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Eglise - Page 913

  • Liège : renouveau au sanctuaire de Cornillon et festivités populaires de la Fête-Dieu 2017

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    Quatre jours pour fêter Dieu à Liège

    Fête-Dieu 2017.jpg

    Une conférence de presse était organisée au Carmel de Cornillon ce mercredi 7 juin en présence de Mgr Delville, évêque de Liège, pour communiquer sur la célébration de la Fête-Dieu à Liège, du 15 au 18 juin prochains. Voici la synthèse de ces manifestations :

    Jeudi 15 juin

    9h30 Laudes animées par les bénédictines à St Martin
    10h00-18h00 Journée d’adoration à St Martin
    19h00 Eucharistie festive de la Fête-Dieu, présidée par le Cardinal De Kesel et concélébrée par Mgr J-P. Delville, évêque de Liège, à St Martin
    20h15 Procession solennelle
    21h30-24h00 NightFever & bougies pour la paix à la Cathédrale

    Vendredi 16 juin

    9h00 Eucharistie à la Cathédrale
    9h30 « Donne nous notre pain de ce jour ». Conférence sur la nouvelle version du Notre Père, à la Cathédrale
    10h-17h Journée d’adoration, animée par le MEL, à la Cathédrale
    20h00 « Donne nous notre pain de ce jour ». Conférence sur la nouvelle version du Notre Père, à Saint-Remacle

    Samedi 17 juin

    14h00-18h00 Balade contée aux sources de sainte Julienne, à Retinne
    14h00-18h00 Exposition « 700 ans de la procession de la Fête-Dieu de 1317 », à l’église du Saint-Sacrement
    18h00 Solennité de la Fête-Dieu célébrée selon le missel de saint Jean XXIII, par Mgr Jean-Pierre Delville, à l’église du Saint-Sacrement, avec le concours de la Schola Antiqua de Madrid et le Quatuor Genesis

    Dimanche 18 juin

    10h00 Louange et messe animées par la communauté de l’Emmanuel, au Carmel de Cornillon
    12h00-17h00 Adoration eucharistique, au Carmel de Cornillon
    16h00 « Sainte Julienne, une messagère pour aujourd’hui », conférence de Mgr J-P. Delville Eglise, à l’église Sainte- Julienne de Retinne
    16h30 Vêpres et Salut au Saint-Sacrement, au Carmel de Cornillon

    Pendant ces quatre jours, plusieurs célébrations et événements seront proposés, en particulier la traditionnelle et 771ème célébration annuelle de la Fête-Dieu le jeudi 15 juin en la basilique Saint-Martin à 19h. L’eucharistie solennelle sera présidée par le cardinal Jozef De Kesel,

    Tous les détails sont repris sur le site : www.liegefetedieu.be

    Renouveau au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    Cornillon.jpg

    Cette conférence de presse était aussi dédiée à l’annonce d’une nouvelle destinée pour ce qui s’appelle aujourd’hui encore le Carmel de Cornillon :

    Un grand changement s’annonce au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à la porte orientale de la Cité ardente. C’est le lieu où Julienne, grande figure féminine liégeoise médiévale et instigatrice de la célébration de la Fête-Dieu, fut directrice du grand hôpital de la cité ardente au Moyen-Âge. La léproserie de Cornillon est attestée dès 1176. C’est actuellement le carmel de Liège.

    Après 157 années de présence active et contemplative dans ce haut-lieu spirituel, les Carmélites de Cornillon vont céder leur monastère aux Clarisses, une autre famille de religieuses contemplatives fondée par sainte Claire d’Assise.

    Déterminées à vivre leur vocation au Carmel pour l’Église et le monde, comme le désirait leur mère sainte Thérèse d’Avila, les carmélites, précise le communiqué officiel, ont estimé en dialogue avec leurs supérieurs qu’elles n’étaient plus dans les conditions normales pour y correspondre : trop de différences d’âges et de soucis de santé, combinés à un manque de vocations. La décision a été prise de suivre un chemin inattendu : la fermeture de leur cher Carmel. Elles vont rejoindre d’autres carmels ou des maisons de repos.

    Les clarisses du monastère de « Hannut-Bujumbura » sont déjà présentes et très appréciées dans le diocèse de Liège. Les similitudes entre sainte Julienne et sainte Claire sont nombreuses, comme par exemple les années de naissance, 1192 et 1194. Elles sont aussi représentées de manière similaire, chacune tenant en main un ostensoir avec l’eucharistie : en effet, pour chacune des deux, la communion au corps du Christ, l’eucharistie, était au cœur de leur spiritualité.

    En outre, le sanctuaire va développer un nouveau béguinage contemporain, pour accueillir des laïcs et des familles répartis dans huit unités autonomes de logement. Ils associeront un beau cadre de vie sécurisée tout en participant, modestement et à leur mesure, au renouveau de ce haut-lieu spirituel. Ce projet immobilier va contribuer à la revitalisation des quartiers d’Amercoeur et de la Chartreuse. Liège est un des berceaux des béguinages, attestés dès 1173 et initiés par le prêtre liégeois Lambert le Bègue, en contrebas de Saint-Martin et près de l’actuel boulevard de la Sauvenière.

