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Foi - Page 636

  • Stéphane Mercier réagit aux propos du responsable de presse et de communication des évêques de Belgique

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    Nous avons évoqué les propos du Père Tommy Scholtès sj, responsable de presse et de communication des évêques de Belgique, tels que rapportés dans les pages du Soir :

    "Tommy Scholtès se veut très nuancé. D’une part, il condamne les propos du professeur Mercier : « Les mots de Stéphane Mercier me paraissent caricaturaux. Le mot meurtre est trop fort : il suppose une violence, un acte commis en pleine conscience, avec une intention, et cela ne tient pas compte de la situation des personnes, souvent dans la plus grande détresse. » « De telles formules n’aident pas vraiment l’Eglise notamment dans le cadre de l’appel à la vie lancé par le Pape. » Car, d’autre part, le respect de la vie demeure évidemment au centre de la doctrine. « Mais le Pape en appelle aussi à la miséricorde : nous devons montrer de la compréhension, de la compassion. » Le porte-parole des évêques belges joue la prudence également quand il s’agit de se prononcer sur la réaction de l’UCL : « L’UCL et les évêques de Belgique sont deux choses à la fois proches et différentes. Nous n’avons pas d’avis à donner sur ce que dit l’Université. » Il se distancie également de la Marche pour la vie, rappelant qu’il s’agit bien d’une initiative privée, venant de catholiques, et non d’une initiative officielle."

    3254154096.jpgStéphane Mercier a réagi de la façon suivante (source):

    Chers tous,

    Quelques nouvelles :-)

    Je crois qu'une petite relecture de Gaudium et spes ferait le plus grand bien au P. Scholtès. Au §51, on y lit que l'avortement et l'infanticide sont des NEFANDA CRIMINA. Des "crimes abominables", donc. Et si le bon Père pense que Vatican II est décidément trop has been (pensez donc, c'était il y a plus de cinquante ans), on a aussi Evangelium vitae, de Jean-Paul II: l'avortement est "le meurtre délibéré d'un être humain innocent" (deliberata innocentis hominis occisio, au § 62). Mais c'était il y a plus de vingt ans, nous dira sans doute le bon Père? Et si on citait François, alors? (Eh oui, profitons-en!) François qui nous redit, au §214 d'Evangelii Gaudium, qu'il ne faut pas s'attendre à ce que l'Eglise change sa position sur l'avortement. Donc on garde Vatican 2 et Jean-Paul II sur la question.

    De mon côté, l'acharnement se poursuit. On m'accuse maintenant d'"homophobie". Ah oui, et de "transphobie" aussi, pour faire bonne mesure. C'est que j'ai aussi fait un cours, un peu avant ma suspension, pour expliquer que la théorie du genre est une aberration idéologique. (...) Mais voilà; prudemment, dans mon cours, je n'ai fait que résumer un argumentaire de Godefridi, et un autre de Levet (qui se fait préfacer par Onfray), publiés, qui aux Belles Lettres, qui au Livre de poche. Et dans le Nouvel Observateur pour Onfray. Je ne savais pas que toutes ces maisons proposaient des publications homo- et transphobes :-) On ne peut donc pas m'attaquer là-dessus, ni me soupçonner, en citant Godefridi ou Onfray, d'aller chercher mes copains religieux. Bon, je cite aussi des ouvrages d'Anatrella. Je ne peux pas? Bruckner aussi, mais lui, je suppose que ça va? Encore que...

    L'expression libre des idées n'est plus exactement garantie en Oceania. Mais ça, Orwell nous l'avait dit. (Tiens, au fait, on peut le citer, lui?)

    Tout ça pour vous dire que le déchaînement se poursuit, que les journalistes continuent la chasse aux sorcières, qu'on aimerait un peu entendre les évêques, et que je me demande ce que va décider l'UCL. En tout cas, mes cours sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. C'est vrai qu'on risque l'émeute. Ou pire, qui sait si une nouvelle révolution ne se prépare pas? On a un centenaire à fêter après tout. Non, non, pas celui de la révolution russe.

    Priez pour moi. Je plaisante un peu ici, mais c'est assez fatigant, comme vous l'imaginez. Et priez bien pour ma fiancée (avec sa veste rose-mauve à mes côtés sur la photo!) aussi, ainsi que pour ma famille. Ce n'est pas facile pour mes parents...

