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Eglise - Page 1422

  • L'Eglise en péril : le songe de Don Bosco

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    Un enseignement délivré à des jeunes et qui prend toute sa signification à l'heure que nous vivons.

  • Plutôt passer douze ans en prison...

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    Lu sur le bulletin de l'Aide à l'Eglise en détresse :

    "Le père Werenfried raconta un jour l'histoire d'un prêtre tchèque qu'il avait invité à l'Ouest pendant deux mois, après le "printemps de Prague", pour qu'il apprenne à connaître l'Église du monde libre. À son départ, le prêtre a prononcé ces paroles inquiétantes: "J'ai passé douze ans en prison pour avoir voulu rester fidèle à l'Église romaine. J'ai été torturé pour avoir refusé de renier le Pape. J'ai perdu la  santé pour ma Foi. Mais cette Foi me donnait une paix et une sécurité qui ont fait de mes années de cachot les plus heureuses de ma vie. Vous avez perdu la paix en Dieu, vous avez tellement sapé la Foi qu'elle ne procure plus aucune sécurité. Dans votre liberté, vous jetez par la fenêtre ce pour quoi nous avons été opprimés. L'Ouest m'a déçu. J'aimerais mieux vivre encore douze ans dans une prison communiste, plutôt que de rester plus longtemps parmi vous".

  • Et Benoit XVI, quel pape choisirait-il ?

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    Sur les carnets du Vatican de l'envoyé spécial de la Libre :

    Et s'il revenait au pape Benoit XVI d'élire son successeur, qui pourrait-il choisir ? La question est prétentieuse et le scénario fictionnel, mais il nous aide tout de même à éclaircir certains aspects de ce temps d'attente avant le conclave.

    Car si le pape actuel n’interférera vraisemblablement nullement sur le choix d'un nouveau souverain pontife, on peut se demander si son ombre, les relations amicales ou professionnelles qu'il entretient, sa proximité géographique avec le futur pape (il résidera au sein même du Vatican), ses entreprises et initiatives engagées depuis 2005, l'écho de ses dernières paroles n'influenceront pas les cardinaux électeurs reclus en la chapelle Sixtine.

    Le pape, pour discret et réservé qu'il fut, avait une personnalité et une politique bien tranchées. Sans nous demander si pour l'Église ce serait une bonne ou mauvaise chose (chacun appréciera à sa façon), essayons de dresser dès lors le portrait robot d'un pape qui pourrait être fidèle à ce que fut Benoit XVI. ...

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    Eh bien, peut-être aurait-il choisi le nouveau patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia, un homme qui lui ressemble par certains traits mais un peu différent tout de même : jeune encore (59 ans), investi sur le terrain social, à la fois pieux et de doctrine très sûre mais bon communicant. Et peut-être bon tout court.

    Oui, mais celui-là n’est pas cardinal, ni diplomate ou administrateur de stature internationale, ni peut-être non plus un grand polyglotte. Que dirait le Sacré Collège ? I have a dream…

  • La papauté affaiblie ?

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    Le fidéisme est une attitude relevant d'une foi aveugle qui répudierait l'usage de la raison. Ces jours-ci, face à la renonciation du pape, on a comme l'impression que nombreux sont ceux qui succombent à cette tentation et se lancent dans des dythirambes plein d'exaltation pour célébrer une décision courageuse, prophétique, christique, suscitant l'admiration et excluant toute critique, voire toute réticence. Avouons que, dès que cette nouvelle a été connue, nous avons manifesté sur ce blog une certaine retenue contrastant avec le chorus entendu partout ailleurs, ou presque. N'importe-t-il pas de savoir raison garder? Faisons d'ailleurs remarquer que les mêmes qui célèbrent partout cette décision auraient été aussi ceux qui auraient défendu le pape avec bec et ongles s'il était resté sur le trône pontifical jusqu'au bout, malgré tout, comme l'avait fait Jean-Paul II. C'est pourquoi les propos du Professeur de Mattei reproduits ci-dessous nous paraissent marqués  au coin du bon sens.

