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Eglise - Page 1035

  • Prochain synode de l’Eglise catholique : un train peut en cacher un autre

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    Non sans peine, la révolution « bergoglienne » va se poursuivre : après la communion sacramentelle pour des divorcés remariés, bientôt  le sacrement de l’ordre pour un clergé marié ? De Sandro Magister sur son blog « chiesa ». Extrait :  

    « ROME, le 24 octobre 2016 – Dans une interview qu’il a accordée, il y a quelques jours, à Gianni Cardinale pour "Avvenire",le quotidien de la conférence des évêques d’Italie, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques, a confirmé que le thème retenu par le pape François pour la prochaine assemblée synodale, qui aura lieu en 2018 – "Les jeunes, la foi, et le discernement des vocations" – était celui-là même que les quinze cardinaux et évêques du secrétariat du synode avaient placé en tête de leur liste de propositions.

    Toutefois Baldisseri a également indiqué que, tout de suite après, sur la liste, il y avait le thème des ministères ordonnés. Sans autres précisions, mais avec un sous-entendu évident, la question de l'ordination d’hommes mariés.

    Une fois déjà, en 1971, un synode s’était penché sur cette question et un grand nombre de voix s’étaient élevées en faveur de l’ordination de "viri probati" c’est-à-dire d’"hommes mariés, d’âge mûr et d’une vertu éprouvée". Cette proposition avait été soumise au vote et elle n’avait été battue que de peu par la demande contraire : c’est-à-dire par 107 voix contre 87.

    De nouveau, aujourd’hui, les demandes tendant à introduire à une plus vaste échelle dans l’Église latine un clergé marié se font très fortes et très nombreuses  ; à plusieurs reprises, le pape François a fait comprendre qu’il était prêt à les écouter :

    > Le prochain synode est déjà en chantier. Sur les prêtres mariés (9.12.2015)

    > Prêtres mariés. L'axe Allemagne-Brésil (12.1.2016)

    > Peu de prêtres célibataires? Alors place aux prêtres mariés (21.9.2016)

    Mais, justement, ce n’est pas le prochain synode qui va s’occuper de l'ordination d’hommes mariés. Si l’on s’en tient à ce que Baldisseri a confié au conseil du secrétariat du synode, François, à qui revenait la décision, aurait préféré, en fin de compte, abandonner ce thème et se replier sur celui, plus inoffensif, des jeunes, notamment pour ne pas ajouter un conflit intra-ecclésial supplémentaire à celui, de plus en plus dramatique, qui a été provoqué par le précédent synode et par l'exhortation post-synodale "Amoris lætitia".

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  • "The young pope" : qu'en penser ?

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    Une série qui sent le soufre... Du site critiquesdepresse.com :

    Télé, série : « The young Pope » Canal +. Pas la peine de regarder !


    Sans être parano, quand Canal + annonce une série « évènement » ayant pour cadre le Vatican et mettant en avant un Pape « jeune », on peut craindre le pire. Qu’en penser ?

    Beaucoup de médias sont élogieux à l’égard de la série et invitent « à ne pas (la) manquer » (RTL). Et 20minutes d’expliquer « Pourquoi « The Young Pope » va secouer les grenouilles de bénitier » puisque « La série de Paolo Sorrentino met en scène un jeune pape américain fondamentaliste, despotique et névrosé ». Le décor est planté.

    Certes, il n’est pas question d’interdire quoi que ce soit mais, à la longue, on peut se demander pourquoi, dans la grande majorité des cas, le Pape, l’Eglise ou encore l’institution sont présentés comme des névrosés ? Bien sûr, cela signifie un intérêt profond de ces artistes, non pour le fait religieux, sinon ils feraient de pareille séries sur le Dalaï Lama ou sur un calife, mais pour le catholicisme. Est-ce de la haine ? Est-ce de l’envie ? A vrai dire on ne le sait pas vraiment.

