Nous avons déjà évoqué ici : Espagne : entre anticléricalisme anachronique et sécularisation bourgeoise ? le point de vue du père Ignacio Sesma s.j., prêtre de la paroisse Saint François Borgia à Madrid . Au lendemain des JMJ, le même journaliste français de « La Croix », Loup Besmond de Senneville, a interrogé aussi le benjamin (42 ans) de la conférence épiscopale espagnole, Mgr Xaviel Novell Goma, évêque de Solsona en Catalogne
La Croix : Quel regard portez-vous sur la jeunesse catholique espagnole ?
Mgr Xavier Novell Goma : Une partie d’entre eux est engagée dans les paroisses et dans les mouvements. Ils sont formés, préparés. Le succès des JMJ est l’illustration de leur travail, de leur présence, de leur capacité à mobiliser leurs amis qui sont un peu moins engagés dans leur foi qu’eux. Cet événement portera ses fruits pour l’avenir à Madrid et dans les alentours. Mais l’Espagne compte aussi des régions très sécularisées. Dans ces régions, les jeunes catholiques pensent qu’il faut changer l’Église, qu’elle ne fonctionne pas, et qu’il faut procéder autrement. Mais cette attitude ne donne pas de fruits.
Selon le blog de Jeanne Smits, « aux termes d'une
L’installation envahissante de « foederati » organisés sur son territoire a définitivement perdu l'empire romain d'occident au cours du Ve siècle, après plusieurs sacs de la capitale historique et des grandes cités de la Romania occidentale. Allons-nous vivre (mutatis mutandis) un remake de la « chute de Rome », dont la citoyenneté et les institutions se noyèrent finalement dans le flot des tribus migrantes que, bon gré mal gré, elle accueillit toujours plus nombreuses, sur son territoire ?