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Eglise - Page 1484

  • Allemagne: le kirchesteuer en débat

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    De Natalia Trouiller sur le site "La Vie":

    En Allemagne, selon un système mis en place au XIXe siècle, il n'existe pas de denier du culte: on coche sur sa feuille d'impôt une case correspondant à sa religion, et l'Etat prélève directement une partie de votre salaire, qui va alors au culte de votre choix; si vous n'appartenez à aucune religion, vous n'êtes pas prélevé. Ce système permet de comptabiliser avec précision le nombre de croyants des différentes religions... si l'on excepte que certains de ceux qui ne payent pas cet impôt sont peut-être davantage des personnes en difficulté économique que des mécréants.

    En tout cas, la prise de position drastique des évêques allemands sur cette question risque de provoquer bien de remous. L'affaire avait démarré en 2007. Un canoniste allemand, Hartmut Zapp, avait alors révélé dans une interview qu'il ne payait plus l'impôt religieux allemand, le Kirchensteuer. Choquée, la Conférence des évêques l'avait alors poursuivi en justice. Elle a perdu le procès en première instance, puis l'a gagné en appel en 2010, maisl'affaire sera rejugée devant un tribunal fédéral à la fin du mois. Il faut dire que l'hémorragie de fidèles ne cesse de croître: rien qu'en 2010, année particulièrement rude pour une Eglise allemande empêtrée dans les scandales de pédophilie, 18.000 fidèles ont renoncé à payer le Kirchesteuer.

    Comment faire, donc, pour enrayer le mouvement? C'est une drôle de parade que les évêques allemands pensent avoir trouvée. Dans un décret paru sur le site de la Conférence des évêques allemands, ils expliquent que dorénavant, "celui qui déclare aux autorités civiles compétentes son retrait de l'Église pour quelque raison que ce soit déroge ainsi au devoir de servir l'Église […], ainsi qu'au devoir d'apporter sa contribution financière afin de permettre à l'Église d'accomplir ses devoirs". Concrètement, les mauvais payeurs devront donc s'abstenir des différents "services" ecclésiaux, mariages, funérailles et  ne pourront pas non plus être parrains ou marraines d'un enfant catholique. Tollé sur le web, où de nombreux articles en anglais, en allemand (et maintenant en français) expliquent, pour reprendre le titre de Slate.fr, que "les mauvais payeurs n'iront pas au Paradis".

    La réalité est un peu plus complexe, puisque d'ores et déjà, en Allemagne, quiconque veut bénéficier d'une kyrielle de services d'Eglise (inscrire ses enfants chez les scouts, ou dans certaines écoles catholiques) doit depuis longtemps prouver qu'il paie le Kirchensteuer. En fait, le décret ne fait que préciser une situation existante; de plus, il a été approuvé par la Congrégation pour les évêques au Vatican, ce qui ne lui confère aucune valeur canonique: si c'était le cas, il aurait fallu qu'il soit approuvé par la Congrégation pour le clergé, ou par le Secrétaire d'Etat, ou par le pape lui-même. Tout indique qu'il s'agit de frapper un grand coup pour mettre les catholiques pratiquants face à leurs responsabilités. Au risque d'une image de marque désastreuse, et d'une pastorale fort difficile à appliquer concrètement.

    Référence: L'Eglise allemande fait la chasse aux mauvais payeurs

    Rappelons qu’en Belgique l’Eglise et l’Etat sont, certes, indépendants mais que ce dernier apporte son aide et sa protection aux Eglises ou cultes reconnus, notament par une politique de subsidiation (couverture des déficits des fabriques d’église, entretien et construction des édifices cultuels etc.) et de prise en charges (inscrite dans la constitution) des traitements de leurs ministres. Ces cultes sont actuellement au nombre de sept: catholique (1802), protestant (1802), israélite (1808), anglican (1870), islamique (1974), orthodoxe (1985) et la laïcité organisée (1993). La répartition du budget entre ces cultes n'est pas liée à un système de dédicace « objective » via les déclarations fiscales des contribuables.