    Le père Patrick Bonte, osc, commissaire apostolique du Sanctuaire de Cornillon commente : « Dans la longue tradition de prière et d’accueil des pauvres à Cornillon, nous remercions vivement les carmélites pour leur présence au cœur de la ville depuis 1860. Comme elles, nous regrettons le manque de vocations et de ressources humaines suffisantes pour pérenniser leur présence. Elles-mêmes se réjouissent de l’arrivée d’une partie de la jeune communauté des sœurs clarisses du couvent de Hannut. La plupart de ces religieuses belgo-burundaises habitent en Belgique depuis les événements de 1994 et leur couvent de Bujumbura fut co-fondé par deux clarisses liégeoises : Mère Marie-Agnès Baré et mère Marie-Françoise Wagelmans. C’est un beau signe d’unité entre les peuples. »

    Selon Jacques Galloy, chargé du projet de redéveloppement "ce projet a pour ambition de contribuer au renouveau de la porte orientale de la ville, dans le quartier d’Amercoeur. Outre le monastère des clarisses contemplatives et le développement d’un béguinage contemporain, le sanctuaire va poursuivre la fabrication de plus de 2.000.000 d’hosties par an pour le diocèse de Liège et au-delà. La chapelle médiévale où pria sainte Julienne restera un grand poumon spirituel au cœur de la ville et un petit vignoble sera replanté sur les coteaux pour illustrer l’attachement du sanctuaire à la célèbre fête du corps – hosties – et du sang – le vin – du Christ. Un comité se met en place pour porter ce renouveau de ce haut-lieu de spiritualité et d’hospitalité. "

    Voici le calendrier de la transition :

    Lundi 7 août 2017, 17h00, fête de sainte Julienne, messe d’action de grâces pour les 157 années de présence des carmélites à Cornillon.

    Vendredi 11 août 2017, fête de sainte Claire, remise privée des clés aux clarisses.

    Dimanche 8 octobre 2017, 15h00, premier dimanche suivant la fête de saint François d‘Assise, ami de sainte Claire, messe d’installation des clarisses.

    Ces célébrations seront présidées par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, et en présence du père Patrick Bonte, osc, vicaire épiscopal à la vie religieuse et aux mouvements, commissaire apostolique délégué du Vatican pour le sanctuaire.

    Contacts

    Service de Presse & de Communication du Diocèse de Liège

    Tél.: +32 (0)4/223.15.26 – @: communication@evechedeliege.be

     JPSC

  • Le pape François a pris la défense de Pie XII

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    De Nicolas Senèze sur le site du quotidien La Croix :

    Le pape François prend la défense de Pie XII

    Au cours de sa messe matinale à Sainte-Marthe, François a rappelé lundi 5 juin les « risques » pris par Pie XII pour que les juifs soient cachés dans les couvents pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Le pape François a pris, lundi matin 5 juin, la défense de son prédécesseur Pie XII, rappelant les « risques » que celui-ci avait pris pour cacher les juifs persécutés à Rome pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Prêchant, au cours de sa messe matinale dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, sur les œuvres de miséricorde, François a rappelé qu’« une œuvre de miséricorde, ce n’est pas faire une chose pour décharger sa conscience » mais « aussi compatir à la douleur d’autrui ».

    « Ceux qui ont pris des risques, en commençant par Pie XII »

    « Partager et compatir, cela va ensemble », a expliqué le pape, « mais aussi risquer », a-t-il ajouté. « Et plusieurs fois, on prend des risques, a alors ajouté le pape. Pensons, ici, à Rome, au milieu de la Guerre, ceux qui ont pris des risques, en commençant par Pie XII, pour cacher les juifs, pour qu’ils ne soient pas tués, qu’ils ne soient pas déportés. Ils ont risqué leur peau. Ce fut une œuvre de miséricorde que de sauver la vie de ces gens ! »

    Le procès en béatification de Pie XII, dont les vertus héroïques ont été reconnues en décembre 2009, est pour l’instant à l’arrêt, dans l’attente de la reconnaissance d’un miracle à son intercession, mais aussi à cause des conséquences politiques d’une éventuelle béatification, notamment en ce qui concerne les relations avec le judaïsme.

    Message de Noël 1942

    Le rôle du pape Pacelli pendant la Seconde Guerre mondiale reste en effet controversé, beaucoup d’historiens estimant qu’il aurait dû condamner plus fermement la Shoah, ce qu’il n’aurait pas fait par prudence diplomatique et pour ne pas mettre en péril les catholiques dans l’Europe occupée.

    D’autres rappellent au contraire son message de Noël 1942 où il évoquait les «centaines de milliers de personnes, qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive », bien compris à l’époque, y compris par les nazis, comme une condamnation de la persécution contre les juifs.

