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Eglise - Page 1037

  • Quand Mgr De Kesel s'exprime sur RTL et prend position sur la question de la laïcité de l'Etat

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    Jozef De Kesel : l’interview politique

  • Carême : un temps privilégié pour la miséricorde

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    Vu sur le « salon beige »

    Chaque jour de carême, un membre des Missionnaires de la Miséricorde présentera un aspect de la spiritualité de la miséricorde divine.

    Pour recevoir directement chaque jour la vidéo, inscrivez-vous à l'Infolettre ici.

    Ref. Pour vous, la Miséricorde, c’est quoi ?

    JPSC

  • Homélie du Père Zanotti-Sorkine pour le mercredi des cendres

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    "Nous avons la chance d'avoir le dépôt de la foi. mais qu'est-ce que nous en faisons ? C'est ça le problème..;
    Oui, nous avons toute la vérité !
    Oui, nous avons l'Eucharistie !
    Oui, nous avons la confession !
    Mais qu'est-ce que nous faisons de tout cela ?
    Oui, nous avons la charité fraternelle !
    Mais qu'est-ce nous en faisons ?
    Est-ce que nous en vivons ?
    Eh bien, le Carême est là pour nous aider à passer dans ce suc du Saint Évangile qui doit couler en nous et nous rendre beaux !"
    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr
    Site de ND du Laus : www.sanctuaire-notredamedulaus.com

  • Le pape apporte son soutien à la Journée pour la Vie

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    De zenit.org (Océane Le Gall) :

    Italie : le pape François soutient la Journée pour la vie, toute vie

    Une « œuvre de miséricorde » de la société pour elle-même

    Le pape François redit son soutien à la Journée italienne pour la vie, pour toute vie humaine, à l’occasion de l’angélus, dimanche, 7 février, place Saint-Pierre. 

    « Aujourd’hui en Italie, on célèbre la Journée pour la vie, sur le thème « La miséricorde fait fleurir la vie ».  Je me joins aux évêques italiens pour demander aux divers acteurs institutionnels, éducatifs et sociaux, un engagement renouvelé en faveur de la vie humaine dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle », a dit le pape.

    Il souligne que la société se doit ce choix de la vie : « Notre société doit être aidée en faisant aussi œuvre de miséricorde pour elle-même. »Il encourage spécialement les éducateurs : « Je salue et encourage les professeurs universitaires de Rome et tous ceux qui s’emploient à témoigner d’une culture de la vie. »

  • La video de la Nuit des Témoins (à Paris, le 29 janvier)

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    Cette veillée de prière et de témoignages rendent hommage à ceux qui ont été tués parce qu'ils étaient des disciples du Christ. Elle permette aussi de porter dans la prière ceux qui souffrent toujours et d'écouter leur témoignage. L'Aide à l'Église en détresse invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans leur pays respectif : Mgr Jeanbart, archevêque d'Alep (Syrie), Mgr Coutts, archevêque de Karachi (Pakistan), président de la Conférence des évêques du Pakistan, Soeur Lika Marooki, religieuse dominicaine à Erbil (Irak), P. Antonio Aurélio Fernandez, prêtre trinitaire ( Soudan).
    Direct à Notre-Dame de Paris du 29/01/2016.

  • L'exode des chrétiens de Syrie : une catastrophe pour notre civilisation

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    Lu sur lecourrierderussie.com :

    « L’exode des chrétiens de Syrie est une catastrophe pour notre civilisation »

    « Vous savez, les médias occidentaux font aujourd’hui preuve d’une indifférence étonnante à l’égard de la Syrie. »

    La rencontre historique du 12 février 2016 à La Havane entre le pape François de Rome et le patriarche de l’Église orthodoxe russe Kirill sera l’occasion d’aborder la question de la situation des chrétiens d’Orient. Pour le patriarche de l’église syriaque catholique Ignace Joseph III Younan, les chrétiens de Syrie subissent actuellement un « génocide ». La revue russe Ogoniok s’est entretenue avec lui.

    Ogoniok : Votre Sainteté, que se passe-t-il en Syrie, en fait ?

    Ignace Joseph III Younan : Je suis un homme d’Église, et non un politicien : et ce qui m’inquiète en premier lieu, ce sont les souffrances de la population, qui paie le prix le plus élevé de cette guerre civile. Je ne parle pas seulement des victimes. Le nombre de gens souffrant de la faim, de la pénurie de médicaments et de conditions de vie inhumaines se compte en millions [plus de 2 millions, selon les données de l’organisation catholique « Aidons l’Église souffrante », ndlr].

