Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 1033

  • Quel chrétien, ce Zachée !

    IMPRIMER

    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 19, 1-10) pour le 31e dimanche du temps ordinaire (archive 3 novembre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : Zachée : la conversion d’un riche (Luc 19, 1-10)

    Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

  • L'antéchrist

    IMPRIMER

    L'Antéchrist (source)

    Voici ce que Mgr Fulton Sheen, célèbre conférencier de la télévision américaine, disait à propos de l'Antéchrist. Ces paroles sont d'une brûlante actualité.
     
    L’Antéchrist ne sera pas appelé ainsi ; sinon, il n’aurait pas d’adeptes. Il ne va pas porter des collants rouges, ni vomir du soufre, ni porter un trident, ni agiter une queue fléchée comme Méphisto dans l’opéra de Faust. Cette mascarade a aidé le diable à convaincre les hommes qu’il n’existe pas. Quand personne ne le reconnaît, il exerce davantage de puissance.
    Dieu s’est défini comme “Je suis celui qui suis” et le Diable comme “Je suis celui qui ne suis pas”.
    Nulle part dans les Saintes Écritures nous ne trouvons caution au mythe populaire du Diable comme étant un bouffon qui est habillé comme étant le premier “en rouge”. Il est plutôt décrit comme un ange déchu du Ciel, comme “le Prince de ce monde” dont l’occupation est de nous dire qu’il n’y a pas d’autre monde. Sa logique est simple : s’il n’y a pas de Ciel, il n’y a pas d’enfer ; s’il n’y a pas d’enfer, alors il n’y a pas de péché ; s’il n’y a pas de péché, il n’y a donc pas de juge et s’il n’y a pas de jugement, alors le mal est un bien et le bien est un mal.

    Mais au-dessus de ces descriptions, Notre Seigneur nous dit qu’il sera tellement comme Lui-Même, qu’il séduira même les élus - et c’est certain qu’aucun diable présenté dans les livres d’images ne pourrait jamais tromper même les élus -.
    Comment va-t-il venir dans cette nouvelle ère pour gagner des disciples à sa religion ?
    (...) Il va venir déguisé comme le Grand Humanitaire ; il va parler de paix, de prospérité et d’abondance... non pas comme des moyens pour nous conduire à Dieu, mais comme des fins en soi.
    La troisième tentation au désert où Satan a demandé au Christ de l’adorer et tous les royaumes du monde Lui seraient donnés, deviendra la tentation d’avoir une nouvelle religion sans Croix, une liturgie sans monde à venir, une religion pour détruire une religion ou une politique qui est une religion : celle qui rend à César même les choses qui sont à Dieu.
     
    Au milieu de tout son amour apparent pour l’humanité et de son discours spécieux sur la liberté et l’égalité, il aura un grand secret qu’il ne dira à personne : il ne croira pas en Dieu. Parce que sa religion sera la fraternité sans la paternité de Dieu. Il va tromper même les élus. Il va mettre en place une Contre-Église qui singera l’Église parce que lui, le diable, est le singe de Dieu. Cette Contre-Église aura toutes les expressions et les caractéristiques de l’Église [catholique], mais de façon inversée et vidée de son contenu divin. Ce sera un corps mystique de l’Antéchrist qui ressemblera dans tous ses aspects extérieurs au Corps Mystique du Christ, mais qui ne sera plus ce Corps Mystique.
  • Le pape en Suède : à la demande des catholiques, il ajoute la célébration d’une messe à son programme.

    IMPRIMER

    Lu sur le site de Radio Vatican :

    anniversaire réforme.jpg«  (RV) À l’approche de son prochain voyage en Suède, le Pape François s’est confié au père Antonio Spadaro sj, directeur de la revue jésuite Civiltà cattolica, et à son confrère suédois Ulf Johnsson, de la revue culturelle suédoise Signum. Le Saint-Père y évoque, entre autres, ses attentes sur ce voyage, son rapport au luthéranisme, sa conception du dialogue œcuménique, et des diverses formes qu’il peut prendre.

    La parole-clé de ce voyage est «rapprochement». François veut insister sur le «témoignage œcuménique». «Marcher ensemble, ne pas rester enfermés dans des perspectives rigides, car celles-ci ne portent en elles aucune possibilité de réforme». L’idée de réforme justement : selon le Pape, c’est une chose que l’Église catholique peut apprendre de la tradition luthérienne, avec les Écritures. Le «processus de réforme» est fondamental, pour le Pape qui rappelle que l’Église est «semper reformanda», toujours à réformer.

