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Eglise - Page 1419

  • La Croix glorieuse (14 septembre)

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    10 MOSAIC NAPLES CRUCIFIX.jpgHistorique : missel.free.fr :

    Chacun se souvient comment la vraie croix avait été retrouvée par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin[1] (voir au 18 août). En 335, l'empereur Constantin, invite pour le trentième anniversaire de son avènement, les Pères réunis à Tyr à la dédicace des deux basiliques[2] qui doit avoir lieu le 13 septembre à Jérusalem.

    Le lendemain de la dédicace, le dimanche 14 septembre, l'évêque de Jérusalem montre pour la première fois à la foule le bois sacré de la Croix (l'hyposis) et, sur ordre de Constantin, les Pères décrètent la célébration annuelle de la dédicace et de l'exaltation, au 14 septembre. Un morceau de la Croix étant apporté à Constantinople, on y célèbre la même fête avec l'hyposis. Cette fête est répandue dans tout l'Orient dès le VII° siècle, et on la trouve à Rome au plus tard au temps du pape Serge I° (687-701) à la notice duquel, dans le Liber pontificalis, on trouve la mention suivante : En la sacristie du bienheureux apôtre Pierre, se trouve un reliquaire où est renfermée un précieuse et considérable portion du bois salutaire de la croix du Sauveur ... Au jour de l'Exaltation de la sainte croix, le peuple chrétien baise et adore cette relique dans la basilique constantinienne du Saint-Sauveur[3].

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  • Purifier la conception de Marie ?

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    On pourrait ironiser sur cette affirmation au sujet de Celle qui se présente comme l'Immaculée Conception. Ce propos étrange, nous le relevons dans la bouche du cardinal Ravasi, dans un entretien accordé à Zenit. Les cardinaux sont décidément bien bavards par les temps qui courent. A la question : "Comment la culture laïque peut-elle approfondir la connaissance du grand héritage que Marie nous a confié ?", le cardinal, président du Conseil pontifical pour la culture, répond : "Il faudrait tout d’abord « purifier » la conception de Marie – naturellement au niveau populaire – parfois entourée d’une dévotion trop excessive et tendant souvent à être instrumentalisée. La figure centrale est en effet le Christ." Et il insiste sur le besoin de rester : "attentif car la dévotion populaire – comme on a dit – tend à s’exprimer parfois de manière « débridée ». Il est nécessaire de garder un juste équilibre, de manière à ce que la foi en Marie puisse être déclinée et introduite dans la culture et dans sa multiplicité."

    Mais oui, bien sûr! Il faut recadrer tout ça, pour que la dévotion à Marie devienne compatible avec la culture contemporaine où elle pourra "se décliner"! Quel charabia! Mais on y avait déjà pensé; avant lui de nombreuses voix avaient dénoncé la "mariolâtrie", comme si la dévotion à la Mère pouvait faire de l'ombre à son Fils. Mais il y a des gens, y compris dans l'appareil ecclésiastique, qui n'aiment pas trop la dévotion à Marie, ou en tout cas, qui préfèrent "qu'on la remette à sa place". Cela évite, par exemple, de prêter trop d'attention à certains messages de Marie, notamment ceux de Fatima qui constituent une sérieuse mise en garde par rapport aux dérives actuelles.

  • Cherchez l'erreur

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    A une question de Zenit : "Eminence, il est notoire que vous avez toujours parlé du Concile Vatican II avec grand enthousiasme. Qu’est-ce qu’il a représenté pour vous ?", le Cardinal Mauro Piacenza (Préfet de la Congrégation pour le Clergé) répond :

    "Comment ne pas être enthousiaste devant un événement aussi extraordinaire qu’un Concile Œcuménique ! En lui, l’Eglise resplendit dans toute sa beauté : Pierre et tous les évêques en communion avec lui se mettent à l’écoute du Saint-Esprit, de ce que Dieu a à dire à son Epouse. En lui, ils cherchent à redire – selon les vœux du bienheureux Jean XXIII – dans l’aujourd’hui de l’histoire, les vérités révélées immuables et à lire les signes de Dieu dans les signes des temps et les signes des temps à la lumière de Dieu ! Dans sa solennelle allocution d’ouverture du Concile, le 11 octobre 1962, ce pape disait : « transmettre pure et intègre la doctrine, sans altérations ni déformations […], cette doctrine certaine et immuable, qui doit être fidèlement respectée, doit être approfondie et présentée d’une manière qui corresponde aux exigences de notre époque ».