    Regardez ce qui s’est passé en trois ans à Alep ! Ce qui était autrefois un centre culturel et marchand prospère, unique en termes de démographie et de composition religieuse, cette ville où toutes les confessions étaient représentées, n’est plus aujourd’hui qu’un amas de ruines.

    Ce qui se passe aujourd’hui en Syrie est un génocide des chrétiens – je n’ai pas d’autre mot. La communauté chrétienne du pays était une des plus importantes du Proche-Orient, elle représentait jusqu’à 19 % de la population globale – mais aujourd’hui, nous ne sommes plus que 5 % en Syrie. Et un exode aussi massif des chrétiens hors des lieux qui constituent le berceau de leur enseignement est une catastrophe non seulement pour la Syrie et tout le Proche-Orient, mais pour notre civilisation dans son ensemble.

    Ogoniok : Tous les pays semblent prêts à combattre l’État islamique, mais ils sont incapables de se mettre d’accord sur des opérations militaires communes…

    Le patriarche Ignace Joseph III Younan. Crédits : famillechretienne.fr

    Le patriarche Ignace Joseph III Younan. Crédits : famillechretienne.fr

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  • Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 10 février 2016 à 18h00

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    Ouverture du carême 2016

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

    MERCREDI 10 FEVRIER 2016 À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    04-Ceremonie-des-cendres.jpg

    par l’abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Chant des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea)

    Possibilité de se confesser 

    Plus d’information : tel 04.344.10.89 (secrétariat) ou sursumcorda@skynet.be 

    Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).  

    Psaume 50 (Miserere) 

     

    Hymne du carême « Attende Domine » : 

     

    Saint Césaire d'Arles, Ve siècle:

    "Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe." 

    JPSC 

  • Benoît XVI : la justice ? Message de carême 2010

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    Pas de vraie miséricorde sans vraie justice. Le site « riposte catholique » reproduit  à ce sujet l’intéressant message de Benoît XVI pour le carême de 2010 :

    « Alors que l’année de la miséricorde donne la part belle aux œuvres de justice, que notre monde brandit comme étalon cette divinité des temps anciens, mieux vaut savoir de quoi nous parlons. Avec la profondeur qui est la sienne Benoît XVI ouvrait le carême de 2010 en ces termes La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ (Rm 3, 21-22). Écho à l’année de la miséricorde, approfondissement du message de son successeur pour la journée mondiale des malades, (voir notre article) voici donc, à l’aube du carême 2016, le message toujours actuel du pape Benoît XVI 

    Chers frères et sœurs,

    Chaque année, à l’occasion du carême, l’Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j’aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l’affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)

    Justice : « dare cuique suum »

    En un premier temps, je souhaite m’arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû – dare cuique suum » selon la célèbre expression d’Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu’il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l’homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu’il puisse jouir d’une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu’il s’agit pour l’homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l’ayant créé à son image et à sa ressemblance. Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D’ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd’hui encore, condamne à mort des centaines de millions d’êtres humains faute de nourriture suffisante, d’eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est dû. L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu’il lui est dû… alors il n’y a pas de justice humaine qui ôte l’homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)

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  • Quelle est la portée de la rencontre entre le pape et le patriarche de Moscou ?

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    D'Antoine Pasquier sur le site de l'excellent hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Rencontre entre le pape et le patriarche Cyrille – «L’unité se fait par le martyre»

    Pour le Père Patrice Mahieu, moine à l’abbaye de Solesmes et auteur de plusieurs ouvrages sur l’orthodoxie (1), la rencontre entre le pape François et le chef de l’Église russe le 12 février à Cuba constitue une étape décisive vers la pleine communion.

    Pourquoi cette rencontre entre François et Cyrille est jugée historique ?

    Il s’agit d’un long mûrissement, d’un don de Dieu et d’un point de départ. Cette rencontre était très nécessaire. En Occident, on croit facilement que le patriarche de Constantinople est l’équivalent du pape pour les orthodoxes. Il n’en est rien. Les Églises orthodoxes sont autocéphales, et il importe que le pape ait des relations personnelles avec chacun des patriarches. De plus, ce n’est pas une simple rencontre fraternelle. Le patriarcat l’envisage bien comme une étape décisive dans les relations entre les Églises de Rome et de Moscou.

    Quel est l’enjeu spirituel de cette rencontre ?

