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  • Basilique de Koekelberg, 19 novembre : "mercredi rouge"

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  • Master Class Soignants & Bioéthique : 6 soirées de formation de novembre 2025 à mars 2026

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    img-1758005189-831.pngRenseignements et inscriptions : https://www.ieb-eib.org/fr/conference.html?id=11

  • George Gänswein parle du relativisme comme d'une menace pour la foi et la liberté

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    De Bryan Lawrence Gonsalves sur omnesmag.com :

    George Gänswein parle du relativisme comme d'une menace pour la foi et la liberté

    L’archevêque a mis en garde à Šiluva (Lituanie) contre les dangers du relativisme, qu’il a décrit comme « un poison qui empoisonne la foi ».

    27 octobre 2025

    liberté de foi

    L'archevêque Gänswein prononce sa conférence. ©Juozas Kamenskas

    Le nonce apostolique en Lituanie, en Lettonie et en Estonie, l'archevêque Georg Gänswein, a rappelé aux chrétiens les dangers du relativisme dans la société actuelle lors d'une récente conférence à Šiluva, en Lituanie. Il a souligné que ce relativisme « conduit à l'érosion, et finalement à la destruction, d'une foi fondée sur la confession de la vérité. Et cela conduit à un empoisonnement de la foi ».

    La conférence, organisée conjointement par le groupe civique lituanien Laisvos visuomenės institutas (Institut d'une société libre), le Syndicat des travailleurs chrétiens lituaniens et la Faculté de théologie catholique de l'Université Vytautas Magnus, a réuni des universitaires, des dirigeants civiques, des intellectuels publics et des membres du clergé pour discuter des principes de la Déclaration de Šiluva.

    Construire positivement

    Il s'agit de la troisième conférence de ce type consacrée à la réflexion sur la Déclaration de Šiluva, publiée le 12 septembre 2021, lors de la fête mariale annuelle de la ville. Ce document public prône la défense des droits humains fondamentaux, la promotion de la vertu et le bien commun de la société. Il reconnaît l'importance d'une société fondée sur les piliers de la vérité, des valeurs familiales, de la dignité humaine et de la foi en Dieu. Il est depuis devenu une référence morale pour les penseurs sociaux catholiques en Lituanie.

    L'archevêque Georg Gänswein, ancien préfet de la Maison pontificale et secrétaire personnel de longue date du pape Benoît XVI, a prononcé le discours d'ouverture, s'appuyant largement sur la philosophie du défunt pontife. Sa conférence a offert une riche réflexion philosophique et théologique sur la foi, la raison et le relativisme, aspects qu'il a décrits comme un « thème constant dans l'œuvre de Ratzinger ». L'archevêque Gänswein a averti que l'affaiblissement de la foi ou de la raison conduit inévitablement à « des pathologies et à la désintégration de la personne humaine ».

    La conférence a été ouverte par les discours de l'archevêque de Kaunas, Kęstutis Kėvalas, et de l'archevêque de Vilnius, Gintaras Grušas, qui ont tous deux souligné le devoir chrétien de défendre la vérité dans la vie publique.

    Dans son discours d'ouverture, l'archevêque K. Kėvalas a appelé à la vigilance contre les tentations d'expérimentation sur la nature et la dignité humaines. Il a également rappelé aux participants que Šiluva, sanctuaire marial connu pour l'une des premières apparitions approuvées d'Europe, symbolise la fidélité à l'ordre divin dans la création. « Le lieu saint de Šiluva invite au respect de l'ordre que le Créateur a donné à ce monde », a-t-il déclaré.

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  • Les tourments du monastère de Sainte-Catherine sont le reflet d’un conflit au sein de l’orthodoxie

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    Les tourments du monastère de Sainte-Catherine sont le reflet d’un conflit au sein de l’orthodoxie

    Au sud de Gaza, au cœur de la péninsule du Sinaï, se trouve un monastère chrétien qui fait l’objet lui aussi, ces derniers mois, d’une dispute internationale politique et religieuse sur qui le dirige réellement, une dispute temporairement aplanie à tout le moins le 16 octobre dernier par un « accord commun préliminaire » ratifié par les ministres des Affaires étrangères de Grèce et d’Égypte et, trois jours plus tard, par l’ordination épiscopale d’un nouvel abbé.

    Ce monastère dédié à sainte Catherine d’Alexandrie, dont le corps y est d’ailleurs conservé, se dresse à 1570 mètre de hauteur au beau milieu du désert, à l’endroit du buisson ardent où Dieu s‘est révélé à Moïse et sur le flanc du Mont Sinaï, la montagne sur laquelle le prophète et guide du peuple d’Israël en chemin vers la terre promise a reçu de Dieu les tables de la loi.

