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Foi - Page 634

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de novembre

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    En ce mois de novembre 2016, l’intention de prière universelle du pape François est pour l’accueil des réfugiés. Son intention de prière pour l’évangélisation est pour la collaboration prêtres-laïcs. (source)

    Intention de prière universelle – l’accueil des réfugiés

    Pour que les pays, qui accueillent des réfugiés et déplacés en très grand nombre, soient soutenus dans leur effort de solidarité.

    Prier au coeur du monde – le Réseau mondial de prière du pape, France –  consacre son numéro à cette intention.

    Intention de prière pour l’évangélisation – la collaboration prêtres-laïcs

    Pour que dans les Paroisses, prêtres et laïcs collaborent au service de la communauté sans céder à la tentation du découragement.

  • Rester fidèle aux papes et à la chaire de Pierre

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    Du Père Simon Noël osb :

    Fidélité aux papes et à la chaire de Pierre

    Il m'arrive parfois de recevoir les confidences de certains dans lesquelles ils me disent leur souffrance et leur désarroi devant ce qui se passe dans l'Eglise et aussi leur perplexité face au pape actuel. Ce sont des gens profondément enracinés dans la foi catholique, mais qui risquent inconsciemment d'écouter la voix du diable, qui sait comment tenter les hommes en s'adaptant à leur psychologie. Il existe en effet ce qu'on appelle la tentation sub specie boni, sous l'apparence du bien. Lorsqu'il voit que certaines personnes sont insensibles aux tentations grossières, le diable les tente de manière beaucoup plus fine. Aussi je voudrais ici apporter à ces âmes un peu de paix et de lumière.

    Il y a trois choses que le démon hait par-dessus tout: l'eucharistie, la Vierge immaculée, la papauté. L'eucharistie, car il cherche à abolir le sacrifice perpétuel. La Vierge, car il ne supporte pas d'avoir été vaincu par son humilité. La papauté, parce qu'elle le roc de l'Eglise et le principe d'unité dans l'amour de l'humanité nouvelle. Lorsqu'il voit qu'un catholique reste ferme dans son attachement à la messe et à la prière mariale, il va tenter de l'attaquer sur le point de sa fidélité au vicaire du Christ, et il va insinuer dans son esprit des doutes affreux sur le pape. Il me semble qu'il n'est nullement étonnant que de nos jours, où il y a une recrudescence de l'activité satanique, ceux qui sont des catholiques convaincus, fidèles entre les fidèles, soient plus exposés que d'autres à ce genre d'attaque démoniaque. En fin de compte, avoir des doutes sur le pape est le signe que l'on est justement un bon catholique et qu'on s'attire ainsi l'attaque perfide de Satan. C'est paradoxal sans doute mais si nous avions le discernement des esprits, nous verrions ici avec clarté toute la tactique du diable. Oui, à ceux qui sont dans le désarroi et le doute sur la question papale, je les rassure en disant que c'est un bon signe de la profondeur de leur catholicisme. Encore faut-il ensuite déjouer les ruses du démon. Soyez sobres et veillez. Votre ennemi, le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. Résistez lui forts dans la foi, sachant que les mêmes souffrances arrivent à vos frères qui sont dans le monde (1 Pierre, 5, 8-9).

    La crise actuelle pourrait s'aggraver et devenir cruciale dans l'avenir. Seuls tiendront bons dans la tourmente ceux qui resteront fermement attachés à la chaire de Pierre. Et cela malgré tous les doutes qui pourraient naître dans l'esprit. On ne discute pas avec le diable. Il tente en effet toujours d'amener la division au sein de l'Eglise, et pour cela il cherche à tromper les meilleurs des fils de l'Eglise. Il nous faut avoir sur la papauté une vision surnaturelle de foi. Au-delà des apparences mondaines la foi nous fait discerner le mystère. Celui qui occupe le siège de Pierre est un pécheur comme nous et aucun pape, même saint et canonisé par la suite, ne fut un homme parfait. Personne, sauf la Toute Sainte Mère de Dieu, n'échappe aux suites du péché originel. C'est pourquoi, le pape François, à la suite de saint Jean Paul II, vient de nous rappeler que l'Eglise est plus mariale que pétrinienne. Au chapitre XVI de son Évangile, Matthieu nous rapporte qu'après avoir fait à Pierre ses promesses divines: Je te dis que tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle, un peu après Jésus lui dit: Éloigne-toi de moi, Satan, tu n'as pas les pensées de Dieu mais celles des hommes.

