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Famille - Page 39

  • GPA : prendre exemple sur la Lituanie

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    De Claire de la Hougue sur le site du Figaro Vox :

    «Prenons exemple sur la Lituanie, où la GPA a été déclarée contraire à la dignité des femmes et des enfants»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La Lituanie a déclaré la gestation pour autrui contraire à la dignité des femmes et des enfants. Claire de La Hougue espère que cette décision permettra une prise de conscience au niveau international.

    20 juillet 2020

    Claire de La Hougue est docteur en droit et chercheur associé à l’ECLJ. Elle est l’auteur de nombreux articles juridiques sur la bioéthique, et a participé à la rédaction de l’étude ayant servi de base à la rédaction de la résolution adoptée par le parlement lituanien. Elle est intervenue au Parlement européen et au Conseil de l’Europe sur la gestation pour autrui.


    Alors que d’aucuns en France voudraient profiter de la révision des lois de bioéthique pour faire accepter la gestation par autrui (maternité de substitution) et que les juridictions françaises en acceptent de plus en plus facilement le fait accompli lorsqu’elle est pratiquée à l’étranger, la Lituanie s’insurge contre la maternité de substitution, la déclarant radicalement contraire à la dignité des femmes et des enfants.

    Le Parlement lituanien, dénommé Seimas, a adopté le 25 juin par une écrasante majorité des votants (54 contre 4, avec 3 abstentions), une «Résolution condamnant toute forme de gestation par autrui». Rédigé par des députés chrétiens-démocrates, ce texte a reçu le soutien des membres des autres partis, notamment verts et socio-démocrates.

    La résolution constate d’abord que cette pratique est contraire à de nombreux traités internationaux: ceux qui interdisent la vente d’enfant, la traite et l’esclavage, ceux qui garantissent les droits des femmes notamment contre l’exploitation de leurs organes reproductifs, ceux qui protègent les droits des enfants ou qui régissent la filiation, l’adoption ou encore la biomédecine. Elle rappelle aussi plusieurs résolutions du Parlement européen et rapports internationaux qui soulignent l’atteinte à la dignité des femmes et des enfants concernés, traités comme des marchandises, ainsi que les risques élevés de traite des personnes associés à cette pratique. Le Parlement lituanien appelle enfin à l’interdiction de la maternité de substitution, en s’appuyant aussi sur le droit lituanien.

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  • 40.800 petites Vietnamiennes manquent à l'appel chaque année

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    SÉLECTION PRÉNATALE : 40.800 PETITES FILLES MANQUANTES AU VIETNAM CHAQUE ANNÉE

    20 juillet 2020

    Chaque année 40.800 petites Vietnamiennes ne peuvent pas voir le jour, selon un rapport publié vendredi à Hanoi. C'est une manifestation négative de la « préférence pour les fils, qui est tout sauf une tradition bénigne, un produit des systèmes sexistes qui placent les hommes et les garçons dans un statut social plus élevé, et qui favorise les enfants de sexe masculin par rapport aux enfants de sexe féminin », a déclaré le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).

    Ce déséquilibre provient aussi bien des avortements sélectifs que des choix d’embryons implantés, après une fécondation in-vitro. Pointé du doigt depuis 2004, il a atteint en 2019 la proportion de 111,5 naissances de garçons pour 100 naissances de filles, alors que le ratio naturel est « compris entre 105 et 106 » selon le rapport.

    Pham Ngoc Tien, directeur du département de l'égalité des sexes au ministère du travail vietnamien, commente le rapport en ces mots : « le déséquilibre du rapport de masculinité à la naissance est profondément ancré dans les normes et pratiques sociales qui renforcent la préférence pour les fils et la faible valeur accordée aux femmes et aux filles. Rendre ce ratio équilibré est également l'un des objectifs de la stratégie nationale sur l'égalité des sexes pour la période 2021 - 2030 que nous sommes en train d'élaborer ».

    Au niveau mondial, on estime qu’il manque environ 1,18 naissances de filles chaque année, dont 666.300 en Chine et 461.500 en Inde. « 140 millions de filles dans le monde manquent aujourd'hui à la population mondiale » rappelle Naomi Kitahara, représentante du FNUAP au Vietnam (cf. 1,2 million de petites filles avortées chaque année dans le monde). « Lorsque les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes, des problèmes sociaux peuvent apparaître, exacerbant les formes de violence sexiste, notamment le viol, les rapports sexuels forcés, l'exploitation sexuelle, la traite et le mariage des enfants, » a-t-elle ajouté lors de la publication du rapport.

