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Eglise - Page 1480

  • La liturgie n'est pas affaire de caprice individuel

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    Lors de l'AUDIENCE DU 3 OCTOBRE 2012, le pape a délivré un message clair concernant LA LITURGIE : "On ne peut pas prier Dieu d'une manière individualiste"

    Chers frères et sœurs,

    Dans ma catéchèse précédente, j’ai commencé à parler de l’une des sources privilégiées de la prière chrétienne : la sainte liturgie qui, comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique, est « participation à la prière du Christ, adressée au Père dans l’Esprit Saint. Dans la liturgie toute prière chrétienne trouve sa source et son terme » (n. 1073).

    Je voudrais aujourd’hui que nous nous demandions : dans ma vie, est-ce que je réserve un espace suffisant à la prière et, surtout, quelle place a, dans mon rapport avec Dieu, la prière liturgique, spécialement la sainte messe, en tant que participation à la prière commune du Corps du Christ qui est l’Eglise ?

    Pour répondre à cette question, nous devons rappeler avant tout que la prière est la relation vivante des enfants de Dieu avec leur Père infiniment bon, avec son Fils Jésus-Christ et avec son Esprit Saint (cf. ibid., 2565). Ainsi, la vie de prière consiste habituellement dans le fait d’être en présence de Dieu et d’en avoir conscience, de vivre en relation avec Dieu, comme l’on vit habituellement les rapports de notre vie, avec nos parents les plus chers, avec les vrais amis ; plus encore, c’est la relation avec le Seigneur qui apporte la lumière à toutes nos autres relations. Cette communion de vie avec Dieu, Un et Trine, est possible parce que par le baptême nous avons été insérés dans le Christ, nous avons commencé à être une seule chose avec Lui (cf. Rm 6, 5).

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  • Rémy Brague salue la pensée de Benoît XVI

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    De ZENIT.ORG (Propos recueillis par Anne Kurian, avec A. Bourdin)

    Benoît XVI possède « une vraie pensée, bien charpentée, informée par une vaste culture, servie par une réflexion solide, et exprimée clairement, souvent de manière imagée », déclare Rémi Brague.

    Mais surtout, « son style de pensée » est libéré de ce qui favorise les extrémismes de la pensée : un « débordement de l’affectif qui empêche de raisonner la tête froide », estime le philosophe.

    Le philosophe français Rémi Brague, lauréat du « Prix Ratzinger 2012 » (cf. Zenit du 28 septembre 2012), a accordé cet entretien à Zenit.

    Zenit - En vous présentant au Vatican, le cardinal Ruini a parlé d'« un vrai philosophe » et d’un « grand historien de la pensée et de la culture » : en quoi est-ce que philosophie et histoire s'enrichissent mutuellement dans votre expérience ?

    Rémi Brague - Je laisse au cardinal Ruini, qui a, je crois, beaucoup fait pour que je sois désigné pour ce prix, la responsabilité de ses éloges, qui me flattent extrêmement. Le mot « philosophe » est démonétisé en France. Il y désigne avant tout un type de beau gosse capable de prendre un air pénétré pour asséner des banalités à la télévision. Je rêve d’un équivalent de l’Ordre des médecins qui surveillerait la profession de philosophe. Il existe bien un délit d’exercice illégal de la médecine… Mais quand il s’agit de l’esprit des gens, on laisse n’importe qui l’empoisonner.

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  • L'Eglise doit relancer le dialogue avec l'homme moderne

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    L’hebdomadaire « Le Vif » du 3 octobre écrit, sous ce titre : « Début octobre, on célèbre les 50 ans du deuxième concile œcuménique du Vatican, mieux connu sous le terme de Vatican 2. Un demi-siècle plus tard, le théologien Jürgen Mettepenningen, ancien porte-parole de Monseigneur Léonard, trouve qu’il est grand temps de lancer un nouveau concile. « Pour sauver l’église »  

    Et voici ce que déclare au magazine l’ancien et éphémère oracle des évêques belges :

     « Est-ce qu’un nouveau concile pourrait sauver l’église ? », c’est la question centrale du nouvel essai de Jürgen Mettepenningen, théologien et essayiste. Connu pour avoir démissionné il y a deux ans de son poste de porte-parole de Monseigneur Léonard. Une démarche en accord avec le personnage puisque, en tant que catholique croyant, il estime de son devoir de faire un état des lieux de situation. Pour lui, point de place au doute : l’Église catholique qui lui tient tant à cœur ne va pas bien du tout.