    Alors, si vous vous posez la question de savoir si vous allez regarder cette série, voici quelques critiques de médias chrétiens :

    La Vie (qui a pu visionner les deux premiers épisodes) : « Si vous attendiez une série documentaire sur les arcanes du Vatican et les affres de la fonction, veuillez frapper à une autre porte. Le réalisateur Paolo Sorrentino dont la série The Young Pope, très attendue, a été montrée au compte-gouttes aux journalistes avant sa diffusion (sur Canal+ à partir du 24 octobre) jette le spectateur dans des intrigues de pouvoir et utilise la fonction papale comme une toile de projections pour ses fantasmes. La série témoigne néanmoins d’une certaine fascination pour l’Église et l’influence morale et politique qu’elle exerce. »

    La Croix trouve de réelles qualités à cette série : « Oscarisé pour La Grande Bellezza, Paolo Sorrentino, successeur de Fellini, se lance dans l’aventure d’une série télévisée au long cours (dix heures) avec une maestria époustouflante, brillantissime. Il réalise un opéra visuel. » Avant de poser un jugement clair : « Une vision volontairement caricaturale et irrévérencieuse ».

    Ce paragraphe de la critique de Jean-Claude Raspiengeas résume bien, me semble-t-il, ce double jugement (grande perfection au plan technique et jeu parfait des acteurs mais vision partisane de l’Eglise par le cinéaste) : « Cardinaux cacochymes, complotistes, cyniques, carriéristes, apparatchiks et courtisans, intrigues de couloirs et médisances auxquelles Pie XIII tend l’oreille, sa description caricaturale de la Curie risque d’alimenter les préjugés sur le Saint-Siège mais, au fond, elle s’inscrit dans la grande tradition du cinéma local. En flirtant avec les limites, Sorrentino se comporte en Italien. Irrévérencieux envers cette institution omniprésente, impressionné par sa puissance symbolique et esthétique. »

    Même son de cloche pour France Catholique : « Avec des images et une photographie superbes, Paolo Sorrentino (Il Divo, La Grande Bel lezza, Youth) confirme son grand talent. Mais, pour faire vivre une série ayant pour personnage principal un pape, il faut respecter, au minimum, la vraisemblance, ce qui est loin d’être le cas dans cette œuvre inégale, qui oscille entre humour, satire, émotion, etc., sans jamais approfondir. Malgré une interprétation exceptionnelle, le spectateur finit par s’ennuyer avec cette histoire peu crédible et peu palpitante. Au milieu des combines du Vatican et du comportement pour le moins bizarre du pape, il y a quelques pépites de spiritualité. Mais il y a aussi une brève scène suggestive. »

    Malheureusement, je crois que tout est dit et il n’est peut-être pas nécessaire de s’abonner immédiatement à la chaine cryptée pour regarder cette série.

  • Les rigides ne connaissent pas la liberté des enfants de Dieu

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    De Radio Vatican :

    Pape François : les rigides ne connaissent pas la liberté des enfants de Dieu

    (RV) Dans l’Évangile du jour, Jésus guérit une femme le jour du sabbat, provoquant l’indignation du chef de la Synagogue parce que, dit-il, la Loi du Seigneur a été violée. «Il n’est pas facile, a commenté le Pape, de cheminer dans la Loi du Seigneur», c’est «une grâce que nous devons demander». Jésus l’accuse d’être hypocrite, une parole qu’il répète «tant de fois aux rigides, à ceux qui ont une attitude de rigidité dans l’accomplissement de la loi», qui n’ont pas la liberté des enfants, qui sont «esclaves de la Loi». Pourtant, «la Loi n’a pas été faite pour nous rendre esclaves, mais pour nous rendre libres, pour nous rendre enfants». «Derrière la rigidité il y a une autre chose, toujours ! C’est pour cela que Jésus dit : hypocrites !».