  • Le bel hommage du Cardinal Sarah à la mémoire du Professeur Jérôme Lejeune

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    Du site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne":

    Le professeur Jérôme Lejeune, martyr de la vie et de la vérité

    À l'occasion de l'anniversaire du rappel à Dieu du professeur Lejeune, le cardinal Sarah a donné une conférence et célébré une messe à Paris ce samedi 25 mars. Voici le texte intégral de la conférence qu'il a donnée.

    Cher amis,

    Je n’ai pas eu le privilège, ni la joie de rencontrer le Professeur Jérôme Lejeune. En revanche, il y a quelques années, à l’occasion d’un Congrès organisé par l’Association française Raoul Follereau, j’avais été heureux de rencontrer Madame Lejeune, son épouse, qui est ici présente ; elle avait eu la bonté de m’offrir l’image du Professeur portant au verso, la « Prière pour obtenir des grâces par l’intercession du Serviteur de Dieu, Jérôme Lejeune ».

    Permettez-moi d’introduire cette brève conférence par ces mots du Professeur Jérôme Lejeune :

    « Si on veut vraiment attaquer le Fils de l’homme, Jésus-Christ, il n’y a qu’un moyen, c’est d’attaquer les fils des hommes. Le christianisme est la seule religion qui dit : ˝votre modèle est un enfant˝, l’enfant de Bethléem. Quand on vous aura appris à mépriser l’enfant, il n’y aura plus de christianisme dans ce pays ».

    On peut affirmer que le combat du Professeur Jérôme Lejeune, avec les seules armes de la vérité et de la charité, un combat mené à mains nues, s’inscrit dans la bataille finale, évoquée dans l’Apocalypse selon saint Jean, entre Dieu et Satan. Face à l’arrogance du Goliath des puissances financières et médiatiques, lourdement armé et protégé par la cuirasse de ses fausses certitudes et par les nouvelles lois contre la vie, l’Eglise catholique du XXI siècle, au moins en Occident, ressemble au petit reste dont parlent les Saintes Ecritures. En effet, l’Eglise catholique, tel David, dispose seulement du petit caillou de l’Evangile de la Vie et de la Vérité, et pourtant elle va frapper le géant en pleine tête et l’abattre. En effet, nous le savons bien - et la vie entière du Professeur Lejeune nous en apporte un témoignage éclatant - il s’agit d’une bataille, à la fois très âpre et décisive, qui sera longue et s’apparente à celle des fins dernières décrites dans le dernier livre de la Bible. Ainsi, il en va de la survie de l’humanité elle-même. Le « dragon infernal rouge-feu à sept têtes », prototype de cette culture de mort dénoncée par saint Jean-Paul II dans son enseignement, se tient devant la femme enceinte, prêt à dévorer l’enfant à sa naissance, et à « nous » dévorer également (cf. Ap 12, 4). Soyons conscients que, une nouvelle fois, et c’est arrivé bien souvent dans sa longue histoire bimillénaire, l’Eglise constitue le dernier rempart contre la barbarie : il ne s’agit plus d’Attila et de ses Huns, que sainte Geneviève arrêta devant Paris en 451, ni du combat des papes du XX siècle - de Pie XI à saint Jean-Paul II - contre les divers totalitarismes qui ont ensanglanté l’Europe et le reste du monde, il s’agit d’une barbarie aseptisée en laboratoire, terriblement efficace, que l’opinion publique ne perçoit pratiquement pas, puisqu’elle est anesthésiée par les Goliath des puissances financières et médiatiques. Oui, il s’agit bien d’un combat… à la vie et à la mort : si ce n’était pas le cas, les pouvoirs publics, en France, tenteraient-ils en ce moment de faire taire les sites internet dits « pro-vie », en inventant un délit d’entrave numérique à l’avortement ? Lors de la discussion de ce projet de loi aberrant au Parlement français, les défenseurs de la vie ont été verbalement lynchés pour avoir osé rappeler que l’avortement n’est pas un droit, mais un crime, et donc le plus grand drame de notre temps…

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  • La collection Petite Vie poursuit son succès aux éditions Artège

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    DÉJÀ DISPONIBLE :

    À PARAÎTRE EN JUILLET 2017 :

  • Liège : dimanche 2 avril à 10h00, premier dimanche de la passion à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy

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     «Judica me, Deus, et discerne causam meam de gente non sancta : ab homine iniquo et doloso eripe me : quia tu es, Deus meus, fortitudo mea. Rends-moi justice, mon Dieu et sépare ma cause de celle des impies. De l’homme fourbe et méchant  délivre moi  car tu es mon Dieu et ma force » (introït de la messe) : le Christ traqué par ses ennemis invoque la justice de son Père et proclame son espérance » (célébration avec le concours de l'Ensemble Darius)

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0.jpg

     Hymne de la Passion "Vexilla Regis prodeunt"

    Les étendards du Roi s'avancent

    La Croix rayonne en son mystère

  • 39 nouveaux martyrs de la Guerre Civile espagnole seront prochainement béatifiés

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    De Maria Droujinina sur zenit.org :

    Cause des Saints: le p. José Maria Fernandez Sanchez et 38 nouveaux martyrs espagnols

    Vers la béatification de 39 martyrs de la famille spirituelle de S. Vincent de Paul

    Le prêtre espagnol José Maria Fernandez Sanchez et 38 autres  martyrs de la persécution anti-catholique qui s’est déchaînée en Espagne sous couvert de la Guerre civile pourront être bientôt béatifiés.

    Le pape François a autorisé la promulgation d’un décret reconnaissant un martyre de José Maria Fernandez Sanchez, ainsi que de ses compagnons – 32 prêtres et frères de la Congrégation de la Mission (les Lazaristes) et 6 laïcs de l’Association de la Médaille miraculeuse de la bienheureuse Vierge Marie -, lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, ce jeudi 23 mars 2017.

    Né à Oviedo, en Espagne le 19 janvier 1875, le père José Maria Fernandez Sanchez a été martyrisé à Vallecas le 23 octobre 1936. Les autres martyrs ont été tués entre le 19 juillet et le 14 décembre 1936.

    L’enquête diocésaine de l’archidiocèse de Madrid a été déposée à la Congrégation pour les causes des saints en 2006.

    La reconnaissance de leur martyre en raison de leur fidélité au Christ ouvre la voie à leur béatification.

  • Fatima : Francisco et Jacinta bientôt canonisés ?

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Fatima: un nouveau miracle obtenu par la prière de Francisco et Jacinta

    Le miracle ouvre la voie à leur canonisation

    Rome reconnaît un nouveau miracle dû à la prière des pastoureaux de Fatima, les bienheureux Francisco et Jacinta Marto, ce qui ouvre la voie à leur canonisation, si les cardinaux exprimaient un avis favorable lors d’un consistoire, probablement après Pâques.

    Une première

    Lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, le pape François a en effet donné son feu vert, ce jeudi 23 mars 2017, à la promulgation d’un décret de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant l’authenticité d’un miracle comme dû à leur intercession.

    Le pèlerinage du pape François à Fatima les 12-13 mai 2017, pour le centenaire des apparitions de la Vierge Marie à la Cova da Iria, pourrait donc bien être marqué par la canonisation des pastoureaux. A l’occasion de son pèlerinage pour le Jubilé de l’An 2000, saint Jean-Paul II les avait béatifiés : c’était la première fois que des enfants non-martyrs, frère et soeur, étaient béatifiés ensemble et si jeunes, et ce serait cette année la première fois que des enfants, frère et soeur, non-martyrs, seraient canonisés également ensemble, ce qui encourage les causes de béatification d’autres enfants morts en « odeur de sainteté ».

    Saint Dominique Savio (2 avril 1841-9 mars 1857) était une sorte d’exception de jeune « adulte » alors qu’il allait avoir 15 ans – il a été canonisé le 12 juin 1954 par Pie XII – et la bienheureuse Laura Vicuña (5 avril 1891, Chili-22 janvier 1904, Argentine), morte en offrant sa vie pour la conversion de sa mère, alors qu’elle n’avait pas 13 ans, semble avoir ouvert la voie: elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 3 septembre 1988. Mais des enfants aussi jeunes, et un frère et une soeur ensemble, on ne l’avait pas encore vu.

    Francisco Marto (1908-1919) est mort de la grippe espagnole, le 4 avril 1919 – il n’avait pas 11 ans, et sa petite sœur Jacinta (1910-1920),  qui allait avoir 10 ans, est morte l’année suivante à de la même maladie, le 20 février 1920. Depuis les apparitions de 1917, ils n’hésitaient pas à prier le chapelet avec ferveur et à offrir généreusement leurs peines et leurs sacrifices quotidiens pour la paix et la conversion des pécheurs, selon l’appel de la Vierge Marie.