    Le Professeur Roberto de Mattei redoute un affaiblissement de la papauté (source) :

    (source : www.formiche.net) "Je n'exclus pas qu'il puisse y avoir d'autres raisons, outre celle de la santé, qui ont poussé le pape à démissionner. Je suis surpris par le fidéisme du monde catholique qui devant un geste historique a réagi en se limitant à en souligner les aspects positifs, sans tenir compte d’éventuelles répercussions négatives". Ainsi s’exprime Roberto de Mattei, Président de la Fondation Lepanto et professeur d'histoire du christianisme à l'Université européenne de Rome. Grand respect pour le geste du pape, mais on ne comprend pas comment un tel homme n’ait pas évalué les répercussions négatives qu’un tel choix entraîne déjà sur la papauté.

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  • Cachez ces différences…

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    La « Libre » ex Belgique, postchrétienne et pluraliste, nous a habitués à la juxtaposition des thèses contradictoires et le temps n’est plus où le monde catholique donnait une image cohérente des principes moraux défendus par le magistère de l’Eglise. A ce propos,  M. Mutien-Omer Houziaux, ancien maître de conférence à l’Université de Liège, nous livre ici la réflexion qu’il a fait parvenir à la rédaction de « La Libre » :   

    « V’là qu’ils s’arrêtent entre eux maintenant, ça doit pas marcher ben fort ! On aura reconnu une des boutades qui foisonnent dans le scénario de La grande vadrouille. Rappelons, si besoin est en cette période où l’on célèbre le talent de Louis de Funès, les circonstances dans lesquelles ces paroles sont prononcées. Les fugitifs Stanislas et Augustin déguisés en militaires allemands, se font coffrer par des soldats du Führer. Un pêcheur observe l’arrestation, d’où son constat goguenard : V’là qu’ils… Au vu de certaines passes d’armes qu’accueille un même quotidien à propos du « mariage » homosexuel, on devine le profil politico-philosophique de ceux qui, dans nos démocraties avancées, joueraient le rôle du pêcheur. Que le sénateur Mahoux aille porter au Parlement français la bonne nouvelle des vertus de l’homoparentalité, qui s’en étonnera ? Il est dans la ligne du parti et du laïcisme militant. Mais on peut se demander si l’Université catholique de Louvain ne serait pas atteinte de schizophrénie quand œuvrent  en son sein deux philosophes défendant, sur un sujet sociétal majeur, des thèses diamétralement opposées (M. Ghins, « Quel bilan pour le mariage homosexuel en Belgique ? », LLB, 13-01-2013 et J. Leclercq, « Cachez cet homosexuel… et son T-shirt », LLB 07-02-2013).

    N’en déplaise à M. Jean Leclercq, qu’on croirait préposé à la distribution de T-shirts d’un certain modèle, les arguments avancés par son docte confrère, philosophe et physicien, sont tout autre chose que des « pétitions de principes » ou des « arguments d’autorité » (comme il l’a écrit dans plus d’un article de LLB). Sans vouloir me livrer ici à une exégèse des thèses avancées par les uns et les autres, je voudrais, en deux mots, souligner une incohérence dans l’argumentaire des (p)artisans d’un changement radical de paradigme sociologique : la conception même de la famille. On sait que, selon l’air de ce temps, il est bon d’affirmer que « la vérité est plurielle ». Il est cependant  des domaines éthiques où l’on ne devrait pas transiger. Ainsi en va-t-il du droit naturel de l’enfant, qui ne peut, dans une société civilisée, être mis en balance avec un droit « légalisé » à l’enfant, ce qui, à la limite, réifie celui-ci, le faisant passer du statut de sujet à celui d’objet. On transgresse gravement la Convention relative aux droits de l’enfant (ONU, 1989) quand on donne aux mots famille et parent des acceptions manifestement étrangères au cadre sémantique général et donc à l’esprit de ladite Convention. Il est d’ailleurs patent que des falsifications lexicales actuellement à l’œuvre conduisent à transgresser l’article 7.1  du texte onusien. Cet article dispose que  dès la naissance, l’enfant a « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux ». Et l’article suivant indique clairement que les relations familiales définissent l’identité de l’enfant.