    Jürgen Mettepenningen : Lorsque je compare Jean XXIII et Benoît XVI, je ne peux avoir qu’un respect immense pour la vision affutée et les intuitions du premier. Jean XXIII avait intuitivement compris que l’église s’érodait de l’intérieur : son message sonnait creux et une crise latente en résultait. L’église était tout simplement en train de passer à côté des évolutions de notre société. C'est pour cette raison- et à la surprise générale - qu'il a réuni un concile pour discuter des problèmes fondamentaux et pour trouver une manière de les aborder. Et ce, alors que l’église trouvait qu’il n’y avait pas de problèmes, ou si peu. C’est étrange. À l’époque il y avait peu de demandes du monde catholique envers un concile et pourtant Rome en a organisé un et maintenant qu’il y a un large consensus au sein du monde catholique pour en organiser un, Rome n’en veut plus.

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  • Vatican II a-t-il escamoté la doctrine catholique du péché originel ?

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    Sandro Magister, au vu de déclarations récentes, se penche sur le sujet :

    L’imminence du cinquantième anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II a relancé le débat sur la bonne interprétation de cette assemblée.

    Est-ce celle "de la réforme, du renouveau dans la continuité de l'unique sujet Église", souhaitée par le magistère pontifical et expliquée de manière simple et nette par Benoît XVI dans son discours bien connu de Noël 2005 ?

    Ou bien celle "de la discontinuité et de la rupture", soutenue à la fois par les lefebvristes et, pour des raisons opposées, par le progressisme catholique et en particulier par l’histoire du concile en cinq volumes publiée en plusieurs langues par ce que l’on appelle "l’école de Bologne" ?

    La doctrine du péché originel constitue un exemple de la manière dont le catholicisme progressiste interprète Vatican II comme un temps de rupture y compris au point de vue dogmatique.

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  • Le testament de saint François

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    Testament de saint François (1226) (fêté ce jour)


    source : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Fdassise/testament.html

    1 Voici comment le Seigneur me donna, à moi frère François, la grâce de commencer à faire pénitence. Au temps où j'étais encore dans les péchés, la vue des lépreux m'était insupportable.

    2 Mais le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux; je les soignai de tout mon coeur;

    3 et au retour, ce qui m'avait semblé si amer s'était changé pour moi en douceur pour l'esprit et pour le corps. Ensuite j'attendis peu, et je dis adieu au monde.

    4 Et le Seigneur me donna une grande foi aux églises, foi que j'exprimais par la formule de prière toute simple:

    5 Nous t'adorons, Seigneur Jésus-Christ, dans toutes tes églises du monde entier, et nous te bénissons d'avoir racheté le monde par ta sainte Croix.

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  • Tournai, 6 octobre : un colloque "Science et Foi"

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    Colloque Science et Foi le 6 octobre 2012  

    " D'où venons-nous, où allons-nous ? ". Avec la participation de Dominique Lambert, philosophe (FUNDP), René Rezsohazy, biologiste (UCL) et Paul Jorge Dos Santos Rodrigues, théologien (UCL).

    PAF : 7 €. Entrée, collation et boissons. Parking : entrée rue du Claquedent.

     
      Le 06/10/2012 de 9:00 à 13:00  (Salle du Forum - Collège Notre-Dame de Tournai)
    Personne de contact Région pastorale Tournai
    Téléphone de contact 069 23 56 71
    E-mail de contact

    regionpastoraletournai@gmail.com

    source : http://www.tournai.catho.be

  • Battice, 15 octobre : Frigide Barjot aux grandes conférences du lundi au Pays de Herve

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    Saison 2012-2013 des grandes conférences du lundi au pays de Herve

    LUNDI 15 OCTOBRE 2012, 20H00 : Frigide BARJOT

    « De Saint-Tropez au Saint-Esprit, de Laurent Ruquier à Jésus-Christ » 

    Ancienne gloire de l’actualité « people », habituée des émissions « chaudes » sur les télévisions françaises, Frigide Barjot est devenue aujourd’hui une véritable militante de la foi chrétienne. Avec son dynamisme et sa jovialité, elle nous partagera son étonnant parcours de vie et nous invitera à la suivre sur les chemins de Jésus-Christ.