    > DOCUMENT : Message de Noël de Pie XII du 24 décembre 1942

    En outre, à Rome, beaucoup se souviennent aussi des instructions données pour que les couvents et institutions religieuses accueillent les juifs persécutés en Italie.

    > DOCUMENT : Pie XII et les juifs

  • Attentat de Londres : le malaise identitaire de notre civilisation

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    De Samuel Pruvot, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Famille Chrétienne, sur le site du Figaro (Figarovox) :

    Attentat de Londres: méditation sur la Pentecôte rouge

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La tragédie londonienne témoigne de l'impuissance de nos démocraties occidentales face à la violence terroriste. Entre montée de l'islamisme radical et déclin du christianisme, Samuel Pruvot analyse le malaise identitaire de notre civilisation.

    Le rouge. Couleur liturgique des chasubles de la Pentecôte. Celle du feu. Les flammes reçues par les apôtres donnent de l'audace. Comme le dit une oraison, ce feu consume à la racine le mal enfoui au fond des cœurs. Mais le rouge est aussi synonyme de violence. Couleur du sang. Dans l'anti-liturgie terroriste, verser le sang est un rituel nécessaire et macabre comme cela a été encore le cas au cœur de Londres. Dans le quartier du London Bridge, les islamistes n'ont pas hésité une seconde à prendre la vie des innocents. Fonçant avec leur camionnette dans la foule avant de mener des attaques au couteau. Tuant et blessant au hasard de la haine.

    Cette scène d'horreur est aux antipodes de la première Pentecôte. À Jérusalem, une poignée d'hommes se mirent à parler ouvertement de la résurrection d'un certain Jésus de Nazareth. Chacun comprenait dans son propre dialecte la prédication improvisée de ces gars de condition modeste. C'était le miracle de la glossolalie. À Londres, on a observé le phénomène inverse. Les assaillants parlaient une langue incompréhensible. Et faute de mots, à la fin, ils brandissaient des armes. Après tout, terroriser est une autre manière de se faire comprendre. Une Pentecôte en négatif.

    Acculés par le terrorisme, nous sommes à la croisée des chemins. Et tous les chemins ne mènent pas à Rome… Dans l'opinion publique deux impressions se télescopent au risque de faire des étincelles. Premièrement, le sentiment que le christianisme - qui a porté notre civilisation - est en train de disparaître. Faute de combattants. Une religion meurt sous nos yeux. La nôtre. Deuxièmement, la certitude que la religion montante est désormais l'islam politique sous sa forme la plus radicale. Des hommes qui tuent au nom d'Allah. Bien entendu ce ressenti ne correspond pas exactement à la réalité pour employer le vocabulaire de la météorologie.

    Mais le mélange d'une religion qui meurt et d'une religion qui tue suscite forcément des angoisses profondes. Inarticulées. Bien entendu, le catholicisme connaît un réveil indéniable pour qui sait voir. Bien entendu, les musulmans français ne sont pas tous des terroristes en puissance mais des croyants qui veulent vivre les préceptes de l'islam. Reste que le malaise est présent. Puissant.

    Surtout quand on a devant soi un horizon minimaliste: un consumérisme indéfendable, moralement et financièrement. L'Occident ne veut évidemment pas du rouge du djihad - ni du rouge liturgique d'ailleurs. Et pourtant, il faudra bien qu'il trouve une autre voie. Le multiculturalisme à l'anglo-saxonne se révèle une impasse, le surcroît de laïcité pour cadenasser les religions aussi. Pour rallier les musulmans modérés qui vivent dans nos démocraties occidentales, il ne faut surtout pas mettre Dieu hors jeu. Les musulmans ne sont pas choqués par l'existence des chrétiens mais par tous ceux qu'ils croient encore chrétiens et qui font n'importe quoi. Faute d'Esprit.

    En cette Pentecôte, nous avons rendez-vous avec la grande Histoire. Des deux côtés de la Manche. Notre responsabilité est de vouloir, ou pas, que notre Histoire continue. Car elle pourrait mourir d'elle-même. Par essoufflement.

    À Rome, pour la Pentecôte, le pape François célébrait les 50 ans du Renouveau charismatique au cirque Maxime. Un anniversaire pour célébrer le «courant de grâce» charrié par l'Esprit de Dieu jusque dans nos déserts postmodernes. Cela a commencé aux États-Unis un certain jour de 1967 et cela s'est poursuivi ensuite dans notre vieille Europe en proie au doute. Courant de joie et de prière, courant d'amour véridique qui ne recule pas devant les coups à prendre. Un courant qui ouvre la Mer Rouge. Car le rouge figure sur le drapeau tricolore et aussi sur l'oriflamme de saint Denis. Plus encore, le rouge est la couleur de l'amour. Jusqu'au sacrifice de soi pour les autres.

  • L'unité dans la diversité, vraiment ?