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  • Face à la déchristianisation de l’Europe : plaidoyer pour un christianisme à deux vitesses

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    Dans un livre d’entretiens avec Monseigneur Léonard réalisé récemment par le philosophe agnostique Drieu Godefridi (1), on peut notamment lire (pp.137-141) ces réflexions de l’ancien primat de Belgique sur la « pastorale » pratiquée aujourd’hui par l’Eglise, du haut en bas de sa hiérarchie :

    Drieu Godefridi :

    godefridi.jpgQuand on regarde l’évolution des choses dans la société européenne contemporaine, au-delà même des questions démographiques, on ne peut pas nier un phénomène qui est la déchristianisation, y compris dans des terres qui sont restées catholiques très longtemps, telle que la Flandre il y a encore trente ou quarante années. Je sais que vous avez une conception qualitative en quelque sorte du catholicisme. Vous préférez un catholique fervent, cohérent et intense, plutôt qu’une dizaine de personnes qui, finalement, sont dans le simulacre du rite. Mais est-ce que, dans le cadre européen, ce recul quantitatif massif de l’Eglise catholique est à caractériser comme un échec, fut-il ponctuel et temporaire, ou pas ?

    Mgr Léonard :

    Léonard.jpg« Il y a beaucoup de chose à répondre sur une telle question. C’est un échec et en même temps c’est une chance. Dans les décennies qui ont précédé, où nous avons connu dans pas mal de pays d’Europe, notamment la Belgique , un catholicisme très marquant dans la société, faisant même parfois un peu la pluie et le beau temps – et parfois un peu trop –cela avait ses avantages – on avait une société qui était très imprégnée de la foi et des valeurs chrétiennes, mais il manquait peut-être une conviction très personnelle. On était mis sur des rails dès l’enfance : la paroisse, l’école, la famille, les mouvements de jeunesse. C’était beau, mais qu’y avait-il  derrière, dans les profondeurs du cœur et de l’âme humaine ? Aujourd’hui, dans cette situation que l’on peut qualifier d’échec, car marquée par un recul quantitatif, il y a l’aspect positif que, si quelqu’un  désormais est catholique, il le sera davantage par un choix personnel. Cela, c’est un gain. Donc, oui, il y a un échec, mais un échec qui correspond aussi à une chance qui est offerte.

    Maintenant, d’où vient cet échec ? Il y a des causes multiples. Mais, du point de vue même de l’Eglise, je pense que la stratégie que l’on a adoptée, dans la foulée du concile Vatican II –je n’incrimine pas le concile comme tel, mais la lecture que l’on en a fait- n’était pas la bonne. On a cru que c’était en horizontalisant la foi et la pratique chrétiennes, en s’adaptant au monde ambiant, qu’on allait toucher les masses. Je pense que cette idée d’un christianisme un peu plus polyvalent, un peu plus édulcoré, ou bien, comme dans la série Assimil, un christianisme sans peine, ce nétait pas le bon calcul. La foi doit être à certains égards à contre-courant. Elle doit s’inculturer bien sûr dans le monde présent, mais elle doit aussi toujours attester une différence, comme Paul l’écrit  Aux Romains, au chapitre douzième : ne vous modelez pas sur le monde présent. Pourtant, Paul était bien présent au monde de son temps, il employait tous les moyens disponibles pour toucher les gens et il avait une bonne culture grecque en plus de sa culture juive. Mais, en même temps, il y avait chez lui le tranchant d’une différence. Et, à long terme, cela me semble plus efficace. Cela attire, cela touche, cela bouleverse les cœurs. Je crois que l’on a trop visé un christianisme gentil, un christianisme de connivence, sympathique, qui ne tranche pas trop, qui ne veut pas trop effrayer, complice de ce que vit le monde – et pas assez, comme l’aurait dit Dietrich Bonhoeffer, ce grand résistant protestant face à l’idéologie nazie, un christianisme confessant, qui s’affiche et qui ne cache pas son identité. Je crois qu’à long  terme c’est plus performant.

    Donc, j’ai toujours plaidé -mais j’emploie une expression qui peut provoquer une réaction de défense –pour un christianisme à deux vitesses. Dès qu’ils entendent cette expression, les gens vous soupçonnent d’élitisme, d’aristocratisme. Mais je pense que nous devons, dans la pastorale de ce temps, d’une part accueillir le tout-venant, les gens comme ils sont, qui nous demandent des services, des sacrements, des cérémonies, avec une motivation chrétienne parfois très limitée. Il faut les accueillir et faire un bout de chemin avec eux.  D’autre part, il faut qu’il y ait aussi une proposition plus exigeante, pour une minorité sans doute, mais qui sera un peu comme le sel de la terre ou le levain dans la pâte. Elles sont révélatrices, ces paroles de Jésus, quand il dit : n’aie pas peur, petit troupeau. Et, d’autre part, il emploie la comparaison du sel dans les aliments et du levain dans la pâte. La pâte ne peut pas être tout entière du levain. Le levain est une petite partie incorporée dans la pâte. Et dans les aliments, il n’y a pas que du sel. Il y a les aliments et le sel qui leur ajoute une saveur. Jésus parle donc d’une minorité. Il n’a pas l’air d’imaginer une société qui est tout entière le sel de l’Evangile, tout entière le levain dans la pâte. Il s’agit bien d’une minorité, mais qui est significative. C’est ce que j’entends par une pastorale, une attitude ecclésiale, à deux vitesses