    Pour aller plus loin :

    Sources: Vietnam Express, Minh Nga (19/07/2020)

  • Bioéthique : le prétexte médical a désormais tout pouvoir sur les pratiques et devient la seule norme du bien

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    Toutes les dérives que la France s'apprête à inscrire dans la "loi bioéthique" ont déjà cours chez nous. Les réflexions du Père Laurent Stalla-Bourdillon visant cette loi peuvent également nous aider à réfléchir sur ce qui se pratique dans notre pays. De zenit.org :

    « Bioéthique et traite des humains au XXIème siècle »

    Le « contournement d’une écologie respectueuse des droits de l’enfant »

    Le projet français de loi bioéthique revient à l’Assemblée Nationale en cette fin du mois de juillet 2020. Le débat reprend ainsi dans un contexte inédit de crise sanitaire, où le manque de financements et de moyens s’est manifesté avec une ampleur sans précédent. D’une certaine manière, la dimension commerciale de la réforme du projet de loi, avec l’extension du marché de la procréation n’en apparaît que plus crûment. Le remboursement par la sécurité sociale de la congélation des ovocytes et de la PMA, sans raison médicale, fait entrer, sans crier gare, ces techniques dans les circuits économiques de la santé. Et cependant, le prétexte médical a désormais tout pouvoir sur les pratiques et devient la seule norme du bien. La complexité des notions scientifiques est devenue si technique qu’elle érode tout concept philosophique pour penser la vraie nature des enjeux.

    1 – Logique d’optimisation et eugénisme

    Ainsi, personne ne semble s’étonner que des députés fassent voter l’extension du tri des embryons afin d’écarter les futurs enfants porteurs d’anomalies chromosomiques. Force est de constater que notre société, si légitimement soucieuse de garder, pour s’en préserver, la douloureuse mémoire des « sélections » de masse, semble avoir collectivement intériorisé l’étrange projet d’une « humanité zéro défaut » à partir des caractéristiques génétiques. Sous couvert de progrès thérapeutique et d’empathie, chaque étape législative banalise le dépistage néonatal et l’élimination de confort mais le scandale éclate dès que l’on ose y voir, avec lucidité, une manifestation de l’eugénisme. Nous sommes en pleine logique économique de recherche et développement, en faisant apparaître un être humain trié et sélectionné, génétiquement corrigé et conforme au contrôle de qualité de l’unité de production.
    Dans la même logique, la recherche d’optimisation appelle de son côté la fabrication d’embryons chimères homme-animal, d’embryons transgéniques et de « bébé médicament ». Il n’y a plus d’interdit qui tienne dès que nous sommes devenus sourds à la signification propre du réel, à sa symbolicité. La « procréation de marché » est un train lancé à grande vitesse. Nul ne songe à l’arrêter. Au contraire, il convient, il est même cohérent, dans une logique libérale de recherche et d’innovation de le promouvoir. Quitte à remettre en cause les modalités par lesquelles un homme entre dans l’unique famille humaine et s’en reconnaît membre.

    2 – Membre de la famille humaine : par l’ascendance ou l’arbitraire du droit ?

    Nous sommes en train de faire muter le critère d’appartenance à la famille humaine. Pour pouvoir soutenir qu’un enfant puisse ne plus être « le fils ou la fille d’un tel et d’une telle », comprenez de deux parents de sexes différents, il faut tordre le bras à certaines évidences qu’une simple observation fait comprendre. Toute personne se reçoit invariablement d’une femme et d’un homme, de « parents biologiques » fussent-ils réduits à leurs semences reproductives (ovocytes et spermatozoïdes). Mère et père biologiques sont le butoir infalsifiable d’une ascendance. Leurs gamètes contiennent les gènes qui forment un individu absolument nouveau et unique. Seul ce critère fait entrer dans la famille humaine par une généalogie et fonde l’égale dignité reconnue à tout homme. Or, avec la réforme, ce critère doit s’effacer. L’organisation délibérée d’une procréation sans sexe et d’une filiation sans père revient à soustraire l’enfant à ce qui permettait d’attester sa pleine appartenance à la famille humaine.

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  • Estonie : le mariage comme union entre un homme et une femme bientôt inscrit dans la Constitution ?

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    D'Olga Kukhtenkova sur International family News :

    L’Estonie défendra-t-elle le mariage comme union entre un homme et une femme?

    En 2021, l'Estonie prévoit d'organiser un référendum sur la modification de la Constitution à cette fin.

    L’Estonie défendra-t-elle le mariage comme union entre un homme et une femme?
    De nombreux pays ont défini le mariage comme exclusivement une union entre un homme et une femme dans leurs constitutions. L’Estonie suivra-t-elle cette voie? Nous voudrions le croire, car les partis de la coalition gouvernementale d’Estonie ont l’intention de tenir un référendum en 2021 et de consacrer dans leur Constitution la conception traditionnelle et naturelle du mariage comme union d’un homme et d’une femme.

