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Eglise - Page 1418

  • Liban : le pape s’adresse aux jeunes

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    maree-humaine.jpgTemps fort de la visite papale au Liban, Benoît XVI rencontrait ce soir au patriarcat maronite situé au nord de Beyrouth, des jeunes venus de tout le Moyen-orient. Parmi la foule,se trouvent des délégations de chrétiens palestiniens, des chrétiens d'Egypte, de Chypre, de Jordanie, d'Irak et surtout de Syrie. Dans le « Figaro »,  Jean-Marie Guénois observe que le Pape ne devait pas parler de la Syrie au Liban, un sujet jugé trop politique. Il l'a fait pourtant devant les vingt milles jeunes réunis en son honneur à Bkerké: «J'ai appris également qu'il y a parmi nous des jeunes venus de Syrie. Je veux vous dire combien j'admire votre courage. Dites chez vous, à vos familles et à vos amis, que le Pape ne vous oublie pas. Dites que le Pape est triste à cause de vos souffrances et de vos deuils. Il n'oublie pas la Syrie dans ses prières et ses préoccupations. Il n'oublie pas les Moyen-orientaux qui souffrent. Il est temps que musulmans et chrétiens s'unissent pour mettre fin à la violence et aux guerres.» Voilà une phrase de Benoît XVI très remarquée qui restera sans doute comme le grand message de ce vingt-quatrième voyage du pape hors d'Italie. »

     Voici quelques extraits du message prononcé par Benoît XVI :

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  • Vatican II, les religions et la vérité, une question très actuelle

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    De Christine Pedotti  sur le site de “La Vie” aujourd’hui, ces quelques fleurs (artificielles?) au concile Vatican II:

    Parmi les textes débattus, celui qui portait sur la liberté religieuse fut l’un des plus disputés. Il ne visait pas à proprement parler la liberté de conscience, même si les deux notions sont liées, mais plus précisément les conditions de cohabitation des différentes traditions religieuses et philosophiques dans une même société, entre elles et avec l’État.

    L’une des difficultés tenait au fait qu’il fallait continuer à affirmer sans ambiguïté que le catholicisme est la voie d’accès sûre et fiable à la vérité révélée par Dieu pour le bien de l’humanité, et en même temps, admettre que ceux qui sont « objectivement » dans l’erreur ont le droit de croire et de célébrer librement.

    Les adversaires du texte se récrièrent principalement au nom des « droits de la Vérité ». Leur slogan était simple : nous ne pouvons pas donner des droits à l’erreur car seule la vérité a des droits. Les défenseurs du texte répliquèrent qu’il ne s’agissait pas de donner des droits à une idée mais à des personnes. Selon eux, la liberté religieuse trouvait son principal fondement dans la « dignité de la personne humaine » et non dans une logique de « tolérance de l’erreur ». La nuance était de taille. D’autant que le texte allait plus loin encore et fondait cette liberté en Dieu lui-même, décrit comme constant éducateur de la liberté humaine. Finalement le texte, bien que rencontrant jusqu’à son adoption finale de farouches résistances, fut voté, recueillant 2308 voix en sa faveur et seulement 70 votes d’opposition.

    Référence ici: Vatican II, les religions et la vérité, une question très actuelle

    Le bien et le mal, la vérité et l’erreur font l’objet de la loi révélée par Dieu. Si l’homme a été créé libre, l’application de cette loi dans la conduite de sa vie relève du discernement de sa conscience. Mais, en même temps, il a l’obligation d’éclairer celle-ci, en s’informant et en se laissant former à l’écoute de la parole de Dieu et du magistère de son Eglise. Pas de liberté sans responsabilité. En toute hypothèse, ses choix l’engagent aux yeux du Souverain Juge. S’il peut éventuellement être exonéré de sa faute ou de son erreur, l’homme n’a en revanche aucunement le droit de définir lui-même ce qui est moralement bien ou vrai.

    Où serait la contradiction entre la” dignité” que l’homme tient objectivement de sa création à l’image de Dieu (on n’a pas attendu Vatican II pour le savoir) et la simple “tolérance” morale des erreurs (il n’est pas Dieu)  dont le caractère invincible ôte l'imputabilité à son auteur? Objectivement, l'action erronée reste une erreur.   