    Interrogé sur les meilleurs moyens de promouvoir l’unité des chrétiens, François affirme que le débat théologique doit continuer, malgré les difficultés. C’est un chemin qu’il faut nécessairement parcourir, et qui donne de vrais résultats. Et le Pape de citer en exemple la Déclaration commune sur la Justification, signée entre catholiques et luthériens en 1999.

    Mais François insiste surtout sur la prière commune et les œuvres de miséricorde. Travailler ensemble au service des pauvres, des malades, des prisonniers est une forme efficace de dialogue, observe-t-il, avant de rappeler encore l’importance de l’œcuménisme du sang. L’œcuménisme est donc sans conteste le fil-conducteur de ce voyage en Suède, l’un des pays les plus sécularisés d’Europe, mais où s’épanouit pourtant une petite communauté catholique, remarquable par son cosmopolitisme et son dynamisme. C’est également envers cette communauté que le Pape effectuera un geste pastoral de rapprochement, en célébrant la messe de la Toussaint, dans la matinée du 1er novembre, au stade de Malmö.

    Cette messe n'était pas prévue dans le programme à l'origine, compte tenu de la visée essentiellement œcuménique de ce voyage, mais le Pape a modifié son agenda en réponse à une demande très forte de la part des catholiques locaux. Ce sera la première fois, depuis le début de son pontificat, que le Pape François célèbre la Toussaint hors de Rome. »

    Ref. Le Pape s'exprime dans "La Civiltà Cattolica" sur les enjeux de son voyage en Suède

     JPSC

  • Namur : la paroisse orthodoxe roumaine a créé un site internet dédié à la prière continuelle

    IMPRIMER

    Lu sur orthodoxie.com :

    La paroisse orthodoxe roumaine de Namur a créé un site internet dédié à la prière continuelle

    Un site dédié à la prière continuelle a été créé par le père Ciprian Gradinaru, recteur de la paroisse orthodoxe roumaine de Tous-les-Saints à Vedrin (Belgique). Le site donne des indications sur la « la veillée de la prière», à savoir une chaîne de prière de toute la nuit que le père Ciprian a proposée « à ses fils spirituels pour les aider dans leurs efforts de s’approcher du Christ et les uns des autres ». Cette « chaîne de prière » est inspirée d’exemples historiques comme celui du monastère des « acémètes » (« ceux qui ne dorment jamais », en grec) à Constantinople, où des groupes de moines se succédaient à l’église de telle façon que la prière n’y cessait jamais ou encore, plus récemment, des détenus des prisons communistes en Roumanie, qui se « relayaient » dans la prière : lorsque le dernier de la chambrée finissait la prière, il tapait dans le mur de la cellule voisine jusqu’à ce qu’on lui réponde et confirme que la prière était reprise par l’autre cellule. Guidé notamment par ces exemples, le père Ciprian a constitué auprès de ses paroissiens qui le souhaitaient des « chaînes de prière ». « Concrètement, en commençant de 22 heures jusqu’à 7 heures du matin, une heure à la fois, un membre de la communauté à tour de rôle, prie pendant une heure (bien entendu, chacun chez soi) de la façon qu’il le souhaite, particulièrement avec la prière de Jésus, les psaumes, les prières de l’Église ou celles de son propre cœur. Il prie pour lui-même, sa famille en Christ, pour ceux dont il sait qu’ils souffrent de manière grave ou chronique, etc. Lorsque l’un finit son heure de prière et va dormir, un autre se réveille et veille à ce que la prière ne s’éteigne pas, que la chaîne de la prière ne s’interrompe pas » est-il mentionné sur le site. Toujours selon le site, disponible en roumain, français et anglais, « cette initiative de prière a déjà commencé à porter ses fruits dans de nombreux endroits en Roumanie et à l’étranger, avec la bénédiction de nos pères spirituels et de plusieurs évêques ».

    Source

  • Ce week-end : grand rassemblement des routiers scouts d'Europe à Vézelay

    IMPRIMER

    http://vezelay.scouts-europe.org/

  • Les disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés...