  • Notre-Dame des captifs

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    24 septembre : Notre-Dame de la Merci

    Historique (source : missel.free.fr)

    Dans l’expression Notre-Dame de la Merci, le mot Merci traduit l’espagnol merced qui signifie grâce, ou le latin merces qui signifie rançon. A l’origine de l’Ordre des Mercédaires[1] qui s’occupèrent de racheter les chrétiens captifs des musulmans, Notre-Dame apparut à saint Pierre Nolasque[2], à saint Raymond de Penyafort[3] et au roi Jacques I° d’Aragon[4].

     

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  • Une protection internationale pour le mariage et la famille

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    Aux démocrates chrétiens le Pape rappelle le fondement éthique de la politique et de l'économie

    Respect de la vie à toutes ses étapes (Osservatore Romano)

    S'il manque l’engagement dans la recherche d’un solide fondement éthique dans l’action sociale et d’une ferme protection dans le domaine international de la famille, il sera difficile de sortir de la crise mondiale actuelle. C’est ce qu’a rappelé Benoît XVI en faisant référence à l’Evangile, au Catéchisme de l’Eglise, à Centesimus annus, aux enseignements de son magistère, s'adressant aux membres de l’Internationale démocrate-chrétienne, reçus au matin de ce 22 septembre en audience dans la salle des Suisses au palais apostolique de Castel Gandolfo. Le Pape a souligné la responsabilité des politiques afin qu’ils continuent « à défendre comme central et impératif » le bien commun et « la protection inaliénable de la dignité de la personne » plutôt que se limiter « à répondre aux urgences d’une logique de marché ». Ce dernier type de comportement fait qu’il y a eu jusqu’à présent « malheureusement de nombreuses et bruyantes » offres de « réponses sommaires, superficielles et de peu de consistance aux besoins les plus fondamentaux et profonds de la personne ». Evoquant la lettre à Timothée,  Benoît XVI met en garde contre le fait  que pourrait venir le jour où « l’on ne supportera plus la saine doctrine, mais, afin d’entendre quelque chose, les hommes s’entoureront de maîtres selon leurs propres caprices, refusant de prêter attention  à la vérité pour se perdre derrière des fables ». Rappel donc à y prêter une plus grande attention au moment ou l’on est appelé à faire « des choix fondamentaux inhérents au sens de la vie à la recherche du bonheur ». En premier lieu il a donc demandé un engagement renouvelé pour le respect de la vie « à toutes ses étapes, de la conception à sa fin naturelle »; un engagement qui se mêle à celui du respect du mariage comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement à son tour de la communauté familiale ». C’est précisément la famille qui a besoin d’une plus grande protection parce qu’elle est la base « d’une coexistence sociale ». Un progrès authentique de la société humaine « ne peut se passer  – a conclu le Pape – des politiques de protection et de promotion du mariage et de la communauté qui en découle ». Des politiques, a t-il précisé qu'il incombe non seulement aux Etats mais à la communauté internationale elle-même de mettre en place, dans le but d’inverser la tendance vers un isolement croissant de l’individu, source de souffrance et de dessèchement aussi bien pour l’individu lui-même que pour la communauté ». Et c’est de cela dont doivent s’occuper ceux qui ont des responsabilités sociales. (Osservatore Romano, 23 septembre 2012)

  • Nouvel attentat suicide contre une église catholique au Nigeria

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    Nigeria: attentat suicide contre une église, au moins trois morts (Radio Vatican (it)

    Un nouvel attentat suicide a frappé la ville de Bauchi, dans le nord du Nigeria. L'objectif de l'attaque était l'église catholique de Saint-Jean, où, selon un porte-parole du gouvernement, on compterait trois morts et plusieurs blessés. Le même responsable a attribué l'attaque - qui a eu lieu lors d'une messe - à un «attentat suicide». La ville de Bauchi a souvent été la cible des islamistes de la secte "Boko Haram", dont les actes ont causé, selon certaines sources, plus de 680 morts cette année. Ces derniers jours, les autorités nigérianes ont imposé un couvre-feu sur deux autres villes du nord, où l'armée mène des perquisitions aux domiciles de tous les militants appartenant à un mouvement extrémiste. 