    Longtemps, et à juste raison, les homosexuels ont revendiqué le « droit à la différence ». L’exercice de ce droit n’entraînerait-il pas des conséquences naturelles ? Ne se trouve-t-on pas ici dans une confusion (volontaire) entre identité et égalité ?  L’homme et la femme sont égaux en droit et en dignité, mais toutes les contorsions sémantiques ne parviendront jamais à les déclarer identiques en matière de parentalité, quoi que fassent les idéologues du « gender ». Le slogan « le mariage pour tous !» est littéralement incompréhensible… sauf si l’on donne au mot mariage un sens qu’il n’a jamais eu et qui supposerait une indifférenciation des sexes. Bientôt, on réclamera « un utérus pour tous » et, partant, « des gynécologues pour tous«, ou encore « des attributs masculins pour tous » et, partant, « des andrologues pour tous ». Et pourquoi pas « l’hermaphrodisme pour tous » ? En l’espèce, cette dernière utopie annulerait la distinction entre identité et égalité.

    Dans son Exégèse des lieux communs, Léon Bloy observe : « Plus on est semblable à tout le monde, plus on est comme il faut. C’est le sacre de la multitude. » Il est des sacres qu’il faut avoir le courage de refuser : la pensée libre est à ce prix. »

    Mutien-Omer Houziaux, Auteur de À contretemps, Regards politiquement incorrects. Essai. Mols-DDB, 2010.

    Références :

    Quel bilan pour le mariage homosexuel en Belgique ?

    Cachez cet homosexuel...

  • Le conclave aura-t-il lieu plus tôt que prévu ?

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    C'est ce que laisse entendre l'agence de presse I.Media comme on pourra le constater en consultant cette dépêche figurant sur son site : l-ouverture-conclave-pourrait-etre-anticipee-et-avoir-lieu-autour-10-mars (Nos moyens ne nous permettent pas de nous abonner aux agences de presse.)

  • Comment revenir au Seigneur ?

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    Evangile du jour : Luc 5, 27-32

    Jésus remarqua un publicain (collecteur d'impôts) du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l'homme se leva et se mit à le suivre. Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ; il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde - Homélies.fr - (Archive 2007)

    Mercredi nous nous sommes mis en route en réponse à l’appel du Seigneur : « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Mais comment faire pour nous arracher à notre inertie ? Et même si nous le pouvions, où nous diriger ? Comment, pauvres aveugles que nous sommes, pourrions-nous retrouver le chemin qui conduit à Dieu ? Comme Lévi, le douanier, nous sommes assis non pas entre deux pays, mais entre deux appartenances.

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  • La guerre des deux conciles: le vrai et le faux

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    A son tour, Sandro Magister fait l’écho, sur son site « Chiesa » au discours d’adieu de Benoît XVI  aux prêtres de Rome : il  souligne ce qu’il appelle l’impressionnant acte d’accusation du pape contre l’interprétation politique de Vatican II donnée par les médias, pendant le concile et après :

    ROME, le 15 février 2013 – Benoît XVI a voulu proposer aux prêtres de son diocèse, qu’il rencontrait hier pour la dernière fois avant de les quitter, "une petite évocation du concile Vatican II, tel que je l’ai vu".

    En réalité la "petite évocation" a duré près de 40 minutes, devant un auditoire constamment très attentif.

    Joseph Ratzinger a improvisé, sans jamais consulter des notes.

    Il a procédé par grands chapitres, chacun d’eux étant consacré à l’une des principales questions traitées successivement par le concile : la liturgie, l’Église, la révélation, l’œcuménisme, la liberté religieuse, les rapports avec le judaïsme et les autres religions.