    Au Cercle Saint-Vincent (rue du Centre, 30 à 4651 Battice).

    Participation aux frais : 5 euros (gratuit pour les jeunes); pas de réservation. C’est une organisation du Doyenné de Herve, avec le soutien de « Médias Catholiques ». Renseignements : 0477/345431.

  • La guerre déclarée à la dévotion populaire

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    Sur le site ami "Benoît-et-moi", à propos du prochain pèlerinage de Benoît XVI à Notre-Dame de Lorette, notre amie, sous le titre "Le piège d'une religion pure", met en ligne un large extrait d'une conférence faite le 20 septembre dernier, devant le Réseau marial européen, par le cardinal Antonio Maria Veglio à propos de la dévotion populaire et de ce qu'il en advint après le concile-dont-on-fête-cette-année-le-cinquantième-anniversaire; nous prenons la liberté de le reproduire ici :

    "Dans l'évaluation négative de la religiosité populaire, on voit l'influence à la fois de causes internes et externes à la communauté ecclésiale.
    Parmi les premières ressortent l'existence de lectures partielle et sélectives des textes conciliaires au cours de la période post-conciliaire, ainsi qu'une interprétation partiale et intéressée de sa doctrine.
    Parmi les secondes, on doit recenser l'influence considérable qu'exercèrent les théories de la sécularisation. L'accueil (l'acceptation) que de nombreux cercles ecclésiaux réservèrent à la théologie de la sécularisation comportait le mépris d'un christianisme manifesté dans les formes extérieures, dont l'exemple le plus évident est, bien sûr, la religiosité populaire.

    Celle-ci fut considérée comme un catholicisme superficiel, séparé de la vie et des engagements historiques.

    L'un des résultats du Concile fut la définition de l'Église comme Peuple de Dieu, chose qui encouragea les associations laïques. Dans ce contexte, apparurent de petits groupes qui se considéraient comme plus engagés. Ces «catholique d'engagement» ou «catholiques progressistes» adoptèrent une attitude d'opposition aux chrétiens qui participaient aux manifestations de la piété populaire, les considérant comme simples, ritualistes, incapables de s'adapter aux temps nouveaux et appelées à se purifier.

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  • République démocratique du Congo : anarchie judiciaire, crimes sexuels impunis, victimes sans espoir

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    Kinshasa (Agence Fides) - Une récente vague de viols a déchaîné les critiques locales contre la faiblesse du système judiciaire en République démocratique du Congo où les ressources inadéquates et l'incompétence garantissent bien peu d'espoir aux victimes de violences sexuelles. Il s'agit en majorité de jeunes filles ou de fillettes abusées par des adultes, dont certaines ont 6 ans. C'est ce qu'a dénoncé ces dernières semaines le Père Jean Okutu, Curé de la Paroisse du Sacré-Coeur dans le territoire reculé de Mushie, dans l'ouest du pays. Afin de poursuivre les criminels, les mères des survivantes se sont unies afin de se plaindre de l'échec du système juridique local et provincial et ont demandé au gouvernement de prendre en considération également le déplacement de ces enfants afin de leur permettre d'étudier à l'étranger aux frais de l'Etat et de garantir qu'ils soient protégés des insultes et de l'ostracisme des autres enfants de leur âge. Dans la province de Bandundu, a déjà été lancé un programme contre l'impunité des auteurs de violences sexuelles mais de nombreux résidents sont sceptiques attendus que les criminels qui sont arrêtés réussissent souvent à s'évader à cause des mesures de sécurité précaires. A Mushie, est présent un seul magistrat pour l'ensemble des causes et il est urgent de renforcer le système judiciaire. Avec une population de quelques 80 millions d'habitants, la RDC compte un magistrat pour 20.000 habitants. Même si viennent d'être nommés 2.000 magistrats nouveaux, l'ensemble du système judiciaire congolais compte seulement 4.000 membres. La collaboration de l'ensemble de la population est nécessaire, chaque citoyen ayant l'obligation de dénoncer les crimes commis. (AP) (Agence Fides 03/10/2012)

  • En Europe aussi, les chrétiens sont discriminés

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    De la COMECE (en anglais, traduction  par nos soins):