  • Benoît XVI au Liban : « In hoc Signo vinces »

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    imagesCAHSRXDB.jpgHier, en la fête de l’exaltation de la sainte Croix, Benoît XVI a signé, dans la basilique grecque melkite d’Harissa, l’exhortation apostolique « Ecclesia in Medio Oriente » concluant les travaux du synode romain sur le Moyen-Orient. À cet occasion, il a notamment déclaré, devant les autorités civiles et religieuses de divers confessions réunies dans la basilique :

    « Il est providentiel que cet acte ait lieu le jour même de la fête de la Croix glorieuse, dont la célébration est née en Orient en 335, au lendemain de la Dédicace de la Basilique de la Résurrection construite sur le Golgotha et le sépulcre de Notre-Seigneur, par l’empereur Constantin-le-Grand, que vous vénérez comme un saint. Dans un mois se célébrera le 1.700ème anniversaire de l’apparition qui lui fit voir dans la nuit symbolique de son incroyance, le chrisme flamboyant, alors qu’une voix lui disait : « Par ce signe, tu vaincras ! ».

    "Plus tard, Constantin signa l’édit de Milan et donna son nom à Constantinople. Il me semble que l’Exhortation post-synodale peut être lue et interprétée à la lumière de la fête de la Croix glorieuse, et plus particulièrement à la lumière du chrisme, le X (khi) et le P (rhô), des deux premières lettres du mot "Christos". Une telle lecture conduit à une véritable redécouverte de l’identité du baptisé et de l’Église, et elle constitue en même temps comme un appel au témoignage dans et par la communion. La communion et le témoignage chrétiens ne sont-ils pas fondés sur le Mystère pascal, sur la crucifixion, la mort et la résurrection du Christ ? N’y trouvent-ils pas leur accomplissement plénier ? Il existe un lien inséparable entre la Croix et la Résurrection qui ne peut pas être oublié par le chrétien (…) ".

    Le Saint-Père explique ensuite que cette exhortation veut tracer un chemin pour retrouver l’essentiel : la "sequela Christi", dans un contexte "difficile et quelquefois douloureux, un contexte qui pourrait faire naître la tentation d’ignorer ou d’oublier la Croix glorieuse":

    "C’est justement maintenant qu’il faut célébrer la victoire de l’amour sur la haine, celle du pardon sur la vengeance, celle du service sur la domination, celle de l’humilité sur l’orgueil, celle de l’unité sur la division.

    À la lumière de la fête d’aujourd’hui et en vue d’une application fructueuse de l’Exhortation, je vous invite tous à ne pas avoir peur, à demeurer dans la vérité et à cultiver la pureté de la foi. Tel est le langage de la Croix glorieuse ! Telle est la folie de la Croix : celle de savoir convertir nos souffrances en cri d’amour envers Dieu et de miséricorde envers le prochain ; celle de savoir aussi transformer des êtres attaqués et blessés dans leur foi et leur identité, en vases d’argile prêts à être comblés par l’abondance des dons divins plus précieux que l’or (cf. 2 Co 4, 7-18). Il ne s’agit pas là d’un langage purement allégorique, mais d’un appel pressant à poser des actes concrets qui configurent toujours davantage au Christ, des actes qui aident les différentes Églises à refléter la beauté de la première communauté des croyants (cf. Ac 2, 41-47 ; Deuxième partie de l’Exhortation) ; des actes similaires à ceux de l’empereur Constantin qui a su témoigner et sortir les chrétiens de la discrimination pour leur permettre de vivre ouvertement et librement leur foi dans le Christ crucifié, mort et ressuscité pour le salut de tous.[...]"

    " Sois sans crainte, petit troupeau, (Lc 12, 32) et souviens-toi de la promesse faite à Constantin : « Par ce signe, tu vaincras ! » Églises au Moyen-Orient, soyez sans crainte, car le Seigneur est vraiment avec vous jusqu’à la fin du monde ! Soyez sans crainte, car l’Église universelle vous accompagne par sa proximité humaine et spirituelle ! C’est dans ces sentiments d’espérance et d’encouragement à être des protagonistes actifs de la foi par la communion et le témoignage, que dimanche je confierai l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Medio Oriente à mes vénérés frères Patriarches, Archevêques et Évêques, à tous les prêtres, aux diacres, aux religieux et aux religieuses, aux séminaristes et aux fidèles laïcs. « Gardez courage » (Jn 16, 33) ! Par l’intercession de la Vierge Marie, la Theotókos, j’invoque avec grande affection l’abondance des dons divins sur vous tous ! "

    Ici: Signature de l'exhortation apostolique et discours de Benoît XVI (extraits)

