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Foi - Page 20

  • Toute personne préoccupée par l'avenir de la foi catholique dans l'hémisphère nord devrait lire ce livre

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    De Filip Mazurczak sur le Catholic World Report :

    Observations et leçons d'une "Église pauvre dans un pays riche".

    Une critique de God Is Alive in Holland, un court livre d'entretien avec le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht et primat des Pays-Bas, réalisé par le journaliste italien Andrea Galli.

    5 mars 2024

    Malgré son titre optimiste, la lecture de God Is Alive in Holland, un court livre d'entretien avec le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht et primat des Pays-Bas, réalisé par le journaliste italien Andrea Galli, est une expérience plutôt dégrisante et souvent douloureuse. Cependant, il offre un espoir prudent qu'une nouvelle Église, petite mais au zèle contagieux, puisse émerger en Occident sur les décombres de la tourmente séculariste du dernier demi-siècle. Toute personne préoccupée par l'avenir de la foi catholique dans l'hémisphère nord devrait lire ce livre de toute urgence afin de tirer les leçons des erreurs commises par les Néerlandais et de réfléchir à la manière de reconstruire la Christianitas.

    À l'avant-garde de la laïcité

    À l'exception des sociétés post-communistes soumises à des décennies de propagande athée marxiste-léniniste (en République tchèque, en Estonie et dans les territoires constituant l'ancienne République démocratique allemande), aucune nation européenne n'est peut-être aussi sécularisée que les Pays-Bas. Dans une interview accordée en 2013 à Radio Vatican (citée dans le livre d'Edward Pentin, The Next Pope, qui présente le prélat néerlandais comme l'un des douze pababili), le cardinal Eijk a déclaré que la proportion de catholiques néerlandais assistant à la messe a chuté de 90 % dans les années 1950 à moins de 5 % il y a dix ans.

    Alors que, d'après mon expérience, la plupart des Tchèques sont apathiques à l'égard de la religion, l'attitude dominante des Néerlandais à l'égard de Dieu et de l'Église est l'hostilité. Cette attitude s'est manifestée de manière éclatante lors de la visite du pape Jean-Paul II aux Pays-Bas en 1985. Alors que le charisme de Jean-Paul II, son respect et sa connaissance des cultures locales ont suscité un enthousiasme généralisé, même dans des pays à faible population catholique comme la Grèce, Israël et le Japon, la participation aux événements papaux a été très faible en Hollande, une nation qui, comme l'Allemagne, a historiquement abrité une société mixte catholique-protestante. À Utrecht, des manifestants ont jeté des œufs pourris et des bombes fumigènes sur la papamobile en scandant : "Tuez le pape ! "Tuez le pape !" Pendant ce temps, une chanson intitulée "Popie Jopie" ("bouffon" en néerlandais) se moquant de saint Jean-Paul II a été classée dans le Top 40 aux Pays-Bas.

    Les Néerlandais n'ont pas seulement perdu leur foi au cours des soixante-dix dernières années, ils ont également été à l'avant-garde du rejet des tabous sociaux et de l'éthique judéo-chrétienne par le biais de la législation. En 2001, les Pays-Bas sont devenus la première nation au monde à légaliser le "mariage homosexuel" et, un an plus tard, la première à dépénaliser l'euthanasie. Outre ses nombreux peintres visionnaires, de Rembrandt à Van Gogh, la Hollande est peut-être surtout synonyme de tolérance légale de la consommation de cannabis à des fins récréatives.

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  • Vatican : le document sur la dignité humaine sera publié début avril

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    On attendait la publication d'un document romain centré sur la théorie du genre mais il semble que le texte annoncé reprendra des thèmes chers au pape dont l'environnement et les migrations...

    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register

    Cardinal Fernández : le document sur la dignité humaine sera publié début avril

    Le préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi a déclaré qu'un "nouveau texte" avait été récemment préparé après avoir connu "plusieurs versions".

    8 mars 2024

    Un document du Vatican sur le thème de la "dignité humaine" est presque terminé et sera publié au début du mois prochain, a confirmé le préfet du Dicastère du Vatican pour la Doctrine de la Foi.

