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Foi - Page 706

  • Séjour parisien du Cardinal Robert Sarah (suite): changer l’Eglise, pour quoi faire ?

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    Interview du Cardinal Robert Sarah par le Journal du Dimanche :

    Le quatrième personnage de la Curie, le cardinal Sarah, se pose en défenseur de la doctrine et de la famille. À ses yeux, la vision du mariage que veut imposer l’Occident est "ahurissante".

    Originaire du nord de la Guinée, le cardinal Robert Sarah, 69 ans, a été nommé en novembre préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Au Vatican, qui ne compte que deux cardinaux africains, il conseille le pape François pour la préparation de son premier voyage sur le continent noir, qui le conduira en décembre en Ouganda et en République centrafricaine. Nommé évêque à 34 ans par Jean-Paul II, créé cardinal en 2010 par Benoît XVI, il se veut le défenseur de l'église africaine et de ses 187 millions de fidèles.

    Divorces, mariage pour tous, unions libres, familles recomposées… La notion de famille change. Le Vatican vient d'envoyer un questionnaire aux chrétiens du monde entier pour les interroger sur ces questions. L'Église est-elle prête à une plus grande ouverture?

    Mais l'Église est déjà ouverte! Les divorcés y ont leur place, leurs enfants également. Tout comme les homosexuels, qui doivent être accompagnés dans leur foi.

    La question n'est pas là. L'Église doit-elle aller plus loin pour suivre les évolutions de la société?

    Je pense souvent à l'histoire de Naboth, qui possédait une vigne que convoitait le roi Achab. Naboth est mort car il a refusé de vendre sa terre qui lui venait de son père et de ses ancêtres. L'héritage est un trésor à conserver même si en apparence cela ne représente rien. Pourquoi l'Église devrait-elle changer alors qu'elle vient d'entrer dans son troisième millénaire? Sur les questions que vous avez évoquées, Dieu est clair. Il considère que la matrice de la famille se compose d'un homme et d'une femme. Jean-Paul II s'est prononcé sans ambiguïté sur les remariés. Ils ne peuvent communier.

    Vous faites partie de ceux qui ont fait entendre une voix dissidente, attachée à la tradition, lors du dernier synode sur la famille…

    Le synode n'a aucun pouvoir doctrinal mais uniquement pastoral. Les évêques émettent des propositions discrètes au pape. Ce ne sont que des exhortations. Soigner quelqu'un, c'est du domaine de la pastorale mais la composition des médicaments relève de la doctrine. En dernier ressort, c'est le pape qui décide. Je fais partie de ceux – et ils sont très nombreux – qui ne laisseront pas la pastorale prendre le pas sur la doctrine. La doctrine, c'est la fondation sans laquelle la maison s'effondre.

    «La vision du mariage que l'on veut nous imposer est ahurissante»

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  • A l'abbaye Notre-Dame de Randol : « l’unique nécessaire »

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    Via ce site, nous découvrons cette video consacrée à l'abbaye de Randol :

    Pour l’Année de la Vie Consacrée, le diocèse de Clermond-Ferrand propose un reportage sur l’Abbaye Notre-Dame de Randol et interroge Dom Bertrand de Hédouville, Père abbé de Randol, le RP Georges Rétoré, moine de Randol et Monsieur Paul Monnoyeur,architecte associé de l’abbaye.

  • Paris: "Nouvelle évangélisation et liturgie", conférence du cardinal Sarah à l’église Saint-Eugène

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    Lu sur le site "riposte catholique":

    Son-Eminence-Robert-cardinal-Sarah.jpg

    "Il y avait plus de 200 personnes à l'église Saint-Eugène, pour écouter le cardinal Sarah, dont la conférence (jeudi soir) a surtout été l’expression d’un émouvant témoignage personnel. Dans la cadre de la présentation de son livre d’entretiens avec Nicolas Diat, Dieu ou rien(Fayard, 2015), le cardinal a parlé de sa foi et de son parcours, de la place de Dieu dans la vie du chrétien, de la liturgie et du mystère, de l’Église persécutée, mais aussi de la nécessaire réconciliation entre les catholiques… Ce compte-rendu ne prétend pas être exhaustif, mais essaye de restituer la tonalité de cette conférence intéressante.