    On accueille le tout-venant, on le respecte et on fait un bon chemin avec lui. Et, d’autre part, on a aussi une pastorale plus pointue, plus centrée sur l’essentiel, minoritaire peut-être, mais qui peut représenter une saveur supplémentaire.

    Or, on a adopté globalement beaucoup trop une pastorale de l’ouverture tous azimuts. Mais, quand on ouvre toutes les portes et toutes les fenêtres, le parfum de l’Evangile risque de s’éventer. Il faut trouver le bon équilibre entre ces deux dimensions. Il me semble que l’on a trop misé, dans la foulée d’un Vatican II réinterprété, sur l’ouverture : ne pas trop accentuer les différences, chercher d’abord à rejoindre les gens, à se faire bien voir, etc.  A long terme, je crois que ce n’est pas payant et que cela renforce l’échec évoqué dans votre question ».

     (1) Un évêque dans le siècle, Monseigneur Léonard interrogé par Drieu Godefridi, préface de Richard Miller, 195 pp., les éditions du CEP (Créations-Europe-Perspectives), 2016.

    JPSC

    Lire aussi : monseigneur-leonard-un-eveque-dans-le-siecle

  • La déclaration conjointe entre le pape et l'église luthérienne ne favorisera pas le rapprochement entre Rome et la Fraternité Saint Pie X

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    Nous avons publié sur ce blog le texte de la déclaration conjointe entre le pape et l'Eglise luthérienne; peut-être contribuera-t-elle à rapprocher les luthériens des catholiques mais elle ne manque pas d'éloigner la Fraternité Saint-Pie X de Rome :

    Déclaration conjointe entre le pape et l'église luthérienne :
    communiqué du Supérieur du District de France - 2 nov. 2016

    A la lecture de la déclaration conjointe que le pape a faite avec les représentants de l’église luthérienne en Suède le 31 octobre, à l’occasion du cinquième centenaire de la révolte de Luther contre l’Église catholique, notre douleur est à son comble.

    En présence du véritable scandale que représente une telle déclaration où s’enchaînent les erreurs historiques, de graves atteintes à la prédication de la foi catholique et un faux humanisme source de tant de maux, nous ne pouvons rester silencieux.

    Sous le fallacieux prétexte de l’amour du prochain et le souhait d’une unité factice et illusoire, la foi catholique est sacrifiée sur l’autel de l’œcuménisme qui met en péril le salut des âmes. Les erreurs les plus énormes et la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ sont mises sur le même pied d’égalité.

    Comment « pouvons-nous être reconnaissants pour les dons spirituels et théologiques reçus à travers la Réforme », alors que Luther a manifesté une haine diabolique envers le Souverain Pontife, un mépris blasphématoire envers le saint sacrifice de la messe, ainsi qu’un refus de la grâce salvatrice de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Il a aussi détruit la doctrine eucharistique en refusant la transsubstantiation, détourné les âmes de la très Sainte Vierge Marie et nié l’existence du Purgatoire.

    Non, le protestantisme n’a rien apporté au catholicisme ! Il a ruiné l’unité de la chrétienté, séparé des pays entiers de l’Église catholique, plongé des âmes dans l’erreur mettant en péril leur salut éternel. Nous, catholiques, voulons que les protestants reviennent vers l’unique bercail du Christ qu’est l’Église catholique et prions à cette intention.

    En ces jours où nous célébrons tous les saints, nous en appelons à saint Pie V, saint Charles Borromée, saint Ignace et saint Pierre Canisius qui ont combattu héroïquement l’hérésie protestante et sauvé l’Église catholique.

    Nous invitons les fidèles du District de France à prier et à faire pénitence pour le Souverain Pontife afin que Notre-Seigneur, dont il est le Vicaire, le préserve de l’erreur et le garde dans la vérité dont il est le gardien.