    Le gouvernement estonien actuel, formé au printemps 2019, est composé du Parti du centre estonien (Eesti Keskerakond), d’Isamaa (Pro Patria) et du Parti populaire conservateur d’Estonie. L’amendement sur le mariage a été proposé par le Parti Isamaa en 2016 et soutenu plus tard par le Parti populaire conservateur. Sur l’insistance de ce dernier, une clause a été ajoutée à l’accord de coalition des partis en 2019 selon laquelle un référendum sur l’amendement correspondant de la Constitution devrait se tenir à l’automne 2021, en même temps que les élections municipales. Cependant, l’actuel chef du Parti du Centre, le Premier ministre Jüri Ratas, ne pense pas qu’un tel amendement soit nécessaire pour le moment.

    L’intérêt pour cette question a été alimenté par le scandale provoqué par les actions du président estonien Kersti Kaljulaid. La Présidente a décidé de ne pas proclamer d’amendements à la loi sur le service extérieur adoptée par le Riigikogu [Parlement estonien], car, selon elle, ils n’assurent pas l’égalité de traitement aux couples de même sexe « mariés » qui ont enregistré leur relation sur la base de la loi sur la cohabitation.

    En termes simples, Kaljulaid a fait valoir que la cohabitation entre personnes de même sexe devrait être maintenue dans le service diplomatique de la même manière que les mariages, et qu’une situation différente constituerait une « discrimination ». La position de la présidente estonienne n’est pas surprenante, puisqu’en juin elle a même reçu un prix spécial du mouvement LGBT et est devenue une « héroïne arc-en-ciel ». Elle croit évidemment que la promotion des intérêts des minorités sexuelles est « une lutte contre la xénophobie primitive et la dévastation » – mais il est peu probable qu’elle ait été élue à cette fin.

    Le ministre des Finances, Martin Helme (Parti populaire conservateur), a exprimé très fermement les actions du président: « Kaljulaid fonde son activisme politique arc-en-ciel sur l’inconstitutionnalité. […] Tout choix politique de la coalition [au pouvoir] actuelle est inconstitutionnel. Habituellement, cela fait référence à l’article 12, qui interdit la discrimination. » Il a ajouté que, comme elle prétend qu’il ne s’agit pas d’un activisme politique mais d’un contrôle constitutionnel, elle ment et l’a exhortée à démissionner.

    Le président du parti Isamaa, Helir-Valdor Seder, a déclaré, comme le rapporte ERR.ee, que la décision du président montre une fois de plus la nécessité d’un changement constitutionnel: « À la lumière de cette décision, il est clair que des mesures concrètes doivent être prises pour protéger l’institution de Il s’agit d’une question de valeurs, qui découle de la longue histoire et des traditions de l’institution du mariage. L’introduction d’une définition du mariage dans la Constitution montrerait que l’État valorise et soutient une institution forte de la famille et du mariage, et apporterait de la clarté à la législation estonienne. »

  • Pologne : retour sur un plébiscite en faveur de la politique sociale conservatrice d'Andrzej Duda

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    De sur Smart reading Press :

    ÉLECTION POLONAISE : UN OUI À LA POLITIQUE SOCIALE CONSERVATRICE

    Andrzej Duda a été réélu le 12 juillet, avec 51 % des voix, pour un second mandat à la tête de l’État polonais. Cette élection est à la fois une victoire personnelle et un plébiscite en faveur de la politique sociale et conservatrice conduite en Pologne depuis 2015 par le parti Droit et Justice (PiS). Pour comprendre la portée et les causes de ce succès, quelques éléments de contexte sont nécessaires.

    Lors de sa première élection en 2015, Andrzej Duda était relativement peu connu. Ce député européen de 43 ans, qui parle l’anglais, le russe et l’allemand, et qui est diplômé de l’équivalent polonais de l’ENA, n’avait été jusqu’alors que sous-secrétaire d’État du ministre de la Justice, Jaroslaw Kaczynski, puis sous-secrétaire d’État à la Chancellerie présidentielle, sous la présidence de Lech Kaczynski. Député de Cracovie en 2011, il fut nommé porte-parole du parti Droit et Justice (PiS) en novembre 2013. En 2014 et contre toute attente, il fut adoubé par Jaroslaw Kaczynski , qui renonçait à se présenter à la magistrature suprême. Jaroslaw Kaczynski était le survivant du célèbre couple de jumeaux qui a fortement marqué la vie politique polonaise à partir des années 1990. Son frère Lech est en effet décédé avec son épouse le 10 avril 2010 dans un mystérieux accident d’avion à Smolensk, en Russie1.

