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Eglise - Page 1485

  • L’Eglise est-elle victime d’un journalisme mal intentionné ?

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    Telle est la question posée par Radio Vatican, suite à l'émission passée sur France 3, le 2 avril dernier intitulée "la guerre perdue du Vatican" à laquelle nous avons déjà consacré l'une ou l'autre note sur ce blog.

    "Le 2 avril, au début de la Semaine Sainte, France Télévisions diffusait un documentaire au titre provocateur : « La guerre perdue du Vatican », du français Patrick Benquet. Après un an et demi d’enquête sur la réception du Concile Vatican II, le réalisateur conclut que le Concile et toutes les espérances qu’il a suscitées ont abouti à un lamentable échec ; le renouveau aurait dégénéré en « guerre fratricide » entre « progressistes » et « conservateurs », et ces derniers seraient sur le point d’en sortir vainqueurs. Et de brosser le portrait d’une Eglise engoncée dans son immobilisme, incapable de se réformer, réactionnaire, percluse de scandales et de faiblesses. Bref, une Eglise au bord de l’abime. Pour Jérôme Anciberro, rédacteur en chef de Témoignage chrétien, toutefois, la France n’a pas l’exclusivité des attaques contre l’Eglise. Il est interrogé par Manuella Affejee RealAudioMP3"

    Dans une lettre ouverte, Mgr Hippolyte Simon, vice-président de la Conférence des évêques de France a dénoncé cette parfaite leçon de désinformation, un journalisme sinon mal intentionné du moins terriblement partial aboutissant à une caricature.

    Mais alors comment l’Église peut-elle répondre de manière juste à tout cela ?
    Manuella Affejee a interrogé l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles responsable des questions politiques, de bioéthique et d'éthique sociale RealAudioMP3"

  • Des nouvelles alarmantes du Mali, du Soudan et du Nigeria

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    ...à consulter sur le site de l'Agence Fides :

    ... et sur "Portes ouvertes" :

  • 312-313 : une bataille et un édit décisifs pour la Chrétienté

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    Le Comité Pontifical des Sciences historiques

    organise actuellement en collaboration avec la Bibliothèque Apostolique Vaticane, le Conseil national des recherches italien (CNR), l’Institut Patristique Augustinianum de Rome, la Commission Pontificale d’Archéologie Sacrée, la Bibliothèque Ambrosienne de Milan, l’Université Catholique du Sacré-Coeur de Milan et l’Université publique de Milan – des activités et manifestations culturelles à l’occasion des 1700 ans de la Bataille du Pont Milvius (312-2012) et de l’Edit de Milan (313-2013) :

    • 1. à Rome, du 18 au 21 avril 2012, un Congrès historique international.
    • 2. à Milan, en 2013, un Congrès historique international et manifestations oecuméniques.
    • 3. des conférences magistrales et séminaires d’approfondissement à Rome et à Milan.

    Le Comité Scientifique : Rme P. Prof. Bernard Ardura. O. Praem, Prof. Don Cosimo Semeraro, Mgr Cesare Pasini, Mgr Franco Buzzi, R.P. Prof. Norman Tanner SJ, S. E. Mgr. Enrico dal Covolo SDB, R.P. Prof. Angelo Di Berardino OSA, M. le Chanoine Don Federico Gallo, Mgr Prof. Francesco Braschi, Prof. Roberto de Mattei, Prof. Giorgio Bonamente, Prof. Luigi Pizzolato, Prof. Giuseppe Visonà, Prof. Isabella Gualandri, Prof. Pierangelo Catalano, Prof. Fabrizio Bisconti.

    Les conférences : ici

  • France : une lettre ouverte aux candidats aux prochaines élections

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    Lettre ouverte aux candidats aux élections

     A l'attention des candidats aux élections présidentielles et législatives

    Mesdames, Messieurs,

    Observateurs attentifs de l'actuelle campagne, nous sommes contraints de noter que cette dernière n'est pas à la hauteur des enjeux.

    Les querelles de personnes et les luttes de coulisses empoisonnent l'esprit public.

    Malgré cela, nous ne pouvons pas nous désintéresser de ces importantes échéances électorales et nous tenons à vous faire connaître, loin des appartenances partisanes et des affinités légitimes, ce qui motivera notre vote, espérant que cette intervention de simples citoyens élèvera un peu le niveau d'une campagne trop médiocre.