  • BXL, 26 septembre : Promouvoir une culture de dialogue et de paix au Moyen Orient

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    Conférence débat avec Mgr Youssef Soueif

    mercredi 26 septembre 2012

     

    "Le monde entier fixe son attention sur le Moyen-Orient qui cherche sa voie. Puisse cette Région montrer que le vivre ensemble n’est pas une utopie et que la méfiance et le préjudice ne sont pas une fatalité. Les religions peuvent se mettre ensemble au service du bien commun et contribuer à l’épanouissement de chaque personne et à la construction de la société." Extrait de l'Exhortation Apostolique "L'Eglise au Moyen Orient" qui sera présentée par Mgr Soueif à l'occasion de cette soirée-débat.

     

    Promouvoir une culture de dialogue et de Paix au Moyen Orient

    Soirée débat avec Mgr Youssef Soueif, Archevêque des Maronites de Chypre

    Conférence en anglais sans interprétation

     

    mercredi 26 septembre à 19h

    à la COMECE, 19 square de Meeûs, 1050 Bruxelles

     

    Inscription obligatoire : http://www.comece.org/site/fr/activites/evenements

  • BXL, 2 octobre : Un séminaire sur la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe

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    images (3).jpgPour la deuxième année consécutive, la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) organise

    un séminaire d'une demi-journée

    sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe,

    en coopération avec le Groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR Groupe) et le Groupe du Parti populaire européen (Groupe PPE) au Parlement de l'Union européenne:

    Mardi 2 octobre, 9H30 - 13H00, salle JAN Q2 (Parlement Européen)

    Le séminaire de cette année mettra l'accent sur les points suivants: présentation des rapports sur la situation des chrétiens en Europe et sur la liberté de religion en Europe: développements positifs et défis actuels. Après avoir acquis une vision claire de la situation actuelle des chrétiens en Europe, nous aimerions en savoir plus sur la réaction des députés à la situation susmentionnée.

    Pour ce séminaire, la participation de journalistes de premier plan tels que l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe, le Centre européen pour le droit et la justice et de l'Office parlementaire de la Conférence épiscopale d'Ecosse sont attendus. Les experts juridiques originaires de Lituanie, d'Espagne et du Vatican sont également invités. Enfin, les députés et autres fonctionnaires de l'UE vont livrer leur propre expertise.

    Le séminaire proposera une réflexion sur les résultats positifs de la lutte contre l'intolérance et de la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe. L'affaire Lautsi a été un grand succès, non seulement parce que le droit à la liberté religieuse a été confirmé, mais aussi parce que l'opinion publique en Europe en a entendu parler, les citoyens sont devenus plus conscients du problème et plus actifs. Un autre résultat positif est la mise en place de nouvelles institutions qui travaillent sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe. La même chose pourrait être dite au sujet de la discussion du rapport McCafferty au sein du Conseil de l'Europe.

    Télécharger le programme

    Inscription obligatoire. S'inscrire avant le mercredi 26 septembre: http://www.comece.org/site/en/activities/events/article/5131.html

  • Le dernier et le serviteur de tous (25e dimanche)

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    Un hymne au Père Charles de Foucauld qui a cherché la dernière place :


    Aimer

    Comme Lui nous a aimés,

    Et par amour, choisir

    La dernière place,

    Être pauvre et serviteur,

    Frère de Jésus
     

    Chercher

    Comme Lui la vie cachée,

    Et par amour, partir

    Où l’Esprit appelle,

    N’être rien qu’un voyageur

    Passant dans la nuit.
     

    Prier

    Longuement le Bien-Aimé,

    Et par amour, s’ouvrir

    Au plus grand silence,

    Adorer Jésus Sauveur

    Dans l’Eucharistie


    Porter

    L’Evangile aux affamés

    Et par amour, cueillir

    Tous les mots d’un peuple

    Où le Verbe aussi demeure

    Et germe sans bruit.
     

    Donner

    Jusqu’au bout sa vie donnée,

    Et par amour, mourir

    En offrant au Père

    L’abandon jailli d’un cœur

    Libre a l’infini.


