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Foi - Page 638

  • Les chrétiens, indésirables au Soudan

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    De Sylvain Dorient sur le site web « aleteia »

    soudan.jpg"Depuis le début de l’année 2016, des lieux de culte ou de réunion chrétiens ont été arbitrairement fermés par les autorités soudanaises. Deux pasteurs sont détenus depuis la fin de l’année 2015. Rien de neuf selon Tut Kony, pasteur du Presbytère de l’Église évangélique du Sud Soudan qui assure : « Pratiquement tous les pasteurs sont passés par les geôles du gouvernement soudanais ». Selon lui, les destructions d’églises à Khartoum, la capitale du pays, s’inscrivent dans la même logique : c’est leur façon d’appréhender la minorité chrétienne, conclut-il, fataliste.

    Discriminations entre « Arabes » et « Africains »

    La République du Soudan du Sud s’est officiellement détachée de la République du Soudan le 9 juillet 2011. Elle abrite une majorité de chrétiens et d’animistes alors que le Nord du pays est surtout habité par des musulmans sunnites. Les deux groupes se sont souvent affrontés par le passé et le gouvernement du pays a progressivement laissé l’islam radical régenter la vie de toute sa population. Il a notamment donné autorité aux tribunaux islamiques soudanais, dont les méfaits ont été dénoncés internationalement avec le cas de Meriam Yahia Ibrahim Ishag. Cette jeune Soudanaise qui avait embrassé la foi de sa mère chrétienne orthodoxe plutôt que celle de son père, musulman, a épousé un chrétien. Elle a été condamnée pour « apostasie » : musulmane par son père, elle ne pouvait pas quitter cette religion, et devait être pendue. Cette peine était assortie de cent coups de fouets pour « adultère » : en tant que musulmane, elle n’avait pas le droit d’épouser un chrétien. Grâce à la mobilisation internationale, elle a finalement été libérée en 2014.

    « Ce ne sera plus le moment de parler de diversité » 

    Peu avant la partition du Soudan, le président soudanais Omar el-Béchir l’envisageait dans un discours demeuré célèbre : « Ce ne sera plus le moment de parler de diversité ». Il promettait alors d’inspirer la Constitution du Soudan de l’islam et de faire de l’arabe la langue officielle. Il prenait aussi publiquement la défense de policiers filmés sur YouTube fouettant une femme : « Si elle est fouettée conformément à la Charia, il n’y aura aucune investigation. Pourquoi y a-t-il des gens qui ont honte [de cette vidéo ndlr] ? C’est la Charia ». 

    Divisions entretenue par le gouvernement 

    Contrairement aux discriminations savamment entretenues par le gouvernement soudanais, plusieurs ethnies dans le pays comprennent des pratiquants des deux religions. Comme les Noubas, majoritairement chrétiens mais dont une partie est musulmane. Il arrive même que dans une même famille les deux religions soient représentées, un symbole de coexistence que le gouvernement soudanais s’évertue à écraser. Les chrétiens ne sont pourtant pas en mesure de constituer une menace pour la stabilité du pays si l’on en croit les statistiques officielles : ils représenteraient 3% de la population de la République du Soudan.

    Ref. Les chrétiens, indésirables au Soudan

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  • France : grand pèlerinage de Pentecôte organisé par Notre-Dame de Chrétienté

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    Comme chaque année, Notre Dame de Chrétienté organise son pèlerinage traditionnel. Plus de 10 000 pèlerins se mettent en route pour rejoindre Chartres depuis Paris. Des centaines de bénévoles et de prêtres mais aussi une organisation logistique permettent le bon déroulement de ce qui est devenu aujourd’hui l’un des plus grands pèlerinages d’Europe.

