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Foi - Page 21

  • Le film Sacré Coeur est programmé par Imagix à Mons, Huy et Tournai les 1er et 2 novembre

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    Synopsis

    Il y a 350 ans, en France, Jésus a fait connaître son cœur brûlant d’amour à Sainte Marguerite-Marie. Aujourd’hui, dans le monde entier, la puissance du Sacré-Cœur transforme encore des vies. Un docu-fiction saisissant qui nous plonge au cours des siècles dans le mystère du Sacré-Cœur de Jésus et nous révèle son Amour personnel et inconditionnel.
     
    Pour les programmations des 1-2 novembre chez IMAGIX, voir ICI
  • Basilique de Koekelberg, 19 novembre : "mercredi rouge"

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  • George Gänswein parle du relativisme comme d'une menace pour la foi et la liberté

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    De Bryan Lawrence Gonsalves sur omnesmag.com :

    George Gänswein parle du relativisme comme d'une menace pour la foi et la liberté

    L’archevêque a mis en garde à Šiluva (Lituanie) contre les dangers du relativisme, qu’il a décrit comme « un poison qui empoisonne la foi ».

    27 octobre 2025

    liberté de foi

    L'archevêque Gänswein prononce sa conférence. ©Juozas Kamenskas

    Le nonce apostolique en Lituanie, en Lettonie et en Estonie, l'archevêque Georg Gänswein, a rappelé aux chrétiens les dangers du relativisme dans la société actuelle lors d'une récente conférence à Šiluva, en Lituanie. Il a souligné que ce relativisme « conduit à l'érosion, et finalement à la destruction, d'une foi fondée sur la confession de la vérité. Et cela conduit à un empoisonnement de la foi ».

    La conférence, organisée conjointement par le groupe civique lituanien Laisvos visuomenės institutas (Institut d'une société libre), le Syndicat des travailleurs chrétiens lituaniens et la Faculté de théologie catholique de l'Université Vytautas Magnus, a réuni des universitaires, des dirigeants civiques, des intellectuels publics et des membres du clergé pour discuter des principes de la Déclaration de Šiluva.

    Construire positivement

    Il s'agit de la troisième conférence de ce type consacrée à la réflexion sur la Déclaration de Šiluva, publiée le 12 septembre 2021, lors de la fête mariale annuelle de la ville. Ce document public prône la défense des droits humains fondamentaux, la promotion de la vertu et le bien commun de la société. Il reconnaît l'importance d'une société fondée sur les piliers de la vérité, des valeurs familiales, de la dignité humaine et de la foi en Dieu. Il est depuis devenu une référence morale pour les penseurs sociaux catholiques en Lituanie.

    L'archevêque Georg Gänswein, ancien préfet de la Maison pontificale et secrétaire personnel de longue date du pape Benoît XVI, a prononcé le discours d'ouverture, s'appuyant largement sur la philosophie du défunt pontife. Sa conférence a offert une riche réflexion philosophique et théologique sur la foi, la raison et le relativisme, aspects qu'il a décrits comme un « thème constant dans l'œuvre de Ratzinger ». L'archevêque Gänswein a averti que l'affaiblissement de la foi ou de la raison conduit inévitablement à « des pathologies et à la désintégration de la personne humaine ».

    La conférence a été ouverte par les discours de l'archevêque de Kaunas, Kęstutis Kėvalas, et de l'archevêque de Vilnius, Gintaras Grušas, qui ont tous deux souligné le devoir chrétien de défendre la vérité dans la vie publique.

    Dans son discours d'ouverture, l'archevêque K. Kėvalas a appelé à la vigilance contre les tentations d'expérimentation sur la nature et la dignité humaines. Il a également rappelé aux participants que Šiluva, sanctuaire marial connu pour l'une des premières apparitions approuvées d'Europe, symbolise la fidélité à l'ordre divin dans la création. « Le lieu saint de Šiluva invite au respect de l'ordre que le Créateur a donné à ce monde », a-t-il déclaré.