    «Derrière la rigidité, il y a quelque chose de caché dans la vie d’une personne. La rigidité n’est pas un don de Dieu. La douceur, oui, la bonté, oui, la bienveillance, oui, le pardon, oui. Mais la rigidité, non ! Derrière la rigidité il y a toujours quelque chose de caché, dans de nombreux cas une double vie, mais il y a aussi quelque chose d’une maladie. Combien souffrent les rigides : quand ils sont sincères et se rendent compte de cela, ils souffrent ! Parce qu’ils ne réussissent pas à avoir la liberté des enfants de Dieu, il ne savent pas comment on chemine dans la Loi du Seigneur, et ne sont pas bienheureux. Et ils souffrent tellement ! Ils semblent bons, parce qu’ils suivent la Loi. Mais derrière, il y a quelque chose qui ne les rend pas bons : ils sont mauvais, hypocrites, ou ils sont malades. Ils souffrent !»

    Le Pape François a rappelé la parabole de l’Enfant prodigue, dans laquelle le fils aîné, qui s’était toujours bien comporté, s’indigne avec le père parce qu’il accueille avec joie le fils cadet, dissolu, mais revenu à la maison en s’étant repenti. Cette attitude, a expliqué le Pape, fait voir ce qu’il y a derrière une certaine bonté : «la superbe de se croire juste».

    «Derrière cette façon de faire le bien, il y a de la superbe». Le fils cadet«savait qu’il avait un père, et dans le moment le plus sombre de sa vie il est allé vers le père». Le fils aîné «comprenait seulement du père qu’il était le patron, mais ne l’avait jamais ressenti comme un père. Il était un rigide : il cheminait dans la Loi avec rigidité. L’autre a laissé la Loi à part, il s’en est allé sans la Loi, contre la Loi, mais à un certain point il a pensé au père et il est revenu. Et il a eu le pardon. Il n’est pas facile de cheminer dans la Loi du Seigneur sans tomber dans la rigidité.»

    Et le Pape a conclu l’homélie avec cette prière : «Prions le Seigneur, prions pour nos frères et pour nos sœurs qui croient que cheminer dans la Loi du Seigneur, c’est devenir rigides. Que le Seigneur leur fasse sentir que Lui est Père, et que ce qui lui plait, c’est la miséricorde, la tendresse, la bonté, la douceur, l’humilité. Et qu’à tous il nous enseigne à cheminer dans la Loi du Seigneur, avec cette attitude.»

  • Benoît et François, successeurs de Pierre au service de l’Église

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    «Benoît et François, successeurs de Pierre au service de l’Église», par le card. Müller 

    Le nouveau livre du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi

    Le nouveau livre, en italien, du cardinal Gerhard Ludwig Müller « Benoit et François, successeurs de Pierre au service de l’Église » vient de paraître aux éditions Ares.

    L’ouvrage du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi sera disponible dans les librairies dans les prochains jours, indique un communiqué de l’éditeur.

    « Dans la « dictature du relativisme » et la « mondialisation de l’indifférence » – pour reprendre  les expressions du pape Benoît XVI et du pape François, écrit le cardinal,  les frontières entre la vérité et le mensonge, entre le bien et le mal sont embrouillées. Le défi pour la hiérarchie et pour tous les membres de l’Église est de résister à ces infections mondaines et de traiter des maladies spirituelles de notre temps ».

    Le présent volume a été construit sur la base de l’allocution du cardinal allemand sur « La primauté de Pierre dans le pontificat de Benoît XVI », présentée le 17 avril 2015, à l’occasion du 10e anniversaire de l’élection du pape émérite Benoît XVI.

    Le cardinal Müller, indique la même source,  présente  les réflexions sur les défis que les sociétés et les cultures contemporaines posent à l’Église en soulevant diverses questions telles que : le rôle de la papauté aujourd’hui, la valeur de la laïcité pour le chrétien, une apparente dichotomie entre l’unicité de l’Église fondée par Jésus de Nazareth et l’œcuménisme, l’appel universel à l’apostolat et à la sainteté dans la nécessité d’une nouvelle évangélisation.

    À toutes ces questions, les papes Benoît XVI et François « répondent avec un charisme qui leur est propre et que l’auteur de ce livre voulait souligner », conclut le communiqué.

