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Foi - Page 710

  • Confiance, j’ai vaincu le monde

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    Extrait de l’éditorial de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, dans Notre Église n°55 - Février 2015 :  

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      […] Quand Jésus inaugura son ministère public, il ne vint pas avec éclat et majesté, mais il se mit au rang des pécheurs, attendant son tour pour être baptisé par Jean dans le Jourdain. Désigné comme l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, il n'avait pas besoin de ce baptême de repentir, mais par ce geste de son immersion, il annonçait prophétiquement la modalité de sa mission de salut : c'est par l'humiliation de la passion et la mort sur la croix, qu'il libérerait l'humanité.

    Nous aussi nous attendons un libérateur pour notre temps, dont le pape Benoît XVI avait identifié le problème majeur : « En ce moment de notre histoire, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes et que tandis que s’éteint la lumière provenant de Dieu, l’humanité manque d’orientation, et les effets destructeurs s’en manifestent toujours plus en son sein ». En gommant les racines chrétiennes de notre culture, en faisant l’apologie d’une conception matérialiste, hédoniste et relativiste de l’existence qui conduit à ce que le pape François a appelé « le grand vide d’idées auquel nous assistons en Occident », nous faisons le lit du fondamentalisme religieux et de tous les extrémismes. En effet, comme le Saint-Père le rappelait devant le Parlement européen, en citant le Pape émérite, « c’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence ».

    Ceux que l’on appelle les « islamistes radicaux », qui semblent rallier de plus en plus d’adeptes tant dans les pays à majorité musulmane qu’en France, où le nombre de conversions à l’Islam grandit, ont décidé de punir cette conception du monde qu’ils identifient de manière sommaire avec la civilisation chrétienne : c’est pourquoi les chrétiens, comme nous le constatons au Moyen Orient, au Nigéria ou au Pakistan, sont des cibles privilégiées de leurs exactions. Il s’agit pour eux de conquérir le monde à l’Oumma, en recourant à la violence la plus aveugle pour servir un idéal à la fois politique et religieux.

    Nous ne saurions répondre à cette grave crise par le seul recours à une laïcité qui accompagne ce que saint Jean Paul II a appelé « une apostasie tranquille et silencieuse ». Aujourd’hui, après les attentats du mois de janvier à Paris, on semble même avoir oublié les victimes désarmées au profit d’idées que l’on appelle pompeusement les « valeurs de la République » : « Maintenir vivante la démocratie en Europe demande d’éviter les « manières globalisantes » de diluer la réalité : les purismes angéliques, les totalitarismes du relativisme, les fondamentalismes anhistoriques, les éthiques sans bonté, les intellectualismes sans sagesse » (Pape François devant le Parlement européen). Aveuglés sur les vrais enjeux, on s’obstine à idolâtrer la liberté d'expression. Mais une liberté d’expression qui n'est pas au service de l'affirmation des droits humains les plus fondamentaux, comme le droit à la vie et le droit à la liberté religieuse, peut devenir destructrice : en sombrant dans l'insulte et la dérision, elle attise la haine, engendre la violence et érige le manque de respect de l'autre en principe du vivre ensemble! Les événements récents en ont apporté la navrante démonstration.

    Ni la violence, ni le laïcisme ne sont une réponse adéquate à la crise que nous vivons. La réponse des chrétiens est tout autre : c'est la grâce de l'Esprit Saint reçue au baptême ! Ce don est seul capable, en nous unissant réellement au Christ mort et ressuscité, de changer radicalement notre cœur, c'est-à-dire de le transformer à la racine, où se cachent les pensées perverses dont Jésus parle dans l'Evangile. On a beaucoup évoqué les islamistes radicaux ou radicalisés, qui exercent une violence inouïe au nom de leur croyance ou de leur religion. La radicalité du baptême se situe à un autre niveau, au plus intime de nous-même, dans la seule contestation qui soit efficace, celle qui s'attaque non aux autres, mais à la racine du mal qui est tapi dans les cœurs : une révolte d'amour contre l'esclavage des passions. En nous établissant dans une relation d'amitié avec le Christ, constamment nourrie par la Parole et les sacrements, la foi nous donne de vaincre le monde ! Alors, nous pourrons avec le Christ transformer l’histoire.