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    De Marco Tosatti sur sur la page facebook de diakonos.be :

    UNITÉ DANS LA DIVERSITÉ OU CHASSE AUX SORCIÈRES ?

    Le discours que le pape régnant a prononcé ce 4 juin, dimanche de la Pentecôte, à Saint-Pierre est intéressant à plus d'un titre. Il s'adressait à tous les catholiques en ces termes:

    "Pour réaliser cela, il convient de nous aider à éviter deux tentations récurrentes. La première, c’est celle de chercher la diversité sans l’unité. Cela arrive quand on veut se distinguer, quand on crée des coalitions et des partis, quand on se raidit sur des positions qui excluent, quand on s’enferme dans des particularismes propres, jugeant peut-être qu’on est meilleur ou qu’on a toujours raison. Ce sont les soi-disant ‘‘gardiens de la vérité’’. Alors, on choisit la partie, non le tout, l’appartenance à ceci ou à cela avant l’appartenance à l’Église ; on devient des ‘‘supporters’’ qui prennent parti plutôt que des frères et sœurs dans le même Esprit ; des chrétiens ‘‘de droite ou de gauche’’ avant d’être de Jésus ; des gardiens inflexibles du passé ou des avant-gardistes de l’avenir avant d’être des enfants humbles et reconnaissants de l’Église. Ainsi, il y a la diversité sans l’unité. La tentation opposée est en revanche celle de chercher l’unité sans la diversité. Cependant, ainsi, l’unité devient uniformité, obligation de faire tout ensemble et tout pareil, de penser tous toujours de la même manière. De cette façon, l’unité finit par être homologation et il n’y a plus de liberté. Mais, dit saint Paul, « là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté » "

    En y réfléchissant, je me suis dit qu'il serait plus facile d'apprécier ces paroles si nous ignorions certaines choses que malheureusement nous connaissons. Certaines sont de notoriété publique, d'autres non.

    Dans ce qui est public: le choix de ne pas répondre à une demande de dialogue ouvert et factuel sur les demandes d'éclaircissement, par exemple, comme les dubia présentés par quatre cardinaux, et soutenus par de nombreux autres cardinaux, évêques, simples prêtres, théologiens et laïcs, même à travers des pétitions et des lettres ouvertes et au lieu de cela, les traiter de rigides et de toutes les expressions dénigrantes que nous avons entendues ces dernières années. Mais aussi: récompenser par des nominations épiscopales ou même par la pourpre cardinalice toujours et uniquement des prêtres d'une même orientation, même s'ils sont discutables; en négliger d'autres malgré leur vie sainte, leur bonne gestion et leur ferveur dans le travail; voire pénaliser des conférences épiscopales entières jugées trop liées à la tradition de l'Eglise.

    D'autres informations dont nous disposons sont secrètes mais j'ai bien envie de les relayer. Comme cette suggestion au niveau mondial d'éviter de faire figurer dans les listes de candidatures aux postes d'évêques des prêtres issus de certaines réalités ecclésiales jugées trop conservatrices. Ou même pour grandes conférences épiscopales la création d'une sorte de liste noire, naturellement confidentielle, dans le but d'exclure toute une série de cardinaux et d'évêques de toute consultation et de toute réunion et de rejeter systématiquement toute éventuelle candidature à l'épiscopat qu'ils proposeraient.

    Voilà, à la lumière de toute cela, la magnifique exhortation de dimanche de Pentecôte sonne un peu curieusement à mes oreilles. Même s'il est toujours possible - même si cela me semble un peu difficile à croire – que certaines opérations soient menées à l'insu du Pape par des personnages qui gravitent dans son cercle de pouvoir.

    Source: Marco Tosatti, vaticaniste à La Stampa

  • Douze mille pèlerins de Paris à Chartres durant le week-end de la Pentecôte. Max Guazzini était parmi eux

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    Lu sur le site de "Famille chrétienne"

    Chartres.jpg"Parmi les douze mille pèlerins qui ont participé pendant le week-end de Pentecôte au pèlerinage de Chartres organisé par Notre-Dame de Chrétienté, était présent Max Guazzini, chanteur, attaché de presse, avocat, patron de la radio NRJ puis du Stade Français qu’il a portés au faîte du succès. Homme passionné qui fait bouger les lignes, cet intime de Dalida et admirateur de Benoît XVI vient de publier « Je ne suis pas un saint » (Laffont, mars 2017). Rencontre.

    Vous étiez à Chartres hier. Quelles sont vos impressions?

    J’ai fait le pèlerinage quand j’étais étudiant, maintenant je vais plutôt à l’arrivée. C’était une journée radieuse, un moment de grâce et plein d’espérance. Voir tous ces jeunes qui marchent trois jours, bannière au vent ! On a besoin de quelque chose qui nous dépasse et le pélé de Chartres dépasse toutes les personnes qui y participent ! Evidemment les médias n’en parlent pas. J’avais écrit un tweet l’année dernière, qui se tenait en même temps que Nuit Debout : « Pèlerinage de Chartres, 110 km à pied, + de 12000 jeunes qui marchent et ne cassent rien. Pas d’intérêt pour les médias ». Ce tweet a été vu 77 620 fois.