    J’invite les prêtres du district à célébrer une messe de réparation et à organiser une Heure Sainte devant le Très Saint Sacrement pour demander pardon pour ces scandales et supplier Notre-Seigneur d’apaiser la tempête qui secoue l’Église depuis plus d’un demi-siècle.

    Notre-Dame, Secours des chrétiens, sauvez l’Église catholique et priez pour nous !

    Abbé Christian BOUCHACOURT, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

    Suresnes, le 2 novembre 2016, commémoration de tous les fidèles défunts

    Source : La Porte Latine du 2 novembre 2016

  • La tentation protestante dans l’Eglise

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    Leipzig_Disputation.jpgLe voyage du pape François à Lund et Malmö  pour  le lancement du 5° centenaire de la Réforme nous remet en mémoire la question fondamentale de l’ecclésiologie à laquelle se réfèrent les communautés protestantes et de savoir exactement sur quoi on « dialogue » lorsqu’on parle d’œcuménisme.

    Dans un ouvrage déjà ancien (Entretien sur la foi, 1985) le journaliste Vittorio Messori  (La Stampa) avait abordé, entre autres, cette question avec le Cardinal Ratzinger, alors préfet de la congrégation de la doctrine de la foi :

    Question :

    « Pourquoi le protestantisme –dont la crise n’est certainement pas moindre que celle du catholicisme- devrait-il attirer aujourd’hui des théologiens et des croyants qui, jusqu’au concile, étaient restés fidèles à l’Eglise de Rome ?

    Réponse :

    « Ce n’est sûrement pas facile à expliquer. Une considération s’impose : le protestantisme est apparu au commencement des temps modernes et se trouve en affinité beaucoup plus étroite que le catholicisme avec les composantes qui ont secrété l’époque moderne. Sa configuration actuelle, il l’a trouvée dans une large mesure au contact des grands courants philosophiques du XIXe siècle. Son ample ouverture à la pensée moderne est sa chance et son péril. Aussi des théologiens catholiques qui ne savent plus que faire de la théologie traditionnelle peuvent-ils facilement en arriver à l’opinion que les chemins corrects menant à la fusion de la foi et de la modernité seraient ici déjà tracés ».

    Question :

    Quels principes jouent ici un rôle ?

    Réponse :

    « Le principe « « Sola Scriptura » joue toujours un rôle-clé. Le chrétien moyen d’aujourd’hui déduit de ce principe que la foi naît de l’opinion individuelle, du travail intellectuel et de l’intervention du spécialiste ; une telle conception lui semble plus moderne et plus raisonnable que les positions catholiques. Allons encore un peu plus au fond. A partir d’une telle conception, il va de soi que le concept catholique d’Eglise n’est plus ratifiable et qu’il faut alors se chercher un modèle d’Eglise, ici ou là, dans le vaste champ d’expérimentation du phénomène « protestant ».

    Question :

    Donc, c’est l’ecclésiologie qui, comme à l’accoutumée, revient sur le tapis ?

    Réponse :

    « Oui, parce que pour l’homme de la rue, aujourd’hui, un concept d’Eglise que l’on représenterait –en langage technique- comme congrégationaliste, ou comme église libre , lui apparaîtrait  comme le plus raisonnable. Ce concept en vient à signifier que l’Eglise serait une forme modifiable d’organisation humaine de la cause de la foi, correspondant du mieux possible à ce que paraissent être les exigences du moment. Nous en avons déjà parlé maintes fois, mais cela vaut la peine d’y revenir : il est presqu’impossible pour la conscience de nombre de nos contemporains de comprendre que, derrière une réalité humaine, puisse se trouver la mystérieuse réalité divine. Tel est le concept  catholique de l’Eglise, comme nous le savons, beaucoup plus ardu à admettre que celui que nous avons esquissé plus haut. D’ailleurs, ce dernier ne s’identifie pas non plus simplement à un concept « protestant » d’Eglise, même s’il s’est formé dans le cadre du phénomène « protestant ».

     

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  • Quand un Président de la République consacre son pays aux Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie

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    Le 21 octobre dernier, le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, a consacré son pays aux Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie (source

    « Moi, Pedro Pablo Kuczynski, Président de la République du Pérou, avec l’autorité qui m’a été conférée, je fais un acte de consécration de ma personne, de ma famille, en présence de mon épouse, et de la République du Pérou à l’amour et à la protection de Dieu tout-puissant par l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

    « Je remets entre Ses mains amoureuses mon gouvernement avec tous les travailleurs et citoyens qui sont sous ma responsabilité. J’offre à Dieu tout-puissant mes pensées et décisions comme Président afin que je les utilise pour le bien de notre pays et que je sois toujours conscient dans ma gouvernance des dix commandements. Je demande à Dieu qu’à travers l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, Il écoute et accepte mon acte de consécration et couvre notre pays de Sa protection particulière.