    + Marc Aillet

    Ref: Confiance, j’ai vaincu le monde

     JPSC

  • 21 coptes égorgés par l’ « Etat » islamique : sincères condoléances de l’Onu

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    Qui a vu la vidéo de la monstrueuse exécution des 21 chrétiens coptes par les islamistes, entendu les cris des victimes égorgées comme les agneaux du sacrifice et leur sang sur la lame des couteaux brandis par les fous d’Allah  ne peut s’empêcher de trouver dérisoires les pieuses réprobations qu’elle suscite, alors que la presse d’opinion se focalise unilatéralement depuis plusieurs jours sur l’attentat de Copenhague. Pourquoi ? L’ONU y va, à son tour, de l’expression de sa  « profonde sympathie » aux familles endeuillées et de son appel au « dialogue » JPSC :  

    « 16 février 2015 – Le Conseil de sécurité des Nations Unies et le Secrétaire général Ban Ki-moon ont fermement condamné ce qui apparaît comme l'assassinat odieux et lâche en Libye de 21 Egyptiens coptes chrétiens par un groupe affilié à l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL/Daech).

    Dans une déclaration à la presse publiée dimanche soir, les membres du Conseil ont estimé que « ce crime démontre une fois encore la brutalité de l'EIIL, qui est responsable de milliers de crimes et d'abus contre des personnes de toutes confessions, ethnies et nationalités ».

    Ils ont exprimé leur profonde sympathie et présenté leurs condoléances aux familles des victimes, au gouvernement de l'Égypte, ainsi qu'aux familles de toutes les victimes de l'EIIL.

    Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré « leur ferme condamnation de la persécution d'individus et de communautés entières sur la base de leur religion ou de leur conviction ». Ils ont souligné à nouveau que « l'EIIL doit être vaincu et que l'intolérance, la violence et la haine, qu'il épouse doivent être éradiquées ».

    Le Conseil de sécurité a réaffirmé son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Bernardino Leon, et exhorté toutes les parties en Libye à s'impliquer de manière constructive dans ses efforts pour continuer un processus politique inclusif visant à relever les défis politiques et de sécurité auxquels est confronté pays.

    Selon le Conseil, « seule l'unité nationale et le dialogue, en vue de trouver une solution pacifique, peuvent permettre aux Libyens de construire leur Etat et leurs institutions, afin de vaincre le terrorisme et empêcher des crimes si graves ».

    Le Secrétaire général Ban Ki-moon a également fermement condamné ce crime et présenté ses condoléances aux familles des victimes et au gouvernement de l'Egypte.

    "Le Secrétaire général réaffirme que le dialogue en cours en Libye est la meilleure chance pour aider le pays à surmonter la crise actuelle", a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse publiée lundi. »

    Ref : L'ONU condamne le meurtre de 21 Egyptiens coptes par Daech en Libye 

  • Le sang de nos frères chrétiens est un témoignage qui hurle

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    Le Pape François pleure les Egyptiens coptes exécutés par Daech

    (Radio Vatican) Entretien - Le Pape a fait part lundi matin d’un profond sentiment de tristesse, en évoquant les 21 Egyptiens coptes exécutés sauvagement par l’Etat islamique, sur les rives de la mer Méditerranée, en Libye. Et de se rappeler de leurs paroles : « Jésus, aide-moi ».

    « Ils ont été assassinés pour le seul fait d’être chrétiens, a déploré le Souverain Pontife. Le sang de nos frères chrétiens est un témoignage qui hurle. Qu’ils soient catholiques, orthodoxes, coptes, luthériens, peu importe : ils sont chrétiens ! Et le sang est le même. Donner son sang, c’est témoigner du Christ. »

    En se rappelant de ces frères morts pour avoir témoigné du Christ, François « demande de s’encourager les uns les autres à aller de l’avant avec cet œcuménisme, l’œcuménisme du sang qui nous encourage ».