    Votre livre est une fresque vivante des dernières décennies, qui fait passer des coulisses du show-bizz à l’encens des messes extraordinaires. Pourquoi avoir choisi ce titre « Je ne suis pas un Saint ? »

    Cette idée de titre remonte à un article du journal l’Equipe écrit suite au CD que j’avais sorti « les Chants de Marie ». J’avais expliqué à la journaliste que ce n’était pas parce que j’avais fait cet album que j’étais un saint et cela avait fait le titre de l’article. Dans mon livre il y a une trame catholique, malgré tous mes errements. Il commence et finit par ma vie de foi, mais pendant des années je ne suis pas allé à la messe ou seulement épisodiquement.

    Vous êtes-vous perdu au milieu ?

     « Perdu », c’est beaucoup dire ! Je n’ai jamais été antireligieux et continuait même à regarder chaque année la bénédiction Urbi et Orbi.  Je pense plutôt à l’évangile de Marthe et Marie, quand on s’affaire à beaucoup de choses, on est distrait au sens pascalien. Mais cela dit, même quand ma foi était au fond d’un tiroir, j’ai toujours été fier d’être catholique.

    Comment conciliez-vous maintenant des facettes de votre histoire qui semblent contradictoires ?

    C’est vrai qu’il y a beaucoup de facettes très différentes, mais toute vie est un puzzle, avec des zones flamboyantes et des zones d’ombre, que j’aurais été malhonnête de nier.

    A la tête d’NRJ vous avez bouleversé le paysage de la radio libre, puis celui du Rugby français en faisant du Stade Français ce qu’il est devenu. Quel est votre secret pour réussir tout ce que vous entreprenez ?

    Je ne sais pas si j’ai tout réussi ! Mais j’ai toujours agi avec passion. La passion et la création sont mes moteurs. J’étais dans un contexte favorable pour NRJ et comme je suis fou, on a dépassé les limites !

    Des regrets ?

    Oui bien sûr. J’ai des regrets vis-à-vis de certaines personnes envers qui je n’ai pas été assez attentif.

    Quel événement a finalement ravivé votre foi ?

    J’ai toujours su que le Seigneur était présent - je m’étais même posé la question d’être prêtre dans mon enfance, mais j’aurais du renoncer à trop de choses. Je ne sais pas ce qui m’a ramené à la pratique… les voies du Seigneur sont impénétrables. C’était en 2007, j’avais décidé de retourner à la messe le dimanche. Puis j’ai appris qu’une messe en latin était célébrée à Sainte-Jeanne-de-Chantal Porte de Saint-Cloud. Elle est à midi, cet horaire me convient parfaitement car je ne suis pas un lève-tôt. Un jour une jeune femme m'a proposé d’intégrer la chorale quand elle s’est aperçue que je connaissais les chants latins. Je ne suis pas vraiment tradi, mais j’ai été formé dans le rite extraordinaire [à l’école Notre Dame de la Viste à Marseille] je m’y retrouve donc davantage. Je regrette que l’on ait tout envoyé promener.

    Vous avez même rassemblé des chants grégoriens dans le CD Credo.

    C’était il y a cinq ans, il a été Disque d’Or. Ce CD rassemble 46 chants populaires grégoriens. Les chants grégoriens constituaient un fond commun que tout le monde connaissait et qui maintenant a disparu. C’est regrettable, car maintenant, d’une paroisse à l’autre, le répertoire peut varier énormément et on est à la merci de celui qui choisit les chants sans forcément les connaître. Je pense que les gens ont besoin de sacré, de beaux chants et de ne pas subir des chansonnettes ! Pourquoi mettre de côté notre patrimoine, pourquoi abandonner le Salve Regina ? Faire table rase du passé n’a pas rempli nos églises. On aspire au sacré et le rite fait partie de la foi.

    Mais le grégorien est difficile et pas à la portée de tous.

    Je parle du grégorien populaire. Il est universel et beaucoup plus complet. En fait je suis pour un équilibre intelligent. On pourrait au moins mixer les chants dans nos liturgies.

    D’où vient votre dévotion pour Marie ?

    Dans la maison de mes grands-parents à Marseille il y avait une niche avec une statue de Notre-Dame de Lourdes. J’ai une grande dévotion pour elle et suis allé plusieurs fois à Lourdes.

    Vous préparez un nouvel album ?

    Oui, avec Universal, pour janvier 2018 mais je ne peux pas en dire plus.

    Irez-vous au Puy du Fou pour les 40 ans ?

    Je suis invité et espère pouvoir y aller. Moi qui suis binational, je pense que chaque pays doit cultiver sa culture ancestrale. L’histoire actuellement est écrite à sens unique. Par exemple au Séminaire des Carmes il pourrait au moins y avoir une reconnaissance officielle du massacre à l’arme blanche de 191 religieux, deux par deux, seulement pour avoir refusé de faire allégeance à la constitution civile du clergé. Finalement Daech n’a rien inventé ! 