    Pendant les années du Concile, j’étais jeune étudiant puis séminariste et j’ai exercé mon ministère sacerdotal, dès le début, à la lumière du Concile et de ses réformes. J’ai été en effet ordonné prêtre en 1969. Je ne peux donc que me considérer fils du Concile qui, grâce également à mes maîtres, a cherché à accueillir, dès le début, les indications conciliaires, selon une herméneutique naturelle d’unité et de continuité. Cette réforme dans la continuité, je l’ai toujours personnellement perçue, vécue et, comme professeur, enseignée."

    Et blablabla! Habitons-nous la même planète ? Ce "miracle du concile", nous en dégustons les effets tous les jours : les vocations ont tari, de nombreuses églises sont fermées, l'Eucharistie est en péril de ne plus être célébrée, les prédicateurs s'éloignent systématiquement de l'enseignement de l'Eglise, les abandons se multiplient, il est devenu très difficile de se confesser ou de faire appel à un prêtre pour les derniers sacrements, le catéchisme n'est plus enseigné, nos enfants ou petits-enfants sont devenus ignares en matière de religion, l'enseignement catholique n'est plus catholique que de nom, les mouvements de jeunesse catholiques ont renoncé à leur engagement confessionnel, etc. Qu'on nous permette de douter des bienfaits de ce concile dont on nous rebat sans cesse les oreilles. Cela finit par devenir un discours oppressant relevant d'une langue de bois totalement insupportable.

  • Un évêque de moins à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

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    L’évêque Williamson, aux propos intempérants et indisciplinés, va-t-il être exclu de la Fraternité Saint-Pie X ? C’est ce qu’annonce aujourd’hui Natalia Trouiller sur le site de “La Vie”

    C'est le site traditionnaliste allemand Kreuz.net qui révèle l'affaire, repris par le Vatican Insider: selon eux, la sanction contre Mgr Williamson va tomber dans les prochains jours, et ce devrait être l'exclusion de la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre. Une décision semble-t-il motivée par l'insubordination de l'évêque, et non pour ses prises de position négationnistes et antisémites. Et cette insubordination ne date pas d'hier.

    Car Mgr Williamson a toujours été un électron libre. Au sein de la Fraternité Saint Pie X, où il est entré très tôt (un an seulement après sa conversion de l'anglicanisme au catholicisme, en 1972, comme séminariste), il apparaît très vite comme un intellectuel à la culture remarquable, mais aussi comme une personnalité très indépendante. C'est néanmoins lui que Mgr Lefebvre choisira avec trois autres pour être consacré évêque par lui, posant de ce fait l'acte officialisant le schisme intégriste.

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  • Des chemins qui conduisent à Dieu

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    Sandro Magister recense un livre, publié en italien, du cardinal Ruini intitulé "À la découverte de Dieu."

    Et pas d'un dieu quelconque, mais de celui dont Jésus est le grand signe. Un livre destiné à ceux qui sont déjà croyants, mais encore avant cela à ceux qui sont perplexes, indécis, inquiets. Et dont le thème est aussi la principale priorité de ce pontificat .

    Depuis de nombreuses années, Joseph Ratzinger avait en tête d’écrire un livre à propos de Jésus. Et il est parvenu à le faire. Il en est de même pour le cardinal Camillo Ruini. L’un de ses principaux projets, depuis très longtemps, était d’écrire un livre consacré à Dieu. Et voici que son "Interview à propos de Dieu", parue aux éditions Mondadori, est depuis quelques jours dans toutes les librairies italiennes.

    L’ouvrage se présente sous la forme d’une interview, à partir de questions intelligentes et mesurées posées par Andrea Galli. Mais l'exposé ne procède pas par sauts. Comme dans les "summæ" médiévales, chaque "quæstio" est ici aussi une étape d’un cheminement qui constitue un ensemble organisé et profondément unitaire.