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  • Les tourments du monastère de Sainte-Catherine sont le reflet d’un conflit au sein de l’orthodoxie

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    Les tourments du monastère de Sainte-Catherine sont le reflet d’un conflit au sein de l’orthodoxie

    Au sud de Gaza, au cœur de la péninsule du Sinaï, se trouve un monastère chrétien qui fait l’objet lui aussi, ces derniers mois, d’une dispute internationale politique et religieuse sur qui le dirige réellement, une dispute temporairement aplanie à tout le moins le 16 octobre dernier par un « accord commun préliminaire » ratifié par les ministres des Affaires étrangères de Grèce et d’Égypte et, trois jours plus tard, par l’ordination épiscopale d’un nouvel abbé.

    Ce monastère dédié à sainte Catherine d’Alexandrie, dont le corps y est d’ailleurs conservé, se dresse à 1570 mètre de hauteur au beau milieu du désert, à l’endroit du buisson ardent où Dieu s‘est révélé à Moïse et sur le flanc du Mont Sinaï, la montagne sur laquelle le prophète et guide du peuple d’Israël en chemin vers la terre promise a reçu de Dieu les tables de la loi.

    Fondé au VIe siècle par l’empereur byzantin Justinien, il s’agit du plus ancien monastère chrétien à avoir été habité sans interruption jusqu’à nos jours, notamment grâce à la protection que lui a accordée Mahomet en 623, et confirmée ensuite par les sultans ottomans, une protection symbolisée par une petite mosquée construite à l’intérieur à l’époque fatimide.

    Elle abrite la plus riche collection d’icônes byzantines antérieures à la période iconoclaste ainsi qu’une des plus vastes collections au monde de manuscrits antiques, dont le Codex Sinaiticus, datant de la première moitié du IVe siècle, qui se trouve à présent au British Museum, qui contient l’intégralité du texte du Nouveau Testament et une grande partie de la version grecque de l’Ancien.

    Ce qui a mis le feu aux poudres, le 28 mai dernier, c’est un arrêt de la Cour d’appel égyptienne d’Ismaïlia, qui a décrété que la propriété du monastère revient à l’Égypte et sous la supervision des ministères des Antiquités et de l’Environnement, restant sauve la faculté des moines d’y habiter.

    Mais dans le même temps, une autre controverse, plus religieuse celle-là, brisait en deux la communauté monastique. Une douzaine de moines, sur un total de 22, s’était rebellée contre Damien, l’abbé du monastère, en poste depuis 1974. Et la principale raison de ce conflit était le niveau d’autonomie ou de dépendance du monastère envers le patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem, dirigé depuis 2005 par Théophile III.

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  • Les saints apôtres Simon et Jude (28 octobre)

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    Le mercredi 11 octobre 2006, lors de l'audience générale, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse aux apôtres Simon et Jude : 

    Simon le Cananéen et Jude Thaddée

    Chers frères et soeurs,

    Nous prenons aujourd'hui en considération deux des douze Apôtres:  Simon le Cananéen et Jude Thaddée (qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote). Nous les considérons ensemble, non seulement parce que dans les listes des Douze, ils sont toujours rappelés l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10, 4; Mc 3, 18; Lc 6, 15; Ac 1, 13), mais également parce que les informations qui les concernent ne sont pas nombreuses, en dehors du fait que le Canon néo-testamentaire conserve une lettre attribuée à Jude Thaddée.

    Simon reçoit un épithète qui varie dans les quatre listes:  alors que Matthieu et Marc le qualifient de "cananéen", Luc le définit en revanche comme un "zélote". En réalité, les deux dénominations s'équivalent, car elles signifient la même chose:  dans la langue juive, en effet, le verbe qana' signifie:  "être jaloux, passionné" et peut être utilisé aussi bien à propos de Dieu, en tant que jaloux du peuple qu'il a choisi (cf. Ex 20, 5), qu'à propos des hommes qui brûlent de zèle en servant le Dieu unique avec un dévouement total, comme Elie (cf. 1 R 19, 10). Il est donc possible que ce Simon, s'il n'appartenait pas précisément au mouvement nationaliste des Zélotes, fût au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la Loi divine. S'il en est ainsi, Simon se situe aux antipodes de Matthieu qui, au contraire, en tant que publicain, provenait d'une activité considérée comme totalement impure. C'est le signe évident que Jésus appelle ses disciples et ses collaborateurs des horizons sociaux et religieux les plus divers, sans aucun préjugé. Ce sont les personnes qui l'intéressent, pas les catégories sociales ou les étiquettes! Et il est beau de voir que dans le groupe de ses fidèles, tous, bien que différents, coexistaient ensemble, surmontant les difficultés imaginables:  en effet, Jésus lui-même était le motif de cohésion, dans lequel tous se retrouvaient unis. Cela constitue clairement une leçon pour nous, souvent enclins à souligner les différences, voire les oppositions, oubliant qu'en Jésus Christ, nous a été donnée la force pour concilier nos différences. Rappelons-nous également que le groupe des Douze est la préfiguration de l'Eglise, dans laquelle doivent trouver place tous les charismes, les peuples, les races, toutes les qualités humaines, qui trouvent leur composition et leur unité dans la communion avec Jésus.