    « En faisant cette demande je demande pardon à Dieu pour toutes les transgressions qui ont été commises dans le passé, toutes celles qui ont été faites sous la République et pour toutes les décisions qui ont été prises en opposition à Ses commandements et je lui demande Son aide pour changer tout ce qui nous sépare de Lui.

    « Moi, Pedro Pablo Kuczynski, en tant que Président de la République du Pérou, je proclame ce serment solennel devant Dieu et les citoyens de notre pays, aujourd’hui, 21 octobre 2016. »

  • La très belle homélie du Cardinal Sarah prononcée à Vézelay la veille de la Toussaint pour les routiers scouts d'Europe

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    Le texte est ICI
  • Le pape a rencontré les catholiques de Suède, une minorité vivante et fervente

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    De Radio Vatican :

    Le Pape célèbre la messe avec le petit troupeau catholique de Suède

    (RV) Aucune messe publique n’était prévue à l’origine pour ce 17e voyage apostolique, qui se voulait avant tout œcuménique. Mais devant l’insistance des fidèles, le Pape a décidé de prolonger son séjour, afin de célébrer la Solennité de la Toussaint avec les catholiques de Suède. Les fidèles sont donc venus de tout le pays pour l’occasion ; répartis dans les gradins du stade de Malmö, - d’ailleurs guère propice ou adapté pour l’occasion-, emmitouflés dans leurs manteaux, mais vibrants d’enthousiasme, agitant des petits fanions, faisant des « youyous », applaudissant et acclamant le Pape, participant avec ferveur à l'Eucharistie.

    Dans ce stade, des visages différents, -asiatiques, africains, européens-, des mains brandissant des drapeaux du monde entier. Car c’est cela, l’Eglise catholique de Suède : une communauté constituée en grande majorité d’immigrés, jeune, vivante, et où les vocations fleurissent. Un fait notable et surprenant, alors que l’Eglise luthérienne suédoise accuse quant à elle une véritable désaffection de ses fidèles. A la suite de St Jean-Paul II, venu dans le pays en 1989, François vient donc à la rencontre d'une Eglise très minoritaire, mais en plein renouveau, après des siècles d'oppression.

    Dans son homélie, François a expliqué que la Toussaint était par excellence la fête de la sainteté, une sainteté vécue souvent au milieu d’une existence simple et cachée. Cette sainteté qui, parfois ne se manifeste pas dans de grandes œuvres ou dans des succès extraordinaires, mais qui sait vivre fidèlement et chaque jour les exigences du baptême.

    Les saints sont réellement heureux

    Mais s’il y a quelque chose qui caractérise les saints, a poursuivi le Pape, c’est qu’ils sont réellement heureux. Ils ont trouvé le secret de ce bonheur authentique, niché au fond de l’âme et qui a sa source dans l’amour de Dieu. Les béatitudes sont leur chemin, leur but, leur patrie. Les béatitudes sont le chemin de vie que le Seigneur nous enseigne, pour que nous suivions ses traces. Ces béatitudes, que l’Evangile de Saint Matthieu rapporte ce dimanche  sont le profil du Christ et, par conséquent, du chrétien a expliqué le Pape. François a souhaité mettre en avant une béatitude particulière :« Bienheureux les doux ». Cette douceur est le portrait spirituel de Jésus, cela nous révèle la richesse de son amour. La douceur est une manière d’être et de vivre qui nous rapproche de Jésus et nous unit entre nous ; elle nous permet de laisser de côté tout ce qui nous divise et nous oppose.

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  • Déclaration conjointe luthéro-catholique : "le Christ désire que nous soyons un"

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    LaVie.fr publie le texte de la déclaration conjointe "prononcée et signée dans la cathédrale luthérienne de Lund, lors d’une cérémonie œcuménique émouvante" :

    Le Christ désire que nous soyons un“ : déclaration conjointe luthéro-catholique 

    « Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui- même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi » (Jn 15, 4).

    D’un cœur reconnaissant

    Par cette Déclaration Conjointe, nous exprimons notre joyeuse gratitude à Dieu pour ce moment de prière commune dans la Cathédrale de Lund, alors que nous commençons l’année commémorative du cinquième centenaire de la Réforme. Cinquante années d’un dialogue œcuménique soutenu et fructueux entre Catholiques et Luthériens nous ont aidés à surmonter beaucoup de différences et ont approfondi notre compréhension et notre confiance réciproques. En même temps, nous nous sommes rapprochés les uns des autres à travers le service commun à nos prochains – souvent dans des circonstances de souffrance et de persécution. Grâce au dialogue et au témoignage partagé, nous ne sommes plus des étrangers les uns pour les autres. Plutôt, nous avons appris que ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise.