    Bande-annonce du Pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Chrétienté des 14 - 15 - 16 mai 2016:

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  • A propos des «diaconesses»: une mise au point utile de l’agence Zenit

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    diaconesses.jpg« Le pape François envisage une commission pour plancher sur le rôle des « diaconesses » dans l’Eglise primitive: “Oui, c’est vrai, c’est confirmé”, indique le vice-directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, alors que la nouvelle a très vite circulé sur les réseaux sociaux.

    Le pape François en a en effet dit un mot spontanément à quelque 900 religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG) qu’il a reçues en audience ce jeudi matin, 12 mai 2016, au Vatican, et les « tweets » sont partis sur les cinq continents. 

    L’étude voulue par Jean-Paul II

    Le « diaconat » féminin primitif n’était pas un ministère en vue du sacerdoce, mais un service institué, notamment, pour assister les femmes catéchumènes lors du baptême. 

    Une enquête historique a été menée en 2003, à la demande de saint Jean-Paul II, par la Commission théologique internationale, mettant en évidence la différence entre “diacre” et “diaconesse”, dans un document intitulé : « Le diaconat. Evolution et perspectives ». 

    Pour sa part le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a annoncé que le service de communication du Saint-Siège étaient en train de réécouter l’enregistrement des paroles du pape François pour pouvoir offrir un texte écrit. Il a confirmé la nouvelle concernant l’idée de la commission. 

    Radio Vatican en italien rapporte : « Le pape François a rappelé que l’ancien rôle des diaconesses n’est pas encore très clair, et il s’est dit disponible pour faire examiner la question par une commission d’étude. »

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  • Le martyrologe des chrétiens de Syrie s'écrit jour après jour

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    Lu sur le site de l'Eglise Orthodoxe Russe :

    LA LISTE DES CHRÉTIENS TUÉS À L’OUEST DE LA SYRIE A ÉTÉ PUBLIÉE

    Après la libération de la ville de Karyatein, à l’ouest de la Syrie, les noms de 21 chrétiens tués par les extrémistes ont été publiés. Les victimes avaient entre 25 et 73 ans.

    Ils faisaient partie d’un groupe de 250 chrétiens, habitants de Karyatein, enlevés par les radicaux en août 2015. Une partie d’entre eux avait été libérés dans le courant de l’année, mais le sort de plus de 150 chrétiens reste inconnu jusqu’à ce jour. Selon les témoins, les rebelles n’ont pas permis aux chrétiens de quitter la ville, se servant d’eux comme de boucliers vivants.

    Ce cas tragique est loin d’être le premier. Après la libération des villes chrétiennes par les forces armées de l’état, on découvre souvent des fosses communes contenant les corps de chrétiens. Fin 2013, par exemple, à Sadad, en Syrie, les corps de 45 chrétiens assassinés, parmi lesquels des femmes et des enfants, avaient été mis au jour. Dans les villes qu’ils abandonnent, les extrémistes laissent derrière eux des églises et des sanctuaires chrétiens profanés ou détruits.

  • Ce jeudi à 18H45, à la cathédrale de Bruxelles : inauguration de la relique de saint Jean-Paul II

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    Lu ici :

    12/05/2016, Cathédrale Sts Michel et Gudule : RELIQUE DE SAINT JEAN-PAUL II - INVITATION A TOUS

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    A la veille du 35ème anniversaire de l'attentat commis contre Saint Jean-Paul II, aura lieu, à la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, l'inauguration solennelle de la relique qui fut rapportée de Rome, au soir de la canonisation, par l'archevêque émérite Mgr Léonard.
     
    Le jeudi 12 mai à 18h45, une célébration comportant vénération, proclamation de quelques textes choisis du Saint, litanies, chants et prières se déroulera avec la participation de la communauté catholique Polonaise de Bruxelles. Elle sera trilingue: polonais, français, néerlandais.  Elle sera suivie par une célébration eucharistique présidée par le Recteur de la Mission polonaise et le Curé-doyen de la Cathédrale. La relique sera ensuite présentée aux fidèles pour une vénération personnelle.
     