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  • Simon et Jude, apôtres obscurs

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    StsSimon-Jude28-10.jpgSource : Missel.free.fr

    Plût à Dieu, écrivait saint Jean Chrysostome, qu'il y eût eu quelqu'un pour nous transmettre soigneusement l'histoire des apôtres ! Ce vœu ne s'est pas réalisé pour saint Simon ni pour saint Jude dont l'Evangile ne nous a guère conservé que les noms.

    L'obscurité qui enveloppe saint Simon a semblé autoriser quelques historiens ecclésiastiques à le confondre avec saint Syméon, qui, après saint Jacques le Mineur, fut évêque de Jérusalem. Néanmoins il paraît plus probable qu'il faut distinguer l'un de l'autre les deux saints, rapprochés seulement par le nom.

    Dans la liste des Apôtres que nous ont transmise les évangiles de saint Matthieu et de saint Marc, Simon est nommé à l'avant-dernier rang, avec le surnom Cananæus. Beaucoup ont affirmé que ce surnom marquait peut-être le lieu de sa naissance, Cana ; de là à penser qu'il était l’époux des noces de Cana, il n'y avait pas loin, et certain n’ont pas manqué de le suggérer. Cependant, il semble bien que saint Luc donne le vrai sens de ce surnom, lorsqu'il qualifie Simon (placé par lui au dixième rang des apôtres), de Zelote, c'est-à-dire plein de zèle : en hébreu Qan'ani, d'où la transcription Cananæus.

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  • Les dommages causés à l'oecuménisme par Fiducia Supplicans

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    D'InfoCatolica :

    Koch : Nous voulions parler de Marie, mais les orthodoxes ont seulement demandé à parler de « Fiducia Supplicans »

    Cardinal Koch | © Capture d'écran d'une interview YouTube de mars 2025

    Le cardinal Koch revient dans une interview sur les succès et les échecs de l’œcuménisme.

    Koch : Nous voulions parler de Marie, mais les orthodoxes ont seulement demandé à parler de « Fiducia Supplicans »

    Les orthodoxes « étaient convaincus qu'ils ne pourraient pas poursuivre le dialogue si l'Église catholique enseignait une telle chose ». Le cardinal souligne à nouveau que cela constitue un obstacle majeur au dialogue lui-même.

    Il y a deux semaines, le cardinal Koch, préfet du Dicastère pour la promotion de l'unité des chrétiens, a accordé une interview au journal Katholisch dans laquelle il a parlé des succès et des revers des dernières années dans le domaine œcuménique, de la vision du pape Léon XIV pour l'unité des chrétiens et des raisons pour lesquelles, malgré de nombreux obstacles, il reste convaincu que le désir d'unité reste l'essence de la foi.

    Deux réflexions sur « l’échec » ont suscité beaucoup d’intérêt,

    • L’une est fondamentale, et c’est la conception différente de l’œcuménisme, qui pour un catholique est, même s’il ne le dit pas, la réintégration des autres Églises, tandis que pour les protestants c’est marcher ensemble vers quelque chose qui serait l’Église.
    • Et l'autre, un échec récent avec les orthodoxes, "Fiducia Supplicans" , fondamentalement parce qu'ils l'ont bien compris, comme tous les catholiques de rite non latin, ou ceux d'Afrique ou de nombreuses conférences épiscopales du monde et n'ont pas avalé les interprétations incroyables du cardinal Fernandez.

