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Eglise - Page 1481

  • Pour un tourisme éthique et responsable

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    PASTORALE DU TOURISME (Vatican Information Service)

    A l’occasion du VII Congrès mondial de la pastorale du tourisme (Cancún, Mexique, 23 - 27 avril), Benoît XVI a adressé un message au Président du Conseil pontifical pour les migrants et à l'Evêque Prélat de Cancún-Chetumal. En voici des extraits: 

    Comme toute réalité humaine, le tourisme "doit être éclairé et transformé par la Parole de Dieu... Lié aux vacances et au temps libre, le tourisme apparaît comme un espace privilégié pour la restauration physique et spirituelle, la possibilité de rencontre avec des personnes appartenant à des cultures diverses, et il est l’occasion de contact avec la nature, favorisant ainsi l’écoute et la contemplation, la tolérance et la paix, le dialogue et l’harmonie dans la diversité. Le voyage est la manifestation de notre être Homo Viator, et il reflète en même temps un autre itinéraire, plus profond et significatif, que nous sommes appelés à parcourir, celui qui conduit à la rencontre avec Dieu. La possibilité que nous offrent les voyages d’admirer la beauté des pays, des cultures et de la nature, peut nous conduire à Dieu, favorisant une expérience de foi, car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, contempler leur Auteur. D’autre part, le tourisme, comme toute réalité humaine, n’est pas exempt de périls ni d’éléments négatifs. Il s’agit de maux qu’il faut affronter de façon urgente, parce qu’ils touchent les droits et la dignité de millions d’hommes et de femmes, particulièrement de pauvres, de mineurs et de personnes invalides. Le tourisme sexuel est une des formes les plus abjectes de ces déviations qui dévastent, jusque sur le plan moral, psychologique et sanitaire, la vie des personnes, de nombreuses familles et, quelquefois, de communautés entières. La traite d’êtres humains pour des motifs sexuels ou pour des greffes d’organes, de même que l’exploitation des mineurs, leur abandon entre les mains de personnes sans scrupules, les abus, la torture se produisent tristement dans beaucoup de contextes touristiques. Tout cela doit interpeller ceux qui œuvrent sur le plan pastoral ou pour des motifs de travail dans le monde du tourisme, et toute la communauté internationale, à redoubler de vigilance, à prévenir et à contrer ces aberrations".

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  • Le dimanche du « Bon Pasteur » à Malmedy

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    001.jpgÀ l’église des capucins de Malmédy, troisième édition, en ce dimanche du « Bon Pasteur », de la messe mensuelle selon la forme extraordinaire du rite romain. A nouveau une centaine de participants. Ce qui frappe : l’ancrage local, la piété naturelle, l’absence de cette atmosphère rétractile ou crispée qui afflige les chapelles intégristes. La messe était célébrée par l’abbé Jean Schoonbroodt (chapelain au sanctuaire de Banneux) qui prononça son homélie tant en français qu’en allemand et se mêla aux fidèles à l’issue de la messe, saluant tous et chacun dans sa langue maternelle. Au cours de la célébration, le propre grégorien du deuxième dimanche après Pâques alternait avec la polyphonie du « Jesu dulcis memoria » d’Edouard Senny, le célèbre motet « Isti sunt agni novelli », un choral de Bach pour la Résurrection et le « Das Grab ist leer » chanté avec conviction par toute l’assemblée qui « antiphona » aussi étonnamment bien le kyriale pascal avec les choristes. L’hebdomadaire du diocèse voisin d’Aix-la-Chapelle était venu « motu proprio » faire un petit reportage amical, prenant de nombreuses photos. Une rencontre sympathique sous le signe de la foi et de la saine tradition. Prochaine messe : le dimanche 20 mai, dans l’octave de l’Ascension. (18h00, chapelle des capucins, ruelle des capucins. Renseignements : tel. 080.33.74.85 ou 080.39.81.28).

  • Des droits de l’homme contre la liberté des consciences ?

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    Les « droits de l’homme » fournissent souvent le seul discours audible permettant de réclamer davantage de liberté religieuse mais, comme la langue d’Esope, ils peuvent être la meilleure et la pire des choses et, en fait, il y a lieu de constater aujourd’hui, dans le monde entier, un véritable recul de la tolérance religieuse.

