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Foi - Page 709

  • Notre entrée en Carême; mais qui donc doit se convertir ? par Mgr Delville, évêque de Liège

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    Notre entrée en Carême

    Mais qui donc doit se convertir ?

    Chers Frères et Sœurs,

     

    Voilà le Carême arrivé !

    Quarante jours de cheminement vers Pâques !

    À travers les souffrances de Jésus et celles du monde. 

    Vers la joie de la résurrection et de la vie nouvelle.

    Quarante jours de conversion personnelle et communautaire !

     

    En ces jours tourmentés, pleins d’éclats de guerre et de terrorisme, nous sentons très fort le besoin de conversion de notre terre et de nos sociétés. Qu’est ce qui va freiner la violence en Ukraine, en Syrie, en Lybie, en Irak et ailleurs ? On dirait que ce sont les autres qui ont besoin de conversion, pas nous ! On dirait que la violence est ailleurs que dans nos cœurs, qu’elle est dans des esprits pervertis et lointains, qui font régner l’injustice dans le monde.

     

    La vraie question pour nous est de voir comment nous sommes partenaires inconscients des violences que nos sociétés exercent et du péché qu’elles portent en elles-mêmes. Comment pouvons-nous nous convertir en convertissant notre monde en même temps ?

     

    Voilà le chemin de conversion qui nous est proposé en ce Carême. La prière, le jeûne et l’aumône nous aideront sur ce chemin.

     

    La prière nous branche sur Dieu et sur sa force d’amour, plus que sur la nôtre et sur nos prétentions. Elle nous fait prendre distance de nos automatismes et nous oblige à nous arrêter et à nous décentrer de nous-mêmes.

    Le jeûne nous fait prendre distance de nos volontés de jouissance immédiate, de nos satisfactions passagères, pour retrouver le fond de notre cœur.

    L’aumône nous oriente vers le don, en réponse au besoin des autres ; elle nous fait vivre l’amitié concrète et le souci du pauvre.

     

    Ainsi nos cœurs pourront se convertir et le monde pourra devenir meilleur !

     

    + Jean-Pierre Delville

  • Égypte : le Président al-Sisi ordonne la construction d’une église dédiée aux martyrs

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    Lu sur l’observatoire de la christianophobie :

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    « C’est une information vraiment inouïe que nous offre, aujourd’hui, l’Agence Fides

    [E]n Égypte, le gouvernement a proclamé sept jours de deuil national pour les martyrs de Libye, alors qu’en différents diocèses, entre jeûnes et veillées de prière, des fidèles et des évêques avancent la proposition de leur dédier leurs nouvelles églises. Le Premier Ministre égyptien, Ibrahim Mahlab, a révélé que le Président Abdel Fattah al-Sisi en personne a donné ordre de construire aux frais de l’État une église dédiée aux martyrs de Libye dans la ville de Minya, ville de la région dont provenait la majeure partie des coptes décapités par les djihadistes. Par décret présidentiel, les familles des victimes du terrorisme islamiste recevront un dédommagement financier et deviendront titulaire d’une pension mensuelle.

    Cela sera doublement symbolique, car beaucoup d’églises de la ville de Al-Minya avaient été détruites par les islamistes et les Frères Musulmans en août 2013…

    Source : Agence Fides (17 février) »

     Ici : Égypte : le Président al-Sisi ordonne la construction d’une église dédiée aux martyrs

    JPSC

  • BXL, La Viale, chaque vendredi de Carême : Chemin de Croix

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    CHEMIN DE CROIX
    Chaque vendredi du Carême à 20h00
    20 février; 27 février; 6 mars; 13 mars; 20 mars; 27 mars 2015
    La Viale Europe - L'église du St Sacrement,
    Chaussée de Wavre205, 1050 Ixelles, Bruxelles
    Bus : 34 et 80, arrêt: Idalie
    facebook.com/WayoftheCrossBrussels