    La question des Fiducia Supplicans et des orthodoxes, ainsi que les références constantes du préfet à ce sujet, préoccupent les experts du dialogue œcuménique. Le cardinal l'avait déjà exprimé de manière quasi identique dans une interview accordée à Kath.net il y a deux mois, et notamment en mai, lorsque les orthodoxes se sont retirés du dialogue, attendant une explication sur les bénédictions qui ne sont pas des bénédictions pour les couples non mariésIl a ensuite raconté que, lors de l'assemblée plénière du groupe de dialogue avec les chrétiens orthodoxes orientaux, il avait sollicité une réponse du cardinal Victor Fernández concernant les préoccupations de ces derniers et l'avait même invité à une réunion avec la commission. « Cependant, il n'a pas pu y assister, l'assemblée plénière de son propre dicastère se tenant simultanément. Il a alors envoyé une réponse écrite », poursuit Koch, « mais les orthodoxes orientaux l'ont jugée insuffisante. J'ai donc de nouveau demandé au cardinal de répondre aux questions en suspens. »Il a déclaré dans l' interview  accordée à Katholisch :

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  • A propos des vachers musulmans, des martyrs catholiques et du déclin institutionnel

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    De Robert Royal sur The Catholic Thing :

    A propos des vachers musulmans, des martyrs catholiques et du déclin institutionnel

    27 octobre 2025

    Il est courant aujourd'hui de déplorer la perte généralisée de confiance dans les institutions : gouvernements, écoles, collèges et universités, tribunaux, autorités médicales, religions et (notamment) l'Église catholique. Il existe de nombreuses raisons, bonnes ou mauvaises, à cette perte de confiance. Dans la plupart des cas, il s'agit simplement d'une réaction face à l'incapacité de nos institutions à remplir leur mission. Parfois, les défaillances sont si étranges que l'on est tenté de renoncer soi-même à ces organismes.

    L'Église catholique a bien sûr perdu beaucoup de confiance à cause de la crise des abus sexuels. Même si l'Église a été injustement critiquée alors que d'autres institutions – comme les écoles publiques – ont des antécédents comparables, voire pires, sans que leur réputation en soit vraiment affectée, cette humiliation a été un signal d'alarme. Ou aurait dû l'être, si l'Église dans son ensemble avait adopté des mesures efficaces pour remédier à ce problème bien réel. Pourtant, de manière inexplicable, nous avons des prêtres célèbres comme Marko Rupnik S.J., accusés d'abus et de blasphèmes stupéfiants, mais toujours en activité. Comme d'autres.

    Et à un niveau moins scandaleux, considérons la récente controverse suscitée par les propos du cardinal Parolin sur la persécution des chrétiens au Nigeria. Une porte-parole de l'organisation Aid to the Church in Need, qui a publié la semaine dernière un rapport sur la persécution des catholiques dans le monde, a défendu l'affirmation du cardinal selon laquelle les catholiques nigérians étaient souvent victimes de conflits sociaux et non religieux. Elle a qualifié ces propos d'improvisés, visant simplement à reconnaître la complexité de la situation.

    C'est peut-être vrai, mais c'est précisément ce qu'une personne occupant un poste à haute responsabilité – Parolin est le secrétaire d'État du Vatican – dit de manière presque aléatoire qui est révélateur. (Un « lapsus révélateur », si vous croyez à ce genre de choses.) Ce qui nous donne confiance, ou non, dans le jugement d'une personne, c'est en partie sa capacité à évaluer correctement les proportions dans des situations toujours complexes.

    Mgr Parolin avait raison de dire qu'il existe d'autres causes que l'antagonisme religieux pour expliquer le massacre des chrétiens au Nigeria. En particulier, la concurrence pour les terres entre les éleveurs musulmans fulani et les agriculteurs chrétiens. Mais ce n'est qu'une petite partie du problème. (L'affirmation occasionnelle du Vatican selon laquelle le « changement climatique » explique les mauvaises actions entre également dans cette catégorie.) Et il est vrai que même certains musulmans « modérés » sont attaqués par des islamistes radicaux au Nigeria.

    Mais attirer l'attention sur cette question secondaire alors que quelque 8 000 chrétiens ont été tués, principalement par des islamistes radicaux précisément en raison de leur foi, depuis le début de l'année 2025 seulement, suggère une volonté presque délibérée de ne pas énoncer le véritable problème.