    En 2015, ses adversaires et même ses «amis» présentaient Duda comme la marionnette de Jaroslaw Kaczynski, l’homme fort du PiS, qui conduisit depuis son arrivée au pouvoir en 2015 une politique sociale et conservatrice. Alors que tous les sondages le donnaient distancé par le président sortant, Bronisław Komorowski, il arriva en tête du premier tour avec 34,8 % des voix, devant le chef de l’État sortant (33,8 %). Deux semaines plus tard, le 24 mai, avec 51,55 % de voix, il fut élu sur une ligne conservatrice et sociale : parmi ses promesses de campagne figurent le gel de l’adoption de l’euro ainsi que le retour à l’âge de la retraite à 65 ans, précédemment repoussé par les libéraux à 67 ans.

    Son mandat fut une réussite. Sa cote de popularité atteignit plus de 70 %. Pour autant, sa réélection ne fut pas une formalité.

    UNE ÉLECTION PLÉBISCITE

    Face à lui, le challenger principal était Rafal Trzaskowski, le maire de Varsovie. Candidat de la Plateforme Civique, (PO), le principal parti d’opposition, il est libéral, pro-européen et ancien secrétaire d’État chargé des relations avec Bruxelles. Il est lui aussi polyglotte et représente l’élite libérale polonaise, un peu à la manière d’Emmanuel Macron. Ses électeurs se concentrent dans les grandes villes, alors qu’Andrezj Duda est le candidat de la Pologne profonde.

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  • Pandémie : la FAFCE n'est pas restée les bras croisés

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    FAFCE Logo
    Bruxelles, le 16 juillet 2020
     
    Alors que la pandémie s’éloigne peu à peu, il est maintenant temps de réfléchir à ces derniers mois de crise et de confinement. Cette période a vu un arrêt brutal du monde tel que nous le connaissions. Pourtant, c’est bien dans l’adversité que s’éprouve la solidité d'une société : la famille n'a jamais été aussi visible, et son absence encore plus. L'économie et le travail ont fait place au véritable cœur de nos communautés : la famille.

    Durant cette période, nous avons poursuivi notre travail de promotion de la famille, qui a été en première ligne face à la pandémie, tant auprès des instances de l'Union européenne que du Conseil de l'Europe.

    La FAFCE a rappelé à plusieurs reprises l'importance de la famille en tant que roc face à l'adversité. Le confinement a eu son lot de difficultés, mais a également été une occasion pour redécouvrir nos relations et notre rôle de "missionnaires" de la Bonne Nouvelle. Nos associations familiales membres sont restées mobilisées pour soutenir les familles en ces temps difficiles, et ont fait preuve d'une remarquable unité lorsqu'elles ont appelé les décideurs politiques à plus de solidarité en Europe. La FAFCE a également rappelé aux États membres la nécessité de soutenir efficacement les familles durant la pandémie, notamment en facilitant l'accès aux liquidités par le crédit et en allégeant les dépenses des familles via le "Next Generation EU" (le fonds de relance de l'UE après la crise de Covid-19) : si un tel plan de relance doit être lancé, il ne peut négliger les familles européennes, il s’agit de la juste reconnaissance de leur rôle pendant la crise.

    De manière particulière, nous avons attiré l’attention sur la nécessité de protéger nos membres les plus vulnérables, dont les personnes âgées. Bien qu'elles fassent partie intégrante de la famille, elles ont souvent été mises de côté dans la gestion de la crise. En ces temps de post-pandémie, les personnes âgées doivent être prises en charge avec une attention toute particulière au sein de la famille, afin de prévenir des situations de solitude ou de maltraitance. Cependant, les personnes âgées ne sont pas seulement des personnes vulnérables dont s’occuper, mais également et surtout des membres actifs de nos communautés, qui aident souvent les parents à s'occuper de leurs enfants. Dans cette perspective, la FAFCE coopère actuellement avec la Commission des Épiscopats de l'Union européenne (COMECE) dans le cadre d'un groupe de travail chargé d'élaborer un document de réflexion sur la prise en charge des personnes âgées et sur leur rôle dans la solidarité intergénérationnelle.