    L’enjeu spirituel est un accroissement, un approfondissement du dialogue de la charité. Sous le pontificat de Paul VI, les relations entre Rome et Moscou ont connu des moments de grande proximité, sous l’impulsion du métropolite Nicodème Rotov. En décembre 1969, le Saint-Synode de l’Église russe avait décidé d’admettre aux sacrements les fidèles catholiques. Bien sûr, c’était dans le contexte de la persécution soviétique. Mais, dans l’esprit du métropolite Nicodème, c’était un pas décisif vers la pleine communion. Cette rencontre peut être comprise comme un engagement dans ce sens. Mais les circonstances ont également changé, et l’Église russe est traversée par des courants très opposés à l’œcuménisme. Le pape François, par son style d’exercice du ministère pétrinien – il est avant tout évêque de Rome –, et ses orientations théologiques – l’importance qu’il donne à la synodalité – ne peut que rencontrer l’adhésion des orthodoxes.

    En quoi est-ce la fin symbolique du schisme de 1054 ?

    Je ne pense pas que l’on puisse le dire. Il faudrait d’ailleurs relire ce qu’a écrit le Père Congar sur cette date de 1054 qui marque une brouille, mais absolument pas un schisme. Ce n’est que deux siècles plus tard, avec la croisade, le sac de Constantinople, la nomination d’évêques latins… qu’il y eut réellement schisme. Et 1054 ne concerne que Rome et Constantinople ; c’est pour cela que les anathèmes ont été levés à Rome et Constantinople en décembre 1965. C’était d’ailleurs la position du métropolite Nicodème : cela ne regarde que ces deux sièges.

    Pourquoi y a-t-il eu de nombreux rendez-vous ratés entre Jean-Paul II et Alexis II ?

    En œcuménisme, vous avez beaucoup de facteurs non dogmatiques. Jean-Paul II avait la malchance, pour les Russes, d’être polonais. Dom Lanne, moine de Chevetogne, m’a rapporté les réactions de son ami le Père Borovoy, observateur de l’Église russe au concile, au moment de l’élection du cardinal Wojtyla : « Les cardinaux auraient pu élire un Africain, ou un Asiatique, mais pas un Polonais. Vous aviez quand même l’embarras du choix. » Puis, à partir de 1988, il y eut la sortie des catacombes des Églises catholiques orientales, ukrainienne, roumaine, en particulier. Ce qui attisa les tensions. Mais l’absence de rencontre n’est pas heureuse. Quand surgissent des difficultés, il importe encore plus de se parler.

    Benoît XVI a réussi à tisser davantage de liens, notamment avec Cyrille. Comment l’expliquer ?

    Benoît XVI fut avant tout un pape théologien, un mystagogue, très apprécié par les orthodoxes, fin connaisseur des traditions théologiques, canoniques, liturgiques de l’Orient. Le métropolite Hilarion avait déclaré que ce serait ce pape-ci qui rencontrerait le patriarche du Moscou. Pourquoi cela ne s’est pas fait reste un mystère. Un ami œcuméniste m’a dit une fois que si le cardinal Ratzinger avait été élu dix ans plus tôt, il aurait eu l’énergie pour prendre des décisions audacieuses. C’est bien vu.

    L’Ukraine reste-t-elle toujours la principale pierre d’achoppement pour une réconciliation véritable ?

    Pour l’Église russe, c’est un point très sensible. L’Ukraine est le berceau de l’Église russe, qui y a actuellement un quart de ses paroisses, des monastères prestigieux… Mais la situation touche tant d’aspects ecclésiastiques, géopolitiques, stratégiques ! En orthodoxie, l’Église est nationale. À longue échéance, pourra-t-on éviter la constitution d’une Église orthodoxe canonique ukrainienne ? Il faut remarquer que, sur ce dossier, le Saint-Siège s’est montré très prudent, car il s’agit surtout d’un face-à-face Moscou-Constantinople. Le fait que le pape François soit un pape non-européen lui donne encore plus de crédibilité.

    En quoi l’actualité des chrétiens d’Orient persécutés en Syrie et en Irak favorise-t-elle cette rencontre ?

    Le Saint-Père l’a redit de nombreuses fois. Il l’a répété à Saint-Paul-hors-les-murs le 25 janvier dernier : l’unité se fait par le martyre, par le don de la vie pour le Christ. Nos frères orientaux ne sont pas persécutés par ce qu’ils sont orthodoxes ou catholiques, mais parce qu’ils sont chrétiens. Les raisons historiques, théologiques, ou ecclésiastiques que nous invoquons, de bonne ou de mauvaise foi, pour demeurer séparés, ne tiennent pas devant le sang versé en confession du Christ. L’Église du martyre est une. Il faut que les théologiens en tirent les conséquences. Joseph Ratzinger écrivait en 1976 : « L’unité est une vérité chrétienne qui appartient à l’essence du christianisme, et elle occupe dans la hiérarchie des valeurs une place si éminente qu’elle ne peut être sacrifiée que pour quelque chose de tout à fait fondamental ». Et nous savons que, avec la grâce de Dieu, il n’y a rien de fondamental qui empêche la pleine communion entre catholiques et orthodoxes.