    La persécution et le martyre des chrétiens nigérians sont si graves que le Washington Post, journal résolument laïc et progressiste, m'a récemment invité à rédiger un article d'opinion (ici). Ne manquez pas les commentaires si vous avez besoin d'une preuve supplémentaire du nombre d'Américains qui, ces derniers temps, sont devenus complètement fous.

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  • Qui est vraiment Léon XIV ?

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    D'Andrea Gagliarducci sur Monday Vatican :

    Pape Léon XIV : Qui est-il vraiment ?

    Le pape Léon XIV a prononcé un discours le 23 octobre devant les participants à la Rencontre mondiale des mouvements populaires, remettant ainsi en lumière une question centrale : qui est réellement Léon XIV ?

    C'est une question que presque tout le monde s'est posée, même insignifiante, depuis le début de son pontificat encore très jeune, et il est plus que juste de dire que les remarques de Léon à cette occasion le faisaient beaucoup ressembler à son prédécesseur controversé.

    Le discours aux mouvements populaires rappelait en tous points un discours du pape François . Tous les points forts du pape sud-américain y étaient présents, de l'idée que le centre est mieux perçu depuis les périphéries au soutien de l'Église aux luttes des mouvements populaires pour la terre, le logement et l'emploi, en passant par l'exaltation de la recherche de solutions par la base par les mouvements populaires, car les solutions ne peuvent être l'apanage des élites.

    C'est la deuxième fois en un mois que Léon XIV se fait l'écho du pape François . La première fois, c'était avec la publication de Dilexi Te, une autre exhortation au ton et à l'approche typiquement franciscains. À cette occasion, Léon XIV avait pourtant clairement indiqué qu'il avait hérité d'un projet de son prédécesseur et que tout devait être adapté à un climat, un environnement et une éducation différents.

    Dans le cas du discours aux mouvements populaires, cependant, les remarques étaient celles de Léon XIV – ou du moins de ses rédacteurs fantômes – qui émaillaient de plus en plus leurs discours de citations du pape François . L'auteur du discours, cependant, l'avait fait approuver et lire par le pape ; on peut donc supposer que Léon XIV en approuvait le contenu et le ton.

    Le fait est que l’adresse aux mouvements populaires est à la fois en continuité et en contradiction avec ce qu’a été jusqu’à présent le pontificat de Léon XIV.

    En abordant les mouvements populaires, Léon XIV a choisi de s'adresser à un monde sud-américain unique, que certains ont résumé comme « le Forum social apporté au Vatican ». Il l'a fait du point de vue d'un évêque missionnaire en Amérique du Sud. Il a néanmoins embrassé ces luttes, se réappropriant la culture originelle des peuples engagés dans les mouvements populaires.

    Dans un message adressé aux réseaux des peuples autochtones et aux théologiens de la théologie autochtone le 14 octobre dernier, Léon XIV avait certes affirmé l'importance des cultures originelles. Il avait cependant également souligné que « tout notre discernement historique, social, psychologique ou méthodologique trouve son sens ultime dans le mandat suprême de faire connaître Jésus-Christ ».

    Il manque une référence au Christ dans les discours aux mouvements populaires, ce qui est intéressant car Léon XIV a constamment réaffirmé la centralité du Christ dans ses écrits et ses remarques hors texte – voir par exemple son dialogue avec les participants au Jubilé des Équipes synodales . Il est fait référence à la civilisation de l'amour voulue par Jésus, mais cette civilisation de l'amour semble avoir une construction particulièrement sociale, plutôt que réelle.

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  • Seuls ceux qui vivent leur vie tournée vers le Ciel peuvent construire la Terre

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    De Mgr Antonio Suetta* sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Un regard droit vers Dieu qui guérit les blessures du monde

    Discours de Mgr Antonio Suetta lors de la Journée de la Bussola, samedi 25 octobre, à Oreno di Vimercate (MB). Dans la confusion actuelle, lever les yeux est vital, a rappelé l'évêque de Vintimille-San Remo, car « seuls ceux qui regardent vers Dieu peuvent véritablement contempler l'humanité. Seuls ceux qui vivent leur vie tournée vers le Ciel peuvent construire la Terre. »

    27_10_2025

    Chers amis,

    merci pour cette invitation qui me permet aujourd'hui de passer une journée « en famille », car pour moi, La Nuova Bussola Quotidiana est non seulement un excellent cadre pour un journalisme ecclésial et civil sain, un vecteur opportun et nécessaire de transmission et de promotion de la culture chrétienne, mais aussi, et surtout, une famille, composée de visages que j'apprends peu à peu à connaître et à chérir dans ma vie.