    De Grégory Puppinck dans le mensuel « La Nef » d’avril 2012 (extraits) :

    « Ce recul de la tolérance religieuse est lié au processus de mondialisation qui accroît la concurrence entre les modèles de civilisation ayant une ambition et une potentialité universelle. Dans cette concurrence de civilisations, les rapports entre religions sont déterminants, car les religions, qu’elles soient proprement religieuses ou laïques (idéologies), sont les véhicules des civilisations : elles en déterminent, répandent et transmettent les composantes essentielles. Ainsi, de l’organisation des rapports entre les religions dépend fortement la configuration de la mondialisation en cours. Par suite, le débat actuel sur les rapports entre droits de l’homme et religions, et, en particulier, sur le contenu du concept de liberté religieuse est devenu un enjeu central, car il tend à déterminer non seulement l’organisation des rapports entre les diverses religions et idéologies, mais aussi à délimiter l’influence des religions au sein de chaque civilisation.
    Dans ce contexte, parce qu’elle prétendait lier le sécularisme et la démocratie, l’affaire Lautsi a permis à la société européenne de s’interroger ouvertement sur la place du christianisme dans son projet de civilisation. Politiquement, le premier arrêt Lautsi de 2009 faisait basculer la Cour dans une époque nouvelle, détachée de la culture démocrate-chrétienne qui avait inspiré sa création. Finalement, comme cela avait été demandé par l’Italie et une vingtaine d’autres pays européens, l’arrêt définitif de la Cour de 2011 a, à l’inverse, réaffirmé la légitimité sociale du christianisme. Depuis, la Cour européenne est devenue plus prudente et prend progressivement ses distances à l’égard de l’idéologie postmoderne ; cela est visible dans une série de jugements relatifs à l’avortement, la bioéthique, ou l’homosexualité, mais le débat n’est pas clos.

    Ainsi, la Cour doit bientôt se prononcer sur plusieurs affaires qui mettent gravement en jeu la liberté des chrétiens : au nom de la non-discrimination, le gouvernement du Royaume-Uni prétend pouvoir forcer les chrétiens à célébrer des unions homosexuelles ; il prétend aussi justifier l’interdiction faite à des salariés de porter une petite croix en collier, au nom de la tolérance. Dans d’autres affaires sont en jeu le droit des médecins à l’objection de conscience face à l’avortement, ou encore le droit des parents et de l’État de protéger les enfants contre les discours immoraux.

    Dans de nombreux pays, les droits de l’homme aident à défendre la liberté religieuse. Il serait terrible, mais le risque existe, que de faux droits de l’homme (à l’avortement, au sécularisme et au mariage homosexuel) deviennent des instruments d’oppression de la conscience des chrétiens. Contre cette menace et pour le bien commun, il faut sans cesse travailler à enraciner les droits de l’homme dans une saine anthropologie réaliste et chrétienne. »

    Voir tout l’article ici : Religion et droits de l'homme

    Le prochain (année académique 2012-2013) cycle de débats organisé à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et l’Union des étudiants catholiques de Liège sera consacré aux différents aspects de cette problématique.

  • Retour sur "ce sacré Constantin"

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    Nous avons abordé brièvement celui qui est souvent présenté comme une des figures inaugurales de la chrétienté.

    Celui qui voudra approfondir ce sujet pourra se reporter à un "focus" présenté par l'émission "le jour du Seigneur" concernant des publications sur ce personnage et que l'on pourra visualiser ici : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Rentree-litteraire/Portrait-de-l-empereur-Constantin

    Références :

    - Pierre Maraval, Constantin le Grand, Tallandier

    - Vincent Puech, Constantin, le premier empereur chrétien, Ellipses

    - Bernard Lançon, Constantin, PUF, coll. Que-sais-Je ?