    Fondé au VIe siècle par l’empereur byzantin Justinien, il s’agit du plus ancien monastère chrétien à avoir été habité sans interruption jusqu’à nos jours, notamment grâce à la protection que lui a accordée Mahomet en 623, et confirmée ensuite par les sultans ottomans, une protection symbolisée par une petite mosquée construite à l’intérieur à l’époque fatimide.

    Elle abrite la plus riche collection d’icônes byzantines antérieures à la période iconoclaste ainsi qu’une des plus vastes collections au monde de manuscrits antiques, dont le Codex Sinaiticus, datant de la première moitié du IVe siècle, qui se trouve à présent au British Museum, qui contient l’intégralité du texte du Nouveau Testament et une grande partie de la version grecque de l’Ancien.

    Ce qui a mis le feu aux poudres, le 28 mai dernier, c’est un arrêt de la Cour d’appel égyptienne d’Ismaïlia, qui a décrété que la propriété du monastère revient à l’Égypte et sous la supervision des ministères des Antiquités et de l’Environnement, restant sauve la faculté des moines d’y habiter.

    Mais dans le même temps, une autre controverse, plus religieuse celle-là, brisait en deux la communauté monastique. Une douzaine de moines, sur un total de 22, s’était rebellée contre Damien, l’abbé du monastère, en poste depuis 1974. Et la principale raison de ce conflit était le niveau d’autonomie ou de dépendance du monastère envers le patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem, dirigé depuis 2005 par Théophile III.

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  • Belgique : la « réalisation d’une euthanasie » intègre la nomenclature médicale

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Belgique : la « réalisation d’une euthanasie » intègre la nomenclature médicale

    27 octobre 2025
     

    En Belgique, suite à un arrêté royal daté du 18 septembre et publié le 30 septembre au Moniteur belge, la « réalisation d’une euthanasie » a intégré la nomenclature médicale[1]. En conséquence, à partir du 1er novembre, les médecins pratiquant une euthanasie toucheront des « honoraires spécifiques », précise l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI). Ceux-ci s’élèveront à 180,24 euros.

    Le montant perçu est destiné à couvrir « le coût du matériel, à l’exception des médicaments, la pratique de l’euthanasie ainsi que la constatation du décès et l’établissement de l’acte de décès » (cf. Belgique : les médecins désormais rémunérés 180,24 euros par euthanasie). L’application du système du tiers payant est en outre « obligatoire ». « Le patient ne paiera aucune quote-part personnelle et le médecin sera directement rémunéré par la mutualité. »

    Une « indemnité » était déjà prévue pour « l’avis médical » délivré dans le cadre d’une demande d’euthanasie. Seuls les médecins « agréés » peuvent y prétendre. En ce qui concerne la « réalisation d’une euthanasie », tous les médecins, « quel que soit leur code de compétence », pourront « attester cette prestation ».

    [1] sous le numéro 107251–107262

    Source de la synthèse de presse : Le Spécialiste, PM/P.S (23/10/2025)

  • Le Nigéria est engagé dans un sombre tunnel vers l'islamisation : les chrétiens en paient le prix

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    De La Sélection du Jour :

    Comprendre le cas nigérian : entre tribalisme, ingérences et épuration des chrétiens

    Par Raphaël Lepilleur.

    Synthèse n°2583,

    Publiée le 27/10/2025 -

    Le Nigéria semble être dans un sombre tunnel vers l'islamisation. Comme souvent, les chrétiens en paient le prix... Enfants, femmes et hommes y sont fréquemment massacrés.

    Le Nigeria est une poudrière. Géant divisé entre ethnies, religions, ambitions politiques et ingérences, il bascule vers une prise de pouvoir islamique. Au nord, les Peuls sèment la terreur. Boko Haram et l'État islamique en Afrique de l'Ouest prospèrent, tandis que l'armée, dominée par les musulmans, ferme les yeux. Dans ce chaos, les chrétiens sont les premières cibles, massacrés en silence.

    Les chrétiens sont aujourd'hui les plus persécutés au monde. C'est une réalité établie, comme le fait que les pays où l'on tue, emprisonne et torture des personnes pour leur foi sont à majorité musulmane ou communiste. Pour le cas nigérian, on fera l'économie des raccourcis « musulmans contre chrétiens », qui ne sont que partiellement vrais… Le Nigeria, c'est plus de 250 ethnies et près de 500 langues (qui n'ont jamais coexisté pacifiquement sur le long terme). 3 grands blocs dominent : les Haoussas-Peuls au nord, musulmans (les Peuls ayant conquis les Haoussas début 1 800, pour créer ensemble le califat de Sokoto, renversé par les Britanniques), les Yorubas au sud-ouest, musulmans, et les Igbos au sud-est, chrétiens. Il y a aussi un animisme ancestral, peu perceptible, puisque traditionnellement pratiqué en privé, tandis qu'une autre religion est affichée pour la vie publique. Les Igbos forment un peuple commerçant, profondément attaché à l'éducation et à la réussite. Dans les années 1960, post-indépendance britannique, ils tentent de faire sécession, déclenchant une guerre civile qui fera plus d'un million de morts (guerre du Biafra). Depuis, ils se voient comme les parias persécutés. Les Peuls sont historiquement nomades et prosélytes, présents dans tout le Sahel, du Sénégal jusqu'au Soudan. Depuis une vingtaine d'années, une partie s'est radicalisée, souvent sous influence wahhabite et salafiste, par des prêcheurs formés en Arabie saoudite, au Qatar ou dans des écoles financées par des ONG islamiques.