    La diffusion dimanche soir des images de l'exécution, par l'État islamique, de 21 otages présentés comme des chrétiens coptes égyptiens suscite la stupeur et la réprobation en Égypte. Le président Abdel Fattah Al-Sissi a décrété sept jours de deuil national, alors que les rumeurs d'une intervention militaire en Libye se multiplient. L'achat par l'Égypte de 24 avions Rafale, qui sera finalisé ce lundi par la visite du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, cristallise la volonté égyptienne de s'affirmer comme la principale puissance militaire de la région. Des frappes de l'aviation égyptienne auraient été menées ce lundi matin sur les positions de l'État islamique en Libye.

    Interrogé par Cyprien Viet, l'évêque auxiliaire copte-catholique d'Alexandrie, Mgr Youhanna Golta exprime la peine des Égyptiens après l'annonce de ces exécutions et son inquiétude face au risque de déstabilisation de l'Égypte.

    podcast

  • Jésus est-il vraiment ressuscité ? Un livre qui vient à son heure

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    De la maison d'édition Téqui :

    I-Grande-7529-jesus-est-il-vraiment-ressuscite.net.jpgJésus est-il vraiment ressuscité ?

    Bernard LEGRAS

    Préfaces de Jean-Christian PETITFILS et de Mgr Jean-Louis PAPIN

    17 x 18 cm - 120 pages env. - 13,50 env. €

    Office février 2015

    réf. Téqui : 20081

    Editions Téqui

     

     

    Présentation

    Aujourd'hui pas moins de 38 % de personnes se disant « catholiques pratiquantes » ne croient pas à la Résurrection de Jésus. Or, « si le Christ n’est pas ressuscité, comme l’écrit saint Paul, vaine est notre foi. » Ainsi, en 55 de notre ère, le disciple veut s’adresser aux chrétiens grecs de Corinthe, gagnés par les divisions, le laxisme moral et l’incrédulité.

     

    Ce livre, sous forme de questions réponses claires et accessible, permet de se positionner et aide les baptisés à s’approprier leur foi et/ou à répondre aux interrogations des incroyants.

     

    Professeur honoraire à la Faculté de médecine de Nancy, Bernard Legras s’appuie essentiellement sur la raison et son objectivité – non la raison raisonnante emplie de préjugés positivistes – pour expliquer, commenter et débattre sur la Résurrection, il puise dans la pensée de grands auteurs, de haute volée ; il en vient à affirmer : « Si la Résurrection n’avait pas eu lieu, les évangiles n’auraient pas été écrits de la même façon. »

     

    Sans tabou, les thèmes les plus controversés sont passés en revue : l’historicité de Jésus, la matérialité de sa mort sur la croix, l’authenticité du tombeau vide, le mystère qui règne autour des apparitions, leur difficile chronologie : l’argumentation est serrée. N'est-il pas dans ce cas plus rationnel de croire que de ne pas croire ?

     

    À propos de l’auteur

    Professeur honoraire à la Faculté de médecine de Nancy, Bernard Legras a publié de nombreux ouvrages dans le domaine scientifique ou lié à l'histoire de la médecine.

  • Mgr Léonard : une amie réagit au mauvais papier du Vif

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    Une amie nous fait parvenir la lettre qu’elle a envoyée à Mgr Léonard en  réponse à l'article ("La messe est dite pour Mgr Léonard") paru dans Le Vif :

    Monseigneur,

    Pourriez-vous m’expliquer comment il se fait que certains professionnels de l’information, les journalistes, faute d’être objectifs, soient parfois si méchants 

    Ils ne se fatiguent pas d’écrire sur vous tellement de choses négatives, et se lâchent maintenant dans des litanies de bilan « fin de règne », se targuant de détenir des vérités et d’être bien informés, couchant sur papier ce qui ressemble fort à un tissus de médisances ? Comment font-ils pour sortir tant de fiel de leur plume ?