    Le sommaire des chapitres en donne le découpage :

    - La situation de la foi aujourd’hui
    - La dimension religieuse dans l’histoire de l’humanité
    - L’éclipse de Dieu en Occident
    - La question de Dieu est spéciale
    - Les nombreux chemins de la rencontre avec Dieu
    - Le parcours de l’être
    - Le parcours de la connaissance de la nature
    - Le parcours de la liberté
    - Pour la raison, Dieu est lumière et obscurité
    - Le Dieu de l’Ancien Testament
    - Jésus-Christ, le grand signe de Dieu
    - Le visage du Dieu de Jésus-Christ
    - Dieu pour nous

    À la lecture de ce sommaire, on pressent que l’objet du livre est de tracer, en s’appuyant uniquement sur la raison, un itinéraire vers Dieu pour des gens qui sont à sa recherche ou qui veulent vérifier les raisons de leur foi.

    Les trois "parcours" proposés par les chapitres centraux approchent de Dieu à partir de l’étonnement suscité par notre existence, de notre connaissance incomplète de la nature, et du désir de liberté présent en tout homme.

    Même dans les quatre derniers chapitres, fascinants, où la Bible et les Évangiles sont largement présents et où la figure de Jésus domine, les arguments restent ceux de la raison. Mais une raison qui est ouverte à la possibilité que Dieu se révèle aux hommes. Et qui est donc capable de reconnaître ce grand signe de Dieu planté dans l’Histoire qu’est Jésus-Christ.

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  • 13-14 octobre : Marche des pères de famille de Spa à Banneux

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    Marche_des_Peres_2012_v0.jpg

    Cliquer sur l'image pour avoir accès au dépliant avec les informations concernant cette activité.

  • Le riche programme d'activité de la Famille Saint-Jean pour 2012-2013

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    shapeimage_8.pngNous ne pouvons reproduire ici, tant il est foisonnant, le programme des activités proposées par la Communauté Saint-Jean.

    En cliquant sur l'image ci-contre, vous accéderez à la brochure (en pdf) où vous aurez accès au programme du prieuré de Banneux.

  • La succession de saint Lambert à Liège : suspense !

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    Nous lisons aujourd'hui sur la Gazette de Liège, sous la plume de Paul Vaute (13/07/2012) :

    Qui sera le 92è évêque ?

    Mgr Jousten atteindra la limite d’âge le 2 novembre prochain. Sa succession prendra peut-être du temps, mais les hypothèses vont bon train.

    A l’instar de la Reine ce mardi, Mgr Aloys Jousten soufflera sur ses 75 bougies dans quelques semaines, le 2 novembre exactement. Le même jour ou le lendemain, comme le veut le code 401 du droit canonique, il écrira au Pape pour lui présenter sa démission. La succession sera alors ouverte mais - faut-il le dire ? - elle occupe déjà amplement les esprits dans le milieu ecclésial liégeois.

    Officiellement, ni "candidat" ni "campagne", bien entendu. La désignation d’un évêque intervient au terme d’un processus qui repose en partie sur le decision-making de la hiérarchie en place et des clercs et laïcs les plus engagés, et en dernière étape sur le decision-taking du Pape. Des noms n’en circulent pas moins, certains avec plus de récurrence que d’autres. Mais ce n’est pas nécessairement prédictif. Le plus cité n’est nullement assuré d’être choisi et on ne peut jamais exclure une "surprise du chef"

    Cette réserve faite, le chanoine Eric de Beukelaer a assurément la cote. Membre du chapitre de la cathédrale de Liège, doyen du centre-ville et président du Séminaire de Louvain-la-Neuve, ce quarantenaire natif de Wilrijk a été précédemment porte-parole de l’épiscopat belge. C’est dans cette dernière fonction que sont devenus familiers, pour le grand public, son visage et sa manière chaleureuse de défendre un catholicisme décomplexé. Comme doyen, il a rapidement imprimé sa marque. "Il repère tout ce qui bourgeonne et il le valorise, explique une de nos sources. Le nouveau site de l’Unité pastorale Saint-Lambert, qui sera inauguré lundi prochain, donne vraiment sa place à tout le monde". Quant à l’intéressé, il n’aime pas trop qu’on évoque son épiscopabilité. "Plus on en parle, moins il y a de chances que ce soit moi !"