    Les Haoussa-Peuls tiennent une grande partie de l'appareil d'État, de l'armée et de la haute administration, avec les Yorubas. C'est dans leurs zones et dans leurs rangs que prospèrent Boko Haram et l'État islamique en Afrique de l'Ouest (EIAO), branche de Daesh. Pour faire simple, les premiers incarnent la sauvagerie jihadiste primitive qui se veut « pure » (donc peu « inclusive »), tandis que les seconds adoptent une approche plus stratégique et pragmatique, dans le but de rallier un maximum de musulmans. L'EIAO a pris le dessus sur Boko Haram, bien qu'ils se fassent encore la guerre. Dans tout cela, les milices peules sont les principaux responsables des massacres. Elles ne sont ni Boko Haram ni EIAO, mais sont instrumentalisées et armées par ces groupes. Ce sont des bras armés, motivés par la foi et par des conflits locaux liés à la terre, à l'élevage, à l'agriculture ou à la domination ethnique. En pratique, les Peuls tuent tout ce qui n'est pas peul, et surtout ce qui est chrétien. La volonté d'imposer la charia et la haine viscérale du non-musulman sont les points communs. Ajoutez à cela le pétrole du Delta du Niger (en zone chrétienne), la corruption endémique, l'explosion démographique, les multiples ingérences étrangères (Qatar, Arabie saoudite, USA, France, Chine)...

    Leur mode opératoire est quasiment médiéval. Des escadrons à moto et en pick-up qui surgissent en pleine nuit dans des villages de quelques centaines d'habitants. Et là, c'est l'horreur. Aux cris « d'Allah akbar », les villages sont incendiés, femmes/enfants/hommes massacrés, églises rasées (souvent brûlées avec les fidèles rassemblés à l'intérieur), corps mutilés, brûlés vifs, égorgés, viols collectifs… Les massacres des minorités chrétiennes du nord sont très fréquents. Dans le sud, on ne vit pas cette réalité. Boko Haram, de son côté, multiplie les enlèvements. On se souvient des centaines d'écolières kidnappées… Les chiffres (estimations très difficiles, vu le contexte) font état de plus de 50 000 morts depuis 2009, et plus de 3,5 millions de déplacés. On peut parler d'une logique génocidaire, d'une épuration ethnique et religieuse (populaire dans les régimes musulmans et communistes).

    Depuis la fin de la dictature militaire en 1999, le Nigeria repose sur une règle non écrite, mais sacrée : le pouvoir (président/Premier ministre) doit toujours être partagé entre un chrétien et un musulman. En 2023, cette règle a été brisée pour la première fois. Cela renforce l'idée d'une prise de pouvoir islamique (avec une surestimation de la population du nord, qui permettrait de frauder les élections). Dans les faits, les massacres se sont intensifiés depuis cette élection. Pour de nombreux religieux et défenseurs des droits humains, c'est le basculement vers un régime islamique. De là à imaginer une complicité entre le pouvoir yoruba et les Peuls, il n'y a qu'un pas. Des liaisons dangereuses, car une tentative de coup d'État menée par des militaires (largement acquis aux Peuls) aurait d'ailleurs été déjouée. Présidence aussi visée pour corruption et soupçonnée de « complicité néocolonialiste ». L'actuel chef d'État est un ancien président de la CEDEAO (censée incarner l'unité de l'Afrique de l'Ouest, mais perçue par certains comme un relais des intérêts mondialistes). Pour l'activiste controversé Kemi Seba, le mondialisme et le néolibéralisme sont les ennemis communs de tous les peuples et leurs architectes ne reculent devant rien. Même si cela implique de fermer les yeux sur une logique génocidaire… Quand géopolitique, jihad et conflits locaux s'entremêlent, ce sont souvent les chrétiens qui en paient le prix.