    IMPRIMER

    Evangile au Quotidien proposait ce matin ce texte de Benoît XVI en commentaire du jour pour la fête des saints Simon et Jude :

    L'unité des Douze, l'unité de l'Église

          Nous considérons ensemble les apôtres Simon le Cananéen et Jude (Thaddée) — qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote — non seulement parce que dans les listes des Douze ils sont toujours cités l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10,4; Mc 3,18; Lc 6,15; Ac 1,13) mais aussi parce que les renseignements les concernant ne sont pas nombreux, à part le fait que le canon du Nouveau Testament conserve une lettre attribuée à Jude.

          Simon reçoit une épithète qui varie dans les quatre listes : tandis que Matthieu et Marc le qualifient de « Cananéen », Luc au contraire l'appelle « zélote ». En réalité, les deux qualificatifs sont équivalents, car ils signifient la même chose. En hébreu, en effet, le verbe « kana » veut dire « être jaloux, passionné »... Il est donc bien possible que ce Simon, s'il n'appartient pas proprement au mouvement nationaliste des zélotes, ait été au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la loi divine. S'il en est bien ainsi, Simon se situe aux antipodes de Matthieu qui, au contraire, en tant que publicain, exerçait une activité considérée comme totalement impure. Un signe évident que Jésus appelle ses disciples et collaborateurs dans les couches sociales et religieuses les plus diverses, sans aucun a priori. Ce qui l'intéresse, ce sont les personnes et non les catégories sociales ou les étiquettes !

          Et ce qui est beau, c'est que dans le groupe de ses disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés que l'on peut imaginer : c'était Jésus lui-même qui était, en effet, la raison de leur cohésion dans laquelle tous se retrouvaient unis. Cela constitue clairement une leçon pour nous, souvent enclins à souligner les différences et peut-être les oppositions, oubliant que, en Jésus Christ, nous est donnée la force pour concilier nos conflits. Gardons aussi à l'esprit que le groupe des Douze est la préfiguration de l'Église, en laquelle doivent trouver place tous les charismes, tous les peuples et races, toutes les qualités humaines, qui trouvent leur composition et leur unité dans la communion avec Jésus.

    Audience générale du 11/10/2006 (trad. DC 2368, p. 1003 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

  • La liste des lieux de culte en attente de réaffectation s'allonge en Flandre

    IMPRIMER

    Après Dilbeek, Hoegaarden...

    Du Standaard, 28 octobre, p. 29 :

    Hoegaarden: Rechercher de nouvelles destinations pour les églises vacantes

    Le conseiller d'opposition Achiel Van den Steen (N-VA) considère que le temps est venu pour une discussion constructive sur l'activité des quatre fabriques d'église de Hoegaarden. Pour un premier bâtiment ecclésiastique, une solution a déjà été trouvée : le conseil communal a donné en bail la chapelle Saint-Servais de Rommersom, vide et très délabrée, à l'asbl des 'Amis de Saint Servais et Dorothée'. Celle-ci la rénove en tant que centre communautaire. Ensuite, il faudra trouver une nouvelle destination pour la chapelle Sainte-Catherine à Hauthem où une activité cultuelle n'a plus sa place.

  • Soeur Marie-Stanislas, héroïne oubliée, a sauvé des dizaines d'enfants juifs durant la Seconde Guerre Mondiale

    IMPRIMER

    Du Laatste Nieuws, 28 octobre, p. 10 :

    Israël honore une religieuse belge comme une héroïne de guerre

    L'ambassadrice israélienne Simona Frankel a rendu hommage hier à Sint-Pieters-Leeuw à l'héroïne de guerre oubliée : Soeur Marie-Stanislas. Mère supérieure du couvent de la Congrégation de Saint-Antoine, elle a sauvé pendant la Seconde Guerre Mondiale des dizaines d'enfants juifs en les cachant dans le couvent. Cinq enfants d'alors ont assisté à cette brève cérémonie. «Je suis toujours reconnaissante à la soeur», a déclaré Frieda Caller, âgée de 88 ans. «Elle avait un cœur d'or et a risqué sa propre vie.» Sœur Marie-Stanislas est décédée en 1956 à l'âge de 80 ans, mais a reçu après la guerre plusieurs médailles qui lui ont été conférées pour son héroïsme en tant que membre de la résistance pendant la guerre.

