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Eglise - Page 1413

  • Liège: conférence et messe de rentrée 2012-2013 avec Mgr Emmanuel Cabello

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    SAMEDI 6 OCTOBRE 2012

    À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège

    (face à la statue équestre de Charlemagne) 

    pour l’ouverture de l’année de la foi 2012-2013 

    À 17 HEURES

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    L’ÉGLISE EN QUESTIONS 

    conférence de rentrée

    par

    Monseigneur Emmanuel CABELLO

    Docteur en théologie et en sciences de l’éducation

    Vicaire régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique  

    suivie d’un débat

    Comment peut-on encore croire en l’Eglise catholique aujourd’hui ? Mgr Emmanuel Cabello abordera toute une série de critiques très actuelles sur l’identité de l’Eglise et le bien-fondé de la foi qu’elle porte. Voici les questions et objections les plus courantes, qui seront examinées par l’orateur :

    1. Jésus a-t-il voulu fonder l’Eglise ?

    2. Plusieurs communautés revendiquent d’être l’Eglise fondée par le Christ. Peuvent-elles toutes aspirer à ce titre ? Sinon, laquelle est la vraie Eglise ?

    3. Si l’Eglise fondée par le Christ est l’Eglise catholique, les autres communautés qui se réfèrent au Christ ne sont-elles que de fausses églises ?

    4. Pourquoi l’insistance sur la primauté de Pierre ? Est-elle bien documentée ?

    5. Pour les chrétiens n’y a-t-il pas de possibilité de salut en dehors de l’Unique Eglise du Christ ?

    6. D’après l’Eglise catholique, les non-chrétiens peuvent-ils être sauvés ?

    7. Il semble que l’Eglise Catholique ne soit pas non plus restée fidèle à Jésus. Par exemple, n’a-t-elle pas inventé des doctrines, des dogmes, dont Jésus n’avait jamais parlé ?

    8. Qui garantit que ces développements n’ont pas déformé le christianisme ?

    9. L’Eglise, qui a commis de nombreuses erreurs au cours de l’histoire, n’est elle pas prétentieuse lorsqu’elle s’autoproclame « sainte » ?

    10. Peut-on nier que la partie humaine de l’Eglise soit responsable de nombreuses erreurs ? 

    11. Si on ne voit pas les chrétiens se convertir, comment ne pas comprendre le slogan classique : « oui au Christ, non à l’Eglise » ?

    12. Il faut tout de même avouer que le pouvoir absolu du pape dans l’Eglise et sa prétention à l’infaillibilité passent mal aujourd’hui.

    13. L’Eglise ne serait-elle pas mieux acceptée si elle adoptait une structure démocratique ?

    14. Pourquoi exclure une démocratie dans l’Eglise ?

    15. S’il doit en être ainsi, alors l’Eglise n’est elle pas composée de deux classes : la supérieure (évêques et prêtres) et la subordonnée (les laïcs) ?

    16. L’Eglise semble vivre au Moyen Age, avec sa morale rétrograde qui empêche l’épanouissement humain. Ne doit-elle pas s’adapter à la société actuelle, sous peine de disparaître?

    À 18 HEURES

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    MESSE DU SAINT-ESPRIT  

    célébrée par Monseigneur Emmanuel Cabello 

    avec le concours de la

    Chorale Sainte Julienne de Verviers

    Vingt-cinq jeunes adultes et enfants dirigés par

     Margaret Todd-Scott 

    concertiste diplômée des meilleures écoles de musique à Londres, Paris et Budapest.

    Messe à quatre voix mixtes « O quam gloriosum » de Tomás-Luis de Victoria (1548-1611), motet « Cantate Domino » de Giuseppe Ottavio Pitoni (1657-1743) et deux chœurs extraits du « Messie » de Georg-Friedrich Händel (1685-1759). 