    À retenir

    • Le Nigéria, c'est plus de 250 ethnies, mais 3 dominent. Les Haoussa-Peuls musulmans au nord, les Yorubas musulmans au sud-ouest et les Igbos chrétiens au sud-est.
    • Le pays à toujours été divisé par des logiques tribales et claniques. Les milices peuls, armées par Boko Haram et la branche de Daesh locale, sont les principaux coupables des massacres.
    • Un bilan vertigineux. On peut parler d'une logique d'épuration ethnique et religieuse. Pour la première fois de son histoire, le pouvoir politique est entièrement musulman.
    • Le pouvoir politique yoruba serait complice, dans le but d'éradiquer la population chrétienne... Le spectre du Moyen Orient, des frères musulmans, des salafistes, plane sur le pays... Beaucoup fermeraient les yeux pour préserver leurs intérêts et un certain équilibre géopolitique. 

     

    La sélection
     

    Nigéria: la foi sous le feu de la persécution

    >>> A lire sur le site de Portes Ouvertes.

  • Les saints apôtres Simon et Jude (28 octobre)

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    Le mercredi 11 octobre 2006, lors de l'audience générale, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse aux apôtres Simon et Jude : 

    Simon le Cananéen et Jude Thaddée

    Chers frères et soeurs,

    Nous prenons aujourd'hui en considération deux des douze Apôtres:  Simon le Cananéen et Jude Thaddée (qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote). Nous les considérons ensemble, non seulement parce que dans les listes des Douze, ils sont toujours rappelés l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10, 4; Mc 3, 18; Lc 6, 15; Ac 1, 13), mais également parce que les informations qui les concernent ne sont pas nombreuses, en dehors du fait que le Canon néo-testamentaire conserve une lettre attribuée à Jude Thaddée.

    Simon reçoit un épithète qui varie dans les quatre listes:  alors que Matthieu et Marc le qualifient de "cananéen", Luc le définit en revanche comme un "zélote". En réalité, les deux dénominations s'équivalent, car elles signifient la même chose:  dans la langue juive, en effet, le verbe qana' signifie:  "être jaloux, passionné" et peut être utilisé aussi bien à propos de Dieu, en tant que jaloux du peuple qu'il a choisi (cf. Ex 20, 5), qu'à propos des hommes qui brûlent de zèle en servant le Dieu unique avec un dévouement total, comme Elie (cf. 1 R 19, 10). Il est donc possible que ce Simon, s'il n'appartenait pas précisément au mouvement nationaliste des Zélotes, fût au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la Loi divine. S'il en est ainsi, Simon se situe aux antipodes de Matthieu qui, au contraire, en tant que publicain, provenait d'une activité considérée comme totalement impure. C'est le signe évident que Jésus appelle ses disciples et ses collaborateurs des horizons sociaux et religieux les plus divers, sans aucun préjugé. Ce sont les personnes qui l'intéressent, pas les catégories sociales ou les étiquettes! Et il est beau de voir que dans le groupe de ses fidèles, tous, bien que différents, coexistaient ensemble, surmontant les difficultés imaginables:  en effet, Jésus lui-même était le motif de cohésion, dans lequel tous se retrouvaient unis. Cela constitue clairement une leçon pour nous, souvent enclins à souligner les différences, voire les oppositions, oubliant qu'en Jésus Christ, nous a été donnée la force pour concilier nos différences. Rappelons-nous également que le groupe des Douze est la préfiguration de l'Eglise, dans laquelle doivent trouver place tous les charismes, les peuples, les races, toutes les qualités humaines, qui trouvent leur composition et leur unité dans la communion avec Jésus.

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  • Simon et Jude, apôtres obscurs

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    StsSimon-Jude28-10.jpgSource : Missel.free.fr

    Plût à Dieu, écrivait saint Jean Chrysostome, qu'il y eût eu quelqu'un pour nous transmettre soigneusement l'histoire des apôtres ! Ce vœu ne s'est pas réalisé pour saint Simon ni pour saint Jude dont l'Evangile ne nous a guère conservé que les noms.

    L'obscurité qui enveloppe saint Simon a semblé autoriser quelques historiens ecclésiastiques à le confondre avec saint Syméon, qui, après saint Jacques le Mineur, fut évêque de Jérusalem. Néanmoins il paraît plus probable qu'il faut distinguer l'un de l'autre les deux saints, rapprochés seulement par le nom.

    Dans la liste des Apôtres que nous ont transmise les évangiles de saint Matthieu et de saint Marc, Simon est nommé à l'avant-dernier rang, avec le surnom Cananæus. Beaucoup ont affirmé que ce surnom marquait peut-être le lieu de sa naissance, Cana ; de là à penser qu'il était l’époux des noces de Cana, il n'y avait pas loin, et certain n’ont pas manqué de le suggérer. Cependant, il semble bien que saint Luc donne le vrai sens de ce surnom, lorsqu'il qualifie Simon (placé par lui au dixième rang des apôtres), de Zelote, c'est-à-dire plein de zèle : en hébreu Qan'ani, d'où la transcription Cananæus.

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