    On me dira que l’essentiel est invisible pour les yeux : c’est sans doute pour cela que, dans son dernier numéro, un  journaliste du Vif, souvent le même, parle de mandat « plombé » et de « désillusion » ? Pauvre journaliste qui n’a pu goûter aux joies innombrables que vous nous avez procurées en venant vers nous, lors de vos visites pastorales ! Vous nous avez enseignés, avec joie, humour, enthousiasme. C’est le Christ que vous nous faisiez approcher lors de ces eucharisties tellement profondes et liturgiquement sobres. Votre intelligence et votre courage ont suscité de multiples initiatives.

    Mais pour en revenir à notre journaliste, on ne peut que regretter qu’il soit réfractaire à la beauté de la foi. Toutefois, même réfractaire, comment en arrive-t-il à pratiquer la médisance délibérée pour vous abîmer gratuitement. Gratuitement ? Pas si sûr, car un papier qui casse du sucre sur l’archevêque, cela fait vendre.

    Toujours est-il que je me pose la question suivante : les lecteurs se sentent-ils bien après avoir lu un article, où mensonges et amalgames, noircissent non seulement le papier mais votre personne ? Quelle petitesse dans un style qui déforme vos propos, (notamment sur l’homosexualité) et qui, jamais, ne vous accorde le moindre crédit.

    Et voilà aussi, qu’on interprète, les petits mots que vous n’avez jamais prononcés, le regard où l’accolade pas assez ceci ou cela. On refait l’histoire en faisant le bilan biaisé de votre charge épiscopale.

    Cher Monseigneur, vous en ramassez un paquet de critiques ! Bonjour le martyr et les coups de bâtons ! Ce qui me console, c’est que le Christ vous a montré l’exemple et que ceux qui s’en vont avec un tapis rouge, discours, tambours et trompettes, ne sont pas forcément les meilleurs aux yeux du Seigneur !

    Le Christ ne nous a-t-il pas mis en garde : « Malheur à vous quand tous les hommes diront du bien de vous, car c'est de la même manière que leurs ancêtres ont traité les faux prophètes.» Lc 6,26

    En tant que chrétiens, nous savons que nous ne devons pas diriger nos vie pour plaire au monde ni aux journalistes aveugles et médisants. Heureusement !

    Car le bien, le bon et le vrai sont autre part.

    Mais dites-moi, Monseigneur, la femme trompée et ce jeune en déroute, cet homme alcoolique et tous ceux que vous avez consolés, aimés, accueillis, combien sont-ils ?

    Vous avez pleuré et prié avec eux, vous vous êtes fait pauvre et humble à leurs côtés, et dans le secret du cœur vous avez pris le temps de relever un frère ou une sœur en perdition, et ce, au nom du Christ.

    Ceux-là vous ont peut-être écrit mais aucun journaliste n’en fera état.

    Aucun ne connaîtra jamais la bonté et les grâces déversées dans le cœur de ces blessés par la vie !

    Oui, l’essentiel de ce que vous nous avez donné est invisible pour le monde et pour  les cœurs fermés. Notre journaliste n’en parlera pas.

    Face au Seigneur de l’Humanité, vous savez que vous avez tout donné.

    Nous sommes aussi nombreux à le savoir…

    Monseigneur, notre Cité se trouve dans les Cieux ! Qui y arrivera, verra !

  • L'Eglise au croisement de deux logiques : l'exclusion ou la réintégration

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    Source : exclure-ou-reintegrer-l-eglise-au-croisement-de-deux-logiques-selon-francois

    Exclure ou réintégrer : l'Eglise au croisement de deux logiques, selon François

    Exclure ou intégrer ? En réalité l'alternative n'est pas si simple... et la véritable question serait plutôt celle de trouver comment annoncer le Salut et aider les malades à guérir. Voilà les grandes lignes développées par le pape en commentant l'évangile de la guérison d'un lépreux, lors de la messe à la basilique Saint-Pierre de Rome dimanche 15 février, en présence des 20 nouveaux cardinaux créés la veille. François a ainsi souligné que la « compassion » du Christ consiste à vouloir réintégrer celui qui était exclu, et opposé cette attitude à la « logique des docteurs de la loi », qui veulent éloigner le danger en écartant la personne. Un sermon qui est aussi un message fort dans la perspective du second synode pour la famille qui doit se tenir en octobre prochain, et dont voici le texte intégral.

    « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier »… Jésus, saisi de compassion, étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié ! » (1). La compassion de Jésus ! Ce « pâtir avec » qui le rapprochait de toute personne souffrante ! Jésus, ne se ménage pas, au contraire il se laisse impliquer dans la douleur et dans le besoin des gens... simplement, parce qu’il sait et veut « pâtir avec », parce qu’il a un cœur qui n’a pas honte d’avoir « compassion ».

    « Il ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts » (2). Cela signifie que, en plus de guérir le lépreux, Jésus a pris aussi sur lui la marginalisation que la loi de Moïse imposait (3). Jésus n’a pas peur du risque d’assumer la souffrance de l’autre, mais il en paie le prix jusqu’au bout (4).

    La compassion porte Jésus à agir concrètement : à réintégrer celui qui est exclu ! Ce sont les trois concepts-clé que l’Église nous propose aujourd’hui dans la liturgie de la parole : la compassion de Jésus face à l’exclusion et sa volonté d’intégration.

    Exclusion : Moïse, traitant juridiquement la question des lépreux, demande qu’ils soient éloignés et exclus de la communauté, tant que dure leur mal, et il les déclare « impurs » (5).

    Imaginez combien de souffrance et combien de honte devait éprouver un lépreux : physiquement , socialement, psychologiquement et spirituellement ! Il n’est pas seulement victime de la maladie, mais il éprouve en être aussi le coupable, puni pour ses péchés ! C’est un mort-vivant, « comme quelqu’un à qui son père a craché au visage » (6).

    En outre, le lépreux inspire la peur, le dédain, le dégoût et pour cela il est abandonné de sa propre famille, évité par les autres personnes, exclu de la société, ou plutôt la société elle-même l’expulse et le contraint à vivre dans des lieux éloignés des gens bien-portants, l’exclut. Et cela au point que si un individu bien-portant s’était approché d’un lépreux il aurait été sévèrement puni et souvent traité, à son tour, de lépreux.

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  • Le modernisme: genèse et bilan - Entretien avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn / Cercle Henri Lagrange

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    De saint Pie X à nos jours : petit voyage dans la galaxie de la réaction traditionaliste. Vu sur le « metablog » de l’abbé de Tanoüarn :

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  • Le Carême et Pâques à Bruxelles

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    cliquer sur l'image pour accéder au calendrier des célébrations et activités

  • BXL, Aux Minimes, 15-16 février : 40 heures d'adoration

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    Dimanche 15 février à partir de 14h, commence l'adoration solennelle du Très Saint Sacrement pendant 40 heures, selon la Tradition de l'Église catholique romaine. Chacun est invité à s'associer selon ses capacités à cet élan de prière. Pour assurer une permanence d'adoration devant le Très Saint Sacrement exposé, une feuille d'inscription est mise à disposition dans l'église. L'inscription se fait heure par heure: par exemple de 14 à 15h, de 9h à 11h, etc. La nuit de dimanche à lundi sera une nuit d'adoration, celle de lundi (20h) à mardi (8h) une nuit de pause. Les 40 heures s'achèveront mardi 4 mars à 18 heures.

    Église Saints-Jean-et-Étienne aux Minimes, rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles

    source : Espérance Nouvelle

  • Syrie : Maaloula a retrouvé son curé

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    Vu sur le « Salon Beige : dans le cadre du journal télévisé de TV Libertés de vendredi, le Père Toufik, le curé de Maaloula, ville martyre, est intervenu sur le quotidien de la communauté chrétienne. Son entretien poignant mérite d’être écouté par tous.