    Autre hypothèse, qui tient bien la route elle aussi : Mgr André Warin, évêque auxiliaire de Namur mais venu de Liège dont il a présidé le séminaire. Il a secondé Mgr Léonard, sans être pour autant dans sa ligne, jusqu’au départ de ce dernier pour Malines-Bruxelles, mais il n’a pas été choisi pour lui succéder. Son nom était déjà sur les lèvres en 2001, avant la nomination de Mgr Jousten. Principal handicap : le courant n’est jamais très bien passé entre lui et le staff de l’évêché. "On le dit un peu mou, tardant souvent à prendre une décision", relève un familier du sérail.

    Un petit peu plus loin dans le peloton des pronostics, on trouve l’actuel vicaire général Alphonse Borras, par ailleurs professeur à l’UCL et à l’Institut canonique de Paris. "Il ne cache pas que si on lui demande, il acceptera", dit-on dans les couloirs. Il a l’avantage de bien connaître la maison, mais on risque de se souvenir, en haut lieu, de positions publiques nullement en phase avec le magistère papal, notamment dans une lettre collective de théologiens diffusée en avril 2009. "Il a une vision très sociologique du monde moderne où les gens ne veulent plus s’engager pour la vie", résume un observateur.

    Recteur du sanctuaire de Banneux, Léo Palm ne manquerait pas d’atouts. D’abord parce que le site marial, avec ses quelque 500.000 visiteurs par an, donne une image de l’Eglise plus dynamique et réjouissante que celle des lieux de culte qu’on désaffecte ! Mais on nous parle aussi, entre autres, de Jean-Pierre Delville, professeur à l’UCL, spécialiste de l’histoire du christianisme, "un homme relativement pondéré, ouvert, consensuel ", ou encore du doyen de Liège Rive droite Jean-Pierre Pire . Bref : beaucoup d’appelés pour un élu. (...)

    A noter que si le chanoine de Beukelaer devait être désigné, c’est un épiscopat beaucoup plus long que les deux précédents qui s’ouvrirait, sauf accident ou problème de santé. Né en 1963, il n’aura, en effet, 75 ans qu’en 2038. Son "règne" potentiel s’étendrait donc sur un bon quart de siècle, durée comparable à celle de Mgr van Zuylen (1961-1986).

    L’ancien communicateur de l’Eglise en Belgique peut compter sur le soutien de Mgr Léonard. Et celui de Mgr Jousten ? D’aucuns voient celui-ci pencher pour Mgr Warin, plus proche de sa sensibilité. D’autres lui attribuent des ambitions pour un outsider qui est aussi un ami de longue date, à savoir Emil Piront, ex-curé de l’Unité pastorale Notre-Dame des Sources (Chaudfontaine-Trooz), devenu récemment aumônier national CSC/ACV. Mais le choix de l’évêque est le secret sinon d’Etat, en tout cas d’Eglise, le mieux gardé P.V.

  • Quand une "bible" aurait annoncé la venue de Mahomet...

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    Nous lisons sur eecho.fr :

    Pseudo-évangile de Barnabé: quand la pensée unique relaie une supercherie…

    Une bible découverte en Turquie annoncerait la venue du prophète Mohammed

    ——–Tel est le titre de l’article du très sérieux magazine « Le Monde des religions », ou le mini-reportage de la chaîne EuroNews, qui cherchait l’effet d’annonce début mars. Il s’agit d’un écrit, pas très volumineux (donc PAS une Bible) qui serait antérieur à l’Islam. Le Web musulman fut mis en émoi (comme ce site-ci), se gargarisant d’un air triomphateur de montrer au monde la preuve irréfutable, puisque venant d’une source chrétienne elle-même, que la bible est falsifiée, que l’islam EST la vérité, etc.

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    et un article à ce sujet, de haute tenue : http://biblio.domuni.eu/articlesbible/barnabe/index.htm

  • 10 bonnes raisons de ne pas légaliser ni le mariage entre personnes de même sexe ni l’adoption par des partenaires de même sexe

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    Voici le document provenant du diocèse de Paris sur le «mariage» et l’adoption par des personnes du même sexe. Voici l'intitulé des 10 arguments :

    1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
    2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
    3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
    4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
    5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
    6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
    7. Privilégier les droits « de » l'enfant plutôt que le droit « à » l'enfant
    8. L'adoption par les célibataires : un faux argument
    9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
    10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes

     Consulter ce document (pdf)

    Via foi catholique.com

  • Quand le web entretient une image négative du pape

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    Une enquête de popularité réalisée dans les contenus en ligne que près de la moitié de tous les contenus en ligne sur Ratzinger ont une tonalité et un impact négatifs. Contrairement à ce qui se passe pour le Dalaï Lama. C'est Andrea Tornielli qui recense cette enquête sur le Vatican Insider. Nous en donnons un aperçu ici, sans reprendre l'entièreté de l'article.