    Etes-vous toujours en chemin ?

    Oui je suis toujours en chemin. Je vais à la messe tous les dimanches par foi, tradition, identité catholique. Il ne faut pas avoir peur de se revendiquer catholique !

    J’ai cette phrase du Christ qui dit « Viens et suis moi »  et je repense à ce vieux péplum Quo vadis ? où l’on voit Pierre qui a une vision du Christ alors qu’il s’enfuyait de Rome. L’apôtre Lui demande « quo vadis Domine », où vas-tu Seigneur ? et Jésus lui répond « je vais à Rome mourir à ta place ». Moi je n’ai pas encore répondu à la question de savoir où je vais.

    Anne-Claire de Castet"

    Max Guazzini : « Chartres, un moment de grâce »

    JPSC

  • Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur KTO

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    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège depuis 2013 s´exprime sur le plateau de la Vie des Diocèses. Il revient sur la translation du corps de la Bienheureuse Mère Marie-Thérèse Haze, fondatrice de la congrégation des Filles de la Croix. Cet événement historique a suscité un grand enthousiasme le 29 avril dernier à Liège et 1500 personnes ont suivi le cortège. Celle qui fut béatifiée en 1991 par le Pape Jean-Paul II a marqué d´une empreinte indélébile la ville wallonne. Au 19ème siècle, elle s´est occupée des plus pauvres, des sans-abris, des orphelins et a fondé hôpitaux et écoles. Aujourd´hui, 750 religieuses sont réparties dans le monde pour perpétuer son oeuvre. Mgr Jean-Pierre Delville revient par ailleurs sur la consultation diocésaine sur la catéchèse dans le diocèse ainsi que sur ses visites pastorales qu´il vient d´achever .

  • L'amour et l'unité attirent l'Esprit Saint : Pentecôte; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour la fête de la Pentecôte (archive du 8 juin 2014) (Jn 20, 19-23).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-23.

    C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
    Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
    Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
    Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
    À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

  • Stavelot, 7 juin : l'Empereur Charles d'Autriche et l'Impératrice Zita; conférence par l'Archiduc Rudolf d'Autriche

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    La Fondation Belge pour la béatification de l'Impératrice Zita organise une soirée le mercredi 7 juin 2017 à Stavelot avec une célébration eucharistique présidée par Mgr Jean-Pierre Delville à 18h00 en l'église Saint-Sebastien, suivi d'une conférence donnée par SAIR l'Archiduc Rudolf d'Autriche au Centre culturel de Stavelot à 20h00. Une réception clôtura la soirée. Inscription souhaitée jusqu'au mardi, 30 mai 2017.

  • Le fils du Premier ministre polonais Beata Szydlo a été ordonné prêtre le 27 mai

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    D'Aleksandra Galka sur aleteia.org :

    Quand le fils d’un Premier ministre devient prêtre

    Tymoteusz, le fils du Premier ministre polonais Beata Szydlo a été ordonné prêtre ce samedi 27 mai. ll a célébré sa toute première messe dans l'église de sa ville natale, où il fut baptisé. Sa mère, à qui il a donné la bénédiction à la fin de l'office, a témoigné sa fierté.

    « C’est un jour exceptionnel pour notre famille ainsi qu’une grande joie. Nous sommes incroyablement heureux et fiers ! » Tels ont été les premiers mots du Premier ministre polonais Beata Szydlo aux journalistes alors qu’elle sortait de l’église après la première messe dite par son fils.

    Il n’est pas fréquent de voir le fils d’un chef de gouvernement accéder au sacerdoce, ce que les journalistes polonais et internationaux — venus en nombre — n’ont pas manqué de remarquer. Néanmoins, cette situation n’est pas inédite dans l’histoire contemporaine : Paul Adenauer, le fils du chancelier de la République fédérale d’Allemagne Konrad Adenauer, qui dirigea le pays de 1949 à 1963, fut également prêtre catholique. C’est en revanche la première fois qu’un dirigeant européen voit l’un de ses enfants ordonné alors qu’il est en fonction.

    Âgé de 25 ans, Tymoteusz Szydlo a reçu le sacrement de l’ordre en la cathédrale Saint-Nicolas de Bielsko-Biala, dans le sud du pays, à quelques kilomètres des frontières tchèques et slovaques. Dès le lendemain, il a célébré sa première messe, dans sa ville natale de Przecieszyn, dans l’ouest du pays, à la frontière allemande.

    Comme les douze autres jeunes prêtres de la « promotion Jean Paul II » ordonnés ce jour-là dans le diocèse, Tymoteusz s’est préparé pendant plus de six ans au séminaire de l’archidiocèse de Cracovie.