    Le cardinal a d’abord rappelé sa jeunesse de chrétien en Guinée. Il a ainsi parlé avec attachement des missionnaires, de ces hommes qui lui ont transmis la foi. Il a souligné la régularité avec laquelle les spiritains fréquentaient Dieu (vie d’oraison, importance du bréviaire, etc.). « Dieu était vraiment au cœur de leur vie ». C’est grâce à eux que le cardinal a fait part de sa vocation sacerdotale. On sait que les spiritains jouèrent un grand rôle en Afrique; peut-être s’agit-il d’un clin d’œil du cardinal à d’éminentes figures de cette congrégation missionnaire…

    Le cardinal Sarah est allé au séminaire en Côte d’Ivoire, puis s’est rendu en France et eu Sénégal. Il a été ordonné prêtre le 20 juillet 1969. Il a été nommé évêque de Conakry par le pape Paul VI, ce qui fut l’occasion d’un long bras de fer entre le Saint-Siège et le gouvernement guinéen (le gouvernement étant communiste, et on se souviendra des persécutions de Sékou Touré). Les autorités guinéennes finirent par céder et Jean-Paul II confirma Mgr Sarah dans sa fonction épiscopale. Il a été secrétaire de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples, ce qui lui permit de voir évoluer l’Église, dans différents lieux et contextes.

     Le cardinal a rappelé l’importance des persécutions : « c’est quand l’Eglise est persécutée que l’Eglise vit son printemps. » Il a rappelé ces déportations, ces persécutions qui apparaissent déjà dans l’Ancien testament (déportation ordonnée par Nabuchodonosor). « C’est quand l’Église souffre qu’elle est belle. » Mais le cardinal constate que Dieu n’a plus sa place dans nos sociétés. Comme l’exprimait Nietzsche, Dieu est mort.

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  • Une lettre de Dieu aux fiancés (et aux fiancées)

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    topic (20).jpgDans le mariage, c’est le Christ Lui-même qui prend l’initiative, qui appelle le couple. A titre d’illustration de l’un des propos de Mgr Léonard dans la riche conférence qu’il a donnée à l’Université de Liège le 28 janvier dernier (même si la communication informatique appartient au monde de l’instantané, prenez la peine de la lire ici : Monseigneur Léonard à l'Université de Liège: enjeux des synodes sur la famille) voici un texte écrit dans la même ligne par le Padre Giordano Muraro (traduction adaptée à partir de l’italien par Elisabeth de Lavigne (sur le site « aleteia »)

     La femme qui sera à tes côtés, tout émue, revêtue de sa robe blanche de mariée, est mienne. Je l'ai créée. Je l'ai aimée depuis toujours ; avant même que toi tu ne l'aimes, encore plus que toi. Pour elle, je n'ai pas hésité à donner ma vie. J'ai de grands projets pour elle. Je te la confie. Tu la prendras de mes mains et en deviendras responsable.

    Quand tu l'as rencontrée, tu l'as trouvée belle et tu es tombé amoureux. Ce sont mes mains qui ont façonné sa beauté, c'est mon cœur qui a mis en toi la tendresse et l'amour, c'est ma sagesse qui a forgé sa sensibilité et son intelligence et toutes les belles qualités que tu as trouvées en elle.

    Mais il ne suffit pas que tu sois charmé. Tu dois t'appliquer à répondre à ses besoins, à ses désirs. Tu te rendras compte qu'elle a besoin de tant de choses : elle a besoin d'une maison, de vêtements, de sérénité, de joie, d'équilibre psychique, de rapports humains, d'affection et de tendresse, de plaisir et de divertissement, de présence humaine et de dialogue, de relations sociales et familiales, de satisfactions dans le travail et de bien d'autres choses.

    Mais tu dois comprendre qu'elle a surtout besoin de Moi, et de tout ce qui contribue et encourage cette rencontre avec Moi : la paix du cœur, la pureté d'esprit, la prière, la Parole, le pardon, l'espérance et la confiance en Moi, ma vie. C'est Moi, et non toi, le commencement, la fin, la destinée de toute sa vie. 

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  • Le pape insiste sur l'extrême respect dû à ceux que l’on pourrait laisser mourir ou « faire mourir »

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    L'abandon est la plus grave "maladie" de la personne âgée
    Le Pape à l'Assemblée de l'Académie pontificale pour la vie (traduction intégrale)

    Source : Zenit.org

    « L’abandon est la "maladie" la plus grave de la personne âgée, et aussi l’injustice la plus grande qu’elle puisse subir : ceux qui nous ont aidés à grandir ne doivent pas être abandonnés quand ils ont besoin de notre aide, de notre amour et de notre tendresse », déclare le pape François.