  • Le décès de l'abbé Jourdain

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    Lu sur la Libre, p. 13 (via la revue de presse de l'archevêché) :

    "L’abbé Jourdain : une vie au service de l’Eglise et de la société

    L’abbé Joseph Jourdain, qui s’est éteint vendredi à l’âge de 92 ans, n’était pas un prêtre comme les autres. Il fut un bâtisseur d’église ! On lui doit d’avoir créé l’église et la paroisse Saint-Marc en 1974 à Uccle, près du Delhaize de l’avenue De Fré. Il avait accueilli très positivement Vatican II, ce qui ne l’empêchait pas de dire régulièrement la messe selon l’ancien rite romain à la chapelle du Sacré-Coeur de Lindthout. Il était aussi très attaché à "La Libre Belgique", fondée par son grand-père Victor sous le nom du "Patriote". … L’abbé Jourdain a été emporté par un cancer. Il était devenu prêtre à l’époque où les séminaires faisaient le plein. Aumônier scout, il avait aussi été enseignant. "Il adorait débattre, confronter des idées, accueillir des amis. C’était un intellectuel, mais sans arrogance." Il fut aussi un prêtre très à l’écoute des écorchés de la vie. "Contrairement aux clichés, Uccle n’est pas un paradis; la détresse sociale et la difficulté de vivre ne connaissent aucune frontière", conclut son petit-neveu."

  • Eglises belges : les désacralisations risquent de se multiplier

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    Lu sur l'Avenir :

    Une quinzaine d’églises mal en point

    Une quinzaine d’églises du Brabant wallon nécessitent des travaux importants. Quatre d’entre elles devraient même être désacralisées. Il y a plus de 160 églises en Brabant wallon. Et quelques-unes ne sont pas vraiment en bon état. Au point qu’une démolition fait parfois partie des hypothèses de travail. « Il n’y a pas de tabou, assure Laurent Temmerman, responsable des services du Temporel pour Bruxelles et le Brabant wallon. Mais ce n’est pas évident du tout car les riverains, qu’ils soient catholiques ou non, n’aiment pas qu’on touche à leur église. Ça reste l’église du village, qu’on a toujours connu. C’est un repère. Il y a un véritable attachement aux églises.» S’il n’y a aucun tabou, il n’y a pas davantage d’églises condamnées. Quatre églises du Brabant wallon devraient toutefois être désacralisées à court terme: deux à Orp-Jauche, une à Rebecq, et une à Nivelles. La difficulté étant maintenant de leur trouver une nouvelle affectation. Car pour désacraliser une église, il faut impérativement connaître sa future affectation. Histoire de ne pas se retrouver avec une église transformée en, par exemple, club de strip-tease. Mais ça n’est pas si simple. Surtout quand les églises sont en mauvais état. À Orp-Jauche, les églises de Maret et d’Orp-le-Petit sont à l’abandon depuis des années, sans changements immédiats en vue.

    et à Nivelles (source : le Soir) :

    Une église partiellement désacralisée  à Nivelles 

    Bien connue des Nivellois pour son imposante silhouette de briques que l’on contourne lorsqu’on quitte la gare pour rejoindre le centre-ville, et pour ses grands vitraux, l’église du Saint-Sépulcre fête ses 125 ans d’existence. … Elle n’attire plus la toute grande foule des fidèles – on est à moins d’un kilomètre de la collégiale Sainte-Gertrude, dans un quartier relativement vieillissant – et il est question de désacraliser une partie de l’édifice. Un cahier des charges en est voie de finalisation : il devrait d’ailleurs être publié la semaine prochaine, afin de trouver un bureau d’architectes prêt à plancher sur un projet. L’idée est de préserver le chœur de l’église, et peut-être le transept, pour le culte. Le reste pourrait recevoir une autre affectation : salle publique, voire même logements, la porte est ouverte à toutes les possibilités toutefois que le patrimoine principal est préservé. « La décision de désacralisation n’est pas encore prise, précise Jean-Paul Etienne, le président de la fabrique d’église de la collégiale, chargé de superviser l’opération. L’évêché est a priori favorable, mais il décidera sur la base du projet qui lui sera présenté.»