    Soyez les bienvenus !
  • Le Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 98, printemps 2016

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    Au sommaire de ce numéro n° 98 (1er trimestre 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Un passant, Simon de Cyrène

    Un océan de lumière

    Le Ciel, pour quoi faire ?

    Relire le testament de saint Jean-Paul II : « Mémoire et identité » 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg

    Rome et le monde :

    Qu’est-ce que la « Miséricorde »

    Réforme liturgique : Mgr Bugnini se justifie, post mortem

    Le cardinal Müller fait le point

    Belgique 

    Inscrire la laïcité dans la constitution belge, pour quoi faire ?  

    Les Belges francophones plus religieux qu’on ne le croit

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

  • Congo: une évangélisation sans rupture

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      " Christus heri, hodie et in saecula" : Kristu azalaki, azali, akuya…

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  • Recevoir l’Exhortation « Amoris Laetitia » à la lumière de l’enseignement constant de l’Eglise catholique

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    Lu sur le site didoc.be (30 avril 2016), le point de vue de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie (USA) :

    « Nous vivons à une époque où bien des gens sont exaspérés par une masse d’informations désagréables, peu crédibles et en grande partie non souhaitées. Nous sommes noyés par la publicité, les lobbies et une politique pernicieuse. Dans le même temps, des messages d’espérance et de vérité passent inaperçus. Quant aux questions cruciales, il est tentant d’éviter de réfléchir en sautant directement à la confrontation.

    Le pape François part d’une approche différente. En un peu plus de 250 pages, la récente Exhortation Apostolique du Saint-Père sur l’amour dans la famille, Amoris Laetitia (La Joie de l’Amour) peut sembler décourageante, un peu comme si on observait le sommet de l’Everest depuis un camp de base. Mais la comparaison s’arrête là. C’est un document accessible à tout adulte qui s’intéresse à sa foi. Il mérite d’être lu, en le méditant, du début à la fin.

    Il mérite également d’être lu avec soin à la lumière de l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de saint Jean Paul II, de la théologie du corps, ainsi que d’autres documents antérieurs de l’Église sur le mariage et la famille.

    Comme le document précédent Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), les méditations post-synodales du pape François sont écrites avec vivacité et riches d’un enseignement profond, dans le style qui lui est propre. Ceux qui cherchent un changement dans l’enseignement de l’Église Catholique sur le mariage, le divorce, la famille ou la sexualité seront déçus, ainsi que l’ont bien fait remarquer les titres de la presse. Certains pourront trouver des passages du chapitre 8 où l'insistance sur la sensibilité pastorale envers les mariages irréguliers peut paraître ambiguë dans sa présentation.

    Le lecteur doit donc comprendre « La Joie de l’Amour » dans le contexte de l'important corps de doctrine de l’Église Catholique, avec toute sa sagesse forgée au cours des siècles. Ce contexte façonne la réponse de l’Église de Philadelphie.

    Comme Romano Guardini l’écrivait, (Guardini, l’un des plus grands penseurs catholiques du XXe siècle, exerce une influence majeure sur la pensée de notre pape), la miséricorde est une vertu plus élevée que la justice. Mais Guardini écrivait également qu’il n’y a pas de miséricorde réelle, séparée de la vérité. Et la vérité du mariage chrétien, enseignée par Jésus lui-même, est que le mariage est un engagement définitif, irrévocable, avec tout ce que cela implique dans la vie sacramentelle catholique.

    Chaque lecteur peut trouver dans le texte son passage préféré. Pour moi, le cœur d’Amoris Laetitia se situe dans les chapitres 4 à 7. La profonde méditation du pape sur la première lettre de saint Paul aux Corinthiens est d’une beauté exceptionnelle. Les paragraphes 178-181 sur l’infertilité et l’adoption, encourageant la délicatesse et la vocation de la famille, sont excellents. Le paragraphe 187 insiste sur l’attention à la famille étendue. Le 193, soulignant l’importance de la mémoire historique, est d’une valeur inestimable, ainsi que les n° 174-177 sur le rôle du père et de la mère.  Le n° 167 reconnaît la valeur de la famille nombreuse dont les enfants sont vus comme un cadeau de Dieu.