    Lire le commentaire de cet hymne : l'hymne à Charles de Foucauld

  • Mariage homosexuel en France : Mgr Aillet veut un débat public

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     Communiqué de l’évêque de Bayonne :

     

     

     

     

     « Les récentes déclarations du Cardinal Barbarin, qui ont défrayé la chronique, ont permis d’ouvrir un débat dont nous étions privés à propos du projet de loi sur le « mariage » entre personnes de même sexe et l’adoption par les couples homosexuels.

    Nous récusons, bien entendu, toute forme d’injuste discrimination vis-à-vis des personnes homosexuelles qui ont le droit d’être reconnues dans leur dignité personnelle, mais nous n’acceptons pas non plus qu’un lobby qui ne représente qu’une partie des homosexuels, eux-mêmes très minoritaires, puisse imposer sans discussion son point de vue auprès des medias et de l’actuelle majorité parlementaire. Nous demandons, au contraire, qu’un vrai « débat citoyen », somme toute comparable aux « Etats généraux de la Bioéthique » de 2009, soit organisé dans les meilleurs délais.

    A défaut d’un tel débat public, faudra-t-il descendre dans la rue pour se faire entendre, défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère ?

    C’est Lionel Jospin qui, en 2004, rappelait que « le mariage est dans son principe et comme institution l’union d’un homme et d’une femme » et qu’un enfant « n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel mais une personne née de l’union d’un homme et d’une femme ». Nul n’est en droit de sacrifier le droit des enfants aux désirs et aux intérêts particuliers des adultes.

    + Marc Aillet, le 21 septembre 2012 " 

     

    Ici : exigeons un débat public !

  • Religions : l’Afrique n’est pas l’Europe

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    Michel Janva relève ceci sur le blog « Salon beige »

    Les chiffres montrent que le christianisme en Afrique est devenue la première religion. C'est ce qui ressort d'une étude présentée lors d'une conférence organisée par le CESNUR (Centre d'études sur les nouvelles religions), fondé par Massimo Introvigne, à l'Université d'El Jadida au Maroc. Selon les données, les chrétiens représentent désormais 46,53% de la population africaine par rapport à 40,46% de musulmans et 11, 8% de membres des religions traditionnelles africaines.

    Parmi les pays africains, 31 ont une majorité chrétienne, 21 sont à majorité musulmane, et 6 voient encore dominer les religions ancestrales. En 1900, les chrétiens en Afrique étaient 10 millions. En 2012, ils sont 500 millions. En 1900, les Africains représentaient 2% des chrétiens dans le monde contre 20% aujourd'hui. Et dans dix ans, l'Afrique surpassera à la fois l'Europe et les Amériques.

    Pour Massimo Introvigne, certains craignent ce développement du christianisme. C'est peut être l'une des causes de certaines attaques.

    "Certains fondamentalistes islamiques sont scandalisés qu'il y ait en Afrique plus de chrétiens que de musulmans, c'est pourquoi ils tuent des chrétiens dans des pays tels que le Nigeria, le Mali, la Somalie, le Kenya. Les fondamentalistes pensent qu'aujourd'hui la bataille décisive pour voir si le monde sera musulman ou chrétien se déroule en Afrique. Et l'islam est perdant. Pour cette raison, ils réagissent avec des bombes."

    Ici : Les chrétiens sont les plus nombreux en Afrique

  • Liberté religieuse : l'équivoque conciliaire

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    Un article de Roberto de Mattei (Correspondance européenne, n°256), intitulé : "Eglise catholique : liberté religieuse ou liberté des chrétiens?"

    On trouve parmi les slogans du langage “politiquement correct” le terme de “liberté religieuse”, que les catholiques emploient de temps en temps de manière inappropriée, notamment comme synonyme de liberté de l’Église ou de liberté des chrétiens. Or il s’agit en réalité de termes et de concepts bien distincts qu’il convient ici d’expliciter.

    L’équivoque qui réside dans la déclaration conciliaire intitulée Dignitatis Humanae (1965) est apparue du fait du manque de distinction entre le for intérieur, qui représente le domaine de la conscience personnelle, et le for extérieur, qui représente le domaine public, c’est à dire la profession et la propagation publique de ses convictions religieuses.

