met en particulier en cause la gestion laxiste de l’évêque, Mgr John Magee (qui avait démissionné en 2010). Pire encore, ce dernier, qui avait été secrétaire particulier de Paul VI, de Jean-Paul Ier et de Jean-Paul II, a reconnu avoir lui-même eu une « attitude inappropriée » avec un jeune homme désireux d’entrer au séminaire. Quand on pense que l’Irlande fut naguère « l’île des saints »…"

    Cet inventaire des horreurs commises par des gens consacrés sur des enfants n'en finira donc jamais? Et que dire de ces prélats gravement coupables de laxisme? L'Evangile évoque ceux qui scandalisent "un seul de ces petits" et le châtiment qui leur conviendrait: "Il vaudrait mieux qu'on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu'il fût jeté dans la mer, plutôt que de scandaliser un seul de ces petits." (Luc 17, 2)

    Que ces scandales soient instrumentalisés contre l'Eglise par des médias hypocrites que l'immoralité ambiante n'embarrasse guère n'enlève rien à l'horreur objective de ces faits impardonnables. La honte et l'opprobre en rejaillissent sur nous tous, membres de l'Eglise, et nous avons cette impression de devoir boire jusqu'à la lie une coupe à laquelle nous n'aurions jamais voulu tremper les lèvres...

    Pour plus de précisions, voir ici : http://www.zenit.org/article-28492?l=french

  • Espagne : le droit à l'objection de conscience des médecins mis à mal

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    "Samedi dernier, l'Organizacion colegial medical (OMC) d'Espagne a adopté un nouveau code de déontologie qui restreint gravement le droit à l'objection de conscience, notamment en ce qui concerne l'avortement. Le texte interdit aux médecins de refuser de donner des informations conduisant à l'exécution d'un avortement ; il interdit également aux institutions ou collectivités en tant que telles de refuser toute pratique de l'avortement."

    C'est sur le blog de Jeanne Smits : découvrir l'entièreté de la note ICI : leblogdejeannesmits

  • Les monastères et la démocratie : Chantal Delsol et Léo Moulin

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    Chantal Delsol rendit, l'an dernier, un hommage à Léo Moulin, grand sociologue, fin connaisseur du fait religieux :

    "On connaît peu l’histoire politique des monastères européens, pourtant riche de significations. N’étant pas historienne, je voudrais vous proposer une réflexion sur ces significations, à partir des travaux de l’historien Léo Moulin, qui s’est intéressé particulièrement à ces questions. Ce qui me permet pour commencer d’adresser un bref hommage à un homme hors du commun, qui a beaucoup fait pour l’Europe et pour la culture européenne.

    Né en 1906 dans une région ouvrière de la Belgique, Léo Moulin a été élevé dans un milieu d’athées militants, socialistes, et adeptes de la libre pensée. Son esprit curieux et honnête va prendre le « libre examen » à la lettre, si bien qu’il va se défaire peu à peu de toutes ses croyances antérieures, d’abord en lisant la Somme contre les gentils dans la prison italienne où son anti-fascisme l’a enfermé pour 13 mois, puis en découvrant la réalité du communisme et la pensée chrétienne de son temps. En 1942, ayant accompagné un ancien élève dans un monastère bénédictin (par curiosité toujours, il n’avait jamais pénétré dans ce genre de lieu), comme on doit y rester silencieux, il réclame des livres et le supérieur lui propose une histoire de la Règle de l’ordre. Il est stupéfait. Il était sûr de tomber sur l’autocratie absolue et arbitraire –perinde ac cadaver- et il découvre le règne du droit. Il s’extasie, creuse, fouille, devient spécialiste de l’histoire politique des ordres religieux. Grand européen, l’un des fondateurs du Collège de Bruges, il est persuadé que l’esprit de l’Europe prend sa source dans la liberté et que la liberté politique moderne prend sa source dans les monastères catholiques."

    Voir la suite sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/monasteres-et-democratie/

  • La Grèce et la Communauté Européenne : une analyse "tirée par les cheveux"?