    Dans un contexte de fermeture des écoles et de scolarisation en ligne, l'accès des enfants à l'éducation représente également une réelle préoccupation. La FAFCE a cosigné le 16 juin avec 40 organisations européennes et internationales le Manifeste "L'Europe ne doit pas oublier l'éducation indépendante et le pluralisme éducatif". Nous rappelons que de nombreuses écoles publiques non étatiques ont considérablement souffert de la pandémie et ont souvent manqué de ressources matérielles pour assurer la continuité de l'éducation. Toutes les écoles fournissent un service public à la société et elles ne devraient pas être traitées différemment. En outre, les écoles non publiques permettent de réaliser des économies importantes pour les finances publiques : les soutenir signifie soutenir les parents, et investir dans l'avenir.

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  • Le combat de Black Lives Matter contre la famille

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    "Black Lives Matter ne combat pas le racisme, mais la famille."

    15-07-2020

    "Dans le manifeste de Black Lives Matter, il y a la promotion de l'idéologie du genre et du programme anti-famille" et il semble que son idéologie "veut présenter tous les blancs comme des ennemis des noirs et tous les noirs comme des ennemis des blancs". Mais la seule façon de lutter contre le racisme est de savoir que "chaque personne est créée à l'image et à la ressemblance de Dieu". Le cardinal Wilfrid Napier, l'un des témoins directs de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, aborde dans un entretien avec la Nuova Bussola Quotidiana les questions les plus brûlantes de 2020, des contradictions du BLM (dont l'avortement) à l'absolution de Pell.

    Le cardinal Wilfrid Fox Napier est un homme qui a souffert, combattu et vaincu le racisme en première ligne. Évêque en Afrique du Sud de l'apartheid, il a eu le courage en 1988 de déconseiller une visite papale dans son pays par respect pour les noirs de confession catholique qui auraient dû assister à la scène de leur chef spirituel escorté par ces mêmes forces de sécurité dont ils étaient contraints de subir quotidiennement une "terrible répression". Pourtant, face aux protestations du mouvement Black Lives Matter qui atteignent tous les coins du monde, le franciscain auquel Saint Jean-Paul II a donné le pourpre il y a 19 ans a suscité plus d'une perplexité. Qu'est-ce qui ne convainc pas le prélat qui a signé l'accord de paix national de 1991 destiné à lancer le processus de normalisation de l'Afrique du Sud ?

    Napier l'a expliqué dans une interview avec la Nova Bussola Quotidiana sur les principaux thèmes de cet épisode de 2020.

    Votre Éminence, vous êtes l'un des témoins directs de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud : trouvez-vous une quelconque affinité entre cette expérience et la campagne contre le racisme menée par Black Lives Matter ?

    Combattre le racisme de l'apartheid, c'est combattre un système politique qui peut être identifié, dont il est facile de montrer les circonstances dans lesquelles il fait du mal aux gens. Les revendications de Black Lives Matter sont cependant si générales que je ne suis pas sûr de comprendre comment elles entendent lutter contre le racisme. Ils devraient commencer par concentrer la protestation sur des domaines thématiques spécifiques où ils peuvent faire la différence et changer les choses. À mon avis, par exemple, si vous voulez éradiquer le racisme, vous devriez commencer par le comportement appris et vécu dans la famille et ensuite étendre le changement au reste de la société. Cependant, lorsque je suis allé lire le manifeste du BLM, j'ai réalisé que leur finalité n'est pas seulement l'éradication du racisme : j'y ai trouvé, en fait, des objectifs tels que la destruction de la famille nucléaire vue comme une imposition occidentale. Mais il n'est pas vrai que la famille nucléaire soit le seul type de famille qui existe en Occident. Dans le manifeste, il y a donc la promotion de l'idéologie de genre et l'agenda anti-famille. Telles sont, à mon avis, les principales faiblesses du BLM.

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  • D'après le cardinal Napier (Durban), Black Lives Matter s'acharne à détruire la civilisation

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    De Martin Bürger sur LifeSiteNews :

    Un cardinal africain critique le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à détruire la civilisation

    7 juillet 2020

    Le cardinal sud-africain Wilfrid Fox Napier a vivement critiqué le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à démanteler civilisations et cultures.

    Napier, lui-même noir et archevêque de Durban, sur la côte sud-africaine, a tweeté qu'une "brève étude de la déclaration fondatrice de "Black Lives Matter" indique que le mouvement est détourné par les intérêts et les parties engagées dans le démantèlement des valeurs, des structures et des institutions qui, au cours des siècles, ont sous-tendu les meilleures civilisations et cultures".

    Après son premier tweet le 4 juillet, Napier a poursuivi le mouvement "Black Lives Matter" deux jours plus tard. Il a déclaré : "Un autre test crucial de l'authenticité du mouvement Black Lives Matter sera sa position vis-à-vis du planning familial et de l'industrie de l'avortement !