    (De la revue de presse de l'Archevêché)

  • Les statistiques de l'Eglise catholique 2016

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les statistiques de l'Eglise catholique 2016

    Cité du Vatican – A l’occasion de la Journée missionnaire mondiale, qui parvient cette année à sa 90ème célébration, le dimanche 23 octobre, l’Agence Fides présente comme d’habitude un certain nombre de statistiques choisies de manière à offrir un panorama de l’Eglise dans le monde. Les tableaux sont extraits du dernier Annuaire statistique de l’Eglise et concernent les membres de l’Eglise, ses structures pastorales, les activités dans le domaine sanitaire, de l’assistance et de l’éducation. Entre parenthèses est indiquée la variation – augmentation ou diminution – par rapport à l’année précédente, selon la comparaison effectuée par l’Agence Fides.

    Population mondiale

    Au 31 décembre 2014, la population mondiale s’élevait à 7.160.739.000 personnes, avec une augmentation de 66.941.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation totale concerne cette année encore tous les continents, à l’exception de l’Europe. Les augmentations les plus consistantes concernant, encore une fois l’Asie et l’Afrique, suivis par l’Amérique et l’Océanie. L’Europe en revanche voit sa population diminuer.

    Nombre de catholiques

    A la même date du 31 décembre 2014, le nombre des catholiques était de 1.272.281.000, avec une augmentation totale de 18.355.000, plus contenue par rapport à celle enregistrée l’année précédente. L’augmentation concerne tous les continents à l’exception de l’Europe et se trouve être plus importante, comme l’an dernier, en Afrique et en Amérique, continents suivis par l’Asie et l’Océanie . L’Europe voit en revanche le nombre des catholiques diminuer de 57.000 unités.

    Le pourcentage des catholiques a augmenté de 0,09% arrivant à représenter 17,77% de la population mondiale. S’agissant des continents, on enregistre des augmentations en Afrique , en Amérique , en Asie , en Europe et en Océanie .

    Habitants et catholiques par prêtre

    Le nombre d’habitants par prêtre a globalement augmenté cette année encore de 130 unités cette fois, atteignant le total de 13.882. La répartition par continent enregistre, comme les années précédentes, des augmentations en Amérique, en Europe et en Océanie et des diminutions en Afrique et en Asie.

    Le nombre des catholiques par prêtre a augmenté globalement de 41 unités, atteignant le chiffre de 3.060. Des augmentations sont enregistrées en Afrique, en Amérique, en Europe et en Océanie, la seule diminution concernant l’Asie.

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  • Le pharisien et le publicain : prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 30e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 18, 9-14) pour le 30e dimanche du temps ordinaire (archive du 27 octobre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Parabole du pharisien et du publicain (Luc 18, 9-14)

    Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.' Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !' Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

  • Quand Jean-Pierre Snyers dialogue avec un "curé moderniste"

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    Dialogue avec un curé moderniste

    La "Messe" vient de se terminer. Non loin des banderoles, des multiples dessins et des ballons qui ornent son église, Monsieur le curé peut se consacrer à sa tâche principale: celle de serrer la pince de ses paroissiens (comme il l'avait déjà fait longuement avant le supposé "Agnus Dei" que je n'ai pas vraiment entendu).

    Arrivé auprès de lui, je lui dit:

    - Tiens, la liturgie vient de changer?".

    - Pourquoi?, me répondit-il?

    - Simplement parce la semaine dernière dans une autre église, j'en ai entendu une autre.

    - Et alors?

    - Ben, j'aimerai juste savoir laquelle est la bonne. A supposer qu'il y en ait une, bien sûr.

    - Il n'y en pas. Chaque prêtre fait un peu comme il l'entend.

    - Ah! Donc les curés peuvent modifier la liturgie selon leur goût?

    - Ben, je crois bien. La preuve, c'est que l' évêque nous laisse faire et ne dit jamais rien là-dessus!

    - Et sur le fait que vous ne portez pas de chasuble et que vous vous baladez complètement en civil, non plus?

    - Non plus! D'ailleurs, avant d'être évêque, il ne portait même pas une petite croix!