    Merci également pour votre confiance et votre soutien dans mon ministère.

    « Regarder droit vers Dieu » n'est pas seulement le thème ratzingerien de cette journée, mais représente aussi l'orientation constante donnée par le bon travail de cette Bussola .

    « Lever le regard » est bien plus qu'un geste physique : c'est une attitude intérieure , un style de vie. L'Écriture est imprégnée de cette invitation : « Lève les yeux », « Regarde vers le haut », « Garde le regard fixé sur Dieu ». Quand l'homme cesse de regarder vers le haut, son horizon se rétrécit, son cœur s'affaiblit, son espoir s'évanouit : tel est le triste résultat du déclin de la présomption moderne d'exclure Dieu de la vie humaine, dont nous sommes témoins aujourd'hui avec l'espérance chrétienne, mais aussi avec l'inquiétude des tristes conséquences qu'elle a eues sur la vie quotidienne. Cette époque historique de changements rapides et profonds est si floue que nous ne savons même pas comment la décrire précisément.

    Je souhaite d'emblée explorer une probable origine étymologique du verbe contemplare (contempler ), qui représente une attitude spirituelle non pas réservée à quelques privilégiés (les soi-disant contemplatifs), mais une dimension essentielle de l'expérience chrétienne.

    Lorsque les Latins païens décidèrent de construire un temple dédié à une divinité, afin de déterminer où et comment en tracer le périmètre, ils interrogeèrent le ciel en scrutant soit les constellations, soit le vol des oiseaux. C'est peut-être de là que vient le verbe contemplare, une intuition splendide selon laquelle, pour donner une forme complète à la terre, il faut regarder vers le ciel.

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  • Un cardinal hongrois torturé par les communistes commémoré 50 ans après sa mort

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    De Bohumil Petrík sur CNA :

    Un cardinal hongrois torturé par les communistes commémoré 50 ans après sa mort

    Cardinal József Mindszenty
    Le cardinal József Mindszenty en 1974. | Crédit : Mieremet, Rob/Anefo, CC BY-SA 3.0 NL, via Wikimedia Commons

    Les dirigeants de l’Église hongroise se sont récemment réunis à Rome pour commémorer le vénérable cardinal József Mindszenty, le prélat persécuté décédé en exil il y a 50 ans et devenu un symbole durable de la résistance aux régimes totalitaires.

    « Rome et la patrie — ce sont les deux étoiles et les deux objectifs qui m'indiquent aussi la direction à suivre. » Cette citation de Mindszenty est présentée dans une exposition actuellement présentée à l'Académie hongroise de Rome, soulignant la fidélité du cardinal au Saint-Siège et à son pays durant une période de répression brutale en Europe centrale.

    Mindszenty fut emprisonné sous plusieurs régimes en Hongrie. Il fut évêque de Veszprém pendant la Seconde Guerre mondiale, puis nommé archevêque d'Esztergom avant d'être élevé au rang de cardinal. Après la prise du pouvoir par les communistes en Hongrie en 1948, il fut arrêté pour « activité antigouvernementale », torturé et emprisonné.

    « Avant son arrestation en 1948, il cherchait naturellement des liens avec d'autres prélats dans les pays voisins dominés par les communistes », a déclaré le cardinal Péter Erdő, archevêque d'Esztergom-Budapest, dans des commentaires à CNA.

    Il a nommé le cardinal Josef Beran de Prague, le cardinal Stefan Wyszyński de Cracovie et le bienheureux cardinal Aloysius Stepinac de Zagreb dans le cadre de ce qu'il a appelé une « grande symphonie » de leadership épiscopal à une époque de persécution sous le communisme.

    « C'est pourquoi Pie XII, dans une lettre solennelle, a mentionné tous ces témoins de la foi. C'était une phrase puissante qui reconnaissait leur témoignage », a ajouté Erdő.

    « Témoins de la foi — Rayon d'espoir »

    L’ambassade de Hongrie près le Saint-Siège a rendu hommage à Mindszenty lors d’un événement intitulé « Témoins de la foi — Rayons d’espoir », organisé dans le cadre du Jubilé 2025, dont le thème est « Pèlerins de l’espoir ».