    L’Église, avec Grégoire XVI et son encyclique Mirari Vos (1836), avec Pie IX : le Syllabus et Quanta Cura (1864), mais également avec Léon XIII et Immortale Dei (1885) et Libertas (1888), enseigne que :

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  • L'être humain existe dès sa conception

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    (ZENIT.org) – Les évêques du Canada rappellent aux membres du Parlement canadien que « l’être humain existe dès la conception », dans une déclaration du 18 septembre 2012.

    Les parlementaires s’apprêtent en effet à voter une Motion selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ».

    Les évêques appellent les « catholiques et toutes les personnes de bonne volonté », à « prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun ».

    Déclaration des évêques:

    Ce mois-ci, le 21 septembre, les membres du Parlement fédéral vont poursuivre le débat sur la Motion 312 qu’a présentée le député Stephen Woodworth. Quelques jours plus tard, soit le 26 septembre, la Chambre des communes est censée voter sur la Motion. Le texte demande à la Chambre d’instituer un comité spécial pour examiner une déclaration du Code criminel selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ». L’article 223 (1) du Code dit : « Un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère. » On trouvera le texte officiel complet de la Motion 312 sur le site Internet du Parlement du Canada, à l’adresse  http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&DocId=5437818

    L’Église catholique soutient que l’être humain existe dès la conception. La vie des êtres humains est, par conséquent, sacrée à chaque stade de notre existence – du début à la fin naturelle. « Béni soit le fruit de vos entrailles», dit l'Évangile de Luc en référence à Marie, qui était enceinte de l'enfant, Notre-Seigneur.

    Au moment où la Chambre des communes s’apprête à débattre de la Motion 312, les évêques du Canada invitent tous les membres du Parlement canadien à bien prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine. Nous encourageons aussi les catholiques du Canada, et toutes les personnes de bonne volonté, à prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun, bien commun qui se fonde sur le respect de la dignité humaine de tous et de chacun.

    + Richard Smith

    Archevêque d’Edmonton

    Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada

    Le 18 septembre 2012

  • L'avortement ne constitue jamais une solution

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    (Agence "Fides") L'Archidiocèse de Mendoza, dans un communiqué portant la signature de l'Archevêque et de son Auxiliaire, rappelle que « la Chambre des Députés de Mendoza a approuvé de manière préliminaire un projet afin que la province adhère et adopte le Guide technique pour le soin complet des avortements non punissables » du Programme national de Santé sexuelle et de Procréation responsable du Ministère de la Santé » local. En effet, dans le pays, depuis quelques temps, l'avortement fait l'objet de discussions et les dispositions suggérées par le Guide technique distribué dans les hôpitaux et les cliniques, renvoient l'adhésion au niveau de chacune des provinces.

    Face à la situation qui s'est vérifiée à Mendoza, le communiqué signé par l'Archevêque de Mendoza, S.Exc. Mgr José María Arancibia, et de son Auxiliaire, S.Exc. Mgr Sergio O. Buenanueva, indique que l'Eglise catholique rappelle les principes universels en faveur des droits de l'enfant à naître.

    Le communiqué envoyé à l'Agence Fides indique :

    « Il est nécessaire que les forces vives de la société offrent leur contribution à la mission du législateur qui est de faire des lois justes et raisonnables, sur la base de valeurs universelles et objectives. A ce propos, et en tant que Pasteurs de l'Eglise catholique à Mendoza, il nous semble opportun de contribuer au travers d'un certain nombre de considérations éthiques. L'avortement est un homicide délibéré concernant un être humain innocent se trouvant dans la phase initiale de son existence. Il s'agit d'une grave injustice. Il ne peut être considéré ni comme un droit ni comme un acte médical. Le cas douloureux de grossesses faisant suite à un viol revendique de l'Etat la possibilité spécifique de protéger la vie humaine des deux personnes concernées : la mère et l'enfant. L'avortement ne constitue jamais une solution. Nous espérons qu'au cours du débat parlementaire, pourra prévaloir une reconnaissance claire de la dignité de l'enfant à naître et de ses droits ». (CE) (Agence Fides 21/09/2012)