  • Cachez cette référence que je ne saurais voir…

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    Le recteur des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur (FUNDP) a annoncé vendredi la décision de modifier le nom de l’institution universitaire namuroise. Elle s’appellera désormais “Université de Namur”. Le changement de nom des FUNDP en Université de Namur s’inscrit dans une volonté de renforcer la visibilité de l’institution. “Nous ressentions le besoin de proclamer que nous sommes une université. Nous accomplissons de manière complète nos différentes missions”, a expliqué le recteur, Yves Poullet. Ici : Les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix deviennent l’Université de Namur

    La visibilité mondaine s’entend, pas la visibilité catholique. Enfouissement ou apostasie ? Cela se discute, comme disait Jean-Luc Delarue. Un beau cadeau pour le cinquantenaire de Vatican II ?

     

  • Premiers discours du pape au Liban

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    Sur L'Orient-Le Jour :

    Le pape Benoît XVI a été accueilli, vendredi 14 septembre 2012, à l'aéroport de Beyrouth par le président de la République Michel Sleiman, seul chef d'Etat arabe chrétien, et son épouse, le chef du parlement, Nabih Berry, et son épouse, le Premier ministre Nagib Mikati et son épouse et la patriarche maronite Béchara Raï. Il a ensuite prononcé un discours sur le tarmac de l'aéroport devant les responsables, les religieux et les fidèles venus l'accueillir.

     

    Voici ce discours dans on intégralité :

     

    "Monsieur le Président de la République,

    Messieurs les Présidents du Parlement et du Conseil des ministres,

    Chères Béatitudes, Membres du Corps diplomatique,

    Autorités civiles et religieuses présentes, chers amis,

     

    J'ai la joie, Monsieur le Président, de répondre à l'aimable invitation que vous m'avez adressée à me rendre dans votre pays, ainsi qu'à celle reçue des Patriarches et des Évêques catholiques du Liban.

     

    Cette double invitation manifeste, si nécessaire, le double but de ma visite dans votre pays. Elle souligne l'excellence des relations qui existent depuis toujours entre le Liban et le Saint-Siège, et elle voudrait contribuer à les renforcer. Cette visite est aussi la réponse à celles que vous m'avez faites au Vatican en novembre 2008, et plus récemment en février 2011, visite qui a été suivie neuf mois plus tard par celle de Monsieur le Premier ministre.

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  • Quand l'archevêque de Madrid retrousse ses manches

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    « Mission Madrid », pour renouveler la foi des croyants (www.fides.org)

    L’Archidiocèse de Madrid lancera, à la fin de ce mois, une mission qui vise à « renouveler la foi » de tous les croyants en suscitant en eux l’engagement missionnaire de manière à atteindre les personnes les plus éloignées de l’Eglise. Le Cardinal Archevêque de Madrid, S.Em. Antonio Maria Rouco Varela, a présenté hier, 11 septembre, la « Mission Madrid 2012-2013 » comme une réponse à l’appel lancé par le Pape Benoît XVI l’an dernier, en clôture de la Journée mondiale de la Jeunesse (JMJ) célébrée dans la capitale espagnole.

    Le 30 septembre, sous le slogan « Serviteurs et témoins de la Vérité », l’Eglise à Madrid lancera donc ce plan pastoral qui, selon le Cardinal Rouco Varela, est « particulièrement important en ces temps difficiles de crise de foi et de spiritualité ».

    Dans la note envoyée à l’Agence Fides par l’Archidiocèse de Madrid, le Cardinal souligne que, parmi les « principes clefs » de la mission se trouve « la confession de la foi » que les missionnaires se sentent appelés à témoigner, puis l’évangélisation et la « conversion des âmes, des esprits et des cœurs ». Pour l’Evêque auxiliaire de Madrid et Coordinateur général de la mission, S.Exc. Mgr César Franco, il s’agit d’une « action extraordinaire » conçue afin de « rénover » l’action missionnaire parfois « oubliée ». La mission aura comme centres principaux les Paroisses de manière à ce que « ceux qui n’ont pas reçu l’appel du Christ puissent le recevoir, ceux qui sont loin réussissent à se rapprocher, et que tous les chrétiens puissent vivre de manière consciente leur vocation missionnaire ».