    À l’orgue: Patrick Wilwerth,

     professeur au conservatoire de Verviers  

    Les chants du propre de la messe seront assurés par la schola de l’académie de chant grégorien

    Réception après la messe. Entrée Libre. Renseignements : tél. 04.344.10.89 ou

    sursumcorda@skynet.be

    Web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    Sursum Corda

    Église du Saint-Sacrement

  • Mois d'octobre, mois du Rosaire

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    Sur prierenfamille.com :

    OCTOBRE, LE MOIS DU ROSAIRE

    Dans la tradition de l'Eglise, le mois d'octobre est plus particulièrement consacré au Rosaire, c'est-à-dire à la prière par Marie. 

    En effet, il y a déjà un mois consacré à Notre-Dame, le mois de mai, pendant lequel nous lui exprimons tous les sentiments de notre filiale affection, notre confiance et notre plus profond respect. Mais en ce mois d'octobre, l'Eglise honore plus particulièrement Marie comme celle qui nous obtient les victoires dans les situations les plus difficiles.

    Lire la suite

  • Les intentions de prière du pape pour octobre 2012

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    Sur Eglise catholique en France :

    En ce mois d'octobre 2012, l'intention de prière universelle du pape Benoît XVI est pour le développement et le progrès de la Nouvelle Evangélisation, son intention de prière missionnaire est pour la Journée Missionnaire Mondiale.

    Universelle - La Nouvelle Evangélisation

    Prions le développement et le progrès de la Nouvelle Évangélisation dans les pays d'ancienne tradition chrétienne.

    Missionnaire - La Journée Missionnaire Mondiale

    Pour que la célébration de la Journée Missionnaire Mondiale soit l'occasion d'un engagement renouvelé d'évangélisation.    

    PRIER AU CŒUR DU MONDE donne chair aux intentions de prière que le Pape nous confie, et nous aide à prier.

  • Etats-Unis : un Mois pour le Respect de la Vie

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    AMERIQUE/ETATS UNIS - Début du Mois pour le Respect de la Vie : « il existe un lien entre la foi et la dignité de la vie »

    Washington (Agence Fides) - L'Eglise catholique aux Etats-Unis se prépare à vivre le mois d'octobre au travers d'une série d'initiatives portant sur la promotion de la Défense de la vie. La première se déroulera le Dimanche 7 octobre au travers de la célébration d'ouverture du mois du Respect de la Vie (Respect Life Month), période dédiée à la prière et à l'action visant à affirmer la valeur et le respect de la dignité de l'être humain. Cette année, la célébration aura pour thème : « La foi nous ouvre les yeux à la vie humaine dans toute son ampleur et toute sa beauté ».
    Dans une note envoyée à l'Agence Fides, S.Em. le Cardinal Daniel N. DiNardo, Archevêque de Galveston-Houston et Président du Comité pour les activités pro-vie de l'Episcopat américain, a remarqué que le thème est lié au début de l'Année de la Foi (11 octobre) et à celui de la paix, à propos duquel le Cardinal a évoqué en particulier la visite de Benoît XVI au Liban : « Les liens entre la foi, la dignité intrinsèque et les droits des êtres humains, et une société juste et pacifique ont été également compris par les pères fondateurs des Etats-Unis et ces principes moraux de base ont forgé la civilisation pendant des millénaires ». Toutefois, ajoute-t-il, « au cours de ces dernières décennies, de nombreuses personnes qui influencent la politique publique ont promu différentes exceptions à ces principes ». Nombreuses sont les questions qui préoccupent l'Episcopat, allant des pratiques abortives à la lutte contre la pauvreté et la discrimination, en passant par la fin de vie, la sauvegarde du mariage et la peine de mort et elles font toutes partie de la réflexion sur laquelle se centre l'initiative lancée en 1972 et organisée dans quelques 200 Archidiocèses et Diocèses.
    En conclusion de la note, le Cardinal rappelle « les fronts » actuellement ouverts, insistant en particulier sur la lutte contre l'avortement et pour la sauvegarde de la liberté de conscience, menacée par les nouvelles directives sanitaires qui imposent l'extension de la couverture assurantielle à l'avortement et à la contraception (voir Fides 13/06/2012). Lancé en 1972, le Respect Life Program est suivi par 195 Diocèses aux Etats-Unis. (CE) (Agence Fides 01/10/2012)