    Le 2 Octobre, avec la participation de plusieurs intervenants de haut niveau provenant de différents pays, le Groupe du PPE, la Commission des Conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE), et le groupe ECR ont organisé au Parlement européen un séminaire d'une demi-journée consacré à l'évaluation de la situation actuelle des chrétiens et de la liberté de religion en Europe. Les intervenants ont convenu que des efforts importants sont nécessaires pour éliminer les mesures discriminatoires à l'encontre des chrétiens et que la liberté de religion doit être assurée non seulement pour les minorités, mais aussi pour les chrétiens. L'attention du public doit être attirée sur des questions qui ne sont pas couvertes par les médias et un dialogue permanent doit être mis en place sur les grandes questions. De même, des initiatives venant de diverses  parties doivent également jouer un rôle accru dans ce processus.


    Dans son discours, Jan Olbrycht (MdPE), Vice-Président du Groupe PPE chargé des relations inter-culturelles, a déclaré: «Toute forme de discrimination et de mesures discriminatoires est inacceptable et va à l'encontre des fondements mêmes de l'Union européenne. Il existe plusieurs processus inquiétants à caractère discriminatoire contre les chrétiens en Europe, contre lesquels nous devons nous mobiliser conjointement et de manière décisive. Par ailleurs, nous devrions examiner comment ces cas pourraient nous aider, car certaines de ces violations majeures pourraient contribuer à accroître la sensibilisation du public et intensifier les efforts de lutte contre la discrimination des chrétiens qui se perçoivent de plus en plus comme une minorité en Europe. " 


    Dans son discours, Konrad Szymanski, MdPE (groupe ECR) a déclaré: «En Europe, nous sommes prompts à évoquer les droits de l'homme, l'égalité des droits, la non-discrimination au niveau des principes dans le monde entier. Il est bon que nous nous sentions appelés de cette façon à la protection de la dignité humaine. Cependant cela ne signifie pas que notre propre démocratie libérale ne peut pas évoluer vers un système discriminatoire ou vers un système qui tolère la discrimination. Les chrétiens se sentent de plus en plus discriminés. La présence de la Croix et le christianisme lui-même sont mis à mal. Dans certains pays, la protection des droits des minorités sexuelles provoque une limitation de la liberté de critique et de la liberté d'expression. La liberté de conscience, en particulier dans les professions médicales, est également mise à mal." 


    Lors de la première session, on a entendu l'intervention de John Deighan qui a souligné la situation particulière du Royaume-Uni, principalement en ce qui concerne la discrimination contre les agences d'adoption catholiques, le port de symboles religieux chrétiens en public (par exemple sur le lieu de travail), ainsi qu'une tentative visant à redéfinir le mariage. Daniel Lipsic a évoqué la nécessité d'une approche plus équilibrée et cohérente par la Cour européenne des Droits de l'Homme concernant l'incitation à la propagande haineuse. 


    Lors de la deuxième séance, Francisco Javier Borrego a souligné que, dans certains cas, l'interprétation idéologique de la Convention européenne des droits de l'homme par la Cour de Strasbourg. Le professeur Rocco Buttiglione a mis en évidence l'écart entre les minorités agissantes qui influencent le processus décisionnel et la majorité silencieuse des chrétiens qui ont peur de prendre une place centrale dans l'effervescence de l'ordre du jour politique. D'autres experts ont rappelé la résolution de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE, qui identifie des zones très particulières dans lesquelles les droits fondamentaux et les droits civils des chrétiens doivent être protégés. "Une question clé est la protection des décisions prises en conscience pour des motifs religieux", a expliqué Mgr. Kolfhaus (Secrétariat d'État du Saint-Siège). "Inutile de dire que l'Eglise est contre la discrimination. Mais toute forme de discrimination n'est pas discriminante: il ya aussi le droit d'être différent ". 


    Dans son allocution, Mgr Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la COMECE, a évoqué les résultats positifs récents protégeant l'égalité et la liberté religieuse au sein du Conseil de l'Europe et de la Cour de Luxembourg. Tout au long du séminaire, il y avait un consensus partagé que le Parlement européen et les autres institutions européennes devraient tenir compte des questions susmentionnées et de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour trouver des solutions pratiques à cet égard.

    Les textes des interventions sont accessibles sur le site de la COMECE

  • ONU : pour Mgr Mamberti, c'est l'absence de prise en compte de la dignité de la personne humaine qui fait problème

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    Sur ZENIT.ORG : Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les Etats, est intervenu hier, 1er octobre 2012, dans le cadre de la 67ème session de l’assemblée générale des Nations Unies à New York, dont les travaux ont pour thème central le règlement de différends à caractère international par des moyens pacifiques.