    Napier a ajouté : "Le même test s'applique pour évaluer la sincérité de ceux qui expriment une condamnation tonitruante contre la violence domestique (appelée à tort "violence basée sur le genre"), par opposition au silence absolu concernant la violence infligée aux bébés dans le ventre de leur mère !

    Comme le souligne l'organisation Illinois Right to Life, le centre d'avortement Planned Parenthood est en fait un danger pour la communauté noire. Non seulement la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger, était raciste. L'organisation cible également les communautés minoritaires. Au sein de la communauté noire, le géant de l'avortement est la première cause de décès.

    "Selon le Centre américain pour le contrôle des maladies, il y a eu plus de 15,5 millions d'avortements pratiqués sur des Afro-Américains", a déclaré l'organisation Illinois Right to Life. "Ces 15,5 millions de vies noires perdues à cause de l'avortement sont plus nombreuses que les décès des Noirs dus au sida, aux crimes violents, aux accidents, au cancer et aux maladies cardiaques réunis".

    L'évêque américain Joseph Strickland de Tyler, Texas, a également critiqué le mouvement. L'évêque Strickland a parlé de la plateforme du mouvement Black Lives Matter, qui contient plusieurs positions que les catholiques ne peuvent en aucun cas soutenir. En se connectant au site web du mouvement, il a tweeté : "S'il vous plaît, informez-vous sur ce sujet !

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  • Hongrie : succès spectaculaire de la politique familiale et taux d'avortements en chute libre

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    De Jan Bentz sur International Family News :

    Hongrie: La nation d’Europe la plus favorable à la famille

    Exonération fiscale pour les femmes de quatre enfants ou plus, prêts familiaux et soutien aux grands-parents pour la garde des enfants - l'Ambassadeur Edouard de Habsbourg-Lorraine parle de la politique familiale exceptionnelle de la Hongrie.

    Les succès spectaculaires de sa politique familiale et sa réponse appropriée au déclin de la population sont occultés. Orbán tient pourtant à apporter tout le soutien possible aux jeunes qui ont des enfants ou qui souhaitent fonder une famille. Et il y parvient, bien mieux que les autres gouvernements occidentaux: le gouvernement hongrois est le pays européen qui consacre le plus de ressources proportionnellement aux familles, près de 5% de son PIB.

    iFamNews (IFN) a eu l’occasion de s’entretenir avec l’ambassadeur de Hongrie auprès du Saint-Siège, Edouard de Habsbourg-Lorraine, à propos de la situation actuelle en Hongrie – et de la manière dont Orbán a pu obtenir de tels succès avec ses politiques en faveur de la famille.

    IFN: Avant l’élection d’Orbán, la Hongrie était au bord de l’effondrement démographique. Ses politiques en faveur de la famille ont-elles eu un effet positif?

    Edouard de Habsbourg-Lorraine: Tout d’abord – la crise démographique ne touche pas seulement la Hongrie. Le pape François l’a dit laconiquement devant les ambassadeurs de l’UE: « Gli Europei non fanno piu figli » (« Les Européens ne font plus d’enfants »). La Hongrie n’est active dans ce domaine que depuis quelques années, car un pays sans familles fortes ne fonctionne tout simplement pas. Et les résultats sont absolument spectaculaires. Entre 2010 et 2018, le taux d’avortement a chuté de 33,5%, les mariages ont augmenté de 43% et les divorces ont également chuté de manière significative – de 22,5% entre 2010 et 2017. Et c’était AVANT la nouvelle initiative familiale des deux dernières années. En 2019, il y a eu 84% de mariages en plus par rapport à 2010 en raison de ces nouvelles mesures. Et en 2020, la fécondité, le nombre d’enfants par femme, est de 20% plus élevée qu’en 2010. Oui, vous pouvez changer les choses.

    IFN: La Hongrie est ridiculisée et présentée comme démodée par les médias et les politiciens. Que peuvent apprendre les nations d’Europe et du monde de l’exemple de la Hongrie?

    Comme prévu, les réactions internationales ont été plutôt mitigées. Un ministre suédois a rappelé le Troisième Reich, vraisemblablement en partant de l’hypothèse erronée que les réalisations modernes étaient en train d’être bannies et que les femmes étaient forcées de retourner à la cuisine et d’avoir des enfants. Cela n’a pas de sens: en Hongrie, les femmes ont le choix. Elles peuvent préférer s’épanouir à la maison ou au travail. Les familles sont prises en charge dans les deux cas, y compris les familles avec de nombreux enfants. Mais ce n’est pas le cas dans d’autres pays.

    D’autres pays ont manifesté un grand intérêt pour nos idées et envisagent de prendre des mesures. La ministre Katalin Novák voyage beaucoup et parle de politique familiale. La démographie est l’affaire de tous.