     

    Le pape a reçu les participants à la XXIème Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie, ce jeudi 5 mars 2015, à 12h, dans la salle Clémentine du Vatican. L'événement est organisé du 5 au 7 mars, sur le thème "Assistance aux personnes âgées et soins palliatifs".

     

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je vous salue cordialement à l’occasion de votre assemblée générale, appelée à réfléchir sur le thème « Assistance à la personne âgée et soins palliatifs », et je remercie le président pour ses aimables paroles. Je suis heureux de saluer particulièrement le cardinal Sgreccia qui est un pionnier… Merci !

    Les soins palliatifs sont l’expression de l’attitude fondamentalement humaine qui consiste à prendre soin les uns des autres, surtout de celui qui souffre. Ils témoignent que la personne humaine demeure toujours précieuse, même si elle est marquée par l’âge et la maladie. En effet, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle se trouve, la personne est un bien pour elle-même et pour les autres et elle est aimée de Dieu. C’est pourquoi, quand sa vie devient très fragile et qu’approche la fin de son existence terrestre, nous ressentons notre responsabilité de l’assister et de l’accompagner le mieux possible.

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  • Louvain-la-Neuve, 14 mars : 3ème Forum chrétien de la vie sociale

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    9 15 Accueil - Café
    9 45 Temps de méditation
    10 00 La terre vue du Ciel
    Introduction au Forum par Xavier Muller 
    10 30 L'Eglise vue du Ciel :
    "Allez vous aussi à ma vigne"

    Conférence d'Eric de Beukelaer (présentation ici)
    11 15 L'économie vue du Ciel :
    "Pour une économie du Jubilé"

    Conférence de Bruno Roche (présentation ici)
    12 00 Débat avec les conférenciers
    12 30 Lunch
    14 00 L'écologie vue du Ciel :
    "Pour une écologie humaine"
    Conférence de Dominique Vermersch (présentation ici)
    14 45 La société vue du Ciel :
    "Les pierres d'angles"
    Conférence de Chantal Delsol (présentation ici)
    Débat avec les conférenciers
    16 00 Pause-café
    16 30 Table ronde
    17 30 Conclusions du Forum
    18 00 Eucharistie à la chapelle de La Source

    Informations et inscriptions : http://www.forumsocialchretien.be/

  • Vers la canonisation de Louis et Zélie Martin en octobre 2015

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    july12-martins (1).jpgElle pourrait avoir lieu pendant le synode sur la famille, selon le cardinal Amato. De l’agence Zenit :

    ROME, 4 mars 2015 (Zenit.org) - La canonisation des époux Louis et Zélie Martin pourrait avoir lieu en octobre 2015, au moment du synode des évêques sur la famille, selon le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    « Grâce à Dieu, en octobre, deux époux, parents de sainte Thérèse de Lisieux, seront canonisés », a en effet déclaré le cardinal lors d'une rencontre organisée par la Libraire éditrice du Vatican (LEV) sur le thème « A quoi servent les saints ? », vendredi dernier, 27 février.

    Durant son intervention, le cardinal Amato a souligné l'importance de la sainteté dans la famille : « Les saints ne sont pas seulement les prêtres et les religieuses, mais aussi les laïcs. »

    Béatifiés par Benoît XVI le 19 octobre 2008, Louis et Zélie Martin pourraient donc être canonisés dans le cadre du deuxième volet du parcours synodal sur la famille, lors de la XIVe assemblée générale ordinaire, prévue du 4 au 25 octobre 2015 sur le thème : « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain ».

    Déjà l'assemblée extraordinaire d'octobre 2014 - « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » - s'était déroulée sous le signe de la sainteté de vie des époux Martin : leurs reliques étaient à Rome pour le temps de l'assemblée.

    Leur inscription dans le calendrier des saints sera la première canonisation commune d'un couple. Mariés en 1858, ils ont donné naissance à neuf enfants - dont quatre moururent prématurément - durant leurs 19 ans de vie conjugale. D'après les lettres de Zélie Martin, une profonde affection unissait le couple, qui vivait en famille une vie de foi et de charité.

    Zélie mourut à 46 ans, en 1877, des suites douloureuses d'un cancer. Louis vit ses filles entrer dans la vie religieuse et vécut lui aussi l'épreuve de la maladie jusqu'à sa mort en 1894, à 71 ans.