    On retiendra particulièrement cet extrait :

    A la base de la difficulté à trouver des « solutions communes », estime l’archevêque, se manifeste une « crise anthropologique », c'est-à-dire une « faible conviction de la dignité suprême de toute personne, même quand elle vient d'être conçue ou quand elle se trouve dans un état végétatif ou terminal ».

    Or il n’est pas possible de « garantir une coexistence pacifique et une coopération effective entre les Etats », si l’on s’en tient à une « vision anthropologique qui, sans nier en théorie l’importance de la dignité et des droits fondamentaux de la personne, relègue la dimension profonde de celle-ci et son unicité au rang de facteurs secondaires, et fait prévaloir des concepts collectifs vagues, réduisant la personne à la simple catégorie de « consommateur » ou « d’agent de production du marché » », explique-t-il.

    La personne humaine, insiste Mgr Mamberti, « n'est pas un simple numéro dans la masse de la population mondiale ». Il s'agit « d'hommes et de femmes, chacun avec sa dignité et ses droits », rappelle-t-il, mettant en garde : occulter ces éléments conduit « irrémédiablement à la désintégration sociale et au conflit ».

    L’archevêque soulève la nécessité de « rejeter » l'interprétation des traités sur les droits de l'homme qui ont « une vision réductrice et relativiste de l'homme, qui, usant habilement des expressions ambigües, menace le droit à la vie et tend à une déconstruction du modèle de la famille, fondée sur l’union d’un homme et d’une femme, orientée à la procréation et à l'éducation des enfants ».

    Il invite en ce sens à « un effort constamment renouvelé pour revenir à la vision fondatrice » de l’ONU car « la paix ne pourra se faire sans une conviction partagée sur les valeurs fondamentales qui garantissent le respect de la dignité humaine ».

  • Vatican II : L'herméneutique de la réforme et de la continuité renforcée par l'étude historique des archives des pères conciliaires ?

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    Un congrès organisé à Rome, et qui s'ouvre aujourd'hui, répond à une initiative du Comité pontifical des sciences historiques, en collaboration avec le Centre d’études et de recherches "Concile Vatican II" de l’Université pontificale du Latran. 

    Selon ZENIT.ORG, relayant les propos du Père Ardura, ce congrès a pour but

    "de présenter « une recherche originale et scientifiquement valide, pour une compréhension plus profonde de Vatican II ». Dans le cadre de cette recherche, une « vaste enquête » a été lancée dès 2011, sur « tous les continents », par l’intermédiaire de la Société d’histoire ecclésiastique et des associations d’archivistique ecclésiastiques nationales.

    Il s’agissait de répertorier et d'étudier les mémoires, journaux intimes, correspondances, de participants au concile, précise-t-il : cette recherche sur les « archives privées des Pères conciliaires » pourrait en effet aider à « comprendre comment ils ont vécu et compris ce moment ».

    Si ces sources privées n’ont pas de statut officiel, elles sont cependant « de grande importance pour comprendre l’évènement conciliaire, le progrès des travaux et l'élaboration parfois pénibles des documents », estime-t-il.

    Elles contribuent en tous cas à « l’élaboration de l’herméneutique du Concile, l’«herméneutique de la réforme dans la continuité», que Benoît XVI indique comme la voie de l’authentique interprétation ecclésiale », souligne le P. Ardura.

    Cette nouvelle lecture historiographique du « Grand Concile », consiste donc en une « enquête et une analyse approfondies » des écrits personnels des Pères, dans le but de comprendre « le rôle respectif des personnalités singulières et des forces profondes » dans une confrontation continue avec les textes conciliaires, poursuit-il. (...)

    Le congrès s’ouvrira par la projection d'un documentaire réalisé par la Filmothèque vaticane, et par une conférence à deux voix par le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, et Philippe Levillain, historien français.

    Après le congrès, un premier répertoire des archives des Pères du Concile sera téléchargé sur une base de données sur le site du Comité pontifical, en accès libre.

    Ce congrès est le premier de deux évènements, le second étant prévu pour 2015, en l’honneur du 50e anniversaire de la clôture de Vatican II.