    « Ce n'est pas un hasard si cet événement s'inscrit dans le cadre du jubilé », a déclaré le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les Causes des Saints. « Le cardinal Mindszenty a honoré la dignité du cardinalat par sa vie et son sens du sacrifice. »

    « Il a été emprisonné sous le nazisme et le communisme. Cela signifie qu'il a tenu bon et a défié les idées reçues », a souligné Édouard Habsbourg-Lorraine, ambassadeur de Hongrie auprès du Saint-Siège, qui a également révélé détenir une relique du cardinal.

    Lors du soulèvement hongrois de 1956, Mindszenty fut libéré et se réfugia à l'ambassade des États-Unis à Budapest, où il resta quinze ans. En 1971, il fut autorisé à quitter le pays et commença à voyager beaucoup, principalement pour rendre visite aux communautés hongroises de la diaspora, notamment aux États-Unis.

    « Après l’isolement forcé, rencontrer des gens et vivre ma vocation à travers un engagement actif m’a apporté de la joie », a déclaré un jour Mindszenty.

    Il meurt en exil à Vienne, en Autriche, en 1975.

    Anticommuniste ou bon berger ?

    Alors que certains critiques considéraient Mindszenty comme trop politique dans son anticommunisme et son antisémitisme, les dirigeants de l’Église hongroise ont souligné sa mission pastorale.

    « C'était un bon pasteur qui, sans parler haut et fort, parlait clairement contre le communisme », a déclaré à CNA l'évêque György Udvardy de Veszprém.

    Erdő et Udvardy, qui ont tous deux participé à la commémoration de Rome, ont noté que Mindszenty a été déclaré vénérable - la reconnaissance par l'Église de ses vertus héroïques.

    « L’histoire est complexe, mais nous prions pour sa béatification », a déclaré Udvardy.

    Durant ses années d'exil, Mindszenty aurait été en désaccord avec la décision du pape Paul VI de déclarer vacant l'archidiocèse d'Esztergom.

    Cependant, Erdő a précisé : « Les médias ont exagéré le désaccord. Il n'a jamais désobéi. Une fois la décision du Saint-Père prise, le cardinal Mindszenty l'a acceptée sans résistance. »

    Un panneau de l'exposition présente une citation du cardinal : « Quoi qu'il arrive, ne croyez jamais qu'un prêtre puisse être l'ennemi de ses fidèles. Le prêtre appartient à chaque famille, et vous appartenez à la grande famille de votre pasteur. »

    Bohumil Petrík est le seul journaliste slovaque et de toute l'ex-Tchécoslovaquie accrédité auprès du Saint-Siège. Il a été stagiaire chez EWTN à Rome, à Radio Vatican et au service communication du Parlement européen à Bruxelles. Originaire de Slovaquie, il a étudié en République tchèque et vit actuellement à Rome.
  • Les fidèles ont assisté nombreux à la célébration de l' "ancienne messe" dans la Basilique Saint-Pierre

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    De kath.net/news :

    Affluence remarquable à l' « ancienne messe » dans la basilique Saint-Pierre

    26 octobre 2025

    Pour la première fois depuis 2019, le cardinal Burke a célébré une messe selon la forme extraordinaire du rite romain à l'autel de la chaire de la basilique vaticane - Le sermon du cardinal Burke dans son intégralité !

    Pour la première fois depuis plus de cinq ans, une « messe traditionnelle » selon le rite romain extraordinaire a été célébrée samedi à l'autel de la Chaire de Saint-Pierre. L'affluence était importante pour cette messe célébrée dans le cadre d'un pèlerinage de fidèles de la liturgie préconciliaire : plus d'une demi-heure avant le début, toutes les places assises entre le baldaquin du Bernin et l'autel de l'abside étaient occupées, plusieurs centaines de personnes se tenaient debout sur les côtés ou s'asseyaient par terre. 

    Le cardinal américain Raymond Leo Burke, préfet émérite de la Signature apostolique, a célébré la messe en grande partie en latin. Dans son homélie prononcée en italien, en espagnol, en français et en anglais, il s'est montré reconnaissant de pouvoir faire découvrir « la beauté de cette forme de messe » à tant de personnes. 