    « Priez pour moi ! »

    À l’occasion de sa première messe, Tymoteusz Szydlo a exprimé sa profonde gratitude à Dieu. « Le langage humain ne saurait exprimer la gratitude que je ressens envers vous, mon Dieu. Je ne peux en conséquence que vous demander avec la plus profonde humilité de me faire demeurer à votre très saint service », a-t-il déclaré.

    À la fin de l’Eucharistie, le jeune prêtre a béni les fidèles présents en nombre, dont ses parents. L’image a de quoi marquer : le Premier ministre polonais agenouillée près de son mari et recevant la bénédiction de son fils.

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  • Les chrétiens pakistanais contraints à faire le Ramadan

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    Du site "Portes Ouvertes" :

    Pakistan : les chrétiens se voient imposer le ramadan

    Les autorités pakistanaises imposent le ramadan à toute la population. Pour les chrétiens, c’est un poids supplémentaire dans leur vie où la discrimination est quotidienne.

    Désormais au Pakistan, durant les heures du jeûne du ramadan (de 4h à 19h), quiconque mange, boit ou fume en public risque une peine de trois mois de prison. Les restaurants et les hôtels qui enfreignent la loi sont taxés d’une amende d’environ 250 € et les cinémas risquent une amende de 5 000 € s’ils sont ouverts dans la journée.

    Les chrétiens privés de repas

    Les chrétiens, déjà fortement discriminés, doivent en plus se plier à ces restrictions. « Un chauffeur de taxi chrétien m’a dit qu’il n’avait rien mangé de la journée, faute d’avoir pu trouver de la nourriture en ville. Chacun vit dans la crainte et doit vraiment veiller sur son comportement », dit un responsable d’église de Peshawar. Beaucoup s’inquiètent des conséquences physiques que cela peut entraîner : « Des gens vont mourir de déshydratation à cause de cette loi ridicule », disent-ils.

    Un amendement discriminatoire

    Shams Shamaun, défenseur des droits de l’homme dans le Sud du pays, fait part de son inquiétude face à cet amendement injuste pour les minorités religieuses. Certaines personnalités d’opposition s’élèvent « contre cette loi hypocrite et préjudiciable ».

    La loi sur le ramadan renforcée

    Avec ses mesures répressives, cet amendement décidé début mai vient durcir la loi sur le « respect du ramadan » introduite en 1981, qui interdit de vendre ou de consommer publiquement toute nourriture et boisson du lever au coucher du soleil durant cette période.

    Une autre loi, dite « anti-blasphème », a été décrétée en 1986. Ces législations très sévères placent toute la population, et notamment les chrétiens, sous un joug impitoyable. Portes Ouvertes aide les chrétiens pakistanais au moyen de projets comme l’alphabétisation afin qu’ils sachent se protéger et qu’ils soient mieux considérés dans la société.

  • "Sous le siège où vous priez, il y a une bombe"

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    De Marc Fromager (Aide à l'Eglise en Détresse) :

    Chers amis,

    Il y a une semaine jour pour jour, en Égypte, vingt-neuf pèlerins, dont plusieurs enfants, ont été tués et trente autres blessés, alors qu'ils étaient en route pour le monastère Saint-Samuel. Ils s'ajoutent à la longue liste des martyrs de ce pays. L'État islamique a déclaré la guerre aux chrétiens d'Égypte.

    Le Père Rafic Greiche, porte-parole de la conférence des évêques d'Égypte, s'est entretenu avec l'AED à la suite de cet attentat :

    Quelles sont les causes de l'augmentation des attaques contre les chrétiens en Egypte ces derniers mois ?
    P. Rafic GreichePlusieurs raisons expliquent l'augmentation des attaques contre les chrétiens. D'abord, il s'agit de représailles contre le président Al Sissi, qui lutte contre le terrorisme de toutes ses forces. D'autre part, les terroristes cherchent à rompre le lien entre chrétiens et musulmans qui vivent en harmonie comme des voisins ou des frères. Ils veulent créer des problèmes "sectaires" entre ces deux communautés. Enfin la dernière raison est que ces terroristes n'agissent pas seuls. Il y a un projet pour que les chrétiens disparaissent du Moyen-Orient, comme cela est arrivé auparavant au Liban, en Irak, en Syrie et dans d'autres pays. Maintenant, cela se passe en Egypte, car c'est le plus grand pays islamique du monde et c'est aussi là que vivent les plus grandes communautés chrétiennes du Moyen-Orient avec 17 millions de baptisés. Ils veulent que nous ayons peur et que nous quittions le pays pour aller en Europe ou en Occident. Cette idéologie est en train de se répandre dans le pays."

    Comment la visite du pape a-t-elle influencé la société égyptienne ?
    "Tous les Égyptiens, qu'ils soient ou non chrétiens, ont été heureux de la visite du Pape, en particulier les catholiques. Les musulmans ont su apprécier sa visite, la valeur de ses discours, et beaucoup disent qu'il est comme un ange du ciel. La venue du Pape a construit des ponts et a apporté la paix et l'espoir aux personnes qui ont subi des attaques terroristes."