    Les deux miracles reconnus

    Un premier miracle obtenu par leur intercession commune avait été reconnu par Jean-Paul II le 28 juin 1999 et retenu pour leur béatification: ils avaient été invoqués ensemble. C’était la guérison, le 25 mars 1987, de María Emilia Santos, de Leiria (Portugal), paraplégique, qui avait commencé a invoquer les deux enfants après une retraite pour les malades, à Fatima, et qui achevait alors une neuvaine, après des années de martyre. Elle commença à aller mieux, à s’asseoir dans son lit sans aide et sans douleur, jusqu’à pouvoir se mettre debout le jour anniversaire de la mort de Jacinta, le 20 février 1989.

    Le miracle – guérison inexplicable pour l’état actuel  de la science – retenu pour la canonisation est la guérison d’un bébé, Felipe Moura Marques, né avec un diabète de type 1 – réputé incurable -, portugais, dont les parents vivaient en Suisse. Sa maman et sa grand-mère ont emmené le bébé sur la tombe des pastoureaux, à Fatima. Lors de leur béatification, le 13 mai 2000, la maman approcha même le bébé du téléviseur en priant les deux bienheureux pour le petit Felipe. Depuis, il vit sans insuline et sans aucun problème de santé, a rapporté l’évêque – aujourd’hui émérite – de Leiria-Fatima, Mgr Serafim de Sousa Ferreira e Silva, en 2005.

    Le procès de béatification de leur cousine, la troisième voyante, Lucia dos Santos (22 mars 1907-13 février 2005), devenue ensuite carmélite à Coimbra, et morte à 98 ans, quelques semaines avant Jean-Paul II, est également arrivé à Rome, mais il faudra encore du temps pour examiner quelque 15 000 documents communiqués par le diocèse de Coimbra et les expertises sur le miracle présumé. Le postulateur, le père Romano Gambalunga, a invité « à la patience ».

  • Le pape à Milan

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    Sur Radio Vatican (cliquer sur les liens) :

  • Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu...? L'aveugle-né; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le dimanche de la Laetare

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    Prédication (archive du 30 mars 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 9, 1-41) pour le dimanche de la Laetare.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : L'aveugle-né (Jean 9, 1-41) (http://aelf.org/)

    En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » (ce nom signifie : Envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer - car il était mendiant - dirent alors : « N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C'est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c'est quelqu'un qui lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a frotté les yeux et il m'a dit : 'Va te laver à la piscine de Siloé.' J'y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j'ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. A leur tour, les pharisiens lui demandèrent : « Comment se fait-il que tu voies ? » Il leur répondit : « Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois. » Certains pharisiens disaient : « Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le repos du sabbat. » D'autres répliquaient : « Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux ? » Il dit : « C'est un prophète. » Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il est né aveugle ? Comment se fait-il qu'il voie maintenant ? » Les parents répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il est né aveugle. Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s'expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet, les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais rien ; mais il y a une chose que je sais : j'étais aveugle, et maintenant je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ? Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son disciple ; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là, nous ne savons pas d'où il est. »

     
  • Bruxelles (Minimes), 27 mars : conférence du Père Vertua sur la consécration personnelle à la Vierge Marie

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  • La liturgie dominicale, temps de fête et de repos

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    Messe-et-Calvaire Rogier de le Pasture.jpgLa liturgie dominicale, temps de fête et de repos, article pour la revue Radouga. Du P. Simon Noël osb, sur son blog :

    La profanation du dimanche 

    En 1846, eut lieu à La Salette, en France, l'une des apparitions de la Sainte Vierge, reconnues par l’Église. La Mère de Dieu donna aux deux petits bergers, Mélanie et Maximin, un message de pénitence, dont voici les premières paroles : Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

    En écho aux paroles de certains prophètes de l'ancien testament, qui dénonçaient déjà ce péché, Notre-Dame fait au peuple de Dieu en notre temps le reproche de la profanation du jour du Seigneur. Hélas la situation s'est encore dégradée dans ce domaine de nos jours et il est urgent que les chrétiens redécouvrent toute une spiritualité du dimanche, pâque hebdomadaire, qui rythme toute l'année liturgique.