    Le Plan pastoral de la mission prévoit des activités dans les écoles, les universités et dans d’autres centres d’instruction ainsi que des cours destinés aux catéchistes, des pèlerinages à la Cathédrale, des activités missionnaires dans les Paroisses et la préparation des jeunes à la Journée mondiale de la Jeunesse de Rio de Janeiro de 2013.

    fides.org

  • Le Liban, phare pour les chrétiens de la région

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    Visite du Pape au Liban: "Ce pays reste un phare pour les chrétiens de la région"

    Source : levif.be

    Melhem Khala est le coordinateur de l'association Offre-joie qui se donne pour mission de réconcilier les nombreuses confessions représentées au Liban. Il revient sur la situation des chrétiens libanais, alors que le Pape entame aujourd'hui une visite de trois jours au pays du Cèdre.

    Melhem Khalaf est coordinateur d'Offre-Joie -ONG libanaise ayant des ramifications en France, en Irak, en Europe et aux Etats-Unis-, membre du collectif islamo-chrétien autour de Marie.

    Vous avez organisé une marche symbolique islamo-chrétienne à l'occasion de la visite du pape. Quel message voulez-vous ainsi délivrer ?

    Nous avons besoin d'accueillir le Pape non seulement en tant que chef de l'Eglise catholique, mais aussi en tant qu'homme de paix. Ici et dans l'ensemble de la région, les chrétiens attendent sa venue, car elle suscite de l'espérance, surtout avec les bouleversements actuels et les dangers qui pèsent sur la présence chrétienne dans la région. Nous pensons que la visite du Pape au Liban est un symbole de l'attachement à la diversité religieuse dans la région. Pour nous, si les chrétiens devaient quitter cette région, celle-ci perdrait une présence vieille de 2000 ans.

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  • 100 nouveaux martyrs du communisme bientôt canonisés par l'Eglise orthodoxe bulgare

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    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser 100 néomartyrs de la période communiste

    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser prochainement une centaine de martyrs du régime athée de la seconde partie du XXème siècle. Le métropolite de Lovtcha Gabriel, chef de la commission des canonisations auprès du Saint-Synode de l’Église orthodoxe bulgare, a annoncé que les évêques, lors de la session du Saint-Synode de la fin du mois de septembre, examineront les listes des noms des martyrs présentés par les diocèses et fixera la date de la canonisation. Hormis les 100 martyrs connus, il est suggéré de canoniser également le groupe des martyrs inconnus, afin de préserver ainsi la mémoire des nombreux martyrs disparus sans trace au cours de cette période. Il est possible que la canonisation ait lieu à la fin de cette année, mais certains évêques proposent de la fixer à 2013, ce qui permettrait d’étendre et de préciser la liste des néomartyrs.
    Source : Pravoslavie.ru via orthodoxie.com
  • Retour sur "les chrétiens trop oubliés"

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    Nous avions signalé la parution d'un très beau livre consacré aux chrétiens oubliés du bout du monde. Valeurs Actuelles (Frédéric Pons) a interviewé son auteur :

    "Des chrétiens trop oubliés

    En Orient et en Asie, des communautés vivent leur foi dans les catacombes et parfois dans le martyre. Le témoignage d’un pèlerin parti à leur rencontre.

    Diplôme de l’Essec en poche, Charles et Gabriel ont fait un tour du monde à vélo – 11 000 kilomètres avec un euro par personne et par jour – à la rencontre des chrétiens oubliés. Charles Guilhamon raconte ce périple humain et spirituel dans un magnifique récit où tous les deux disent avoir découvert « une Église profondément aimable, une assemblée d’hommes rassemblée autour du Christ, avant d’être un parc immobilier un peu froid », à laquelle ils ont envie d’apporter leur petite pierre. Au retour, Gabriel est entré au séminaire pour se préparer à être missionnaire en Asie et Charles est devenu entrepreneur. Nous l’avons rencontré à la veille de la visite du pape au Liban.

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  • Un nouvel Hadjadj : "Comment parler de Dieu aujourd'hui"

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    Dominique Greiner, dans "La Croix", recense le dernier Hadjadj :

    Le défi de la transmission de la foi est (...) au cœur de l’« Anti-manuel d’évangélisation »  de Fabrice Hadjadj. Il tente de répondre à la question qui lui a été posée par le Conseil pontifical pour les laïcs : comment parler de Dieu aujourd’hui ?

    Tout en étant critique lui aussi à l’égard de la « mystique de l’enfouissement du chrétien social »  quand elle se transforme en « mutisme de la carpe »,  il refuse de se poser en donneur de leçons et adopte une posture humble. Parler de Dieu n’a en effet jamais été une évidence pour personne, le mot Dieu pouvant être si facilement manipulé.