    Catholiques pratiquants ou Français de bonne volonté, nous voterons, conformément à la loi naturelle et aux indications du Pape Benoît XVI, en fonction des principes non négociables : la promotion de la vie de la conception à la mort naturelle, le soutien de la famille traditionnelle, et la liberté éducative des parents, nous semblent un minimum au-dessous duquel nous quittons l'Etat de droit pour entrer dans la barbarie.

    Nous sommes, certes, bien conscients que d'autres sujets, qu'il s'agisse de la fiscalité, de l'immigration, de la protection sociale, ou de l'Europe sont cruciaux pour notre avenir.

    Pourtant, aucun de ces sujets ne peut avoir le moindre sens si l'Etat, au service d'un clan politique, choisit délibérément de rayer la dignité de l'être humain de ses préoccupations.

    Souhaitant que vous puissiez entendre les centaines de milliers de Français qui pensent, comme nous, que ces fameux principes non négociables sont le strict minimum que l'on puisse exiger d'un programme politique, nous vous prions instamment de nous rassurer sur ce thème dans les quelques semaines qui restent avant les échéances. Nous attendons votre positionnement définitif, qui orientera sans aucun doute notre vote et ceux de nos amis sur ces questions fondamentales pour le bien commun de la société.

    Vous priant de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de nos sentiments respectueux, nous vous assurons de nos prières et notre attention vigilante.

    Signataires :

    • Mgr Marc Aillet (évêque de Bayonne-Lescar-Oloron)
    • Philippe Carhon
    • Rémi Fontaine (journaliste)
    • Daniel Hamiche (journaliste)
    • Michel Janva
    • Jean Lahire
    • L'abbé Hubert Lelièvre (prêtre du diocèse de Rome et fondateur de la famille missionnaire l'Evangile de la vie)
    • Jean-Pierre Maugendre (Président de Renaissance catholique)
    • Jean-Marie Le Méné (président de la Fondation Lejeune)
    • Hervé Rolland (président de Notre-Dame de Chrétienté)
    • Jeanne Smits (journaliste)
    • Guillaume de Thieulloy (journaliste)
    • Yves Weiss (président de Catholiques en campagne)

    Nos amis français peuvent signer cette lettre : ici

  • Pour réveiller nos églises : la méthode Zanotti-Sorkine

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    Le Salon Beige reprend un article paru dans le Figaro Magazine et publié sur le site de Jean Sévillia : "C'est par la beauté qu'on conduit à Dieu". Cela confirme ce que nous écrivions, il y a deux jours.

    Extraits :

    « A l’été 2004, l’archevêque de Marseille, qui était alors le cardinal Panafieu, a confié cette paroisse déclinante au père Michel-Marie (Zanotti-Sorkine), à l’époque vicaire au Sacré-Coeur du Prado, comme une mission de la dernière chance : « Je compte sur toi. Ouvre-moi le plus possible les grilles et les portes de cette église.  »

    Dès la rentrée, lors de son installation, le nouveau curé annonçait son plan : la messe serait dorénavant célébrée tous les jours, et non plus dans la crypte, mais en haut, dans la nef. L’église resterait ouverte douze heures par jour, sans interruption. Des volontaires étaient par ailleurs demandés pour un nettoyage général. Le dimanche suivant, l’assistance à la messe passait de 50 à 200 personnes, certains de ses anciens paroissiens ayant suivi le père Zanotti-Sorkine, et elle atteignait 500 personnes trois mois plus tard. Sébastien, un trentenaire qui n’avait rien d’une grenouille de bénitier, se souvient d’être entré par hasard et d’être tombé sur le curé qui lui a dit : « Viens avec moi, on va tout casser. » Cet artisan est resté et fait partie de la première équipe qui a aidé le père Michel-Marie à faire des Réformés une des paroisses les plus fréquentées de Marseille, où 800 fidèles se pressent lors des grandes fêtes religieuses.

    Le dimanche, une demi-heure avant la messe, la moitié des rangs sont déjà occupés. Au fur et à mesure, en dépit des chaises qu’on ajoute, des dizaines de personnes restent debout. La foule, attentive et recueillie, représente toutes les générations, tous les milieux, et toutes les origines.

    Qu’est-ce qui attire ces gens ici ? D’abord le style des célébrations. Processions solennelles, enfants de choeur à la tenue impeccable, encens, grandes orgues, latin pour les prières principales, chants choisis. Perfectionniste, le curé veille aux moindres détails. «  C’est par la beauté qu’on conduit à Dieu, se justifie-t-il. Au siècle de l’image, il faut donner du beau à voir dans les églises. La richesse de la liturgie plaît aux plus pauvres, précisément parce qu’elle les sort de leur quotidien.  » Les fidèles, ensuite, ne cachent pas que la qualité des sermons du père Zanotti-Sorkine compte beaucoup dans leur assiduité aux Réformés. Rien n’est le fruit du hasard : le prêtre, de son propre aveu, consacre de longues heures à leur préparation.