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    C'est du moins l'impression que l'on a lorsqu'on lit l'article de Dominique Decherf intitulé "La chute de Byzance" sur le site de "France Catholique" et qui commence ainsi :

    "La crise grecque pourrait entraîner, dit-on, une crise générale en Europe. Mais n’est-ce pas moins parce que la Grèce orthodoxe se montre rétive à la discipline nécessaire pour s’européaniser complètement que parce que l’Europe de l’Union a la prétention de s’helléniser sous la forme d’un nouvel empire byzantin ?"

    lire la suite ici pour se forger une opinion...

  • Décès de l’archiduc Otto de Habsbourg

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    Otto_Habsburg_001.jpgUne grande figure européenne vient de disparaître : Otto de Habsbourg, le fils aîné du dernier empereur d’Autriche-Hongrie, le Bx Charles 1er , et de l’impératrice Zita (née princesse de Bourbon-Parme), s’est éteint ce lundi 4 juillet à l’âge de 98 ans. Il résidait en Bavière, mais ses obsèques auront lieu le 16 juillet à Vienne où il sera inhumé dans la crypte des capucins, aux côtés de ses ancêtres et de sa mère, l’impératrice Zita (1892-1989), dont le procès en béatification s’est ouvert l’an dernier.

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  • Des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement

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    Faisant écho à une dépêche de l'agence Zenit, généthique.org signale, comme nous l'avions déjà fait, que des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement :

    "En Espagne, un nombre croissant d’hôpitaux cogérés par l’Eglise catholique pratiquerait des avortements depuis que la "loi organique relative à la santé sexuelle et reproductive et à l’interruption volontaire de grossesse" est entrée en vigueur en juillet 2010. Celle-ci prévoit que "la prestation sanitaire de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) doit être effectuée dans des centres du réseau de santé publique ou liée par convention à celui-ci" et que l’accès à cette prestation sera "garanti à toutes les femmes" jusqu’à 14 semaines de grossesse ou 22 avec prescription médicale. Si l’objection de conscience est prévue pour les personnes à titre individuel, elle n’est pas accordée aux centres qui se trouvent, pour certains d’entre eux, soumis à des pressions accrues.

    "Lors d’une réunion du conseil d’administration il y a six mois, un médecin a affirmé que, jusqu’à maintenant, cet hôpital n’effectuait pas d’avortements mais qu’à long terme, il sera obligé de le faire, explique le père Xavier Parès, vice-président du conseil d’administration du Sant Hospital de La Seu d’Urgell. J’ai dit que nous ne pouvions pas autoriser cette pratique dans un hôpital où l’Eglise siège au Conseil d’administration, et tous sont restés silencieux". "Nous combattrons pour que la vie soit respectée et que ne soient pas pratiqués des avortements", ajoute-t-il.

    Dans d’autres hôpitaux pourtant, la ligne est moins claire. Un prêtre de l’archevêché de Barcelone, le Père Custodio Ballesteros, a constitué un volumineux dossier sur la situation de certains hôpitaux catalans, dossier qu’il a remis au Conseil Pontifical pour les services de santé. Ce dernier, dans une lettre du 6 juin 2011, s’est dit "préoccupé" et a demandé aux personnes responsables de "vérifier les faits en détail pour que l’on puisse, dès que possible, chercher des solutions concrètes à d’éventuels problèmes identifiés".

    Sont notamment mis en cause l’hôpital San Pablo de Barcelone et l’hôpital général de Granollers qui, dès 2009, ont déclaré au ministère de la Santé, des avortements légaux. En août 2010, les représentants de l’Eglise à San Pablo ont assuré que "conformément aux principes éthiques qui l’ont inspiré depuis sa fondation, l’interruption volontaire de grossesse n’est pas pratiquée, même si exceptionnellement peuvent intervenir des circonstances médicales qui conduisent à des actions susceptibles d’entraîner la perte du fœtus" ; ils ont affirmé qu’en cas de violation de l’un ou l’autre des principes moraux de l’Eglise catholique - que le fonctionnement de l’hôpital est tenu de respecter par convention - "les mesures appropriées seront prises en vue de leur respect".