    Quelle a été la réaction des coptes, orthodoxes ou catholiques, après cette dernière attaque ?
    "Tous les chrétiens, catholiques, orthodoxes ou protestants, sont restés unis, nous prions tous les uns pour les autres, en dépit des différences. Parce que nous pensons que nous sommes menacés. Ces dix dernières années, aller à l'église pour prier, cela peut signifier que sous le siège où vous priez, il y a une bombe. Mais les chrétiens n'ont pas peur, ils sont conscients du risque, mais ne vivent pas dans la crainte. Tout cela maintient l'unité de la population et des chrétiens de différentes confessions : ils sont solidaires contre le terrorisme."

    Un message pour les chrétiens en Europe ?
    "Nous demandons aux chrétiens d'Europe de prier pour les chrétiens du Moyen-Orient et de continuer à faire pression sur leurs gouvernements, afin qu'ils reconnaissent la menace à l'encontre des chrétiens du Moyen-Orient. Leur objectif est que tous les chrétiens quittent le pays : nous ne devons pas le permettre."

    Cette terrible exécution de coptes vient nous rappeler dans quel environnement les chrétiens vivent en Égypte. Ils représentent 15% de la population égyptienne, et ne sont pas tous exposés au martyre. Il n'en demeure pas moins qu'à tout instant, il peut leur être demandé de choisir entre le Christ et la vie. 

    Ce sont les témoins de notre temps et ils méritent notre vénération.

    Chers amis, je vous invite à prier pour nos frères en Égypte, et d'avance je vous souhaite une belle fête de la Pentecôte.

    Marc Fromager

    Directeur de l'AED

    PS : Grâce à vous, l'AED soutient les chrétiens d'Egypte avec plusieurs centaines de milliers d'euros chaque année. Cette aide sera poursuivie, surtout dans ces moments terribles.

    Tatouage copte en solidarité avec les chrétiens d'Egypte (taille réelle plus grande)Tatouage copte en solidarité avec les
chrétiens d'Egypte

  • En Inde : une attaque antichrétienne toutes les 40 heures

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    Du site christianophobie.fr :

    Inde : une attaque antichrétienne toutes les 40 h…

    Nos confrères du site protestant évangélique Info Chrétienne signalent l’augmentation sensible des attaques antichrétiennes en Inde. Préoccupant…

    Selon Release International, le dernier rapport du Conseil Chrétien de l’Inde enregistre une augmentation de près de 20 % des attentats contre les chrétiens en 2016. Et la violence physique contre les chrétiens aurait augmenté de 40 %.  Les meurtres auraient doublé. Dans certains états, les chrétiens ont été battus, menacés et tués. Des tentatives ont été faites pour les forcer à renier leur foi et embrasser l’hindouisme.

    De nombreux services d’églises et réunions de prière sont régulièrement perturbés. Des églises et des écoles chrétiennes ont été bombardées, incendiées, vandalisées et démolies. Des bibles ont été déchirées et brûlées. Des militants ont battu un évangéliste avec des chaînes, l’ont dépouillé et l’ont forcé à boire de l’urine. Un cimetière chrétien a été profané et les squelettes ont été répandus sur le cimetière.

    Selon ce rapport, l’Inde enregistre une nouvelle attaque contre les chrétiens toutes les 40 heures […]

    Source : Info Chrétienne, 8 mai

    ... ce que confirme l'Oeuvre d'Orient (Radio Vatican) :

    L'Œuvre d’Orient inquiète pour le respect de la liberté religieuse en Inde

    (RV) Après une visite de deux jours en Russie, Narendra Modi arrive en France ce vendredi 2 juin 2017 ; il sera reçu par le président Emmanuel Macron samedi. A l’occasion de cette visite officielle du Premier ministre indien, l’Œuvre d’Orient attire l’attention du gouvernement français sur les agressions répétées contre les chrétiens en Inde.

    L’Inde compte aujourd’hui 830 millions d’hindous et 140 millions de musulmans. Les chrétiens, estimés à 25 millions, constituent 2,3% de la population, et représentent la troisième communauté religieuse du pays. Or, «même si la convivialité et le vivre-ensemble sont réels, les chrétiens sont dans certains Etats, régulièrement victimes de violence», souligne le communiqué de l’Œuvre d’Orient.

    Le  20 mai dernier par exemple, dans un village de l’archidiocèse d’Hyderabad, l’église de Notre-Dame de Fatima, qui venait à peine d’être consacrée, a été prise d’assaut par une foule en furie. Des centaines de personnes ont saccagé l’édifice, brisant le crucifix et la statue de la Vierge Marie. «Plusieurs cas d’arrestations arbitraires et d’intimidations envers les chrétiens nous sont également régulièrement signalés», assure en outre l’Œuvre d’Orient. L’association en appelle donc aux autorités indiennes, afin que celles-ci fassent respecter les libertés religieuses et agissent avec fermeté contre les groupes fondamentalistes.

    (MA avec l’Œuvre d’Orient)