    Le sanctuaire d'Alençon, ville de Louis et Zélie, propose une prière pour la canonisation du couple :

    « Dieu d'éternel amour, tu nous donnes dans les bienheureux époux Louis et Zélie Martin, un exemple de sainteté vécue dans le mariage.
    Ils ont gardé la foi et l'espérance au milieu des devoirs et des difficultés de la vie.
    Ils ont élevé leurs enfants pour qu'ils deviennent des saints.
    Puissent leur prière et leur exemple soutenir les familles dans leur vie chrétienne et nous aider tous à marcher vers la sainteté.
    Si telle est Ta volonté, daigne nous accorder la grâce que nous te demandons maintenant à travers leur intercession,et daigne les inscrire au nombre des saints de ton Église.
    Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

    JPSC

  • Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

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    topic (19).jpgGuerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

    Interview d’Elisabeth de Baudouin pour « Aleteia »

    «  […] Présent à Paris durant quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, rédigé en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat, le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a répondu aux questions d’Aleteia.

    Éminence, dans votre livre Dieu ou rien, vous évoquez à plusieurs reprises la « guerre liturgique » qui divise les catholiques depuis plusieurs décennies. Guerre d’autant plus regrettable, dites-vous, que sur cette question, ils devraient être particulièrement unis. Comment sortir aujourd’hui de ces divisions et réunir tous les catholiques autour du culte rendu à Dieu ?

    Cardinal Robert Sarah : Le Concile Vatican II n’a jamais demandé de rejeter le passé et d’abandonner la messe de saint Pie V, qui a engendré de nombreux saints, ni même de laisser le latin. Mais il faut en même temps promouvoir la réforme liturgique voulue par le Concile lui-même. La liturgie est le lieu donné pour rencontrer Dieu face-à-face, Lui apporter toute notre vie, notre travail ; et faire de tout cela une offrande à sa gloire. On ne peut pas célébrer la liturgie en nous armant : en portant sur nos épaules un armement de haine, de lutte, de rancœur. Jésus l’a dit Lui-même : « Avant de présenter ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». Dans ce « face-à-face » avec Dieu, notre cœur doit être pur, débarrassé de toute haine, de toute rancœur. Chacun doit éliminer de son cœur ce qui peut assombrir cette rencontre. Cela suppose que chacun soit respecté dans sa sensibilité.


    N’est-ce pas justement ce que Benoît XVI souhaitait ?

    Cardinal Sarah Oui, c’est le sens du motu proprio Summorum Pontificum (juillet 2007, ndlr). Benoît XVI a mis beaucoup d’énergie et d’espoir dans cette entreprise. Hélas, il n’a pas totalement réussi car les uns et les autres se sont « cramponnés » à leur rite en s’excluant mutuellement. Dans l’Église, chacun doit pouvoir célébrer selon sa sensibilité. C’est une des conditions de la réconciliation. Il faut aussi porter les gens à la beauté de la liturgie, à sa sacralité. L’Eucharistie n’est pas un « repas entre copains », c’est un mystère sacré. Si on la célèbre avec beauté et ferveur, on arrivera à une réconciliation, c’est évident. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui réconcilie, et cela va prendre du temps. 

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  • Le Cardinal Robert Sarah en France : Entretien exceptionnel sur KTO

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    9782213686103 (1).jpgDans un entretien exceptionnel, le cardinal guinéen Robert Sarah raconte son parcours de vie sous le signe de la Croix, de son village natal dans la brousse à ses hautes responsabilités auprès des Papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François. Ce dernier l'a nommé en novembre 2014 préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements. Durant la dictature marxiste de Sékou Touré en Guinée Conakry, celui qui fut archevêque de Conakry à 33 ans n'a jamais renoncé à annoncer la foi ou dire la vérité malgré l'oppression politique. Les temps actuels le poussent à prendre à nouveau la parole, pour alerter du drame aux conséquences insoupçonnées qui se joue en Occident : le rejet de Dieu pour vivre sans lui. Après la publication d'un livre d'entretien Dieu ou rien (Fayard), il livre ses réflexions sur Dieu, l'Eglise, l'apostasie du monde moderne, la liturgie, le synode sur la famille sans oublier bien sûr sur la vocation de l'Afrique.