    Cette rencontre intervient aussi en raison d’un climat de détente entre les différents patriarcats orthodoxes.

    La situation est bien complexe. On peut se réjouir de la tenue prochaine du grand et saint synode panorthodoxe. Sa célébration constitue déjà un acte fort. Mais quelles seront les décisions pratiques qui y seront prises, quelle place y sera faite aux délégués des autres Églises ? C’est pour cela que l’Église catholique doit continuer à tisser des liens d’amitié, de fraternité, avec toutes les Églises orthodoxes et affirmer que, de son côté, les conditions sont réunies pour reprendre une vie de communion sacramentelle avec elles. Ce fut le message du pape François au patriarche de Constantinople en novembre dernier.

    Antoine Pasquier

    1. Auteur de Paul VI et les orthodoxes (Éditions du Cerf, 2012) et Se préparer au don de l’unité. La commission internationale catholique-orthodoxe 1975-2000 (Éditions du Cerf, 2014).

  • Une épidémie bien opportune pour étendre la pratique de l'avortement ?

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    L'épidémie Zika, véhiculée par le moustique-tigre sévit en Amérique Latine. Il est difficile de prendre la mesure réelle de son impact d'autant que certaines hypothèses sont présentées d'emblée comme des réalités. Ainsi, celle qui veut que cette épidémie soit responsable des microcéphalies des foetus alors que la démonstration scientifique n'en a pas encore été faite et qu'un grand nombre de ces microcéphalies est sans doute imputable à d'autres causes telles que, par exemple, l'utilisation massive de pesticides. Le virus zika constituerait ainsi un alibi commode détournant l'attention des méfaits entraînés par l'utilisation de produits chimiques dont la vente profite largement à de puissantes multinationales, mais il est devenu surtout le prétexte tout trouvé pour contraindre les pays d'Amérique Latine à revoir les législations qui encadrent de façon restrictive la pratique de l'avortement dans ces pays de tradition catholique... 

    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    L’AVORTEMENT, SEULE RÉPONSE « EFFICACE » FACE À L’ÉPIDÉMIE ZIKA ?


    L’ONU « a demandé vendredi aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d'autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement ». L’épidémie se répand depuis l’Amérique latine, dans des pays où l’avortement n’est pas dépénalisé (cf. Avortement : Zika remet en cause les législations restrictives d’Amérique latine et Epidémie Zika : Une ONG propose l’avortement par la poste).  L’OMS a décrété lundi dernier que cette épidémie constituait « une urgence de santé publique de portée internationale ». Les gouvernements de Colombie, Salvador, Equateur ont « conseillé d’éviter toute grossesse ». Cécile Pouilly, porte-parole du Haut commissariat aux droits de l’Homme, s’est indignée : « Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes mais ne pas leur offrir la possibilité d'empêcher la grossesse ? » Le virus, transmis par le « moustique-tigre », est « soupçonné de provoquer l'apparition de microcéphalies, une malformation congénitale dont souffrent les enfants nés avec un cerveau anormalement petit ». Le lien n’est toutefois pas encore clairement établi, il est « possible » et en cours d’évaluation. Zeid Ra'ad Al Hussein, commissaire de l’ONU au droits de l’homme a, quant à lui appelé les gouvernements à « s'assurer que les femmes, les hommes et les adolescents ont accès à des services et des informations de qualité sur la santé et la reproduction, sans discrimination », via « le droit à la contraception, aux soins maternels et à l'avortement dans un environnement sécurisé ». Ces déclarations « mettent l'accent sur les conséquences au lieu de mobiliser contre les causes »,analyse Guillaume Goubert dans un édito de La Croix. En outre, « en présentant l'IVG comme une réponse à l'éventualité d'un handicap pour l'enfant, le HCDH se fait l'avocat d'une forme d'eugénisme difficile à faire coïncider avec son engagement ‘envers les idéaux universitaire de la dignité humaine’ ». Pourtant, intervenant à l'issue d'une réunion samedi matin avec les responsables de la Santé, Juan Manuel Santos, Président de la République de Colombie, a souligné qu'aucun cas de microcéphalie du fœtus n'avait à ce jour été enregistré chez des femmes enceintes contaminées par le virus. Au Brésil, « un groupe de militantes, avocats et médecins ont lancé une bataille légale auprès de la Cour suprême pour qu'elle l'autorise dans des cas de microcéphalie et quand des femmes enceintes ayant attrapé le Zika ne veulent pas mener à terme leur grossesse ». Dans ce même pays le cardinal-archevêque de São Paulo a « clairement condamné l’avortement pour microcéphalie, car personne ne peut décider de la vie et de la mort d’un être humain ». Suite à la déclaration de l'ONU vendredi, le cardinal péruvien Juan Luis Cipriani a pour sa part comparé l'organisation a « Hérode », « qui a trouvé opportun de décrété la mort, que doivent avorter tous ceux qui en ce moment ont un enfant, parce qu'il y a ce danger qui ne s'est pas complètement manifesté. Mais, face au doute, tous morts ».