    Le cardinal Victor Fernández, qui supervise la rédaction du document, a déclaré au Register le 7 mars que le document a connu "plusieurs versions" mais que le "texte est presque terminé et sera publié au début du mois d'avril".

    Le cardinal argentin, qui a commencé son travail de préfet du dicastère en septembre dernier, a déclaré qu'un "nouveau texte" avait été "préparé ces derniers mois et discuté par les cardinaux et les évêques du dicastère lors de la Feria IV", une réunion régulière des membres dirigeants du dicastère qui a lieu le mercredi.

    "En ce moment, nous sommes en train d'incorporer certaines suggestions proposées par eux lors de la Feria IV", a ajouté le cardinal.

    Ses commentaires font suite à la révélation, lors d'une interview le 12 janvier, que le dicastère préparait "un document très important sur la dignité humaine" qui contient "une forte critique" des tendances immorales de la société contemporaine.

    Le cardinal Fernández a déclaré à l'agence de presse espagnole EFE que le nouveau document inclurait "non seulement des questions sociales mais aussi une forte critique des questions morales telles que la chirurgie de changement de sexe, la maternité de substitution et l'idéologie du genre".

    Le correspondant de La Croix à Rome, Loup Besmond, a donné plus de détails dans un article du 5 mars, affirmant que des théologiens avaient travaillé sur le document au cours des cinq dernières années, mais que le cardinal Fernández l'avait "complètement révisé" et que le pape lui avait "donné des instructions spécifiques à cet effet".

    "Le document à venir devrait se concentrer sur des thèmes centraux du pontificat de François, tels que la migration et l'environnement, alors que la première version se limitait aux questions de bioéthique", écrit M. Besmond, qui prédit que le nouveau texte pourrait "provoquer davantage d'ondes de choc dans toute l'Église". 

    Le cardinal Fernández assiste depuis longtemps le pape François dans la rédaction de documents, depuis la conférence d'Aparecida des évêques d'Amérique latine et des Caraïbes en 2007, où il avait aidé le cardinal Jorge Mario Bergoglio à rédiger le document final de la réunion.

    Depuis qu'il a succédé au cardinal Luis Ladaria Ferrer en tant que préfet en septembre, le cardinal Fernández a publié quatre réponses officielles du DDF à diverses questions doctrinales, ainsi que la déclaration controversée Fiducia Supplicans sur la bénédiction des couples de même sexe et des personnes en union irrégulière, qui a donné lieu à un document de suivi visant à clarifier la déclaration.

    Dans l'entretien qu'il a accordé à EFE en janvier, le cardinal Fernández a déclaré qu'il ne prévoyait pas d'autres documents controversés de ce type : "Je dois dire que je ne pense pas faire parler de moi dans un avenir proche parce que dans le dicastère, nous ne prévoyons pas de sujets qui pourraient être très controversés, comme les derniers."

  • Dominique Savio (9 mars)

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    Nous empruntons à l'excellent Evangile au Quotidien cette évocation de saint Dominique Savio :

    Saint Dominique Savio 
    Disciple de saint Jean Bosco

    Domenico Savio naquit le 2 avril 1842 à Riva di Chieri, à une vingtaine de kilomètres de Turin, dans une famille humble, mais très pieuse. 

    Dès son plus jeune âge, il décida d’imiter fidèlement Jésus Christ, en évitant tout ce qui pouvait l’éloigner de Lui. À 7 ans, il fit sa première communion, et à 12 ans il entra à l’Oratoire de saint Jean Bosco. Sous la direction personnelle du grand saint salésien, il se transforma en tabernacle du Seigneur et en modèle et exemple d’amour de Dieu pour les autres. Uniquement pour sa manière de vivre il fut un vrai apôtre et missionnaire de Jésus.

    Ceux qui l’ont rencontré pendant sa vie disent qu’il n’était pas petit de stature, mais qu’il était très mince et très fragile. Il préférait écouter que parler. Humble et respectueux avec tous, il avait un don naturel pour apaiser les discussions et les disputes qui, à cet âge, surgissaient parfois presque spontanément entre ses compagnons.