    Les paragraphes 47 et 48 font preuve d’une sensibilité profonde pour les enfants en difficulté et les personnes âgées. Le n° 80 réaffirme fermement le message d’Humanae Vitae, comme le n° 83 qui confirme la sainteté de toute vie. Dans le 56, le pape François rejette clairement l’idéologie du gender et toute sa confusion sur l’identité sexuelle.

    Le chapitre 8 est une méditation touchante sur la nécessité d’inclure les divorcés et remariés civils, dans la vie de l’Église, en traitant toutes les personnes en union irrégulière avec le soin approprié. Mon expérience me prouve qu’il est rare qu’un pasteur mette délibérément des obstacles sur le chemin de celui qui veut vivre une vie de bon chrétien.

    En même temps, nous devons rappeler que l’enseignement catholique n’est pas un « idéal » pour le petit nombre, mais un chemin de vie qui peut et devrait être vécu par nous tous. Ce serait une erreur d’interpréter l’esprit de compassion d’Amoris Laetitia, comme une autorisation d’ignorer la vérité chrétienne sur des sujets de fond, qui touchent notamment à l’enseignement catholique sur le mariage et à la discipline de l’Église sur l’administration des sacrements.

    Ref. "Amoris laetitia": miséricorde et vérité

    D’origine amérindienne et française, Mgr Chaput a été nommé archevêque de Philadelphie par Benoît XVI en 2011.

    Le site didoc.be Le site didoc.be (« diffusion-documentation ») est né en l’an 2000 pour contribuer à donner un éclairage chrétien sur une diversité de questions touchant à la vie spirituelle, la foi, l’éthique, la famille, etc. Il publie des articles et diffuse des brochures, des DVD et des livres. Parmi ceux-ci, on trouvera notamment les écrits de saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, dont le message a inspiré les auteurs de cette initiative.

    JPSC

  • Un film pour assister à la Résurrection du Christ, presque comme si l'on y était

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    Lu sur EEChO.fr :

    La résurrection du Christ
    … presque comme si l’on y était 

    Le 4 mai 2016, veille du jeudi de l’Ascension, sort en France le film La résurrection du Christ (titre original « Risen », qui aurait sans doute été mieux rendu par « Ressuscité » ou « Relevé des morts »). C’est un long métrage américain à grand spectacle, ouvertement chrétien, dans la lignée deLa passion du Christ, de Mel Gibson (2014), ou de Cristeros, de Dean Wright (2012, sorti sur les écrans français en 2014), qui bénéficie comme ceux là d’un budget important, bien qu’il ne s’agisse pas d’une superproduction, d’une distribution plus que correcte et du souffle et savoir-faire propres au cinéma américain. On se souvient de son réalisateur, Kevin Reynolds, pour avoir tourné notamment Robin des Bois, prince des voleurs (un des succès mondiaux de 1991), le titanesque Waterworld(1995), ou, pour les plus cinéphiles, La bête de guerre(1988). Il ne faillit pas ici à sa réputation de raconteur d’histoire pour les petits et les grands, et délivre un péplum qui, sur le plan formel de la cinématographie et du jeu de son acteur principal, Joseph Fiennes, tient vraiment la route.