    - Comme je le vois,  les temps ont changé!

    - Et comment! Heureusement qu'il y a eu le Concile!

    - Hum...Tiens, tout à l'heure dans votre homélie, vous avez dit qu'il ne faut pas prendre à la lettre les miracles, et la résurrection...

    - Absolument! L'important c'est le symbole.

    - Et du salut éternel des âmes, vous ne vous en préoccupez pas?

    - Jamais! La seule chose importante c'est de bâtir une société plus juste, multiculturelle et fraternelle!

    - Oui, mais quand saint Paul écrit qu'il faut se convertir pour être sauvé dans l'au-delà...

    - Allons, allons! Même le Pape ne dit plus cela!

    - Hum... comme je le constate, le christianisme n'est plus ce qu'il était... Et les dogmes?

    - Les quoi? Enfin, monsieur, on n'est plus au Moyen Age! D'ailleurs, des trucs comme le Credo, il serait grand temps qu'on les change!  

    - Oui, je vois où vous voulez en venir.... Finalement, peu importe sa religion, l'important c'est le dialogue et de croire en l'amour...

    - C'est exactement cela! Vous avez parfaitement compris!

    - M'ouais... Par contre, je ne suis pas sûr que vous, vous avez réellement compris ce que j'ai compris... Allez, Monsieur le curé, bon dimanche et... Non, pas à la prochaine... Finalement, je me dis que je tiens vraiment à garder la foi. Non, mais!....

    Jean-Pierre Snyers, 4190, Ferrières, Belgique Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com.

  • L’un des journaux catholiques les plus importants du Canada cesse de paraître

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    Lu sur Signis.net :

    Fermeture de l’un des journaux catholiques les plus importants du Canada

    Edmonton, 11 octobre 2016 (WCR). L’une des publications catholiques les plus importantes du Canada cesse ses activités. Le Western Catholic Reporter, fondé il y a 51 ans, a publié son dernier numéro le 26 septembre.

    C’est l’éditeur de l’hebdomadaire, l’archevêque d’Edmonton, Mgr Richard Smith, qui a annoncé la triste nouvelle dans une lettre expliquant sa vision des communications et de la presse en général.

    Il a expliqué que, « pendant plus de 50 ans, le Western Catholic Reporter a fourni des actualités et des commentaires au peuple de Dieu au sein de son archidiocèse et au-delà. »

    Il a ajouté que durant toutes ces années « le monde des communications a énormément changé » et qu’il « était nécessaire de toujours chercher de nouvelles manières pour impliquer notre public, où qu’il soit dans son chemin spirituel ».

    L’hebdomadaire s’arrête donc, et sera remplacé par une plateforme en ligne, présentant « les actualités quotidiennes, les réseaux sociaux, une newsletter et quelques produits papier ».

    Mgr. Smith explique que « ce changement constitue une réponse à l’appel du pape François adressé à l’Église, en 2013, pour la conversion pastorale dans son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium ». L’évêque rappelle que cette demande ne concerne pas seulement les fidèles mais aussi les organisations de l’Église. C’est pour cette raison que le bureau des communications du diocèse sera réorganisé entièrement avec une nouvelle vision, un nouveau mandat et une nouvelle structure.

    Avec la disparition de ce titre, le Canada ne compte plus que trois publications d’informations catholiques importantes  : le Catholic Register, le BC Catholic et le Prairie Messenger.

  • Le nouveau général des jésuites compte travailler à la réconciliation

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    De zenit.org (Marina Droujininarome) :

    Travailler à la «réconciliation», une priorité pour le p. Arturo Sosa

    Première rencontre du nouveau général de la Compagnie de Jésus avec la presse

    Le travail pour la « réconciliation » est un défi principal pour les jésuites dans un monde actuel, estime le nouveau général de la Compagnie de Jésus, le père Arturo Sosa.