    Le message de Benoît XVI a du mal à passer, même sur le web, même en Italie. Cela est démontré par les résultats d'une recherche effectuée par un organisme qui analyse les réputations, publié dans "Expansion". Grâce à un système de logiciel et une équipe spéciale pour analyser les données recueillies à partir du Web, dans l'univers entier incluant les médias sociaux, on a comparé les profils du pape et celui du le Dalaï Lama. Les résultats montrent que les réseaux Web, vidéo et sociaux véhiculent une image «équilibrée» du Dalaï-Lama », mais émotionnelle et peu positive" lorsqu'il s'agit du Pape. Ainsi, près de la moitié du contenu en ligne sur le Pape (48,74%) a un ton et une portée négatifs, 7% seulement sont assez positifs, encore que tièdes, sans enthousiasme, tandis que le reste est neutre. Le Dalaï-Lama est nettement plus populaire sur le web (26% de contenu en ligne est positifs, et seulement 8% négatifs).


    Ainsi, en Italie, la video de Benoît XVI qui vient en tête, vue plus de cinq cent mille fois avec de  nombreux commentaires, s'appelle "le pape Ratzinger .... dans toute sa méchanceté"; celle sur le Dalaï-Lama (vue moins de 90.000 fois) tourne autour de ses aphorismes de sagesse.La vidéo de Benoît XVI est nettement orientée vers des parodies, des "révélations" et des critiques, souvent féroces. "


    La situation n'est pas meilleure, selon une étude sur les réseaux sociaux. Le dalaï-lama à son actif 4.390.916 fans sur 290 pages, et 71 groupes actifs sur Facebook.L'orientation de ces groupes et des pages est très positive." En ce qui concerne le pape, «les chiffres sont nettement inférieurs: 263.032 fans, 154 pages et 62 groupes actifs. La grande majorité est fortement orientée vers le négatif, comme on peut le voir en feuilletant les titres, voire même offensive.


    Ainsi, "l'image personnelle du pape, de ses décisions et de ses positions dans le domaine de la religion,  commente Andrea Barchiesi, directeur du "gestionnaire de réputation", est tout à fait impopulaire. Malgré l'importance de la proximité socioculturelle du Pape avec les Italiens, ou peut-être à cause de cela, l'enquête a pris la mesure du caractère négatif des opinions sur ce que Benoît XVI dit et fait en Italie, en particulier, et de l'impact émotionnel que cela suscite dans une forte proportion des commentaires en ligne."


    En bref, l'image dominante du pape sur le web italien est celle de quelqu'un de «très rigide», accusé d'être anti-islamique (après le discours de Ratisbonne) et d'avoir rejoint les Nazis dans sa jeunesse (un fait qui n'était pas vrai, mais qui est fortement présent sur les réseaux). Benoît XVI, dont l'action a été décisive dans la lutte contre le fléau de la violence, est ainsi associé à l'idée de "Inquisition" et voit sa propre responsabilité mise en cause dans la couverture des cas de prêtres pédophiles. Ainsi, dans un documentaire récent intitulé "Mea Maxima" où le pape est directement mis en cause dans le traitement du dossier d'une affaire de pédophilie. Et cela en 2001, alors que c'est précisément cette année là que Jean-Paul II et celui qui était alors le cardinal Ratzinger ont exigé que soient deférés à Rome les cas de maltraitance d'enfants dont la compétence avait été, jusque là, réservée aux évêques diocésains. On sait que, par la suite, Benoît XVI, dès son élection a adopté une procédure d'urgence destinée à prendre des mesures immédiates pour protéger les victimes.