    Dans la journée, l’église Saint-Vincent-de-Paul est un lieu voué au silence. Adoration du Saint-Sacrement, chapelet, confessions : les vieilles pratiques catholiques sont ici à l’honneur. « Cela transforme notre existence, témoigne une paroissienne. Au fil des mois, des années, on organise sa vie pour pouvoir se ressourcer aux Réformés.  » … A 8 heures, il ouvre son église et confesse déjà. A 17 heures, il recommence à confesser. Et à 20 heures, après la messe du soir, l’Adoration et le chapelet, il reçoit sans rendez-vous, exercice qui se prolonge parfois jusqu’à 22 ou 23 heures.

    … Impossible d’ignorer son état : Michel-Marie Zanotti-Sorkine porte la soutane. « C’est ma blouse de travail, sourit-il. Quand je suis arrivé, le patron du bar d’en face m’a demandé de baptiser son enfant : mon habit lui a immédiatement appris qui je suis. L’anachronisme de la soutane, contrairement à un préjugé, est un atout, car elle marque la différence. Or le prêtre doit être reconnu. Chacun, chrétien ou pas, a le droit de voir un prêtre en dehors de l’église. » »

    Voir le site du Père Michel-Marie : http://www.delamoureneclats.fr/

  • Il y a quinze ans, un pompier sauvait le Saint Suaire des flammes

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    Le Linceul sauvé des flammes (source : anecdonet)

    Personne ne sait encore comment ce 11 avril 1997, un gigantesque incendie partit de 4 ou 5 foyers, tous localisés dans une chapelle de la Cathédrale Saint Jean Baptiste de Turin qui abritait le Saint Suaire. Mais le précieux coffre d'argent renfermant le Linceul, qui aurait dû se trouver au coeur de l'incendie, dans cette chapelle qui l'abrite depuis plus de trois siècles avait été transféré jusqu'au maître-autel à cause de récents travaux de restauration. L'incendie était cependant très puissant et il anéantira la chapelle Guarino Guarini, le dôme baroque du XVIIe siècle, ainsi que la galerie de bois qui unissait la cathédrale et le palais royal de la Maison de Savoie.

    Lorsqu'il semblait que tout était perdu, un pompier nommé Mario Trematore s'est élancé au péril de sa vie parmi les flammes, une masse à la main, alors même qu'autour de lui tout s'écroulait, éclatait et brulait, pour briser le coffre-fort constitué par 8 épaisseurs de verre ultra-résistant qui protégeait le Saint Suaire.

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  • Encore un disfonctionnement dans la curie romaine ?

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    jpg_1350218.jpgROME, le 11 avril 2012 – Par une lettre autographe adressée au cardinal William J. Levada, Benoît XVI a ordonné à la congrégation pour la doctrine de la foi d’examiner si les messes néocatéchuménales sont conformes ou non à la doctrine et à la pratique liturgique de l’Église catholique.

    Il s’agit là d’un "problème" que le pape considère comme "d’une grande urgence" pour toute l’Église.

    Benoît XVI s’inquiète depuis longtemps des modalités particulières selon lesquelles les communautés du Chemin néocatéchuménal célèbrent leurs messes, le samedi soir, dans des locaux séparés.

    Ce qui a encore augmenté son inquiétude, c’est ce qui s’est tramé dans son dos à la curie, l’hiver dernier,

    Ce qui s’est passé, c’est que le conseil pontifical pour les laïcs, présidé par le cardinal Stanislaw Rylko, avait préparé le texte d’un décret d’approbation globale de toutes les célébrations liturgiques et extra-liturgiques du Chemin néocatéchuménal, à rendre public le 20 janvier à l’occasion d’une rencontre prévue entre le pape et le Chemin.

    Le décret avait été rédigé sur les indications de la congrégation pour le culte divin, présidée par le cardinal Antonio Cañizares Llovera. Les fondateurs et leaders du Chemin, Francisco "Kiko" Argüello et Carmen Hernández, en avaient été informés et, tout joyeux, avaient annoncé de manière anticipée l’approbation imminente à leurs disciples.

    Le tout à l’insu du pape. Benoît XVI a eu connaissance du texte du décret quelques jours seulement avant la rencontre du 20 janvier.
    Il l’a trouvé incohérent et erroné. Il a ordonné qu’il soit annulé et réécrit selon ses indications.