    Elle a été reconnue comme "Juste parmi les nations" (titre décerné par le Mémorial de Yad Vashem); voir sur Kerknet : belgische-zuster-gehuldigd-als-rechtvaardige-onder-de-naties

  • Bruxelles (Prieuré Sainte-Madeleine) : session de chant grégorien

    IMPRIMER

    De Jean-Jacques Durré sur le site cathobel.be :

    Cours de chant grégorien à Bruxelles

    Le 19 novembre prochain s’ouvrira le cours de organisé à Bruxelles par l’Académie de de Belgique.

    Bruxelles accueillera dès la mi-novembre une session de cours de chants grégorien, donnée par Isabelle Valloton, avec la collaboration de Jacques Zeegers. Ouverts à tous et organisé sur deux niveaux, l’un pour les débutants et l’autre pour ceux qui ont déjà une expérience musicale, les cours s’étendront sur huit samedis (de 14h à 17h) au Prieuré Sainte-Madeleine (avenue de Jette 225 à Jette). La messe de clôture du cycle sera célébrée le dimanche 19 mars 2017 à 9h.

    Mais, pourquoi étudier le grégorien ? Pour Jacques Zeegers, l’étude du chant grégorien suscite un nouvel intérêt car, datant de près de 1500 ans, il est à l’origine de la musique occidentale. « Il représente un sommet, une forme d’art déjà parfaitement achevée. Il ouvre aussi notre cœur sur une réalité spirituelle qui nous dépasse ».

    L’objectif de l’Académie de Chant grégorien est de réunir des personnes qui aiment ou pratiquent le chant grégorien, et qui désirent le promouvoir et en assurer la pérennité dans tous ses aspects, notamment dans sa fonction liturgique et dans sa valeur spirituelle, historique, musicale et vocale. En particulier, l’Académie a pour mission de favoriser la fondation de nouvelles chorales grégoriennes, d’enseigner le chant grégorien et d’organiser des activités pour le pratiquer, l’améliorer, l’étudier et le faire connaître. L’Académie organise des cours à Bruxelles et à Liège ainsi que des séminaires et des stages. Elle publie une revue trimestrielle « Canticum Novum » qui contient des articles de fond ainsi qu’un grand nombre d’informations relatives aux manifestations grégoriennes en Belgique et à l’étranger. Elle produit chaque mois une émission consacrée au chant grégorien sur RCF- Bruxelles (107.6)

    Inscription et renseignements par courriel academiegregorien@skynet.be ou en ligne sur www.gregorien.be Téléphone : Jacques Zeegers 02 268 46 22 0477 414 419

  • Insécurité au Congo : le pape s’en mêle

    IMPRIMER

    cathédrale Bukavu.jpgRécemment à Liège, un religieux congolais séjournant en Belgique nous parlait de l’insécurité à Bukavu en évoquant, par contraste, le Rwanda voisin : à la sortie de la ville,  passé le pont de la Rusizi  (la rivière qui déverse les eaux du lac Kivu dans le lac Tanganyika) l’ordre règne : nous sommes en terre rwandaise où, même le soir, on peut se promener sans crainte, alors que le grand collège des jésuites sur la presqu’île congolaise de Nya-Lukemba, autrefois d’accès sans entrave aucune, s’est aujourd'hui hérissé de grilles et de murs d’enceinte. Le site Aleteia nous parle de cette insécurité récurrente dans un pays où, dans des temps devenus lointains, règnait la  « pax belgica » (photo, la cathédrale de Bukavu, Notre-Dans de la Paix, construite par les Belges dans les années 1950):

    "Le père Joseph Mulimbi Nguli, 52 ans, vicaire de la paroisse Saint-Martin de la commune de Katuba, à Lubumbashi, dans le Haut Katanga, a été tué dans la nuit du 21 au 22 octobre, dans une embuscade tendue par des inconnus alors qu’il rentrait chez lui. Le prêtre a succombé à un tir de Kalachnikov au ventre, rapporte l’agence Fides qui fait état d’une détérioration des conditions de sécurité dans de vastes zones du pays, dénoncée récemment par les évêques congolais.