    La simplicité et l’efficacité de l’histoire qu’il raconte y sont pour beaucoup. Il s’agit d’y suivre l’enquête que mène Clavius, un tribun romain (officier de grade supérieur au centurion) sur l’étonnante affaire qui saisit tout Jérusalem alors qu’un importun (Jésus !) est sur le point d’être crucifié. Dans un contexte d’agitation messianique qui fait craindre au procurateur romain Ponce Pilate un soulèvement politique d’ampleur, celui-ci mandate son fidèle Clavius pour contrôler la bonne tenue du supplice et la mise en sûreté du corps, sous bonne garde et sous scellés. Mais voici que le corps disparaît du tombeau, au grand dam des autorités juives locales. Elles craignent en effet que les disciples du crucifié ne s’emparent de cette nouvelle effarante pour poursuivre la prédication de leur maître, et menacer leur pouvoir. Elles font pression sur Pilate, qui envoie Clavius en mission : il faut absolument retrouver le corps avant que ne se répande la rumeur d’un relèvement des morts de Jésus, leurs carrières et les bonnes grâces de César en dépendent.

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  • « L’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille » accueille avec respect, gratitude et disponibilité filiale l’exhortation apostolique Amoris Laetitia.

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    De Mgr Livio Melina, Recteur de l’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille, sur didoc.be (La version originale de ce texte a été publiée le 10-4-16 sur http://www.istitutogp2.it/.)

    "Amoris laetitia": fidélité à la doctrine et renouveau pastoral

    « L’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille » accueille avec respect, gratitude et disponibilité filiale l’exhortation apostolique Amoris Laetitia

    Dans ce document, le pape François a conclu le chemin synodal commencé il y a deux ans. Nous avons accompagné ce chemin avec la préoccupation que notre contribution ne soit pas absente, avec ouverture de cœur et d’esprit, avec clarté et franchise, sûrs de la fécondité de l’inspiration qui naît de Jean-Paul II, « le pape de la Famille » et qui a mûri pendant ces 34 années d’engagement en recherche et enseignement, toujours vécus en lien étroit avec l’expérience concrète de la pastorale familiale.

    Je souhaite communiquer rapidement quelques réflexions qui proviennent d’une première lecture du document. Il faudra du temps pour approfondir avec l’attention que cet enseignement du pape François mérite, caractérisé surtout par le grand désir pastoral d’annoncer la Bonne Nouvelle de la famille à partir de la perspective de la miséricorde, souhaitant rencontrer les familles dans le concret de leur existence et leur fragilité, ouvrant pour toutes un chemin de conversion et de croissance dans l’amour.

    Dans le débat ecclésial et dans l’opinion publique, est apparu un grand intérêt pour une question concrète qui n’est certainement pas la plus importante d’un point de vue pastoral, à savoir l’admission à l’Eucharistie des divorcés remariés civilement. En effet, comme le même pape François l’a fait remarquer, ce problème n’est pas central dans le synode. Il suffit de penser aux grands défis de l’Église envers la famille dans le contexte actuel : le fait que les jeunes se marient de moins en moins jeunes ; la perte du rôle social du mariage ; les nouvelles idéologies qui menacent la famille ; et surtout et avant tout, le grand devoir de porter de Christ à toutes les familles, dans le cadre de la nouvelle évangélisation... Sans doute, certains ont voulu concentrer l’attention sur ce point spécifique en le considérant comme un test de vérification, avec l’espoir d’un éventuel changement dans la position de l’Église (on a parlé de « révolution »), comme s’il concernait seulement le niveau pastoral et non doctrinal.

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  • Soyez gentils sur internet

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    Vu sur le site "riposte catholique":

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  • Catéchèse du pape François sur l'Ascension

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    Ascension-Giotto.jpg

    Lors de l'audience générale du 17 avril 2013, le pape François a donné cet enseignement sur l'Ascension (ci-dessus, l'Ascension pat Giotto - XIVe s.) :

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans le Credo, nous trouvons l’affirmation que Jésus « est monté au ciel, il est assis à la droite du Père ». La vie terrestre de Jésus atteint son sommet lors de l’événement de l’Ascension, c’est-à-dire quand il passe de ce monde au Père et est élevé à sa droite. Quelle est la signification de cet événement ? Quelles en sont les conséquences pour notre vie ? Que signifie contempler Jésus assis à la droite du Père ? A ce propos, laissons-nous guider par l’évangéliste Luc.

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