  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon d'octobre 2012

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    logo letter.jpgCe mois-ci, l'OSP lance un appel, vante le blasphème, organise un grand jeu, propose un dossier, publie un livre, soutient une pétition... et bien d'autres choses encore à découvrir dans La Lettre de l'Observatoire - enfin disponible ci-joint en version pdf !


    Par le Père Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP

    Par Falk van Gaver, Délégué de l'OSP

    Par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l'Université du Sud

    Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Bioéthique de l'OSP

    Par Philippe Conte, Commission Environnement

    Chronique : Homo Lanta
    Par la Mouche du Coche


     

    Publication : La Théorie du Gender

    Pétition : Tous pour le mariage

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton / Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    www.osp-frejus-toulon.fr - observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 06.52.17.37.76

  • Un signe d’ouverture de la Fondation Ratzinger

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    811195.jpgL’Agence Apic annonce que Benoît XVI remettra le 20 octobre 2012 le Prix Ratzinger au Père jésuite américain Brian Daley et au philosophe français Rémi Brague. En portant son choix sur ce dernier, le comité scientifique de la ‘Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI’ fait un pas en vue d’une plus grande ouverture du panel des lauréats. Ce prix est considéré comme le "Nobel de théologie"

    Issu en 1967 de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm à Paris, Rémi Brague devint agrégé de philosophie en 1971, puis soutient sa thèse de doctorat en 1976, sous la direction de Pierre Aubenque. Professeur à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne où il dirige le centre de recherche « Tradition de la pensée classique », Rémi Brague enseigne aussi à la Ludwig-Maximilian-Universität de Munich (Allemagne), où il occupe la chaire Romano Guardini ; il y enseigne l'histoire du christianisme européen. Il a été aussi John Findlay Visiting Professor à l'Université de Boston (États-Unis). Son domaine d'étude est considérable : bien qu'officiellement spécialiste des philosophies médiévalesjuive et arabe, il a d'abord travaillé sur la philosophie grecque ; d'abord sur Platon, puis sur Aristote. Sa thèse de 3e cycle portait sur le Ménon de Platon (publiée sous le titre Le Restant). Sa thèse de doctorat d'État est une étude sur la notion de monde chez Aristote. C'est ensuite que sa recherche s'est tournée sur le Moyen Âge arabe, juif et latin. Il a publié sur saint Bernard, Razi et Maïmonide. Rémi Brague est aussi un commentateur de l'œuvre de Heidegger et un fin lecteur de Leo Strauss.

    L'ouvrage qui l'a fait sortir du cadre de l'expertise philosophique érudite est Europe, la voie romaine, traduit en plusieurs langues. Son travail actuel se développe en un triptyque qui concerne d'abord la représentation de la notion de monde (La sagesse du monde), ensuite la manière dont la pensée s'est représentée historiquement la loi de Dieu (la Loi de Dieu).

    En 2009, Rémi Brague devient membre de l'Académie catholique de France, institution qui fait suite à l'ancien Cercle des Intellectuels Catholiqueset de l'Académie des sciences morales et politiques.

    Remy Brague est polyglotte : il parle le français, l'allemand, l'anglais et l'espagnol et son domaine de compétence comprend le grec ancien, le latin, l'arabe médiéval et l'hébreu.

    Parmi ses oeuvres citons, pour un large public cultivé, son essai « Du Dieu des chrétiens et d’un ou deux autres » ( Flammarion, 2009) : Quel est le Dieu des chrétiens ? Quelles en sont les caractéristiques ? Quelle en est la singularité ? À ce sujet vaste et quelque peu intimidant, le philosophe Rémi Brague répond en sept chapitres concis, informés, stimulants...loin des accommodements syncrétistes à la mode du "dialogue" interreligieux.