    Son seul intérêt était Dieu et comment faire pour que les autres concentrent leurs énergies pour mieux le servir. Ce qui lui manquait en force physique, il le récupérait en stature morale, en courage et en acceptation de la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit.

    De santé fragile, Dominique tombe malade en juin 1856. Don Bosco, inquiet, l'envoie respirer l'air natal à Mondonio pour qu'il se repose. Il y reste deux mois et revient à Turin fin août. Il entre en seconde, mais il tombe de nouveau malade. Don Bosco l'envoie à l'infirmerie puis, espérant que l'air du pays lui rendra de nouveau la santé, demande à Carlo Savio de venir rechercher son fils. Dominique retourne à Mondonio le 1er mars.

    Il y meurt de la tuberculose le 9 mars 1857, vers 22 heures, à l’âge de 15 ans. Juste avant de s'éteindre, il dit à ses parents avec un air d'extase : «Oh ! Comme c'est beau ce que je vois ! ».

    La première biographie de Dominique fut écrite par son maître saint Jean Bosco, et ces pages sont à l’origine de nombreuses vocations, parmi lesquelles celle du futur pape Benoît XVI qui a veillé avec tant de sollicitude sur l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire.

    Domenico Savio a été béatifié à Rome le 5 mars 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisé le 12 juin 1954 par le même pape.

    Pour un approfondissement biographique : Biographie de Dominique Savio

  • Prière à saint Dominique Savio (9 mars)

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    Saint Dominique (*), saint_dominique.jpg
    tu as réalisé à 15 ans le rêve qui m'attire : 
    être un homme et être un saint !
    Sur les routes du monde qui s'ouvrent devant moi,
    sois mon fidèle compagnon. 
    Apprends-moi que la grande aventure à courir 
    est d'abord celle de mon âme 
    à rendre chaque jour plus claire ; 
    et que l'héroïsme le plus vrai 
    est de préférer au péché, la mort.
    Rends-moi attentif à la souffrance des autres, 
    à la détresse du monde qui attend mes bras. 
    Donne-moi ton élan pour travailler à construire, 
    dans le règne du Christ, 
    une cité enfin fraternelle. 
    Et qu'aux sources vives de la prière et des sacrements,                                                mon amour pour Dieu notre Père,
    pour Notre-Dame, Marie, 
    s'accroisse et embrase ma vie entière.

    Ainsi soit-il

    (*)  Saint Dominique Savio (1842-1857).

    Il a vécu à Turin, dans le nord de l’Italie. Deuxième d’une famille de dix enfants, il a très tôt une grande confi ance en Jésus. Il prie et sert la messe souvent.

    A douze ans, il fait la connaissance de Don Bosco, un prêtre qui s’occupe de nombreux jeunes de quartiers défavorisés, leur permettant de faire des études et apprendre un métier.

    Dominique demandera à Don Bosco d’être admis dans son établissement. Très vite il aidera Don Bosco, à sa manière, en entraînant les jeunes du Valdocco [1] à se comporter en véritables jeunes chrétiens, attentifs les uns aux autres, et appliqués dans leurs études.

    L’enthousiasme et l’exemple de Dominique toucheront ceux qui le connaissent. Son amitié avec Jésus qu’il recevait souvent dans l’eucharistie portera en lui et autour de lui beaucoup de fruits. Il était un garçon joyeux, courageux, et artisan de paix au milieu de ses camarades.

    De santé fragile, il mourra à 15 ans d’une maladie des poumons. En peu de temps pourtant Dominique a parcouru un très beau chemin de vie, une vie exemplaire de rayonnement. donne aux hommes.

    Pour cette raison, en 1954, le Pape Pie XII le déclara saint ! Un jeune et joyeux saint de 15 ans !

  • Hollywood : la tendance à produire des films chrétiens de qualité se confirme

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    De Carl Kozlowski sur le Catholic World Report :

    La tendance des films chrétiens de qualité à Hollywood se poursuit

    6 mars 2024

    Il existe un mouvement chrétien à Hollywood qui pourrait être identifié par le titre de l'un de ses plus grands succès : Jesus Revolution, qui a rapporté plus de 50 millions de dollars l'année dernière.