    L’évêché de Terrassa a condamné publiquement la réalisation d’avortements dans l’hôpital de Granollers et a demandé que le centre ne pratique pas cet acte, mais cela n’a pas été suivi d’effet.

    Pour le père Custodio Ballesteros, l’Eglise doit se retirer d’un hôpital s’il pratique des avortements. Il estime également que pour préserver sa liberté, elle doit renoncer aux fonds publics, même si cela doit diminuer la quantité des hôpitaux.

    Notons que la pilule abortive (RU 486 et pilule du lendemain) est de plus en plus distribuée elle aussi dans les centres cogérés par l’Eglise. A l’hôpital San Juan de Dios Esplugues de Llobregat, la pilule du lendemain a même été distribuée avant sa mise en vente en pharmacie, affirme son aumônier Miguel Martin Rodriguo qui assure en même temps que dans cet hôpital, aucun avortement n’a été pratiqué.

    Pourtant, en raison de la distribution de ces mêmes pilules à l’hôpital Sant Celoni du diocèse de Terrassa, le vice-président du Conseil d’administration, le Père Ignasi Fuster, a, lui, démissionné de sa charge, considérant que l’Eglise doit se retirer d’un centre où se pratiquent des avortements."

  • Une sérieuse mise en garde adressée aux Européens par Henri Boulad

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    Sur le blog "Christianisme - Nouvel ordre mondial - Islam", le Père Henri Boulad sj, chrétien égyptien d’origine syrienne, Directeur du Centre Culturel Jésuite d'Alexandrie, ancien recteur du Collège des Jésuites au Caire, et ancien vice-président de Caritas Internationalis pour le Monde arabe, exprime ses inquiétudes au sujet de l'évolution de l'Europe et nous met en garde contre la menace qui pèse sur son héritage : "doublement menacé. De l'intérieur car la notion d'un progrès à courte vue, a tendance à engendrer une société matérialiste, hédoniste, égoïste, tentée de s'étourdir par un divertissement perpétuel pour combler le vide qui l'habite. De l'extérieur car du fait de l’évolution démographique qui s’y manifeste, l’Europe s’expose à la situation qui prévaut dans la majorité des 57 pays à majorité musulmane : une liberté religieuse réduite, voire inexistante, une liberté d’expression soumise aux contraintes de la sharia, comme le précise la Déclaration islamique des droits de l’homme du Caire (1990)."

    Et il ajoute :

    "Au nom de la tolérance, l'Europe est en train d'ouvrir ses portes à l’intolérance. Au nom de la démocratie, le risque est de voir vos enfants et petits enfants  vivre dans une société totalement différente où les non-croyants ou croyants en d’autres religions, les dhimmis, auraient moins de droits que ceux de la majorité de la population. Ceci signifierait un retour aux pires moments de la domination religieuse de type médiéval qu'a connu l'Europe dans le passé et dont elle s’est heureusement affranchie.
    Les valeurs européennes conquises de haute lutte après des siècles de combat, l'Europe va-t-elle prendre le risque de les brader par simple effet d’une immigration conduisant à terme à une modification fondamentale de la composition de la société ? Le règne du "politiquement correct" doit-il empêcher de dénoncer ce risque à long terme pour l’Europe ? La diversité est un facteur théorique d’enrichissement mutuel mais l’observation des pays à majorité musulmane montre que la multiculturalité n’a pas vocation à s’y épanouir.  Qu’en sera-t-il, dès lors, de l’Europe et de ses libertés dans quelques décennies ? N’oublions pas ces réflexions lors du débat sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe. Comme pour tout organisme, il existe "un seuil de tolérance" au-delà duquel tout corps est menacé d'éclatement, de dissolution, de désintégration. Dans ce contexte, vouloir introduire la Turquie dans l'UE, tient de l'inconscience. Une telle démarche représenterait un véritable suicide pour une Europe qui peine à sauver son identité et ne parvient déjà pas à se construire. La Turquie n'est européenne ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement. Elle a toujours été pour elle un danger et une menace."
    A ce sujet, on consultera utilement des informations préoccupantes en se rendant sur cette page (où il nous est formellement interdit de puiser).
  • Russie : contrecarrer les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme ?