    Pour chacun de ces thèmes, il a indiqué quel était l’enjeu et il a raconté comment les pères conciliaires les ont traités. Avec des passages d’un grand intérêt à propos du concept de Peuple de Dieu et du rapport entre Écriture et Tradition.

    Mais à tout cela il a ajouté une introduction et une conclusion qui ont particulièrement impressionné son auditoire.

     Lire la suite ici : La guerre des deux conciles: le vrai et le faux

  • Syrie : deux prêtres enlevés par des rebelles

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    Nous lisons sur orthodoxie.com :

    Deux prêtres, dont un orthodoxe, ont été enlevés par des rebelles syriens

    En Syrie, comme l’a communiqué l’évêque arménien-catholique de la ville d’Alep Boutros Marayati, le prêtre de son diocèse Michel Kayyal et le prêtre du Patriarcat orthodoxe d’Antioche Maher Mahfouz ont été enlevés le samedi 9 février sur la route qui conduit d’Alep à Damas. Jusqu’à présent, rien n’est connu sur leur sort. On ignore également à quel groupuscule appartiennent les ravisseurs et quels sont les motifs de l’enlèvement. Les deux clercs voyageaient en autobus, lequel était plein de passagers. Avec eux se trouvait encore un prêtre salésien. À 30 kilomètres de Damas, l’autobus a été arrêté par les rebelles qui, après avoir vérifié les papiers des passagers, ont pris avec eux les deux prêtres. En partant, les rebelles ont déclaré qu’ils « communiqueraient leurs conditions » plus tard. Néanmoins, jusqu’à maintenant, ni la famille des prêtres enlevés, ni les représentants du diocèse, n’ont reçu de nouvelles, comme l’a mentionné l’évêque Marayati.

  • Succession de Benoît XVI : les paris sont-ils déjà ouverts ?

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    En tout cas, La Vie présente une brochette de favoris :

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/qui-sont-les-favoris-pour-succeder-a-benoit-xvi-12-02-2013-36363_16.php

    ... mais Jean Mercier voit, dans les propos du pape à propos du "concile virtuel" qui aurait éclipsé "le concile réel" un avertissement adressé au monde journalistique pour ne pas succomber à la même tentation médiatique devant le conclave qui va se réunir :

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/les-cles-du-conclave-selon-benoit-xvi-15-02-2013-36597_16.php

  • Pas de "pape émérite"

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    (Zenit.org) Les conséquences juridiques de la renonciation du pape
    Il ne peut pas y avoir de « pape émérite » - Ann Schneible - trad. Oc. Le Gall

    Au lendemain de l’annonce historique du pape qu'il quittera sa charge pontificale le 28 février prochain, un expert en droit canon, Manuel Jesus Arroba, de l’Université pontificale du Latran (PUL), explique en quoi consiste cette renonciation du pape et quelles sont ses implications au plan juridique.

    Zenit - Professeur, qu’avez-vous ressenti en apprenant la nouvelle que le Saint-Père renonçait à sa charge ?

    Manuel Jesus Arroba - Bien entendu, toute nouvelle que l’on apprend suscite de l’émotion, et dans le cas présent, la surprise fut considérable de même que l’émotion due à l’affection que j’éprouve pour la personne de Benoît XVI. En raisonnant froidement, intellectuellement, je dois dire que j’ai ressenti une certaine joie de voir se traduire en fait concret quelque chose qui est essentielle pour la vie de l’Eglise: les charges de responsabilité qui doivent gouverner l’Eglise ont l’occasion de se manifester comme un vrai service. Celles-ci n’existent pas pour les personnes : ce sont les personnes qui sont appelées à exercer, par leurs charges, la vocation à laquelle  le Seigneur les a appelées, bien entendu ici, à travers la médiation du Collège des cardinaux qui confie cette charge. Mais celle-ci n’a de sens que si l’on est dans les conditions de la poursuivre. De ce point de vue là j’ai admiré l’authenticité vocationnelle de Benoît XVI.

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