    Il a rencontré quelque soixante-dix journalistes rencontrés le 14 octobre, peu après son élection, dans la salle de la congrégation, à Rome. La rencontre a été introduite par le P. Federico Lombardi SJ, qui a présenté le nouveau général comme un ami de longue date, selon un communiqué de la Compagnie publié le 18 octobre 2016. Le P. Lombardi a souligné que c’était le premier général non européen, d’Amérique latine.

    Selon le père Arturo Sosa, les réflexions des jésuites faites avant la 36e Congrégation qui travaille présentement à Rome, mènent à la nécessité de travailler pour la « réconciliation ». C’« est un mot le plus récurrent » qui apparaît dans « les  réponses reçues de toutes les provinces du monde, a-t-il dit. Dans toutes les régions du monde est sentie cette blessure profonde de la division du conflit et de la violence sur la création ».

    En soulignant que la Congrégation, après son élection, entre dans une phase délibérative, le p. Sosa a dit que « le sens de la mission » des jésuites « aujourd’hui » serait redéfini comme un « service de la foi et de la promotion de la justice, en tenant compte de la diversité culturelle et du dialogue ».

    « La 35e Congrégation générale avait déjà identifié certaines priorités qui restent en cours, a-t-il ajouté, telles que le dialogue interreligieux, la question des réfugiés et des migrations, des situations de crise dues aux modifications des conditions économiques, le rôle des maisons internationales à Rome. »

    En commentant son élection, le père Sosa a dit qu’il était « très surpris et en même temps reconnaissant au Seigneur » et qu’il aurait « besoin d’aide : ce n’est pas quelque chose que je peux faire seul ».

    À propos de sa vocation, p. Sosa a raconté qu’il avait rencontré les jésuites dans un collège au Venezuela, où la Compagnie était présente depuis 1916. « Plus que des prêtres, ce sont des frères jésuites qui m’ont particulièrement frappé, a-t-il dit,  j’ai été émerveillé par la profondeur de leur sainteté. »

    Le nouveau général estime qu’« il est facile d’entrer dans la communication amicale avec le pape François ». Il l’avait rencontré à la 33e Congrégation ainsi qu’à d’autres occasions en tant que délégué des maisons internationales de la Compagnie qui sont directement liées au pape lui-même.

    Quant à l’expression de « pape noir », le général a répondu qu’elle ne faisait pas partie de la mission des jésuites : « Nous essayons de travailler à un autre niveau de service, aidant le pape et les évêques ».

    Répondant à une question sur la présence des jésuites en Chine, le père Sosa a déclaré que la Compagnie travaillait en Chine continentale, où environ 12 jésuites étrangers enseignaient dans les universités (principalement les langues, les sciences économiques et sociales). Le gouvernement est conscient de leur présence, a-t-il affirmé. Les jésuites  sont autorisés à enseigner et à faire un travail pastoral à Taiwan, Hong Kong et Macao où, en particulier, la formation théologique et spirituelle d’une centaine de séminaristes se poursuit.

    Le nouveau général a remercié son prédécesseur, P. Adolfo Nicolàs, en expliquant qu’il était « prêt à une nouvelle mission » : après « une brève période de repos en Espagne », le père Nicolàs reviendra aux Philippines, où il sera « le père spirituel dans un centre pastoral ». « Sa liberté et son désir de poursuivre sa mission en tant que « simple » jésuite me touche beaucoup », a confié le père Sosa.

  • Evangéliser ? Les réflexions de notre ami Jean-Pierre Snyers

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    Faut-il évangéliser?

    Suite à ma petite réflexion sur l'existence de Dieu, par laquelle j'ai tenté de montrer que la raison rejoint la révélation faite à Moïse: "Je suis celui qui suis" (c'est à dire: l'Etre), j'aimerais proposer de réfléchir sur le fait de savoir s'il est possible d'en dire davantage au sujet de Dieu (qui est Celui qui est), et s'il vaut la peine, dans le cas de l'affirmative, de la faire connaître.