    JPSC

  • BXL, Koekelberg, 29 mars : Chemin de Croix "Lumière dans la nuit"

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    Chemin de Croix 2015 A5 (1).jpg

    Les souffrances du monde d’aujourd’hui unies aux souffrances du Christ à la lumière de la résurrection

     

    Un Chemin de Croix public aura lieu le 29 mars à partir de 15h à la Basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg.

    En présence des évêques et avec la participation des Communautés francophones, néerlandophones et d’origine étrangère de Bruxelles, il sera suivi de la vénération de la croix et des vêpres, avec possibilité de confession.

     

    - Date : le dimanche 29 mars à 15h à la Basilique de Koekelberg.
    - Thème : Lumière dans la nuit : les signes d’espérance dans le chemin de croix, dans nos épreuves. A chaque station, on reprendra le chant de Taizé : « la ténèbre n’est point ténèbre devant toi. La nuit comme le jour est lumière. » Le chemin de croix sera bilingue, avec, pour chaque station, une courte invocation donnée par une des communautés d’origine étrangère.
    - Intervenants : Mgr Léonard nous a déjà confirmé sa présence. Les autres évêques seront invités (en 2011 ils étaient plusieurs présents). Et des représentants des Communautés d’Origine Etrangère de Bruxelles.

    Le chemin de croix parcourra le pourtour de la Basilique, pour y aboutir finalement. Il y aura alors la possibilité de vénérer la croix et de recevoir le sacrement de réconciliation. L’après-midi de prière se clôturera par les vêpres animées par la communauté Maranatha (17h30).

  • La Semaine Sainte 2015 à l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

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    Du Père Supérieur Charbel EID, Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac, Monastère Saint Charbel, 2, Rue Armand de Moor, 1421-Ophain-Bois-seigneur-Isaac, GSM: 0032- 497284008, www.olmbelgique.org

    https://www.youtube.com/watch?v=BaS90eiwRjU

    semaine sainte rite romain.jpg

  • Né au Ciel il y a dix ans, Don Giussani, un homme de Dieu

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    Lu sur "Terre de Compassion" (Spiritualité) :

    Don Giussani, homme de Dieu

    par Massimo Camisasca

    Il y a 10 ans, le 22 février 2005, Don Giussani, fondateur du mouvement Communion et Libération, retournait à la demeure vers laquelle il avait tendu toute son existence. Voici le regard de Mgr Massimo Camisasca, fondateur de la fraternité sacerdotale du mouvement, évêque de Reggio Emilia, sur sa mission.

    "En lui, chaque instant était événement." 

    Don Giussani a été un génie de l’humain. Il est arrivé à cette connaissance de l’homme par de nombreux chemins. Certainement grâce à sa capacité d’observation et de pénétration, à l’écoute, mais aussi grâce à beaucoup de maîtres : ses enseignants du séminaire, les grands de la littérature, de la musique et de l’art ; et aussi nous-mêmes, parce qu’il a accepté d’apprendre (et presque de voler !) quelque chose de chacun. Sa connaissance de l’homme, qu’il a décrite dans Le sens Religieux en une véritable apologie de la raison et du cœur, l’a rendu capable de dire des choses qui peuvent intéresser des personnes de n’importe quelle culture, origine, ou tradition. Ce fut un homme qui se cherchait lui-même en tout homme, curieux de l’humanité de tous, et, en même temps, un homme qui mendiait le Christ en toute chose. C’est ainsi qu’il en est devenu témoin. En lui, chaque instant était événement. Il était profondément animé par la tension de ne jamais rien vivre comme quelque chose de banal, d’habituel, mais comme une demande adressée à une Présence.

    "Le signe profond que ce qui est né autour de Don Giussani est l’œuvre de l’Esprit, c’est précisément l’unité."

    L’œuvre de l’Esprit suscite le don de chacun. Don Giussani a contribué à susciter ce don personnel en des milliers et milliers d’hommes et de femmes. Il n’a pas créé une réalité de masse, dans laquelle tous seraient égaux, comme sous un couvercle, mais il a généré une réalité bigarrée, riche en personnalités variées, qu’il a lui-même rassemblées et conduites à l’unité. C’est cela véritablement l’œuvre divine. Les grands hommes de la terre sont capables d’appeler à leur côté des personnes efficaces, mais ils ne sont pas capables de mener à l’union les différences. Au contraire, le signe profond que ce qui est né autour de Don Giussani est l’œuvre de l’Esprit, c’est précisément l’unité. Il a créé un peuple. Voilà ce qui est profondément divin.

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