    Des personnes de tous âges et de différentes nationalités ont participé à la messe. De nombreuses femmes ont couvert leurs cheveux avec des foulards en dentelle noirs ou blancs. Avant la messe, les prêtres, les religieux et les fidèles ont défilé en procession depuis la vieille ville de Rome jusqu'à la basilique Saint-Pierre, accompagnés de prières et de chants.

    À la fin de la messe pontificale, le cardinal Ernest Simoni a récité la prière à saint Michel Archange. Aujourd'hui âgé de 97 ans, il a passé 18 ans en prison pendant la dictature socialiste en Albanie et, même après sa libération en 1981, il n'a pu exercer son ministère sacerdotal que dans la clandestinité, jusqu'à la fin de la dictature socialiste.

    Dans le journal télévisé du soir de la chaîne publique italienne RAI, Burke a déclaré : « Nous rendons grâce à Dieu que, grâce à Summorum Pontificum, toute l'Église parvienne à une compréhension toujours plus profonde et à un amour toujours plus grand pour le grand don de la sainte liturgie. »

    La dernière célébration remonte à plusieurs années à la basilique Saint-Pierre

    Le cardinal Burke (77 ans) était l'un des opposants les plus éminents et les plus virulents aux décisions du pape François (2013-2025). Selon ses propres déclarations, il a plaidé auprès de son successeur, le pape Léon XIV, en faveur d'un assouplissement des restrictions actuellement en vigueur pour la célébration de la messe selon le rite extraordinaire (« messe tridentine »).

    En 2019, les participants à ce pèlerinage annuel ont célébré une liturgie dans la forme extraordinaire à l'autel de la cathèdre, situé dans l'abside derrière le maître-autel de la célèbre basilique vaticane. Il est organisé depuis 2012 par l'association « Coetus internationalis summorum pontificum ». Dès samedi soir, le cardinal italien Matteo Zuppi avait célébré une messe avec les participants au pèlerinage de trois jours dans la basilique romaine San Lorenzo in Lucina.

    Un conflit de longue date

    Le nom de l'association fait référence à une lettre du pape Benoît XVI (2005-2013) datant de 2007. Dans « Summorum Pontificum », il autorisait à nouveau la célébration plus fréquente de messes selon le rite qui avait été progressivement remplacé par une liturgie renouvelée dans l'Église catholique après le concile Vatican II (1962-1965).

    Le pape François a largement retiré ces concessions en 2021. Avec son décret « Traditionis custodes » (« Gardiens de la tradition »), il a de nouveau fortement restreint l'ancienne forme de la liturgie et a établi la « forme ordinaire » de la messe, telle qu'elle a été établie dans la réforme liturgique après Vatican II, comme « seule expression » du rite romain. Depuis 2023, les évêques locaux ne peuvent plus agir sans l'accord de Rome sur cette question. Depuis plusieurs années, il était pratiquement impossible de célébrer une messe selon l'ancien rite dans la basilique Saint-Pierre.

    Le pape Léon souhaite de nouvelles consultations

    Dans une interview publiée en septembre sur le portail américain « Crux », le pape Léon XIV s'est prononcé en faveur de nouvelles consultations sur le sujet et a annoncé des discussions avec ceux qui défendent le rite tridentin. Le sujet est malheureusement entré dans un « processus de polarisation », a déclaré le nouveau chef de l'Église. Certaines personnes auraient « abusé » de l'ancienne forme de liturgie pour atteindre d'autres objectifs. Cela n'aide pas « ceux qui recherchent, à travers la célébration de la messe tridentine, une expérience plus profonde de la prière et un contact avec le mystère de la foi ».

    « Nous devons nous asseoir ensemble et en discuter », a déclaré le pape. Actuellement, le sujet est tellement polarisant que les personnes ayant des opinions divergentes ne sont plus disposées à s'écouter les unes les autres. Cela montre qu'il ne s'agit « plus seulement d'idéologie, mais aussi de communauté ecclésiale ».

    Photos : https://www.ncregister.com/cna/cardinal-burke-celebrates-latin-mass-in-st-peter-s-basilica

    kath.net documente l'intégralité du sermon du cardinal Burke du 25 octobre 2025 dans la basilique Saint-Pierre (trad. avec deepl) :

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