  • BXL, 9 octobre : "l'importance de la prière pour la défense de la Vie" par Mgr Reilly

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  • Quand des musulmans libéraux plaident en faveur de la construction d'une église en Arabie Saoudite

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    Nous lisons ICI :

    "Des musulmans libéraux d'Autriche demandent la construction d’une église en Arabie Saoudite

    Afin de consolider et promouvoir la tolérance religieuse, une association autrichienne baptisée « l'Initiative des musulmans libéraux d'Autriche » (Ilmö),  a demandé la construction d'une église en Arabie Saoudite.  Cette association a indiqué que  l’Arabie Saoudite prend part à plusieurs projets de construction de mosquées dans des pays chrétiens. Selon un principe de réciprocité elle devrait penser à construire une église pour les ressortissants de confession chrétienne vivant en Arabie Saoudite.

    En effet, une lettre a été envoyée à l'ambassadeur d'Arabie Saoudite Mohammed al-Salloum, précisant que « de nombreux diplomates, hommes d'affaires et travailleurs sont chrétiens sur le territoire saoudien et ne peuvent pas pratiquer leur religion ».

  • L’Eglise et l’Etat : indépendants mais pas séparés

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    243.jpgLe cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, a prononcé une conférence intitulée « Laïcité de l’Etat, laïcité de la société ? », au Centre Saint-Louis de Rome, jeudi 27 septembre. Extraits :

    Déjà, Pie XII avait parlé d’une « saine laïcité ». Il affirmait dans un discours, le 23 mars 1958 : « Il y a des gens, en Italie, qui s'agitent parce qu'ils craignent que le christianisme enlève à César ce qui est à César. Comme si donner à César ce qui lui appartient n'était pas un commandement de Jésus ; comme si la légitime et saine laïcité de l'État n'était pas un des principes de la doctrine catholique ; comme si ce n'était pas une tradition de l'Église, de s'efforcer continuellement à maintenir distincts, mais aussi toujours unis, selon les justes principes, les deux Pouvoirs ».

    Mais c’est surtout avec le Concile Vatican II que cette  conception allait être développée. On lit dans la Constitution Pastorale Gaudium et Spes au n° 76, 3 :

    « Sur le terrain qui leur est propre, la communauté politique et l’Église sont indépendantes l’une de l’autre et autonomes. Mais toutes deux, quoique à des titres divers, sont au service de la vocation personnelle et sociale des mêmes hommes. Elles exerceront d’autant plus efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles rechercheront davantage entre elles une saine coopération, en tenant également compte des circonstances de temps et de lieu »

    Le Concile souligne l’indépendance mutuelle de l’Église et de la communauté politique. Mais cette indépendance n’implique pas ignorance ou hostilité. Au contraire, elle appelle connaissance mutuelle et collaboration. De plus, cette indépendance  ne saurait cependant pas  soustraire l’État à l’autorité d’un ordre moral qui s’impose à lui et à celle de principes fondamentaux dont le respect  garantit son autorité. L’Église a toute légitimité pour intervenir si elle pense que cet ordre moral ou ces principes sont menacés. [...]

    Puis vient l'évolution plus récente de la laïcité :

    [...] Il y a la vieille laïcité de combat qui voit dans les religions un obscurantisme dont il faut libérer les esprits. Ses revendications en direction du pouvoir portent, entre autres, sur l’abrogation du statut concordataire de l’Alsace-Moselle, sur l’abrogation de la Loi Debré (« A Argent public, École publique »), sur le statut de certaines aumôneries. On trouve une éclairante expression de ces revendications dans la réponse publique du Grand Orient à la Commission Machelon. Il ne faut pas majorer ce courant même s’il peut de temps en temps donner de la voix. [...]