    Ses leaders sont deux paires de frères, les premiers étant Alex et Stephen Kendrick, deux pasteurs baptistes basés en Géorgie qui ont à leur actif une série de succès cinématographiques tels que Fireproof, Courageous, War Room, qui a rapporté 70 millions de dollars, et The Forge, qui sortira en août prochain.

    L'autre duo est composé de Jon et Andrew Erwin, qui ont connu un grand succès avec leur biopic musical I Can Only Imagine (83 millions de dollars), suivi de l'excellent drame sportif basé sur la foi American Underdog. Ils ont été producteurs de Jesus Revolution, faisant équipe avec un autre réalisateur chrétien, Jon Gunn, pour réaliser un film sur la vague de "hippies" des années 1960 et 1970 qui se sont convertis au christianisme.

    Un facteur notable rapproche les deux équipes : elles ont perfectionné leur art pour réaliser des films capables de rivaliser avec les autres drames produits par l'industrie cinématographique d'aujourd'hui. La preuve en est que le grand studio Sony soutient les Kendrick avec sa branche Affirm Films, et que Gunn et les Erwin ont créé leur propre société de production, Kingdom Story Company, dans le cadre d'un accord de plusieurs millions de dollars avec Lionsgate.

    Ces films sont d'une telle qualité qu'ils ont attiré des spectateurs bien au-delà de la population chrétienne. Ils n'assomment pas les spectateurs avec des prêches pesants et des acteurs inconnus, problèmes qui ont entaché de nombreux films religieux précédents.

    Au contraire, ils créent des histoires vraies mettant en scène des acteurs grand public acclamés, tels que Kelsey Grammer, quatre fois lauréat d'un Emmy et célèbre pour "Frasier" (Jesus Revolution), et la star bien-aimée Dennis Quaid (I Can Only Imagine).

    Mais aujourd'hui, ils ont attiré leur acteur le plus important, Hilary Swank (Boys Don't Cry, Million Dollar Baby), deux fois lauréate du prix de la meilleure actrice, dans le rôle principal du nouveau film Ordinary Angels (Anges ordinaires). Swank incarne une coiffeuse alcoolique du nom de Sharon Stevens, qui a touché le cœur de millions de personnes dans tout le pays en 1994 en tentant de sauver une fillette de 5 ans, Michelle Schmitt (Emily Mitchell), qui avait besoin d'une greffe de rein.

    Stevens a également sauvé le père de Michelle, Ed (Alan Ritchson), de la ruine financière en se battant pour que les 500 000 dollars de dettes médicales de Michelle soient annulés contre toute attente. Alan Ritchson, star populaire de la série d'action à succès "Reacher" sur Amazon Prime, est un autre acteur impressionnant de ce film.

    Ordinary Angels a un excellent sens de la gravité et des réalités difficiles, montrant le comportement sauvage de Sharon alimenté par l'alcool (tout en restant fidèle à son classement PG) dans la scène d'ouverture où elle boit de l'alcool et danse au sommet d'un bar avant de se réveiller avec une gueule de bois furieuse. Sa vie de femme de la classe ouvrière de Louisville est également attristée par sa relation avec son fils, âgé d'une vingtaine d'années, qui ne peut oublier tous les dommages que son esprit et son comportement dérangés lui ont causés en grandissant.

    Ed est un couvreur en difficulté qui vient de perdre sa femme à cause d'une maladie mortelle, le laissant veuf, père célibataire de deux jeunes filles et croulant sous les dettes. Sharon découvre par hasard son histoire tragique en première page du journal lors d'une de ses descentes d'alcool matinales, et se retrouve bientôt à assister aux funérailles de la femme d'Ed, où elle se présente tout en dissimulant à peine son problème d'alcool.