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    cour-europeenne.jpgSur « Nouvelles de France » Pierre de Bellerive commente l’information selon laquelle Alexandre Torchine, président par intérim du Conseil de la Fédération, a présenté un texte prévoyant que les arrêts de la CEDH condamnant la Russie ne seront appliqués que si la Cour constitutionnelle russe les juge conformes à la Constitution. En d’autres termes la Constitution pourrait, à l’avenir, venir contrecarrer les décisions de la CEDH.

    Primauté de la constitution sur les traités ?

    Pierre de Bellerive évoque a ce propos la théorie selon laquelle les Etats s’accorderaient à respecter une pyramide des normes, la pyramide kelsenienne. Cette dernière fait primer la constitution sur les traités, les traités sur la loi et la loi sur les règlements.

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  • La Pologne se prépare-t-elle à voter une loi historique contre l'avortement ?

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    La Pologne va voter un projet de loi historique interdisant tous les avortements après une campagne massive de la base :

    VARSOVIE, Pologne, 28 juin 2011 (LifeSiteNews.com) - Après avoir dissimulé la chose durant des mois aux médias anglophones, les organisateurs d'un énorme campagne populaire en faveur de la vie en Pologne ont fait savoir à LifeSiteNews.com que les parlementaires de ce pays se préparent à se prononcer cette semaine une projet de loi historique qui assurerait la protection totale des enfants dans l'utérus à partir du moment de la conception.

    Les organisateurs ont dit à LSN qu'ils craignaient que si la nouvelle avait éclaté dans le monde anglophone, les puissances étrangères favorables à l'avortement auraient injecté des fonds dans le pays pour s'opposer à leur mobilisation populaire.

    Les législateurs du Parlement polonais vont voter cette semaine sur un projet de loi visant à interdire tous les avortements dans le pays.

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  • France : un site et une pétition pour l'école

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    Suite à l'intégration de la théorie du "gender" dans les programmes scolaires, des enseignants ont lancé un site intitulé "l'Ecole déboussolée - contre l'introduction de la théorie du genre à l'école de la république". Ils ont également proposé une pétition qui a déjà récolté plus de 20000 signatures. Ce site vaut la peine d'être soutenu et encouragé, c'est ici  : http://ecole-deboussolee.org/

  • Les déments précoces, cible des partisans hollandais de l'euthanasie

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    Le blog de Jeanne Smits est à la pointe de l'information sur le front de la défense de la vie, dénonçant avec compétence et constance les menées quotidiennes de ceux qui veulent promouvoir l'avortement, développer l'euthanasie, instaurer l'eugénisme, répandre une culture de mort. Elle travaille en coordination avec LifeSiteNews.com et dispose de sources d'informations sérieuses et fiables.

    Le 25 juin dernier, elle dénonçait la politique d'euthanasie aux Pays-Bas, politique qui vise à présent les "déments précoces" : "La pression monte aux Pays-Bas pour faire entrer dans les mœurs l'euthanasie sur des patients en phase précoce de démence. Selon les agences de presse, le tout dernier rapport de la commission de surveillance de l'euthanasie, portant sur l'année 2010, révèle à la fois une progression des euthanasies « sèches » par rapport à l'année précédente (2.700 contre 2.500 en 2009 et une nette progression de ces mises à mort pratiquées sur des personnes par ailleurs en bonne santé qui ne veulent pas subir les affres d'Alzheimer, Parkinson et autres maladies neuro-dégénératives : en 2010, on a dénombré 21 cas, tous approuvés par la commission comme répondant aux critères très « stricts » de la loi…" Lire la suite sur ce blog