    « Nous sommes préoccupés par la situation politique et des informations de massacres à répétition au Nord Kivu », soulignent les évêques du pays dans un message publié au terme de la réunion du Comité de la Conférence épiscopale chargé de suivre le processus électoral dans le pays, en vue d’une future élection présidentielle, initialement prévue d’ici décembre prochain. Les évêques déplorent des violences et tueries dans la ville et le territoire de Beni, au Kasaï Central, où font rage des affrontements entre forces de l’ordre et miliciens du chef coutumier Kamuina-Nsap, et au Katanga ensanglanté par des conflits intercommunautaires.

    Lire aussi « La tragédie congolaise dans les yeux d’un prêtre missionnaire (1/2) »

    Des attaques répétées sont également signalées contre des paroisses et certaines communautés religieuses, notamment à Kinshasa, à Kananga et à Bukavu, où les épisodes de banditisme se sont multipliés.

    Le Pape s’en mêle

    Le 26 septembre dernier, le Pape s’est entretenu de la situation avec le président congolais Joseph Kabila, reçu au Vatican pour la troisième fois, après Jean Paul II en 2002 et Benoît XVI en 2008. Si dans les entretiens il a été question de « l’importante contribution de l’Église catholique à la vie de la nation à travers ses institutions éducatives, sociales et sanitaires », une attention particulière a été accordée à la situation politique dans le pays et aux récents affrontements qui, de la capitale Kinshasa, se sont étendus au reste du pays. Les deux hommes ont souligné « l’importance d’une collaboration entre les acteurs politiques et les représentants de la société civile et des communautés religieuses » qui favorise l’instauration d’ « un dialogue respectueux et inclusif  » pour le bien du pays, et « le besoin urgent d’une coopération au niveau national et international pour apporter l’assistance nécessaire et rétablir la paix civile ».

    Ref. Un prêtre fauché par une rafale dans la nuit Katangaise

    JPSC

  • Le sort peu enviable des chrétiens en Inde

    IMPRIMER

    Des propos recueillis par Laurence Desjoyaux sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    En Inde, les chrétiens victimes de violences larvées et de discriminations

    De passage à Paris à l’invitation de l’AED (Aide à l'Église en détresse), Mgr Sarat Chandra Nayak, évêque de Berhampur, dans l’État de l’Orissa (Inde), dénonce les discriminations dont sont victimes les catholiques de son diocèse.

    En 2008, les violences contre les chrétiens ont fait une centaine de morts et surtout des milliers de déplacés dans la région de l’Orissa où se trouve votre diocèse. Quelle est la situation aujourd’hui ?

    Mon diocèse n’a pas été le plus touché par cette vague de violence dans la région de l’Orissa, et pourtant, quatre personnes ont été tuées et environ 400 maisons ont été détruites. Les fondamentalistes hindous du groupe paramilitaire RSS qui sont responsables de ces exactions n’ont pas été jugés. Dans la paroisse de Muniguda, l’église et le presbytère ont été détruit et une vidéo a même circulé montrant un homme en train de démolir la croix, mais aucune suite n’a été donnée à cet acte. Les chrétiens ont été obligés de fuir, ils ont vécu pendant des mois dans des camps, mais ils n’ont pas renoncé à leur foi. Depuis 2008, nous n’avons heureusement pas été victimes d’un tel déchaînement de violence car les fondamentalistes ont compris que cela attirait l’attention internationale et obligeait le gouvernement à agir. Nous faisons face à une violence plus subtile et plus diffuse. Ils ont changé de technique, ils mènent des attaques individuelles puis disent que ce n’est pas eux.

    Au-delà de cette violence larvée, vos fidèles sont victimes de discriminations…

    Dans mon diocèse, il y a 120.000 chrétiens et parmi eux 70.000 catholiques. Tous sont des Dalits, ils appartiennent à la plus basse caste en Inde. Ils sont particulièrement pauvres, vivants principalement dans des zones de montagne. Je dois parfois marcher plus de deux heures pour aller leur rendre visite. Le processus de développement y est très lent. Depuis la Constitution de 1950, les Dalits sont particulièrement soutenus par le gouvernement en raison de leur plus grande pauvreté. Mais voilà, les Dalits chrétiens et musulmans ont été exclus de cet article de la Constitution par une clause spéciale. Ils vivent donc une double discrimination. Ce sont des citoyens de seconde classe. Nous luttons contre cela car c’est notre droit constitutionnel d’être traité à l’égal des autres. Depuis 60 ans, nous luttons par tous les moyens démocratiques, puis par tous les moyens légaux, pour faire abolir cette clause. Un dossier a été déposé en 2004 devant la Cour suprême d’Inde, la plus haute juridiction, mais jusqu’à présent, il n’a pas été étudié.