    Il y a une forme de laïcité qui n’est pas de l’ordre du combat idéologique mais qui se traduit dans les faits par une politique contribuant à accélérer un certain effacement du religieux. Nous sommes en présence de certaines évolutions de mentalité liées au phénomène de sécularisation de notre société. J’entends par là un processus d’éloignement de notre société vis-à-vis de sa référence chrétienne et de son lien, en particulier, à l’Église catholique. Il n’y a pas forcément hostilité ou lutte ouverte mais beaucoup plus ignorance et indifférence. Cela s’accompagne aussi d’un affaiblissement de la surface sociale de l’Église et de sa difficulté à assurer aujourd’hui un quadrillage au plus près du terrain. [...]

    Il y a aujourd’hui tout un courant militant qui  souhaite étendre la référence à la laïcité, non plus seulement à l’État mais à la société toute entière, réduisant ainsi l’expression publique et sociale des religions. Il s’agit d’une forme de laïcisme qui veut enfermer le religieux dans le domaine du privé et de l’intime et lui interdire toute forme d’expression dans l’espace public. Notons d’ailleurs que beaucoup de nos contemporains n’aiment pas les religions qui expriment avec force et passion militante leurs propres convictions. D’où ce sens négatif donné au mot « prosélytisme ». Certes, si une expression du contenu religieux non respectueuse de la liberté doit être refusée, la possibilité de proposer sa foi à d’autres ne fait-elle pas partie de la liberté d’expression ?

    Nous voyons ce courant laïciste s’exprimer dans un certain nombre de réactions vis-à-vis de prises de position publiques des responsables de l’Église, en particulier dans les domaines qui touchent la vie sociale et politique, que soit à propos de l’expulsion des Rom ou de la proposition de loi sur le mariage et l’adoption entre personnes du même sexe. [...] Il en va de même des manifestations publiques organisées par des catholiques, en particulier des marches pour la défense de la vie. Si ces manifestations sont pacifiques et ne troublent pas l’ordre public, pourquoi certains groupes voudraient-ils les faire interdire ou les empêcher de se dérouler normalement ? L’expression dans l’espace public serait-il sélectif : pourquoi applaudir une Gay Pride et combattre un autre type de manifestation ? Le religieux ou l’ecclésial ne pourraient-ils plus avoir une expression publique ? Nous sommes là devant une conception indue de la laïcité. [...] Nous voyons aussi s’exprimer des propositions visant à modifier le calendrier des fêtes chômées. Certains le font par hostilité ou indifférence à l’histoire de la France, qui a été fortement marquée par le catholicisme. D’autres le font par désir de donner à chaque religion la possibilité de fêter (avec un jour chômé) leurs propres fêtes religieuses. [...] Mais, c’est l’inscription de l’Islam dans la société française qui a amené les déplacements d’accent les plus forts, concernant la laïcité, dans l’opinion publique et chez un certain nombre de leaders politiques. Dans les dernières décennies, l’Islam ne s’est plus présenté comme une religion pour des gens en transit sur notre sol national mais comme une religion de gens qui étaient français, qui vivaient en France et n’envisageaient pas de partir ailleurs. Nous avons vu se construire des mosquées qui se sont inscrites dans notre paysage urbain et l’Islam est devenu la deuxième confession religieuse de France après le catholicisme. [...]

    [I]l faut s’opposer à cette tendance visant à étendre la laïcité de l’État à l’ensemble de la société. L’expression publique et sociale de sa foi fait partie du droit de chaque croyant. Celle-ci doit être possible dans toute société, car une société démocratique est une société plurielle, où, dans le respect de l’ordre établi, toutes ces expressions publiques des religions doivent pouvoir se manifester. Il en va du respect  du droit à la liberté religieuse, qui est, comme l’ont rappelé les papes Jean-Paul II et Benoît XVI au fondement de tous les autres droits de l’homme. L’État est laïc. Notre société ne l’est pas. Elle a une autre ambition : être une société, non pas où on musèle les religions, mais une société qui permet à celles-ci d’apporter toutes leurs composantes et d’enrichir ainsi la vie sociale elle-même. [...]"