    Du conflit à la communion

    Alors que nous sommes profondément reconnaissants pour les dons spirituels et théologiques reçus à travers la Réforme, nous confessons aussi et déplorons devant le Christ que Luthériens et Catholiques ont blessé l’unité visible de l’Église. Des différences théologiques ont été accompagnées de préjudices et de conflits, et la religion a été instrumentalisée à des fins politiques. Notre foi commune en Jésus-Christ et notre baptême réclament de nous une conversion quotidienne par laquelle nous rejetons les désaccords et les conflits historiques qui empêchent le ministère de la réconciliation. Tandis que le passé ne peut pas être changé, le souvenir et la manière de se souvenir peuvent être transformés. Nous prions pour la guérison de nos blessures et des mémoires qui assombrissent notre regard les uns sur les autres. Nous rejetons catégoriquement toute haine et toute violence, passées et présentes, surtout celles qui s’expriment au nom de la religion. Aujourd’hui, nous entendons Dieu nous demander de mettre de côté tout conflit. Nous reconnaissons que nous sommes libérés par la grâce pour cheminer vers la communion à laquelle Dieu continue de nous appeler tous.

    Notre engagement pour le témoignage commun

    Tandis que nous surmontons ces épisodes de l’histoire qui pèsent sur nous, nous nous engageons à témoigner ensemble de la grâce miséricordieuse de Dieu, rendue visible dans le Christ crucifié et ressuscité. Conscients que la manière dont nous vivons les relations façonne notre témoignage de l’Évangile, nous nous engageons pour d’ultérieurs progrès dans la communion enracinée dans le baptême, alors que nous cherchons à lever les obstacles persistants qui nous empêchent d’atteindre la pleine unité. Le Christ désire que nous soyons un, de façon que le monde puisse croire (cf. Jn 17, 21).

    Beaucoup de membres de nos communautés aspirent à recevoir l’Eucharistie à une même table, comme expression concrète de la pleine unité. Nous faisons l’expérience de la souffrance de ceux qui partagent leur vie tout entière, mais ne peuvent pas partager la présence rédemptrice de Dieu à la table eucharistique. Nous reconnaissons notre responsabilité pastorale commune pour répondre à la soif et à la faim spirituelles de nos fidèles d’être un dans le Christ. Nous désirons ardemment que cette blessure dans le Corps du Christ soit guérie. C’est l’objectif de nos efforts œcuméniques, que nous voulons faire progresser, y compris en renouvelant notre engagement pour le dialogue théologique.

    Nous prions Dieu afin que les Catholiques et les Luthériens soient capables de témoigner ensemble de l’Évangile de Jésus-Christ, invitant l’humanité à écouter et à recevoir la bonne nouvelle de l’action rédemptrice de Dieu. Nous demandons à Dieu inspiration, encouragement et force, en sorte que nous puissions rester ensemble pour servir, en défendant la dignité et les droits humains, surtout ceux des pauvres, travaillant pour la justice, et rejetant toutes les formes de violence. Dieu nous demande d’être proches de ceux qui aspirent à la dignité, à la justice, à la paix et à la réconciliation. Aujourd’hui, de manière particulière, nous élevons nos voix pour la fin de la violence et de l’extrémisme qui touchent de si nombreux pays et communautés, et d’innombrables sœurs et frères dans le Christ. Nous exhortons les Luthériens et les Catholiques à travailler ensemble pour accueillir les étrangers, pour aider ceux qui sont forcés à fuir à cause de la guerre et de la persécution, et pour défendre les droits des réfugiés et de ceux qui cherchent l’asile.

    Plus que jamais, nous réalisons que notre service commun dans le monde doit s’étendre à la création de Dieu qui souffre de l’exploitation et des conséquences d’une cupidité insatiable. Nous reconnaissons le droit des générations futures à jouir du monde de Dieu dans toutes ses potentialités et dans toute sa beauté. Nous prions pour un changement des cœurs et des esprits qui conduise à prendre soin de la création, avec amour et responsabilité.

    Un dans le Christ

    À cette heureuse occasion, nous exprimons notre gratitude à nos frères et sœurs représentant les diverses Communions et Communautés Chrétiennes Mondiales qui sont présentes et se joignent à nous dans la prière. Tandis que nous renouvelons notre engagement à marcher du conflit vers la communion, nous le faisons en tant que membres du même Corps du Christ, auquel nous sommes incorporés par le baptême. Nous invitons nos partenaires œcuméniques à nous rappeler nos engagements et à nous encourager. Nous leur demandons de continuer de prier pour nous, de cheminer avec nous, pour nous soutenir dans l’observance des engagements enracinés dans la prière que nous formulons aujourd’hui.