    - Constantin, Lettres et discours, Belles Lettres

    - Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, Seuil, coll. Points

    - Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Livre de Poche

    On peut s'attarder sur l'ouvrage de M.F. Baslez qui introduit des nuances importantes dans l'étude de ces premiers temps du christianisme, ainsi que le souligne Pierre Lassave (ICI) :

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  • Pennsylvanie : un million de chrétiens soutiennent le combat de l’Église catholique pour la défense de la liberté religieuse

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    C'est la bonne nouvelle que nous découvrons sur un site très bien documenté où l'on pourra lire le détail de cette information :

    americatho/un-million-de-chretiens-de-pennsylvanie-soutiennent-le-combat-de-leglise-catholique-pour-la-defense-de-la-liberte-religieuse

  • Ah ce Constantin ! En marge d'un 1700e anniversaire...

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    On commémore actuellement le 1700e anniversaire de la bataille du Pont Milvius et de l'Edit de Milan qui donna droit de cité au christianisme dans l'Empire romain. Un congrès est actuellement organisé à ce sujet à Rome.

    A propos de Constantin, on a écrit tout et n'importe quoi, notamment parmi le flot de sottises déversé lors de la parution du Da Vinci Code. On fait particulièrement le grief à cet empereur d'avoir "imposé" le christianisme en l'instrumentalisant au service de sa politique. On voit aussi dans l'Edit de Milan le "péché originel" de l'histoire du christianisme qui l'a irrémédiablement compromis en le faisant pactiser avec le pouvoir. La réalité est plus complexe et une mise au point s'impose. Mais, comme nos énergies sont limitées, nous vous renvoyons à une note concise, qui tend à l'objectivité et que l'on trouvera ici : Constantin_la_chretiente

    A propos du Da Vinci Code, on retiendra cette précision apportée par chrétienté.com :

    Da Vinci Code: L'empereur Constantin a commandé et financé une nouvelle Bible, laquelle omet les évangiles qui présentent Jésus comme étant un homme et a fait embellir les évangiles qui le présentent comme étant Dieu. Les évangiles originaux sont devenus interdits, rassemblés et détruits.

    La vérité: Tout d'abord, il n'y a jamais eu de nouvelle Bible commandée par l'empereur Constantin. L'empereur a simplement demandé à Eusèbe, évêque de Carthage, de faire 50 copies des écritures déjà existantes et largement acceptées par la communauté. De plus, il n'existe aucune évidence que l'empereur ou quiconque, ai demandé d'embellir les évangiles existants. Ensuite, il n'y a jamais eu aucun évangile brûlé. Les textes qui furent brûlés étaient d'Arius ; Arius était un évêque hérétique : aucun de ses textes n'était des évangiles. Par ailleurs, il n'y a jamais eu d'évangile avant les 4 évangiles bibliques que sont ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Les évangiles de la Bible, présentent aussi Jésus Christ sous ses traits humains, Ils le présentent tel qu'il était, 100% Dieu et 100% homme. Les évangiles nous parlent de l'humanité et des sentiments de Jésus (colère, fatigue, amour, mort), nous pouvons aussi voir les interactions relationnelles qu'il a avec sa mère, ses amis et ses disciples.

  • Un téléfilm sur la secrétaire de Pie XII

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    Un téléfilm sur Pascalina Lehnert, secrétaire du pape Pacelli, est présenté sur ZENIT.org :

    Lumières sur le pontificat  (Giovanni Preziosi - Traduction d'Isabelle Cousturié)

    « Sœur Pascalina. Au cœur de la foi » : ce téléfilm consacré à sœur Pascalina Lehnert, secrétaire, bavaroise, de Pie XII, a été diffusé le dimanche de Pâques en Italie, attirant plus de 4 millions de téléspectateurs. Très documenté du point de vue historique, le film révèle des détails importants sur Pie XII, sa vie et rôle durant la seconde guerre mondiale.

    schadmartha_signora.jpgLe film, produit par la télévision publique allemande ARD, en collaboration avec la chaine italienne RAI et la Maison de production Betafilm, s’inspire de la biographie écrite  par l’historienne allemande Martha Schad, « la Dame du sacré palais », retraçant la vie de Pascalina Lehnert qui a été, pendant 40 ans,  la proche et fidèle collaboratrice de Pie XII, avant et après son élection.