    L'enseignement du concile

    Voici ce que dit à ce sujet la constitution Sacrosanctum Concilium, du concile Vatican II : L’Église célèbre le mystère pascal, en vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche. Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la Parole de Dieu et participant à l’Eucharistie, ils fassent mémoire de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts » (1 P 1, 3). Aussi, le jour dominical est-il le jour de fête primordial qu’il faut proposer et inculquer à la piété des fidèles, de sorte qu’il devienne aussi jour de joie et de cessation du travail. Les autres célébrations, à moins qu’elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l’emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l’année liturgique (n° 106).

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  • Euthanasie : 15 ans après sa dépénalisation en Belgique, qui sont les victimes collatérales ?

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    Lu sur le site Gènétique :

    « En Belgique, l’euthanasie a été dépénalisée le 28 mai 2002. 15 ans après, la pratique s’est développée et la loi a été étendue. Mais les conséquences sont lourdes pour l’ensemble de la société. 

    Votées à l’origine pour accompagner la fin de vie de personnes confrontées à des souffrances physiques ou psychiques insupportables, les lois dépénalisant l’euthanasie ou le suicide assisté ont engagé les pays sur une pente glissante. En Belgique, l’euthanasie peut désormais être demandée par des mineurs, des personnes en détresse psychique, ou des personnes atteintes de polypathologies dues à l’âge... Aux Pays-Bas, alors qu’un médecin vient d’administrer contre son gré un cocktail létal à une personne démente, la ministre de la santé parle d’élargir l’accès de ce « service » aux personnes de plus de 75 ans qui estiment avoir eu une « vie complète ». Il y a un an, la France a ouvert la boîte de Pandore en autorisant la sédation profonde et continue jusqu’au décès avec arrêt des traitements. Une euthanasie qui ne dit pas son nom. A l’autre bout du monde, la Nouvelle Zélande s’interroge à son tour sur l’opportunité d’une telle législation. Mais à mesure que se multiplient les lois permissives, les conséquences délétères de l’euthanasie se disent.

    15 ans après la dépénalisation de l’euthanasie en Belgique, Carine Brochier de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) en analyse pour Gènéthique les dommages collatéraux.

    Gènéthique : Quel est votre premier constat ?

    Carine Brochier : Les promoteurs de l’euthanasie affirment que « tout est maîtrisé ». Je ne le crois vraiment pas. L’application de la loi sur l’euthanasie est difficile à contrôler principalement parce qu’elle est soutenue par deux concepts : celui de l’autonomie du patient et celui de la souffrance physique ou psychique insupportable qu’il est difficile d’appréhender. Ce concept n’est ni mesurable, ni quantifiable. Il est donc forcément tributaire d’une évaluation ou d’un ressenti purement subjectif qui, de ce fait, échappe à tout contrôle. L’individu autonome en est le seul maître, car il peut même refuser que le médecin allège sa souffrance. La justification de l’acte a par ailleurs évolué. Actuellement, l’argument de la souffrance inapaisable est difficilement recevable parce que la prise en charge en soins palliatifs, lorsqu’ils sont performants et disponibles, permet de la soulager dans 96% des cas. Le diktat aujourd’hui est celui de l’autonomie du patient tout puissant qui s’impose aux médecins : « Faites ce que je vous ai demandé ! Faites ce que je veux ». Et ce, quelles que soient les alternatives possibles comme, par exemple, les soins palliatifs. C’est tellement fort que l’euthanasie est en passe d’être banalisée, de devenir un « acte de soin » comme un autre, accessible plus ou moins facilement, et même intégré dans la dénominatif des « Soins palliatifs intégraux ». L’euthanasie est présentée par les médias comme étant la meilleure façon de mourir sans souffrance, sans souci, en toute liberté pour ne pas se sentir « passer ».

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  • Patrimoine religieux: restaurer ne signifie pas réaffecter

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    Le Christ de la Portioncule semblait dire à saint François d’Assise « va et restaure mon Eglise qui tombe en ruine » : une exhortation que François prit d’abord à la lettre en relevant de ses mains, sa truelle, son marteau et ses clous la petite église du VI e siècle avant de comprendre que l’appel visait l’Eglise du Christ elle-même : l’un ne va pas sans l’autre. JPSC