    Cette intrusion rend Ed méfiant à son égard, mais Sharon organise rapidement un "Hair-a-thon" de 24 heures où tout l'argent payé pour des centaines de coupes de cheveux s'élève à près de 4 000 dollars qu'elle apporte chez lui. Elle insiste pour l'aider de toutes les manières possibles et devient rapidement une "tante" pour les filles, leur offrant une présence féminine aimante en plus de leur grand-mère (Nancy Travis).

    Elle apprend également à Ed à organiser ses finances désastreuses et à se préparer à lutter contre les hôpitaux et les compagnies d'assurance qui l'ont mis au bord de la ruine. Mais sa meilleure amie remarque que son dévouement sans fin à la famille est un "comportement de toxicomane" et qu'elle pourrait retomber dans la bouteille.

    Sharon parviendra-t-elle vraiment à changer de vie ? Comment va-t-elle s'y prendre pour sauver la situation ? Et dans le dernier tiers du film, comment la ville de Louisville va-t-elle s'unir de façon incroyablement variée pour sauver la vie de Michelle ?

    Ordinary Angels raconte une histoire extraordinaire avec une grande maîtrise technique et une forte capacité d'adaptation. Le fait qu'il s'agisse de personnes "ordinaires" qui relèvent le défi en fait une histoire qui peut inspirer les spectateurs, qu'ils soient chrétiens ou non, à réfléchir à la manière dont ils peuvent aider à servir les autres dans leur propre communauté d'une manière profonde et significative.

    Swank a remporté des Oscars pour avoir incarné des personnages pleins de fougue, notamment dans son rôle de boxeuse dans Million Dollar Baby, et elle adopte ici une nouvelle approche.  Sa Sharon ne peut être et ne sera jamais arrêtée dans sa quête, mais cette détermination d'acier n'est pas motivée par la colère et la force physique, mais par l'utilisation de ses émotions et de son charme pour gagner les autres.

    Ritchson fait un virage à 180 degrés par rapport à sa performance de gars hyper dur dans "Reacher" pour montrer un gars qui a une attitude trop "virile" pour son propre bien. Il dédaigne l'aide de Sharon pendant une bonne partie du film, mais lorsqu'il se laisse enfin aller à l'émotion et accueille son aide, c'est une très belle performance qui est émouvante sans être étouffante.

    Le film montre Ed et ses enfants comme des pratiquants malgré le fait qu'il ait renoncé à vénérer Dieu pendant un certain temps après la perte de sa femme, tandis que Sharon arrive prudemment à l'enterrement après une longue absence. Elle se fond subtilement dans la communauté et finit par s'attirer leur soutien dramatique et unique lors du dénouement (même si l'on sait que Michelle doit survivre pour mériter un film, le dernier tiers comporte plusieurs rebondissements imprévisibles).

    Personne ne s'effondre sur le sol d'une église dans une capitulation angoissée, mais le fait que l'élévation spirituelle de ces vies soit ordinaire rend Ordinary Angels très utile pour atteindre des publics laïques et éviter de prêcher à la chorale. Je recommande de voir ce film dans les salles de cinéma ; il a obtenu une rare note positive de 99 % de la part du public et une remarquable note de 81 % de la part des critiques laïques, qui se moquent habituellement de ce genre de films.

  • 7 mars 2024 : 750e anniversaire de la mort de saint Thomas d'Aquin

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    De KTO télévision :

    Saint Thomas d’Aquin, la sainteté de l’intelligence

    29/12/2023

    En 1244, Thomas entrait, contre l’avis de sa famille, dans l’ordre des prêcheurs de Saint Dominique. Entre Naples, Bologne, Paris, par obéissance pour ses supérieurs, il enseigne dans différentes chairs d’Universités. Son oeuvre majeure, la Somme Théologique qu’il commence en 1268, servira à fonder la pensée théologique de la seconde partie du Moyen Age et lui vaudra le titre de Docteur Commun de l’Eglise. S’il est surtout connu pour ses écrits notamment sur les anges ou l’eucharistie, le documentaire s’intéresse d’avantage à l’homme et à sa recherche personnelle de Dieu. Qui était-il ? Quelle était son aspiration ultime ? « Grâce à la sagesse de Thomas, j’apprends à aimer Dieu », par petites touches, le réalisateur montre un saint Thomas très personnel, celui qui lui a permis « de passer de l’athéisme à la foi chrétienne. » Saint Thomas d’Aquin - La Sainteté de l’intelligence - UNE COPRODUCTION KTO/CERIGO FILMS 2023 - Réalisée par Jean-Yves Fischbach