    Qu’a changé pour vous l’arrivée de Narendra Modi, issu du BJP, un parti qui s’est nourri des thèses fondamentalistes du RSS, comme Premier ministre ?

    L’objectif de Narendra Modi est clairement de faire de l’Inde une nation hindou. Le modèle défendu c’est : « une nation, une culture, une religion ». Bien sûr, il essaye de faire cela de façon subtile. En ce moment, il y a un projet de loi sur l’éducation. L’objectif est de ramener toutes les décisions concernant, entre autres, les programmes scolaires, au niveau du gouvernement central. Or le comité qui décide de ces programmes est noyauté par des fondamentalistes qui remplacent des académiciens reconnus. Le but est de changer l’histoire de l’Inde enseignée aux enfants et de faire partout rentrer l’idéologie hindou. De même s’est développé tout un réseau d’école publiques où est inculqué cette idéologie dans nos villages. C’est très dangereux car les élèves y sont vraiment soumis à un lavage de cerveau anti minorités. Pour lutter contre cela, nous essayons de proposer une éducation de qualité, proche des gens – pour cela nous avons ouvert deux écoles dans les montagnes – et surtout dont la scolarité n’est pas trop chère.

    Après les événements de 2008 et dans ce contexte de pression permanente, chrétiens et hindous peuvent-ils continuer à vivre ensemble ?

    C’est un vrai défi. Après 2008, la confiance la plus élémentaire entre humains a été détruite. Des personnes que vous pensiez être des amis sont venus vous tuer… Pour rebâtir ces liens rompus, nous avons mis en place dans de nombreux villages des « peace building program »,sorte de conseils locaux pour la paix. Cela évite que les différents entre personnes dégénèrent en conflits entre communautés. Récemment, par exemple, pour une raison que j’ignore, un élève chrétien a frappé son professeur, un hindou. C’est très mal, mais le motif n’était surtout pas religieux ! Pourtant, la tension a commencé à monter, les étudiants hindou voulant se venger sur les étudiants chrétiens. Le comité local a permis d’éviter que cela dégénère. c’est la preuve que la violence n’a pas toujours le dernier mot.

  • L'avenir problématique d'un diocèse

    IMPRIMER

    De Clémence Houdaille sur le site du journal La Croix :

    Les décisions audacieuses du diocèse de Tulle 

    Alors que le diocèse ne comptera que 10 prêtres de moins de 75 ans dans 7 ans, l’évêque de Tulle vient de publier des orientations pour restructurer son diocèse en misant sur la vie fraternelle et missionnaire à tous les niveaux.

    Avec un unique séminariste en formation, le diocèse de Tulle comptera dans sept ans seulement 10 prêtres de moins de 75 ans. La crise des vocations en France n’est pas nouvelle et l’avenir du diocèse corrézien, qui a longtemps vécu du modèle de l’Action catholique, ne diffère guère de celui de nombre de territoires ruraux.

    Mais cette situation critique a amené son évêque, arrivé en 2013, à attaquer de front la question du ministère des prêtres et à miser sur la vie fraternelle et missionnaire à tous les échelons. « J’étais au bout du rouleau quand il s’agissait d’organiser la prise en charge des paroisses, confie Mgr Francis Bestion, qui vient de publier ses orientations pastorales. Il a fallu envisager une autre manière de vivre le ministère sacerdotal. »

    Cette autre manière s’incarnera très concrètement pour les prêtres sous forme de fraternités. Plus question, dans un avenir proche, de confier à un seul d’entre eux, souvent âgé, isolé dans la campagne et épuisé par le nombre de clochers à rejoindre, la lourde charge de curé. Désormais, les prêtres seront réunis dans trois ou quatre fraternités et porteront ensemble la responsabilité d’un vaste « espace missionnaire » composé de plusieurs dizaines de clochers, dont ils seront curés in solidum.

    « Ils se répartiront le suivi de telle ou telle communauté locale », explique Mgr Bestion, pour qui il ne s’agit pas de les « centraliser », mais au contraire de veiller à ce qu’ils puissent bénéficier d’une vie fraternelle pour rayonner ensuite vers les communautés locales.

    Lire la suite