    Sœur Pascalina, née Joséphine Lehnert le 25 août 1894 a Ebersberg, en Bavière, de Georg, un fonctionnaire des postes de religion protestante,  et de Marie Dierl, catholique, a vite eu le désir de devenir religieuse mais son père, fortement opposé à cette idée, s’acharnait à entraver sa vocation, n’hésitant parfois pas à utiliser des méthodes plutôt brusques pour l’en dissuader.

     

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  • Le "Friday Fax" du 20 avril

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    Friday-Fax-Header-French.jpg

    Austin Ruse présente le contenu du Friday Fax de cette semaine :

    Tim Herrmann vous commente les commentaires de Melinda Gates, qui se prétend fidèle catholique alors qu’elle est en désaccord avec l’enseignement de l’Eglise en matière de contraception. Elle s’est en effet exprimée en faveur d’un large accès à la contraception et particulièrement en Afrique. Elle travaille en collaboration avec le Fonds de l’ONU pour la Population.

    Voir : L’épouse du milliardaire attaque l’enseignement de l’Eglise sur la contraception

    Lisa Correnti s’est penchée sur le nouvel attirail préparé par la Fondation Internationale du planning familial conçu pour aider les personnes souhaitant envoyer aux institutions de l’ONU veillant au respect des droits de l’homme des plaintes pour violation de leurs droits sexuels..

    Voir : Les militants de l’IVG créent un nouveau « Kit des droits sexuels » pour l’ONU

  • La religion contre les lois laïques : se battre pour la clause de conscience

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    Selon le cardinal italien Giovanni Lajolo, ancien président du Gouvernorat de l’État de la cité du Vatican, les catholiques européens devraient s’inspirer du débat aux États-Unis sur la liberté religieuse.

    S’exprimant le 17 avril devant l’Université catholique de Milan, le cardinal a estimé que lorsqu’ils sont confrontés « à des normes législatives qui, en raison de leurs implications morales, sont en conflit avec les normes affirmées par les autorités religieuses », les croyants et les institutions catholiques doivent invoquer leur droit à l’objection de conscience.

    Repris le 18 avril par L’Osservatore Romano , le cardinal romain a rappelé que les gouvernements doivent toujours garantir « la liberté de l’Église et de ses institutions à vivre et agir selon leurs convictions religieuses, tandis que chaque individu doit voir reconnue sa liberté à agir en conformité avec sa conscience. »

    S’inspirant largement de l’exemple américain, le cardinal Lajolo a rappelé que les récents débats législatifs, aux États-Unis, sur l’avortement, la politique de santé publique et l’adoption par les couples homosexuels « posent de sérieux problèmes aux institutions et aux citoyens catholiques ».

    Pour lui, les Européens ne devraient pas se croire préservés d’une telle évolution. Dans cette perspective, il a appelé à l’élaboration d’un droit à l’objection de conscience. Tout en rappelant que l’Église « n’a pas l’intention d’imposer » son enseignement moral à la société, il a soutenu que celui-ci doit pouvoir être pris en considération, et que le droit des institutions catholiques et des baptisés à suivre ces principes doit être reconnu.

    F. M., à Rome  

    Référence : Le cardinal Lajolo défend le droit à l’objection de conscience

  • Les « Scouts » sans Dieu : les seuls vrais scouts ?

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    Dans « La Libre » d’aujourd’hui, Christian Laporte fête à sa manière le centenaire de la Fédération des Scouts anciennement catholiques avec une interview de leur président Jérôme Walmag :

     « Samedi, écrit M. Laporte,, la Fédération ‘Les Scouts’ célèbre son centenaire à Namur en se tournant vers le futur », avant de poursuivre : " Pas de doute : c’est en envisageant résolument l’avenir que la Fédération Les Scouts (francophone) Baden-Powell de Belgique (ex-FSC) marquera ce samedi à Namur le centenaire de son existence. L’occasion d’interpeller son président sur l’évolution du mouvement et sur ses mutations récentes. » (…).

    Extraits de l’entretien :

    « Cela nous ramène au débat sur la fin de la référence à Dieu. Certains voient une menace de syncrétisme.