  • La vision de Poutine : une Europe chrétienne « de Fatima à Vladivostok »

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Au lendemain de la signature des accords de Minsk sur le cessez-le-feu en Ukraine, une question demeure : que veut Vladimir Poutine en Ukraine ? Les réponses de Frédéric Pons, journaliste, spécialiste des questions de défense, qui vient de signer une biographie du président russe. Quelle analyse faites-vous de l’accord de cessez-le-feu signé à Minsk le 12 février ?

    Cet accord est un copier-coller de Minsk 1 de septembre 2014. C’est un accord transitoire qui cherche à mettre en place un cessez-le-feu. Il est basé sur un compromis : les Ukrainiens ont dû accepter ce que voulait Moscou : plus d’autonomie pour les séparatistes du Donbass. Par ailleurs, ils ont marqué un point : le contrôle de la frontière orientale est assuré par la Russie et échappe à Kiev. En échange, les Russes ont dû accepter de retirer leurs canons et de cesser l’offensive en cours où ils avaient l’avantage.

    Fondamentalement, que veut Poutine en Ukraine ?

    Outre l’objectif territorial que représente la Crimée, il a un objectif stratégique : empêcher l’Ukraine d’adhérer à l’Otan. C’est une constante. Pour cela, il entretient délibérément et à petit feu des troubles dans l’est du pays. La Russie ne veut pas d’Otan à ses frontières. Or, face à lui, la position européenne est ambiguë. D’un côté Français et Allemands sont d’accord, mais d’autres pays non. Et aux États-Unis, une partie du Congrès pousse à cette adhésion.

    Soldats sans insignes, armes lourdes maniées par des militaires au statut incertain : en Ukraine, Vladimir Poutine a-t-il inventé une nouvelle manière de faire la guerre ?

    Poutine fait de la politique. Et il la fait en jouant sur tout le spectre de la puissance – l’armée, les services, la propagande, le mensonge, la dissimulation. Ces outils ne sont pas nouveaux et sont utilisés depuis la nuit des temps. Il a constamment un coup d’avance sur ses adversaires. On voit bien qu’il prend de court l’Otan, qui fonctionne en mode binaire et purement militaire.

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  • Quand le grand rabbin de Rome se convertissait au Christ

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    Cette traduction d'un article de Giuseppe Brienza sur la Nuova Bussola Quotidiana figure sur le site "Benoît-et-moi" :

    ZOLLI, LE GRAND RABBIN QUI SE RENDIT AU CHRIST

    Dans la "Ville sainte", occupée pendant la Deuxième Guerre Mondiale par les allemands, à la liste dressée par l'historien Renzo De Felice (1929-1996), des juifs sauvés par la charité de Pie XII, il faut ajouter Israel Zolli (1881-1956): pas moins de 4447 personnes qui trouvèrent asile et protection entre 1943 et '45 dans les instituts religieux de Rome et en des maisons privées du réseau clandestin catholique dirigé directement par le Vatican (voir Renzo De Felice, Storia degli Ebrei sotto il Fascismo, 4ème édition. Editions G. Einaudi, Torino 1988).

    Il y a tout juste 70 ans, le 13 février 1945, la guerre n'étant pas encore terminée, l'ancien grand rabbin de Rome (1940-1944) demanda avec son épouse d'être admis dans l'Eglise catholique après une conversion qui avait une origine lointaine, mais qui se produisit grâce à la fulgurante vision de Jésus Christ, dans la Synagogue, pendant qu'il célébrait la fête de l'expiation-Yom Kippur en septembre 1944. Depuis ce moment, Zolli changea son propre nom d'Israel en celui d'Eugenio, en honneur du Pape Pacelli. Pour quelle raison? En raison de l'hommage reconnaissant à Pie XII qui l'avait d'abord accueilli à bras ouverts et ensuite aidé aussi matériellement, comme tant d'autres juifs alors persécutés par les nazis.

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