    Cela ne nous étonne évidemment pas. Le Dalaï Lama est inoffensif et n'est pas un gêneur pour ceux qui veulent détruire les derniers obstacles s'opposant à une libéralisation totale de la morale et à l'instauration d'une société dont Dieu sera banni définitivement. L'Eglise est le dernier bastion qu'il faut détruire, et pour cela tous les moyens sont bons, y compris la falsification de l'histoire, la déformation des faits, le recours au dénigrement et à la dérision. Que le pape soit la cible de prédilection de toute  cette entreprise d'intoxication, avec la collaboration sournoise et active de prétendus catholiques, s'inscrit tout naturellement dans la triste logique de cette stratégie.

  • Prier pour épouser le regard de Dieu sur les évènements que nous vivons

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    (Vatican Information Service) Ce matin, le Pape a consacré la catéchèse de l'audience générale à la prière dans la seconde partie de l'Apocalypse, "une prière qui s'étend au monde entier, l'Eglise cheminant dans l'histoire". Dans cette partie, a poursuivi Benoît XVI, "l'assemblée doit savoir lire en profondeur ce qu'elle vit, en discernant par la foi les événements de manière à agir pour le Royaume. Cette lecture de discernement et d'action est intimement liée à la prière... Elle est appelée à monter au ciel pour voir les choses avec les yeux de Dieu". Le premier des trois symboles décrits par saint Jean est un trône, le trône du Tout Puissant "qui n'est pas resté clos dans son ciel mais s'est rapproché de l'homme pour s'allier à lui". Le livre ensuite symbolise "le plan divin sur les choses et les hommes, scellé de sept sceaux et que personne ne peut lire. Mais face à l'égarement de l'humanité face au mystère de l'histoire, quelqu'un viendra l'ouvrir et éclairer" le monde. Le troisième symbole enfin est l'agneau, "le Christ immolé par le sacrifice de la croix, debout en signe de sa résurrection. C'est l'Agneau, le Christ mort et ressuscité, qui lève progressivement les sceaux et révèle le plan de Dieu, le sens profond de l'histoire".

    Ces symboles disent la "voie à suivre pour savoir lire les événements et nos vies mêmes. En tournant nos regards vers le ciel, en invoquant le Christ "dans la prière personnelle ou communautaire, on apprend à voir les choses sous un autre jour et à en apprécier le sens profond... Avant tout, le Christ invite la communauté à envisager avec réalisme le présent". Ayant brisé les quatre premiers sceaux, l'Agneau fit voir "à l'Eglise le monde dans lequel elle est immergée et dans lequel existent des aspects négatifs, les méfaits accomplis par l'homme telles la violence...et l'injustice", mais aussi "les maux qu'il doit subir, comme la faim, la maladie ou la mort... Face à ces drames, la communauté ecclésiale est invitée à ne pas se désespérer et à croire fermement que la force apparente du Malin sera écrasée par la toute puissante divine". C'est alors que Jean décrit un cheval blanc symbolisant "l'entrée de la force de Dieu dans l'histoire des hommes, seule en mesure de combattre le mal et de le vaincre... Dieu s'est approché de l'humanité au point de descendre dans les ténèbres de la mort pour les éclairer de la splendeur de la vie divine. Il s'est chargé des maux de ce monde pour le purifier du feu de son amour... L'Apocalypse nous dit que la prière alimente en chacun de nous et dans nos communautés la lumière de l'espérance ultime... L'Eglise ne se referme pas sur elle même mais entreprend courageusement sa marche parmi souffrances et obstacles, affirmant que le mal ne vaincra pas le bien, que l'obscurité n'offusquera pas la splendeur de Dieu... Les chrétiens ne sauraient être pessimistes!... La prière les forme à discerner les signes de Dieu, sa présence et son action, de manière à diffuser sa lumière et l'annonce de sa victoire". La vision de Jean s'achève par l'apparition d'un ange thuriféraire qui ne cesse d'alimenter son encensoir d'or. Ces grains d'encens", a précisé le Saint-Père, symbolisent nos prières. "Nous devons nous convaincre qu'il n'existe pas de prière inutile ou superflues" car Dieu n'est jamais insensible aux suppliques des hommes. "Souvent, face au mal, on croit ne rien pouvoir faire, alors que la prière est la réponse la plus efficace pour renforcer notre engagement quotidien en faveur du bien. La puissance divine rend notre faiblesse féconde."