  • France : le sens des scènes de liesse après l’inscription de la liberté d'avorter dans la Constitution

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    De Jeanne Smits sur Réinformation TV :

    Le sens des scènes de liesse après l’entrée de la liberté de l’« IVG » dans la Constitution

    liesse liberté IVG constitution

    Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974. D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires. A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution. L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique. Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…

    Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme – à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour. On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale. Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.

    Journée hystérique, pas historique : la liesse des sectateurs de l’IVG

    Ces cris de satisfaction étaient ceux d’une caste qui a pris le pouvoir dans les domaines politique et médiatique et entraîné avec elle une grande partie du peuple : cris de haine et d’orgueil rejetant avec superbe la loi de Dieu et le respect de la vie qu’Il donne, ricanement démoniaque dans le sillage de celui qui nous promet d’être « comme des dieux », et qui n’est que meurtre et mensonge. L’assassinat des tout-petits est à sa gloire, son mensonge est de dire que ces innocents ne sont rien, alors que créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, ils sont appelés à la Rédemption et à la vie sans fin auprès de la Trinité bienheureuse.

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  • Félicité et Perpétue... (7 mars)

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    Des martyrs qui ont été semence d'évangélisation, dont on se souvenait avec reconnaissance à chaque messe, aujourd'hui passés sous silence...

    Source : missel.free

    Image

    Saintes Félicité & Perpétue

    Lors de la persécution ordonnée par Septime‑Sévère[1], Perpétue et Félicité furent arrêtée à Thuburbo, ville épiscopale de la Proconsulaire (aujourd’hui Tebourba, en Tunisie). Perpétue, âgée de vingt‑deux ans, était patricienne ; elle était encore catéchumène et mère d’un tout jeune enfant. Félicité qui était esclave, était enceinte et elle accoucha d’une fille dans la maison. Malgré les supplications de son père qui l’implore de se soumettrez et malgré son angoisse d’avoir à priver son enfant de sa mère, Perpétue demeure ferme jusqu’au bout. Perpétue et Félicité sont martyrisées dans l’amphithéatrum Castrense de Carthage, le 7 mars 303, avec Saturus, Satuminus, Revocatus et Secundulus.

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  • Liège (Saint-Sacrement), 17 mars : Conférence de Carême par l'abbé Germeau

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    L’ABBÉ CLAUDE GERMEAU

    Fondateur et Directeur du Foyer d’Accueil de Herstal

    vous y invite.

    RENSEIGNEMENTS :

    Email : sursumcorda@skynet.be Tél. 04 344 10 89

  • Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

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    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    1er Congrès Mission À Bruxelles, Mars 2022

    1er Congrès mission à Bruxelles, mars 2022 © missiecongresmission.be

    © Missiecongresmission.Be

    Belgique : Congrès Mission 2024

    Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission belge se tiendra à Bruxelles les 15, 16 et 17 mars 2024, à la basilique de Koekelberg. Trois jours pour partager sur les différentes initiatives d’évangélisation, et réfléchir à une question essentielle : Comment témoigner de l’Évangile en 2024 et dans notre société actuelle ? 

    Le premier Congrès Mission en Belgique a été organisé en mars 2022, sous l’impulsion de quelques laïcs. Près de 2.000 catholiques ont participé à cette rencontre bilingue. Ils venaient des quatre coins du pays, et étaient de toutes sensibilités et de toutes générations.

    Né en France en 2015, le Congrès Mission réunit chaque année les catholiques désireux d’être acteurs de la mission de l’Église : laïcs, prêtres, évêques, religieux et religieuses. Ce rassemblement est non seulement un vivier d’idées et de vitalité, mais aussi un lieu de fraternité. Il permet de créer du lien, tout en offrant un temps formation. Le Congrès Mission a pour but de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile. De nombreuses tables rondes, des ateliers, des conférences, des spectacles et concerts, un village de stands ou des moments de prière donnent à chacun une multiplicité de clés pour vivre la mission.