    Sources: 
    AFP (5/02/2016) ; Le Figaro (7/02/2016); La Croix (8/02/2016)
  • Migrants : donner la priorité aux réfugiés chrétiens

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    D'Anne Dolhein sur "Réinformation TV" :

    « Aider avant tout les réfugiés chrétiens » : Robert Spaemann à propos de la crise des migrants

    De nombreux réfugiés chrétiens en provenance de Syrie, d’Irak ou du Kurdistan subissent intimidations et agressions de la part de réfugiés musulmans.

    Robert Spaemann, le philosophe allemand très proche de Benoît XVI et grand défenseur du retour à une liturgie catholique digne de ce nom, vient de dénoncer avec vigueur le fait que les réfugiés chrétiens du Proche-Orient soient recueillis dans des structures où se trouvent également des migrants islamiques. Il a également plaidé pour un accueil prioritaire de ses coreligionnaires : « Il faut aider avant tout les réfugiés chrétiens », a-t-il déclaré dans un entretien avec le Tagespost.

    Spaemann a qualifié de « cynique » l’exigence imposée aux réfugiés chrétiens de « s’entendre avec les autres » : ils sont nombreux à se trouver dans des centres d’accueil où « à l’instar de ce qui se passe dans leur pays d’origine, qu’ils ont quitté, ils se trouvent en situation de discrimination et de danger ».

    Robert Spaemann, proche de Benoît XVI, dénonce l’accueil des chrétiens dans des centres multiculturels

    Il faut, dans la mesure du possible, héberger les demandeurs d’asile avec des personnes de convictions semblables : « N’est-ce pas un commandement d’humanité ? » Robert Spaemann s’est élevé contre le préjugé idéologique qui sous-tend ce mélange des cultures et des religions. Un fonctionnaire allemand a pu déclarer en effet que l’accueil proposé aux réfugiés constituait une sorte de « Nations unies en miniature : les gens doivent apprendre au moins ici à s’entendre. »

    Le philosophe catholique reproche aux responsables de méconnaître la dimension communautaire de la religion, qui fait que les gens se sentent « frères » – ces gens « qu’on arrache les uns aux autres alors qu’ils sont dans des pays étranger ». « C’est une tyrannie malveillante », accuse Robert Spaemann.

    Crise des migrants : aider les réfugiés chrétiens d’abord

    C’est à l’Eglise catholique que Spaemann demande particulièrement de changer d’attitude et d’accueillir en priorité les chrétiens : "Lorsqu’on ne peut aider tout le monde, il y a une hiérarchie selon la proximité ou l’éloignement. Il peut s’agir de la religion ou de la nationalité, de personnes qui ont des intérêts communautaires ou une même vision du monde. N’est-ce pas ce qu’il y a de plus naturel au monde ?"

     C’est d’ailleurs ce que commande saint Paul (Galates, 6, 10), a rappelé Robert Spaemann :

    « Faites du bien à tout le monde, mais surtout à vos frères dans la Foi. »

  • Entrer en carême à Liège

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    74df0b95.pngMercredi 10 février, mercredi des cendres – entrée en Carême. Il s’agit d’un jour de jeûne : les adultes en bonne santé sont invités à se contenter d’un seul repas complet. Les fidèles qui le peuvent sont conviés à vivre la célébration de l’imposition des cendres. Celle-ci est offerte à toutes les heures de la journée, afin que beaucoup puissent y participer. Ainsi :

    • 7h à la communauté des Jésuites (rue Saint-Gilles 92)
    • 8h30 chez les Bénédictines (Bvd d’Avroy 54)
    • 9h à la Cathédrale
    • 11h à Saint-Denis
    • 12h15 à Saint-Jean
    • 18h Eglise du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy 132)
    • 18h à Saint-Barthélemy
    • 18h chez les Filles de la croix (rue Saint-Gilles 195)
    • 20h à Saint-Jacques