    Appel aux Catholiques et aux Luthériens du monde entier

    Nous lançons un appel à toutes les paroisses et à toutes les communautés luthériennes et catholiques pour qu’elles soient audacieuses et créatives, joyeuses et pleines d’espérance dans leur engagement à poursuivre la grande aventure devant nous. Au lieu des conflits du passé, le don de Dieu de l’unité entre nous devrait guider notre coopération et approfondir notre solidarité. En nous rapprochant dans la foi au Christ, en priant ensemble, en nous écoutant les uns les autres, en vivant l’amour du Christ dans nos relations, nous, Catholiques et Luthériens, nous nous ouvrons nous-mêmes à la puissance du Dieu Trinitaire. Enracinés dans le Christ et en témoignant de lui, nous renouvelons notre détermination à être des hérauts fidèles de l’amour sans limite de Dieu envers toute l’humanité.

    Lund, 31 octobre 2016

  • François en Suède sur les pas de Jean-Paul II et de Benoît XVI

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Le voyage en Suède: un chemin de fraternité

    Dans les pas de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI

    Le pape François a invité tous les baptisés à prier pour son voyage en Suède (lundi 31 octobre-mardi 1er novembre 2016) afin qu’il soit une « étape » de « fraternité » sur le chemin de la « pleine communion », à l’occasion de la prière dominicale de l’angélus, place Saint-Pierre, ce 30 octobre 2016, sous le soleil.

    « Ces deux prochains jours j’effectuerai un voyage apostolique en Suède, à l’occasion de la commémoration de la Réforme, qui verra catholiques et luthériens ensemble dans le souvenir et dans la prière. Je vous demande à tous de prier pour que ce voyage soit une nouvelle étape sur le chemin de fraternité vers la pleine communion », a dit le pape Fançois en italien.

    Pour préparer son voyage, le pape François a publié, le 28 octobre 2016, un entretien dans la revue des jésuites italiens, La Civiltà Cattolica: il y évoque notamment ce que les catholiques peuvent apprendre des luthériens. Pour le pape, l’Eglise catholique pourrait apprendre deux choses de la tradition luthérienne : la capacité de « réforme », qui est « fondamentale car l’Eglise est semper reformanda ». Et la proximité avec l’Ecriture : « Luther a fait un grand pas pour mettre la Parole de Dieu dans les mains du peuple ». Il raconte aussi ses premiers contacts avec des luthériens et les amitiés qui se sont nouées.

    Dans les pas de saint Jean-Paul II

    Le voyage du pape François s’inscrit dans la logique des gestes et des paroles de saint Jean-Paul II, notamment l’accord sur la justification, du 31 octobre 1999, signé par le cardinal Joseph Ratzinger. Jean-Paul II a évoqué Martin Luther lors de sa rencontre avec le Conseil de l’Eglise évangélique, à Mayence, le 17 novembre 1980, et notemment le pèlerinage de celui-ci aux tombeaux des Apôtres, à Roome, en 1510-1511: Il cherchait la réponse à certaines de ses interrogations. » « Aujourd’hui, ajoutait Jean-Paul II, Je viens à vous, héritage spirituel de Martin Luther, je viens en pèlerin, pour faire de cette rencontre, dans un monde qu a changé, un signe d’union dans le mystère central de notre foi. »

    Jean-Paul II a ensuite rencontré ensemble, toujours à Mayence, ce même 17 novembre 1980, les représentants des différentes confessions chrétiennes. il y encourageait un « témoignge » et un « service » communs. Il soulignait que l’enjeu de l’unité c’est « que le monde croie » et il affirmait que « tous les pas vers le Médiateur nous obligent et nous encouragent en même temps à oser es pas nécessaires vers tous nos frères et soeurs ».

    Dans le sillage de Benoît XVI

    Ce voyage s’inscrit aussi dans la logique des gestes et des paroles de Benoît XVI, notamment son homélie pour les vêpres oecuméniques en l’église Sainte-Anne de Ratisbonne (Allemagne), le 13 septembre 2006, où il a affirmé que la justification était un thème essentiel de la théologie.