    Bon. Donc, rationnellement parlant, il est possible d'en arriver à la conclusion que Dieu est. Quoi encore? Qu'Il est ambivalent. Car, en regardant le créé, nous constatons que celui-ci est à la fois bon et mauvais. Certes, la trajectoire de l'univers dans le sens d'une complexité de plus en plus grande (de l'amibe à Einstein, il y a quand même une sérieuse évolution), l'amour dont sont capables les êtres humains et la beauté d'une fleur ou d'un papillon, nous amènent à croire que Dieu serait effectivement bon.

    Cependant, la loi de l'extermination des faibles par les forts, les cataclysmes naturels ou la maladie et la mort, inviteraient à penser le contraire. Face à ces deux constatations, une conclusion semble logique: le Créateur du monde n'est, ni entièrement bon, ni entièrement mauvais.

    A partir de là, impossible d'en savoir plus. Impossible, sauf si cet Etre  a pris l'initiative de se communiquer à l'homme à travers une Parole. Si oui, laquelle? Beaucoup de religions en seraient dépositaires. Donc, étant donné qu'elles se contredisent sur les points fondamentaux, il reste à discerner celle qui correspondrait le plus à ce qui nous est révélé par la raison et à ce qui, tout en étant digne d'un Dieu, pourrait rejoindre les trois questions fondamentales de l'homme: "D'où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons-nous?". Certains diront: "C'est celle-ci!".

    D'accord, mais pour l'affirmer, encore faut-il avoir des arguments solides qui puissent démontrer qu'elle le serait. On le voit, dans le cas où on considère que le christianisme serait celle-là, l'apologétique est plus que nécessaire. Je ne vais pas passer en revue tout ce qui indique que la foi chrétienne est crédible, en énumérant toutes les raisons d'y croire. Assez de livres abordent ce sujet. 

    Je me limiterai donc à me demander si, dans le cas où elle le serait (crédible) il vaut la peine oui, ou non, de la faire connaître à nos semblables. Une constatation: les apôtres l'ont fait à temps et à contretemps. Pourquoi? Parce qu'ils pensaient que, le Christ s'étant présenté, non pas comme étant une vérité plurielle, mais comme étant l'unique vérité et le seul chemin vers le Père, il faut se convertir à Lui pour accéder dans l'au-delà au Paradis.

    Comme on le voit, cette prédication apostolique n'a strictement rien à voir avec une vision humaniste qui, en faisant abstraction de toutes les différences entre les croyances, viserait à bâtir une société plus juste et plus fraternelle, dans laquelle finalement, tout homme de bonne volonté, peu importe sa religion, se retrouverait. Par exemple, un dialogue inter-religieux qui viserait pas la conversion au christianisme en vue du salut de l'âme, serait profondément infidèle à ce qu'ont demandé le Christ et les apôtres. Si dès le commencement de l'ère chrétienne, on avait considéré qu'il ne s'agit que de croire en l'amour, en une fraternité universelle, tout en laissant s'infiltrer toutes les hérésies qui menaçaient de détruire la foi apostolique, il ne serait resté du christianisme que quelques valeurs partagées par le plus grand nombre.

    Dès lors, un un mot comme en cent, il importe de soumettre sans cesse, nos propres convictions sur ce que doit être la foi chrétienne et l'Eglise, à ce que les apôtres ont fait et dit. Et si on ne le fait pas, si on fait passer une idéologie avant ce qu'un saint Paul nous affirme clairement, inévitablement, on trahit le Message laissé par l'Ecriture.

    Ce n'est pas le tout d'avoir des convictions. Encore faut-il que nous nous interrogions sur le fait de savoir si celles-ci ne ratent pas l'essentiel; si elles sont fidèles à l'esprit du monde ou à la Prédication apostolique.  Et c'est précisément sur ce fait que je me demande si aujourd'hui, l'Evangile qui nous est présenté est encore celui que nous trouvons dans les versets 1 à 5 du chapitre 15 de la première épître de saint Paul aux Corinthiens. Et s'il ne l'est pas, alors s'applique ce mot qu'il écrit dans son épître aux Galates (1, 9): "Si quelqu'un vous annonce un évangile s'écartant de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!".

    Jean-Pierre Snyers, 4190 Ferrières, Belgique. Adresse blog:jpsnyers.blogspot.com