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  • "La famille a besoin d'être protégée" : vidéo du pape pour le mois de juillet 2020

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :
    capture @ La Vidéo du Pape juillet 2020

    Capture @ La Vidéo Du Pape Juillet 2020

    « La famille a besoin d’être protégée »: La Vidéo du Pape de juillet 2020

    Par l’Eglise et par les Etats

    Le pape y présente son intention de prière pour tout le mois de juillet.

    Le pape évoque les « dangers » auxquels la famille est exposée: « Les dangers auxquels elle est confrontée sont nombreux : rythme de vie actuel, stress… Les parents oublient parfois de jouer avec leurs enfants. »

    Il indique le rôle de l’Eglise: « L’Eglise doit encourager les familles et être à leur côté afin qu’elles découvrent des chemins leur permettant de surmonter toutes ces difficultés. »

    Il conclut par son intention de prière confié à tous, grâce à son Réseau Mondial de Prière : « Prions pour que les familles d’aujourd’hui soient accompagnées avec amour, respect et conseil. »

    Le pape insiste sur le rôle des Etats: « Et, de manière particulière, pour qu’elles soient protégées
    par les États. »

    Voici la présentation du « Réseau Mondial de Prière du Pape »

    Le Pape exhorte les États à protéger les familles

    Dans une nouvelle Vidéo du Pape, le Saint-Père insiste sur les moments difficiles que traversent les familles aujourd’hui, marquées par le stress d’un monde en crise, et demande qu’elles soient « accompagnées avec amour, respect et conseil ».

    (Cité du Vatican, 2 juillet 2020) – La Vidéo du Pape du mois de juillet vient d’être publiée, faisant connaître l’intention de prière que le Saint-Père confie au Réseau Mondial de Prière du Pape (incluant le Mouvement Eucharistique des Jeunes – MEJ). Il met à l’honneur les familles, qui ont besoin d’être protégées en ces temps difficiles. Avec ce souci à l’esprit, François demande que les États les protègent et que « dans le monde d’aujourd’hui, elles soient accompagnées avec amour, respect et conseil ».

    Les réalités familiales aujourd’hui sont différentes d’avant. Immergées dans une culture où le temps est compté, où l’excès de travail empêche parfois de créer un espace de coexistence et où la connexion numérique déplace, dans certains cas, les liens affectifs, de nombreuses familles se sentent seules et souffrent en silence. En ces temps de crise, où nous continuons à voir les conséquences socio-économiques de la pandémie – comme la perte d’un emploi ou la difficulté de payer un logement – il devient encore plus évident que ni les individus ni la société ne peuvent se passer des familles. C’est pourquoi les États doivent promouvoir des politiques qui les entourent et les protègent.

    La Vidéo du Pape ce mois-ci souligne que la famille « est confrontée à de nombreux dangers ». Il ajoute également les questions fondamentales qui touchent à la vie quotidienne : « Les parents oublient parfois de jouer avec leurs enfants ». C’est pourquoi François insiste sur la nécessité pour l’Eglise « d’encourager les familles et d’être à leur côté afin qu’elles découvrent des chemins leur permettant de surmonter toutes ces difficultés. »

    P. Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape fait observer : « Nous savons que dans de nombreuses régions du monde, les effets de la pandémie se font encore sentir. De nombreuses familles sont dans le besoin et dans l’incertitude quant à leur emploi actuel et futur. Face à tous les maux et maladies de notre monde, comment ces familles sont-elles accompagnées ? Le Pape rappelle que « la famille est le fondement de la société et la structure la plus adéquate pour garantir aux personnes le bien intégral nécessaire à leur développement permanent ». Dans son dernier appel aux États pour qu’ils les protègent, il souligne une fois de plus que la famille n’est pas seulement une affaire privée, mais un fait de société. En cette période, les familles ont besoin d’être soutenues, affermies, « accompagnées avec amour, respect et conseil ». Prier pour cette intention nous pousse à nous rendre proche au service de nos familles, en soutenant les associations qui les aident à faire face à leurs défis, car la prière véritable s’incarne dans nos vies. En ce mois de juillet, consacrons chaque jour du temps libre à nos familles ; chacun sait concrètement ce que cela veut dire ».

  • Laisser les ados faire leurs expériences ?

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    D'Albéric de Serrant sur le site de Famille Chrétienne :

    Faut-il laisser les ados faire leurs expériences ?