    Tout l’article ici : Il faut s’opposer à l'extension de la laïcité de l’État à l’ensemble de la société

    Est-ce qu’un Etat confessant le Christianisme est nécessairement un Etat qui musèle l’expression publique d’une autre croyance « intra debitos limites » (c'est-à-dire dans les limites de l’ordre public) ?

  • Aujourd'hui 29 septembre, fête de saint Michel archange

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     Avant le concile Vatican II, on récitait -à la fin des messes basses- les « prières de Léon XIII », parmi lesquelles cette invocation à l’archange saint Michel :

    Sancte Michael Archangele, defende nos in proelio ; contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium. Imperet illi Deus, supplices deprecamur : tuque, Princeps militiae caelestis, Satanam aliosque spiritus malignos, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo, divina virtute in infernum detrude. Amen.

    Faut-il traduire ?

    Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours
    contre la perfidie et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui Son empire, nous le demandons en suppliant ; et vous, prince de la milice céleste,
    refoulez en enfer, par la Vertu divine, Satan et les autres esprits malins qui errent dans le monde pour la perte des âmes. Amen.

    Commentaire de Jean-Paul II :

    « Que la prière nous fortifie pour la bataille spirituelle dont il est question dans la Lettre aux Éphésiens : « Devenez forts dans le Seigneur, grâce à sa force et sa puissance » (Ep 6, 10). Le Livre de l’Apocalypse parle de cette même bataille, rappelant à notre mémoire l’image de saint Michel Archange (Ap 12, 7). Le Pape Léon XIII a certainement eu un vif rappel de cette scène lorsque, à la fin du dernier siècle, il a introduit une prière spéciale à saint Michel dans toute l’Église. Même si cette prière n’est plus récitée à la fin de la Messe, je demande à tous de ne pas l’oublier et de la réciter pour obtenir de l’aide dans la bataille contre les forces des ténèbres et contre l’esprit de ce monde » (Jean-Paul II, place Saint-Pierre, lors du Regina Coeli du dimanche 24 avril 1994).

  • Non !

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     C’est le titre d’un livre publié par Monseigneur Lefebvre en 1977. Et non, c’est toujours non en 2012.

    A certains égards, il en va de la Fraternité Saint-Pie X comme, autrefois, des Religieuses de Port-Royal. L’objet de la controverse n’est pas le même mais le processus se répète et finira probablement de la même façon : un refus obstiné  de signer le « Formulaire ». Par certains côtés admirable aussi, le Jansénisme est entré dans l’histoire de l’Eglise du XVIIe pour en sortir au XVIIIe (avec la Bulle « Unigenitus » qui le condamne en 1713).  Des avatars de cette petite Eglise subsistent encore de nos jours…  

    L’abbé Franz Schmidberger, Supérieur du District d’Allemagne de la Fraternité Saint-Pie X et ancien Supérieur général, fait le point sur les relations de la Fraternité avec Rome, dans un entretien daté du 18 septembre 2012 et publié en français dans regards sur le monde le 28 septembre (extraits) :

    Question : On n’entend plus beaucoup parler des échanges entre la Fraternité Saint-Pie X et Rome. Le Chapitre Général d’Ecône est le dernier événement important en date. En tant que supérieur de district, vous y avez participé. Comment jugeriez-vous l’impact qu’il a eu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Fraternité ?

    Abbé Schmidberger : Tout d’abord, ce Chapitre Général a renforcé l’unité dans nos rangs, laquelle avait un peu souffert au cours des derniers mois. Je considère comme une grande grâce que nous ayons pu trouver un terrain d’entente. Cela nous aidera à continuer notre œuvre pour l’Eglise avec une force et une détermination renouvelées. Cela est à mon avis l’effet interne (du Chapitre). A l’extérieur, je pense que nous pourrions nous concentrer sur ces éléments importants qu’il nous faut absolument demander à Rome dans le cas d’une normalisation. Ces éléments peuvent être formulés en trois points : premièrement, qu’il nous soit permis de continuer à dénoncer certaines erreurs du concile Vatican II, c’est-à-dire d’en parler ouvertement ; deuxièmement, qu’il nous soit accordé de n’utiliser que les livres liturgiques de 1962, en particulier le missel ; troisièmement, qu’il y ait toujours un évêque dans les rangs de la Fraternité, choisi dans son sein.