    Cette année, un parcours spécial pour les catéchistes sera proposé, ainsi qu’un programme artistique nommé « Cross that bridge », et un grand banquet solidaire réunissant autour d’une même table chrétiens engagés et personnes éloignées de l’Église, en situation de handicap ou de précarité. 

    Notons la participation de quelques représentants de l’Église en Belgique : Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, ainsi que celle du P. Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    S’inscrire au Congrès Mission 2024 Bruxelles

  • Les besoins du Vatican pour demain

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    De Francis X. Maier sur First Things :

    LES BESOINS DU VATICAN DEMAIN

    5 mars 24

    En mars 2022, un mémorandum intitulé "Le Vatican aujourd'hui" a été publié et largement diffusé. Très critique à l'égard du pontificat de François, il était signé par une source anonyme décrite comme "Demos". L'auteur a ensuite été identifié comme étant feu le cardinal George Pell. La semaine dernière, un document similaire, intitulé "Le Vatican demain", a été publié simultanément dans six langues différentes. Il était signé, toujours anonymement, par une source identifiée comme "Demos II". L'identité des auteurs n'est pas claire. Mais au moins un cardinal et plusieurs évêques de haut rang semblent avoir été impliqués.

    Le texte mérite d'être lu. Tout le texte. Le cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, archevêque à la retraite de Hong Kong et homme qui a eu des frictions sur des questions de principe avec le pontificat actuel et le gouvernement chinois, a publié le document sur ses médias sociaux. Le document a été consulté plus de 125 000 fois au cours des premières 48 heures.

    Contrairement au texte original de Demos, "The Vatican Tomorrow" reconnaît les points forts du pontificat de François notés ailleurs par d'autres : "L'accent mis par François sur la compassion envers les faibles, l'aide aux pauvres et aux marginalisés, la préoccupation pour la dignité de la création et les questions environnementales qui en découlent, et les efforts pour accompagner les personnes souffrantes et aliénées dans leurs fardeaux.

    Le nouveau texte affirme également, comme d'autres, que les défauts du pontificat actuel "sont tout aussi évidents" et graves, avec des conséquences néfastes. Par conséquent, "la tâche du prochain pontificat doit être de récupérer et de rétablir les vérités qui ont été lentement obscurcies ou perdues parmi de nombreux chrétiens". Ce qui nous amène aux sept points qui constituent la substance du texte et qui méritent tous d'être cités ici :

    Premièrement : L'autorité réelle est endommagée par des moyens autoritaires dans son exercice. Le pape est le successeur de Pierre et le garant de l'unité de l'Église. Mais il n'est pas un autocrate. Il ne peut pas changer la doctrine de l'Église, et il ne doit pas inventer ou modifier arbitrairement la discipline de l'Église. Il gouverne l'Église collégialement avec ses frères évêques dans les diocèses locaux. Et il le fait toujours dans la continuité fidèle de la Parole de Dieu et de l'enseignement de l'Église. Les "nouveaux paradigmes" et les "nouvelles voies inexplorées" qui s'écartent de l'un ou de l'autre ne sont pas de Dieu. Un nouveau pape doit restaurer l'herméneutique de la continuité dans la vie catholique et réaffirmer la compréhension de Vatican II du rôle propre de la papauté.

    Deuxièmement : Tout comme l'Église n'est pas une autocratie, elle n'est pas non plus une démocratie. L'Église appartient à Jésus-Christ. Elle est son Église. Elle est le corps mystique du Christ, composé de nombreux membres. Nous n'avons pas le pouvoir de remodeler ses enseignements pour qu'ils s'adaptent plus confortablement au monde. De plus, le sensus fidelium catholique n'est pas une question de sondage d'opinion, ni même le point de vue d'une majorité de baptisés. Il n'émane que de ceux qui croient sincèrement et pratiquent activement, ou du moins cherchent sincèrement à pratiquer, la foi et les enseignements de l'Église.