    22/06/2020
     
    Premier amour ado

    MAGAZINE – « Il faut laisser les jeunes faire leur expérience. » « Il faut vivre avec son temps. » Je pourrais vous citer plusieurs phrases de ce type. Elles possèdent un point commun : une ambiguïté démissionnaire dans l’accompagnement de l’adolescent. À l’âge de la transformation du corps, de l’affectif, de l’esprit, l’expérience prend une place majeure. Celle-ci doit être accompagnée avec soin et pédagogie, et non offerte avec démagogie libérale. Il est plus difficile de rester près du jeune comme éclaireur dans ses expériences de sa vie que militant démissionnaire. L’adolescence est en effet une période de fondation pour l’adulte qui en naîtra. Elle est une période de structuration où le jeune doit saisir l’équilibre entre l’esprit de découverte, la fougue et la sagesse. C’est cela qui se cache derrière la pulsion.

    Structurer l’expérimentation positive

    Notre époque, marquée par la surconsommation, ne conduit pas le jeune sur ce chemin. Tout, tout de suite, et même avant tout de suite. À peine sortis du confinement, nous pouvons adopter la « déviance adolescente » en achetant une voiture que nous commencerons à payer l’année prochaine. Alors que nous allons vivre une période de grande fragilité économique, notre société de consommation nous invite à croire en une fiction sur l’avenir en nous confisquant le temps présent pour la réflexion. Réflexion nécessaire dans la prudence pour assurer un avenir réaliste. C’est dans ce contexte social que nous devons considérer l’éducation de l’adolescent et structurer l’expérimentation positive.

    L’adolescent doit découvrir la retenue et la patience

    « L’âge fait le sage. » L’adulte doit assurer une présence sécurisante sans s’imposer. L’expérience du jeune est donc guidée par l’expérimentation de l’adulte. À l’envie de connaissances du jeune, l’adulte répond par son expérience et son témoignage.

    Expérience de ce qui l’a construit ou expérience de ce qui l’a blessé. Informations sur les dangers, les pièges et sur les points d’ancrage. Il ne s’agit donc pas de freiner le jeune dans sa découverte personnelle de la vie, mais justement de lui transmettre l’enseignement de la vie.

    Le laxisme n’a pas sa place dans l’implication de l’adulte. Il s’agit d’une responsabilité de l’adulte qui oublie son orgueil et sa recherche d’être aimé pour aimer en vérité l’autre. Savoir dire oui ou non. C’est ce que recherchent un grand nombre de parents qui viennent inscrire leur enfant au collège.

    Le jeune adolescent a besoin de faire l’expérience des biens qui le construisent. La frustration en est l’un des plus grands trésors dans ces années où il doit découvrir la retenue et la patience. Il en est capable et le désire.

    C’est cela, se dépasser, pour un jeune. Contrôler ses pulsions. Se préserver d’expériences prématurées. Ne pas se gaver, puis se lasser en prétendant avoir tout essayé. C’est une belle leçon pour un adolescent que d’observer ces athlètes qui se concentrent avant de réaliser un grand exploit qui leur a valu de recevoir les lauriers.

  • Vivre sans smartphone ?

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    Une "opinion" de Joseph Junker sur le site de la Libre, en "contribution externe" :

    Voici les 10 raisons qui m’ont convaincu de jeter mon smartphone

    26-06-20

    Une carte blanche de Joseph Junker, ingénieur et jeune père de famille.

    Il y a dix-huit mois, j’ai arrêté le smartphone. Pour toujours.

    Suis-je fou ? Arriéré ? Fermé à la modernité ? Paranoïaque des ondes ? Rien de tout cela. En fait, c’est même plutôt le contraire : Je suis jeune, ingénieur « connecté », et c’est une des décisions les plus rationnelles, les plus efficaces les plus argumentées et les plus avant-gardistes de ma vie. Vous doutez ? Laissez-moi vous présenter dix faits en raison desquels j’ai pris cette décision et vous devriez probablement faire de même :

    Premier fait : L’américain moyen passe plus de 5 heures par jour sur son smartphone. Assez de temps pour apprendre les bases de l’italien, de l’allemand et du russe en moins d’un an.

    Comme 82% des personnes qui lisent cette statistique, vous pensez sans-doute avoir un usage inférieur à cette moyenne nationale étatsunienne. En particulier si vous êtes un européen moyen, et pensez par conséquent valoir (au minimum) autant qu’un américain moyen. C’est tout à fait possible, mais il est bien plus probable que vous soyez dans le déni. Pour le savoir, je vous invite à installer une des nombreuses ‘apps’ de suivi de l’utilisation de votre smartphone, consulter le résultat, vous regarder bien en face et admettre la dure réalité : Votre temps d’écran n’est probablement pas significativement inférieur à celui de l’américain moyen (en tout cas, il ne l’était pas dans mon cas).

    Lire la suite