    En effet, le 20 janvier, le décret qui a été rendu public se limitait à une approbation des cérémonies extra-liturgiques qui marquent les étapes catéchistiques du Chemin.

    Et le pape, dans son discours, a souligné que seules celles-ci étaient validées. En revanche, en ce qui concerne la messe, il a donné aux néocatéchumènes une véritable leçon – presque un ultimatum – à propos de la manière de la célébrer en pleine fidélité aux normes liturgiques et en communion réelle avec l’Église. Voir ici : Cette messe étrange dont le pape ne veut pas

    Que la Curie romaine soit traversée par une tension entre courants contradictoires, les médias nous en apportent régulièrement  l’écho de plus en plus manifeste,  mesurable aux efforts que Benoît XVI déploie pour instiller une réforme de la réforme conciliaire. C’est que  le temps presse : le pape a aujourd’hui 85 ans, même si l’avenir appartient à Dieu…

  • Le Ressuscité entre dans nos maisons et dans nos coeurs

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    (Source : Vatican Information Service) Le Saint-Père a consacré la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi à la transformation que la Résurrection de Jésus produit sur ses disciples, pour réfléchir sur le sens de la fête de Pâques aujourd'hui pour les chrétiens. La foi au Ressuscité, a-t-il dit, "transforme notre vie: elle la libère de la peur, lui donne une ferme espérance, l'anime de ce qui donne tout son sens à l'existence, l'amour de Dieu". Puis il a rappelé qu'au soir de la Résurrection, les disciples étaient enfermés, remplis de peur et du souvenir de la passion du Maître. "Cette situation d'angoisse des disciples change radicalement avec l'arrivée de Jésus. Il entre, portes fermées, se tient au milieu d'eux et leur donne la paix qui devient pour la communauté une source de joie, la certitude de la victoire, la sécurité de pouvoir s'appuyer sur Dieu".

    Après son salut, Jésus montre aux disciples ses plaies, "signes de ce qui a été et que l'on n'oubliera plus jamais: son humanité glorieuse reste 'blessée'. Ce geste a pour but de confirmer la nouvelle réalité de la Résurrection: le Christ qui est désormais parmi les siens est une personne réelle, ce même Jésus qui, trois jours avant, fut cloué sur la croix. Et c'est ainsi que, dans la lumière fulgurante de la Pâque, dans la rencontre avec le Ressuscité, les disciples comprennent le sens salvifique de sa passion et de sa mort. Alors, ils passent de la tristesse et de la peur, à la pleine joie". Jésus les salue de nouveau: La paix soit avec vous. Il ne s'agit pas seulement d'un salut, a ajouté le Pape, mais "du don que le Ressuscité fait à ses amis; et c'est, en même temps, une mission: cette paix acquise par le Christ avec son sang, est pour eux, mais aussi pour tous, et les disciples devront la porter dans le monde entier... Jésus a terminé son œuvre dans le monde, maintenant c'est à eux de semer la foi dans les cœurs". Mais le Seigneur sait qu'ils sont encore emplis de peur. "C'est pourquoi, il accomplit le geste de souffler sur eux et les régénère dans son Esprit; ce geste est le signe de la nouvelle création. Avec le don de l'Esprit Saint qui provient du Christ ressuscité un monde nouveau a, en effet, commencé".

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  • Des prêtres passionnés, pas des "fonctionnaires" !

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    « Finissons en avec des prêtres fonctionnaires de Dieu » (du Vatican Insider, 10/04)

    C’est l’admonestation adressée par Monseigneur Franco Giulio Brambilla, évêque de Novare (Merci à Bruna pour sa traduction) :

    Le nouvel évêque de Novare, s’adressant aux prêtres de son diocèse à l’occasion de Pâques, lance un appel : « Faisons, nous aussi, nous surtout, le saint passage avec notre peuple. Qu’il n’arrive pas que pendant que nous célébrons, nous devenions fonctionnaires de Dieu c'est-à-dire des personnes qui exercent une fonction, un rôle mais dont le cœur n’est pas touché, l’âme changée, la vie transformée, dans le sanctuaire intime invisible aux autres. Nous vivons un temps étonnant et dramatique et c'est seulement en restant unis pour cheminer ensemble que nous retrouverons confiance au travail et envie d’entreprendre avec honnêteté, justice et solidarité. C’est une nouvelle éthique du don à la responsabilité civique de celui qui considère que ce qui appartient à l’un appartient à tous. Je veux un diocèse tonique, dégagé, sans rouspétances ni bassesses, grand de cœur et d’esprit, haletant, avec une vision large et le geste courageux. »