    Il a aussi accompli le voyage audacieux à Erfurt (Allemagne, ex-RDA), dans l’ancien couvent de Augustins, où Luther a étudié et entamé la réflexion qui fut une des origines de la Réforme. Benoît XVI y a prononcé une homélie pour des vêpres oécuméniques également, le 23 septembre 2011, mettant en garde contre la tentation de faire des pas en arrière dans l’unité: « Dans une rencontre œcuménique, nous ne devrions pas seulement déplorer les divisions et les séparations, mais bien remercier Dieu pour tous les éléments d’unité qu’il a conservés pour nous et qu’il nous donne toujours de nouveau. Et cette gratitude doit en même temps être disponibilité à ne pas perdre, dans une époque de tentation et de périls, l’unité ainsi donnée. » Il disait mettre ses pas dans les pas de saint Jean-Paul II et de son voyage, 30 ans plus tôt.

    A son retour, lors de l’audience générale du 28 septembre 2011, Benoît XVI a fait ce bilan oecuménique de son voyage: « J’avais également le désir de donner une grande place à l’œcuménisme durant ce voyage. Dans la terre de Luther et de la Réforme protestante, la prière commune avec ses représentants nous a introduits plus profondément dans le Christ, bien conscients que malgré notre effort commun, la véritable unité est d’abord un don à recevoir du Christ qui prie toujours pour elle. »

  • Oecuménisme et antéchrist

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    Du Père Simon Noël sur son blog :

    Œcuménisme et Antéchrist

    Le grand penseur russe Soloviev, orthodoxe proche du catholicisme, a écrit un Court récit sur l'Antéchrist. 

    Vous pouvez lire un résumé de cette oeuvre en cliquant ici: Court récit sur l'Antéchrist

    Ce récit éclaire particulièrement la situation œcuménique actuelle, car il y a un vrai œcuménisme et il y a un faux œcuménisme. Le Seigneur Jésus a prié pour que tous ses disciples soient un. Le vrai œcuménisme est un effort pour arriver à une pleine unité visible dans la foi au Christ, seul Sauveur du monde, de tous ceux qui croient en lui. Il ne s'agit donc pas d'instaurer une nouvelle religion mais de revenir à la connaissance du Fils de Dieu.

    Un pasteur, avec qui je parlais récemment, me disait son inquiétude de voir son Eglise envisager, par un vote "démocratique", de rendre facultatif le dogme de la Sainte Trinité. Sa même Eglise a récemment accepté le mariage homosexuel. 

    Ainsi donc actuellement nous constatons un double mouvement: celui d'un rapprochement dans la foi entre les chrétiens divisés et celui d'une fuite en avant vers une nouvelle religion humaniste, mondialiste et vide de la foi chrétienne authentique. 

    Est-ce que la venue de l'Antéchrist et de sa nouvelle religion ne pourrait pas favoriser le rassemblement de tous ceux qui croient encore que le Seul Sauveur est Jésus-Christ, Fils de Dieu, fait homme, mort sur la Croix pour nos péchés, ressuscité pour nous donner la vie éternelle et qui reviendra comme juge à la fin des temps? Dans le récit de Soloviev, ces croyants authentiques sont représentés par le pape Pierre, le pasteur protestant Paul et le moine orthodoxe Jean.

    La frontière du schisme traverse maintenant toutes les Eglises à l'intérieur. Elle se cristallise entre autres sur les questions éthiques et anthropologiques. Il ne s'agit pas seulement de la foi au Christ mais aussi de l'acceptation des commandements de Dieu. La doctrine et la morale évangéliques sont au cœur du débat.

    Il nous faut discerner les signes des temps pour être lucides sur les enjeux des débats actuels. Les choses bougent rapidement de plus en plus. Un catholique traditionnel, qui conserve la foi de son enfance, se retrouve plus proche d'un orthodoxe ou d'un protestant évangélique que d'un coreligionnaire adepte d'une nouvelle Eglise, qui renie toute sa Tradition multiséculaire. Il découvre en effet que la foi au Christ qu'on lui a prêchée et qu'il a reçue est fondamentalement la même chez son ami orthodoxe ou protestant évangélique, malgré les divisions historiques qui se sont produites au cours du temps. Tandis qu'il voit une apostasie se profiler par ailleurs, il sent le besoin de se rapprocher de tous ceux qui au fond aiment et servent le même Seigneur, en prenant sa parole au sérieux.

    N'allons-nous pas assister au rassemblement des vrais croyants d'une part et au rassemblement des apostats d'autre part? Dans tout cela la question du nombre en fin de compte importe peu. Mais lorsque nous suivons l'actualité religieuse, le court récit sur l'Antéchrist de Soloviev peut nous donner des points de repères et des critères de discernement qui nous permettront de voir clair et de faire de notre côté les bons choix.