    Aux alentours de la Pentecôte, il semblait qu’une reconnaissance légale était imminente. Il apparaît à présent que nous nous trouvons bien éloignés d’un tel dénouement. Que s’est-il passé au cours des dernières semaines ? Quand et comment ce changement est-il survenu ?

    Ce changement est survenu le 13 juin à Rome, lors de la rencontre entre notre Supérieur général, Mgr Fellay et le cardinal Levada, alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Ce jour-là, le cardinal Levada présenta à Mgr Fellay un nouveau document doctrinal, qui, d’un côté, acceptait le texte proposé par Mgr Fellay, mais de l’autre, contenait des changements significatifs qui nous posent un vrai problème – ce qui créait une situation entièrement nouvelle.

    Des bruits courent sur une lettre que le pape a personnellement écrite au Supérieur général.

    Cette lettre est très probablement la réponse à une demande que nous avons faite au pape, où nous voulions savoir si ces nouvelles exigences avaient réellement été ajoutées avec son approbation, si elles étaient vraiment de lui ou de certains de ses collaborateurs. Il nous assura que c’était son souhait propre que nous acceptions ces nouvelles exigences.

    Et quelles sont ces nouvelles exigences du 13 juin ?

    En particulier, il nous est demandé que nous reconnaissions la licéité de la nouvelle liturgie. Je crois que l’on entend par là la légitimité de la nouvelle liturgie. Egalement, qu’il soit possible de poursuivre les discussions sur certaines nuances du concile Vatican II, mais aussi que nous soyons prêts à accepter sa continuité tout simplement, c’est-à-dire à considérer le concile Vatican II dans la ligne ininterrompue des autres conciles et enseignements de l’Eglise. Et cela pose problème. Il y a des incohérences dans le concile Vatican II qui ne peuvent être niées. Nous ne pouvons reconnaître une pareille herméneutique de continuité.

    Quelle sera la réaction de la Fraternité face à ces nouvelles exigences, inacceptables ?

    Je pense que nous dirons aux autorités romaines que nous pouvons difficilement les accepter et qu’il leur faudra les abandonner s’ils souhaitent réellement une normalisation. Il est apparu évident, au cours des entretiens qui se sont déroulés d’octobre 2009 à avril 2011, qu’il y a des points de vue très différents au sujet du concile Vatican II, certains textes du concile et le magistère postconciliaire. Tous ont reconnu qu’il ne serait pas aisé de trouver un accord entre les vues du magistère postconciliaire et celles que nous soutenons avec les papes du XIXe siècle et les enseignements constants de l’Eglise. Et je pense que tant que ces blessures n’auront pas été soignées avec le remède adéquat, qui serait de parler ouvertement de ces points qui ne s’accordent pas, il n’y aura aucune solution réelle à la crise dans l’Eglise.

    La suite ici , reproduite par la revue « Item » :

    Un entretien de l’abbé Schmidberger sur les relations de la Fraternité Saint-Pie X avec Rome

  • Brésil: Les catholiques sont désormais moins des deux tiers de la population

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    De Jean-Claude Gerez, correspondant en Amérique latine pour l’Apic (extraits) :

    Brasilia, 28 septembre 2012 (Apic) Les catholiques au Brésil sont désormais moins des deux tiers de la population, même s’ils demeurent néanmoins largement majoritaires dans le pays, avec plus de 123 millions de fidèles. Les évangéliques sont par contre en forte croissance. Les évêques brésiliens formant le Conseil épiscopal pastoral (CONSEP) se sont réunis le 25 septembre au siège de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) pour réfléchir aux moyens pour en finir avec l’hémorragie de leurs fidèles.