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  • Un signe de résurrection au Pakistan

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    C'est l'agence Fides qui nous en informe : Réouverture d’une école de religieuses détruite par les talibans : « un signe de résurrection »

    Islamabad (Agence Fides) – Evénement spécial pour les Sœurs de la Présentation, congrégation d’origine irlandaise comptant trois communautés au Pakistan : les religieuses ont en effet fêté ces jours-ci la réouverture d’une école de filles située dans la vallée de Swat, dans la province de Khyber (ancienne Province de la frontière du Nord-ouest), à la frontière avec l’Afghanistan. L’événement en question « est un motif de grande joie et d’espérance pour toute l’Eglise au Pakistan » remarque dans un entretien accordé à l’Agence Fides Sœur Riffat Sadiq, Principal d’un collège géré par les religieuses au Punjab, « et c’est un signe de résurrection ».

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  • Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels

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    Toujours à l’affût des bonnes nouvelles, « La Libre » publie ce communiqué de l’agence Belga :

    « Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels.

     André-Joseph Léonard, responsable de l'évêché de Namur devait pour sa part être au courant d'au moins 5 cas d'abus.

    Le cardinal Godfried Danneels a été informé au moins à quarante reprises de cas d'abus sexuels au sein de l'Eglise lors des dernières décennies, écrit mercredi Het Laatste Nieuws, sur base de lettres issues du dossier de l'Opération Calice. Le cardinal Danneels a toujours affirmé qu'il était surpris par le nombre d'abus commis au sein de l'Eglise.

    Le cardinal a été informé d'abus dans son diocèse, mais aussi dans toute la Flandre. "Dans la plupart des cas, il existe des échanges de lettres entre le cardinal et les victimes, leurs familles ou des proches", d'après le quotidien.

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  • Retour sur un symposium annulé

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    Jeanne Smits revient sur le symposium portant sur les cellules souches qui devait avoir lieu à Rome et dont nous avions annoncé l'annulation :

    "Belgicatho soulignait le 30 mars dernier que la raison de l'annulation donnée par l'APV n'était peut-être pas la vraie : l'institution romaine invoquait « le faible nombre des inscriptions » et donc un motif économique.

    Mais cette « 3e Conférence internationale sur la recherche responsable sur les cellules souches » suscitait également la controverse puisque plusieurs orateurs invités se sont précisément spécialisés dans la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

    Le Pr Alan Trouson, président de l'Institut californien pour la médecine regénérative (ICRM), a beaucoup contribué à faciliter la récolte d'ovules multiples en vue de la fécondation in vitro ou de la congélation, et c'est lui qui a mené les recherches sur l'obtention de cellules nerveuses à partir de cellules souches embryonnaires (obtenues à partir de la destruction d'embryons). Ce scientifique australien est aujourd'hui le président de l'ICRM, une entreprise chargée d'investir 3 milliards de dollars dans la recherche, en priorité sur les cellules souches embryonnaires (voir ici quelques-uns de ses financiers cités par Wikipedia – Bill Gates par exemple).

    Le professeur George Daley, chercheur au Children's Hospital de Boston (mais il a bien d'autres titres), devait quant à lui être le principal orateur du congrès. C'est une sommité dans le domaine des cellules souches, mais il s'est également distingué en militant pour le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Il a été salué en 2003 pour son travail de pionnier sur la reprogrammation de cellules souches embryonnaires en cellules de sperme aptes à fonctionner. C'est lui encore qui a obtenu une dizaine de lignées de cellules souches, à partir de la destruction d'embryons, sur les 152 qui ont été approuvées par Barack Obama en 2009 pour la recherche subventionnée aux Etats-Unis.

    Un troisième promoteur de la recherche sur les cellules souches et du « transfert nucléaire de cellules somatiques » – un euphémisme pour désigner le clonage non reproductif – , John Wagner, devait également assurer une conférence. (Voir par exemple ici un article co-signé avec Meri Firpo, spécialiste de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.)

    Si la compétence professionnelle de ces chercheurs ne fait pas de doute, leur choix comme orateurs distingués au cours d'un congrès qui annonce vouloir promouvoir la recherche « responsable » est pour le moins paradoxale.


    Aussi plusieurs membres de l'Académie pontificale pour la vie, comme Mercedes Arzu Wilson, membre fondateur, et Judie Brown, membre également, ont dit à LifeSite leur « soulagement » de voir le congrès annulé. Mme Wilson précisait que les conférenciers avaient été choisis sans consultation des membres de l'APV. ..."