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  • Comment un juif est tombé amoureux du catholicisme

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    De Florian D. Vorisek sur le Tagespost :

    Comment un juif est tombé amoureux du catholicisme

    Yarden Ya'aqov Zelivansky était juif, maintenant il est chrétien : Le réserviste des Forces de défense israéliennes à propos de sa conversion.

    4 mars 2024

    Le temps est inhabituellement calme en ce matin d'hiver dans le camp militaire des Forces de défense israéliennes, à quelques kilomètres seulement de Gaza. L'Israélien Yarden Zelivansky, 32 ans, est stationné ici comme réserviste depuis plus d'un mois maintenant. Après son entraînement matinal, il a une heure de pause. Lui et quelques camarades quittent le camp pour accomplir la prière juive du matin. Il sort soigneusement ses téfilines, les capsules de prière juives qui contiennent des versets de la Torah, de son sac et les attache à son bras gauche et à son front. « Qu'il fasse la paix dans les hauteurs de son ciel ; qu'il fasse la paix entre nous et entre tout Israël. Amen. » Puis Yarden dénoue un cordon avec des perles en bois qu'il porte toujours avec lui – attaché à son uniforme. Il ferme les yeux et laisse les perles glisser entre ses doigts. Ses camarades juifs orthodoxes n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils remarquent qu’une croix y est accrochée. « Etes-vous juif ou chrétien ? » lui demandent-ils, perplexes. « Les deux et », répond le juif catholique baptisé à Vienne il y a deux ans .

    16 ans plus tôt et environ 70 kilomètres plus au nord : tard dans la nuit, l'adolescent Yarden est assis avec ses amis dans un bar de la métropole animée de Tel Aviv en train de prendre un cocktail. Yarden et la jeune étudiante Vera entament une discussion approfondie sur la question de l'existence de Dieu. « Alors que nous nous disions au revoir tôt le matin, je suis rentré chez moi avec un profond désir de prouver à Vera que Dieu n'existait pas. J’étais communiste à l’époque et je me considérais fièrement comme athée », se souvient Yarden. Il voulait commencer par réfuter les enseignements du christianisme. Sur Internet, il est tombé sur une liste de prophéties messianiques de l'Ancien Testament et de leur accomplissement dans le Nouveau Testament. Initialement convaincu que les équivalents apparents étaient des erreurs de traduction délibérées de l'hébreu, il fut surpris de constater que les traductions étaient correctes et qu'il n'y avait aucun doute que Yeshua – le nom hébreu de Jésus – était bien le Messie d'Israël. 

    "Je suis tombé amoureux du catholicisme"

    Yarden essaie de toucher les communautés chrétiennes pour en savoir plus sur les croyances chrétiennes. Seule la paroisse catholique Saint-Pierre de Tel-Aviv-Jaffa a répondu à sa demande. Le jeune Israélien commence à y aller à la messe et emmène également Vera avec lui, qu'il ne veut plus convaincre de l'athéisme mais lui faire lire le Nouveau Testament. Yarden se souvient avec émotion de ses premières expériences à l'église : « Je suis tombé amoureux du catholicisme, j'ai commencé à prier le chapelet tous les jours et à aller à la messe chaque semaine. Une nuit, j'ai fait un rêve : pendant la messe, je m'approchais du curé qui distribuait la communion. Il m'a tendu la tasse et m'a encouragé à en boire. Pendant que je faisais cela, je me suis réveillé et j'ai été surpris de trouver mes lèvres mouillées, le goût du sang dans ma bouche. À ce moment-là, j’ai su que Dieu m’appelait à l’Église catholique. 

    Cependant, Yarden n’avait alors que 17 ans. En tant que juif mineur, personne ne le baptiserait sans le consentement écrit de ses parents. Pour les parents, le souhait de leur fils est inimaginable. Les grands-parents de Yarden avaient survécu à l' Holocauste en Hongrie et de nombreux évêques catholiques avaient soutenu les déportations de la population juive. Ils conviennent que Yarden attendra son 21e anniversaire. 

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