    Il n’en est pas question comme s’en rendront vite compte ceux qui suivent notre évolution en la matière depuis 2006, lorsqu’on a ouvert le chantier du spirituel. C’est depuis lors que nous sommes une fédération multiconfessionnelle. Dans ce domaine aussi, nous nous inscrivons dans les sillons tracés par l’OMMS (Organisation Mondiale du Mouvement Scout ndlr). Tout ce qu’on a entrepris est dans la droite ligne de Baden- Powell. Le développement spirituel appartient au scoutisme qui encouragera ceux qui professent une foi à s’y inscrire mais dans le respect des autres courants. Cela le fondateur l’avait aussi prôné : anglican de conviction, il a ouvert le scoutisme à tous les chrétiens mais également aux spiritualités orientales et à tous ceux qui ne professent pas de foi.

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  • Nigeria : le témoignage de Marc Fromager

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    Nous prenons la liberté de reproduire cette interview du Directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) parue sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France).

    (Cette interview, nous signale M. Hamiche, était destinée au n°3 de la version papier du blogue "L'Observatoire de la Christianophobie" qui sortira ces prochains jours; nous espérons que nous ne commettons aucune indélicatesse en la mettant en ligne.) :

    Nigeria : « La force de l’Eglise m’a édifié », raconte Marc Fromager

    Marc Fromager s’est rendu au Nigeria au début de la Semaine Sainte.

    « J’ai rarement été autant impressionné par ce que j’ai vu là-bas en termes de persévérance dans l’adversité, nombre et qualité des vocations sacerdotales et religieuses, autorité de l’Eglise dans le pays, qui se fait respecter y compris au niveau politique… » a-t-il expliqué à son retour.

     Marc Fromager a répondu aux questions de Daniel Hamiche

     Vous vous êtes récemment rendu au Nigéria, un pays qui est aujourd’hui à la une de l’actualité. Pourquoi ce déplacement ?

    Vous le savez, l’AED soutient l’Eglise dans le monde entier, dans 150 pays pour être précis. L’Afrique recouvre à peu près le quart de notre budget, avec une Eglise en plein développement mais qu’il faut bien sûr aider. Le Nigéria est le pays le plus peuplé d’Afrique et en effet un des pays au cœur de l’actualité récente, notamment à cause des attentats antichrétiens qui se multiplient. Il était donc naturel pour moi de me rendre auprès de nos frères qui souffrent aujourd’hui, d’abord pour leur dire qu’on ne les oublie pas et aussi pour mieux comprendre ce qu’ils endurent là-bas afin de pouvoir mieux les aider.

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  • Pour les vocations

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    Nous sommes invités à prier et à marcher pour les vocations. C'est bien volontiers que nous relayons cet appel en faisant remarquer que, si les réponses à l'appel de Dieu se font rares, c'est parce qu'il n'y a plus de véritable culture religieuse, non seulement dans notre société, mais surtout dans nos familles, dans nos écoles, dans nos mouvements de jeunesse. Les rares vocations qui fleurissent aujourd'hui sont le fait de jeunes qui, grâce à une "culture familiale" ouverte à la présence de Dieu, ou à l'occasion de rencontres avec des gens (enseignants, animateurs, aumôniers...) vivant leur foi avec radicalité, ont été sensibles aux appels du Seigneur. Quand on ne prie pas dans les familles, lorsqu'on ne "pratique" plus, lorsque les écoles "chrétiennes" cessent de relayer l'Evangile, lorsque les mouvements de jeunesse rejettent leur appartenance chrétienne, ..., il n'y a pas lieu de s'étonner devant l'absence de vocations religieuses. Et cela ne se vérifie pas qu'à ce niveau. Il devient difficile, aujourd'hui, de trouver des bénévoles laïcs pour s'engager dans les services d'entraide, dans les visites aux malades, dans les équipes pastorales, dans les fabriques d'églises, etc. Des valeurs comme la solidarité, la gratuité, l'engagement... ne peuvent fleurir que sur un terreau approprié et non dans la friche spirituelle d'une société où ne comptent que l'argent, la rentabilité, la recherche du plaisir, ou l'individualisme.