    Les évêques ont analysé la cartographie des religions du pays, présentée dans le cadre du recensement 2010 effectué par l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE). La réflexion a notamment porté sur les initiatives pastorales qui doivent être prises ou renforcées pour faire face à la baisse confirmée du nombre de fidèles.

       Selon l’IBGE, les résultats du recensement démographique 2010 ont démontré la montée de la diversité des groupes religieux au Brésil. Le nombre de catholiques a continué à baisser, passant de 70,2% à 64,6% de la population entre 2000 et 2010. Ces données confirment ainsi une tendance observée ces deux dernières décennies. Les catholiques demeurent néanmoins largement majoritaires dans le pays, avec plus de 123 millions de fidèles. Parallèlement, la croissance de la population évangélique s’est consolidée, passant de 15,4% de la population en 2000 à 22,2% en 2010. L’étude révèle également que le nombre de "sans religion" représente aujourd’hui 8% de la population.

    Dépasser le clivage entre catholiques et évangéliques

    Le Père Thierry de Linard de Guertechin, président de l’Institut brésilien de développement, (IBRADES), un organisme lié à la CNBB, a présenté un résumé de la situation mise en lumière par cette nouvelle cartographie religieuse. Selon lui, il faut dépasser l’observation du clivage existant entre catholiques et évangéliques. "Il y a en effet de nouvelles communautés chrétiennes qui ont connu un essor important, a-t-il souligné. Sans oublier le nombre croissant de personnes déclarant être sans religion" (…).

    "Si nous ne prenons pas en compte la profondeur de la réalité sociale, nous courons le risque de faire de bonnes analyses sans pour autant que cela ait une incidence sur notre travail pastoral", a enfin mis en garde Mgr Sergio da Rocha, archevêque de Brasilia, la capitale, et président de la Commission épiscopale pastorale pour la doctrine et la foi. "Former de vrais chrétiens, c’est cela le grand objectif de l’évangélisation et cela se concrétisera, sans nul doute, dans les statistiques." En espérant freiner l’hémorragie, car il y a urgence: en dix ans, l’Eglise catholique brésilienne a perdu plus de 15 millions de fidèles.

    Les évangéliques constituent le segment religieux qui a le plus augmenté au Brésil, passant de 26,2 à 42,3 millions de personnes, d’après l’IBGE. Parallèlement, le nombre de catholiques n’a cessé de chuter, en particulier dans les grandes villes et dans les régions les plus pauvres, au bénéfice des évangéliques. Autre point notable dans cette cartographie religieuse du Brésil, la montée des spirites (adeptes du spiritisme). S’ils ne représentent que 3,8 millions de personnes, soit 2% (sur une population totale de 195 millions), leur essor est notable puisqu’ils n’étaient que 2,3 millions en 2000 (1,3%). Enfin, si le nombre de personnes se déclarant adeptes de l’umbanda et du candomblé (religion afro-brésiliennes) se sont maintenus à un taux de 0,3% de la population, le nombre de "sans religion", lui, est passé, en 10 ans, de 12,5 à 15 millions de personnes. (apic/jcg/be)

    Ici : La Conférence épiscopale réfléchit aux moyens pour en finir avec l’hémorragie de ses fidèles   

    Dépasser les clivages ? Ben voyons. Après l’engouement pour la théologie de la libération, le catholicisme post-conciliaire sud-américain s’est lancé dans la pastorale « pentecôtiste » Il en récolte les fruits : pourquoi en effet acheter la copie alors qu’on peut disposer de l’original ?  Et si l’on commençait par être soi-même. A cet égard, le catholicisme africain pourrait donner de bonnes leçons aux « maîtres à penser » (souvent européens) de l’Eglise d’Amérique latine.  Un dossier pour le synode sur la « nouvelle » évangélisation. Espérons-le.