    Le philosophe, converti de l’athéisme au catholicisme, déplace alors le questionnement et propose de réfléchir sur l’essence même de la parole : « Quand on se demande seulement ce qu’il faut faire pour bien parler de Dieu, on finit par n’être qu’un faiseur. La vraie question est plutôt de savoir ce que nous sommes, en tant qu’êtres parlants. »  La parole vraie n’est pas celle du publicitaire qui cherche avant tout à être efficace dans sa stratégie de communication. La force d’un témoignage ne dépend pas de la maîtrise de techniques oratoires.

    Le plus souvent, le témoin cherche ses mots. Son « balbutiement »  vient d’une expérience, du contact avec un événement. Ainsi en est-il aussi de la foi : dans la rencontre avec le Christ, les croyants font l’expérience que « le plus spirituel est uni au plus charnel, la plus haute gloire à la plus commune nature, la miséricorde la plus insondable à la plus abyssale misère. Il n’y a pas de parole adéquate devant une telle disproportion, ou plutôt la seule parole adéquate est celle qui balbutie de merveille et d’effroi, – la seule posture authentique, celle qui perd l’équilibre et part à la suite tout en partant à la renverse. » 


    COMMENT PARLER DE DIEU AUJOURD’HUI   ?
    Anti-manuel d’évangélisation
    de Fabrice Hadjadj .
    Éditions Salvator, 219 p., 19,5 €

    Présentation de l'éditeur :

    Dieu peut-il être un sujet de conversation ? Peut-on le placer entre les derniers résultats de Coupe d Europe et le prochain bulletin météorologique ? Serait-il toutefois beaucoup mieux de disserter savamment dessus, d'en faire un beau concept théologique, de le resituer entre les antinomies de Kant et les généalogies de Nietzsche? La bouche qui vient de dire : « Passe-moi le sel ! » ou « La France forte, c'est maintenant » ou « Vous êtes belle, Monica, puis-je monter prendre un verre chez vous ? », est-elle habilitée à dire quelque chose du divin ? Du reste, le mot « Dieu » peut-il être un mot parmi d'autres dans une phrase, un gros mot, un mot avec une grande majuscule ? L'Infini tient-il en quatre lettres communes (comme le fini en cinq lettres) ? N'est-ce pas le diminuer au moment même où l'on prétend l'exalter ? Ou l'honorer alors qu'on voudrait s'en débarrasser pour toujours ? Au moins deux espèces de personnes ne s'embarrassent pas de ces difficultés : le fondamentaliste et l'athée. Tous deux parlent de Dieu à tort et à travers. Si bien que deux autres types vont s'insurger contre une telle arrogance : l'agnostique et le chrétien enfoui. Tous deux prennent le parti de ne plus en parler du tout. Et puis il y a ceux qui ne se retrouvent pas dans le quadrige de ces factions. Ceux pour qui l'on ne peut parler de Dieu, mais pour qui l'on peut encore moins se taire. Et les voici qui bégayent, bafouillent, balbutient, clowns qui doivent témoigner de ce qui les surpasse... Ils sont envoyés comme hérauts du « Royaume », alors qu'ils font leurs courses chez Leclerc. Ils sont désignés comme « lumière du monde » alors qu'ils cherchent l'interrupteur de leur chambre. Enfin, ils se savent fils du Dieu infini et néanmoins fils de Lucette et Ferdinand, finis, extrêmement finis...

  • L'Aide à l'Eglise en Détresse lance un appel au secours pour les chrétiens du Nigeria

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    Les églises ne doivent pas fermer leurs portes malgré les bombes !


    430
    églises détruites depuis les élections du 16 avril 2011

    14 000 victimes depuis dix ans
    250 000 personnes déplacées
    1400 tués par Boko Haram depuis 2010
    12 États sur 36 appliquent déjà la charia (loi coranique)

    Bombes contre les chrétiens

    Avec 150 millions d’habitants, le Nigeria compte environ 50% de musulmans et 50% de chrétiens. Les immenses ressources naturelles du pays, au lieu de stimuler l’économie et de sortir la population de la pauvreté, engendrent conflits continuels et corruption. Depuis une dizaine d’années, la naissance de groupes musulmans intégristes a aggravé cette situation. Les nombreuses attaques contre les chrétiens attestent qu’une véritable persécution et volonté de détruire est à l’œuvre. De 2010 à ce jour, plus de mille chrétiens ont été tués et des dizaines de milliers de personnes blessées dans des actes de terrorisme.

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