  • Angélisme, relativisme, égalitarisme : la trilogie du vide danois

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Le Danemark aussi est confronté à la montée de l’islamisme. Les attentats de Copenhague, œuvre comme à Paris d’un natif du pays, mettent en exergue l’incapacité de l’Occident à répondre à « l’islamo-fascisme » dont parle Manuel Valls. Pour le blog « Causeur », le Danemark « illustre mieux que n’importe quel autre pays l’état de fatigue et d’usure générale de l’Occident ». Une nation où « l’angélisme prime, où la relativité et l’égalitarisme se livrent une âpre concurrence et où les valeurs sont priées de ne pas s’afficher outrageusement sur la place publique », note le magazine. Non sans conséquences… »

    Causeur.fr écrit en effet ceci (extrait) :

    […] À peine un mois s’est écoulé depuis les attentats qui ont visé Paris et qui, semblait-il, avaient insufflé un esprit de fronde contre l’islamisme radical à travers le monde, celui que l’on appelle l’esprit du 11 janvier. La réalité est tout autre, c’est désormais un esprit de peur qui règne sur l’Europe, tant les évènements se suivent et se ressemblent dans le mode opératoire et le choix des victimes. Mais surtout, pour incroyablement violents que furent les attentats de Paris, ceux de Copenhague gravissent un échelon supplémentaire dans la terreur, du moins du point de vue symbolique.

    Nation avant-gardiste par excellence, territoire revendiquant à hue et à dia son enchantement, terre précurseur du progrès et de l’individualisme, le Danemark illustre mieux que n’importe quel autre pays l’état de fatigue et d’usure générale de l’Occident que Michel Houellebecq met en scène dans son roman pour expliquer l’établissement de l’islam. Dans cette contrée à l’origine de toutes les avancées sociétales, où l’angélisme prime, où la relativité et l’égalitarisme se livrent une âpre concurrence et où les valeurs sont priées de ne pas s’afficher outrageusement sur la place publique, on ne peut s’empêcher de donner raison à la maxime nietzschéenne selon laquelle la nature a horreur du vide. Et par conséquent d’y voir une cible idéale de l’islamisme radical.

    Le Danemark, c’est aussi le pays de la liberté d’expression, parfois jusqu’à l’extrême. Sans comparaison possible avec la France, il est quasiment permis de tout penser et de tout dire. C’est ainsi que le Danmarks Nationalsocialistiske Bevægelse, parti nazi officiel et légal, exhibe fièrement ses croix gammées lors de ses manifestations publiques, où que l’association pédophile danoise, la DPA, crée en 1985, ne fut dissoute qu’en 2004. En attaquant à Copenhague, les terroristes portaient l’estocade à la liberté d’expression et à sa sanctuarisation sans limites.  Est-il d’ailleurs nécessaire de rappeler que le Danemark fut le lieu d’origine du « blasphème », lorsqu’en 2005, le Jyllands-Posten publiait les premières caricatures de Mahomet ? […]

     Ref. Une Europe sans transcendance est-elle capable de résister à l’islamisme ? et Le Danemark frappé par le terrorisme islamiste

    JPSC

  • Des retraites en ligne pour le carême 2015

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    Retraites en ligne pour le CAREME 2015 :

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  • Vous n’avez pas envie de changer de Carême ?

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    Emmanuel Bourceret dans « Famille chrétienne » :

    Question charité, vous faites quoi pour le Carême cette année ? Vous allez donner de l’argent aux pauvres du tiers ou du quart-monde, aux chrétiens d’Irak, aux enfants de la rue à Manille ou ailleurs ? Très bien. Vous avez l’avantage du choix, les associations ne manquent pas, vous pouvez faire un chèque chaque semaine ! Encore plus fou, vous allez donner de votre personne en accompagnant les associations sur le terrain de la misère, de la solitude, de la souffrance ? Merveilleux. J’espère bien que nous allons tous réaliser au moins une des actions là, tournée vers l’extérieur.

    Mais la charité de proximité, vous y avez pensé ? Non, je ne parle pas ni du clochard qui fait la manche près de chez vous, ni de la voisine de palier revêche ou pipelette que vous évitez soigneusement. Mais des plus proches, parents, enfants, conjoints. Oh ! là, là ! Oui, ça risque d’être difficile, pour le coup. Voulez-vous juste un début de liste des actes de charité familiaux et conjugaux ? Prendre le temps d’écouter vraiment l’autre quand je suis fatigué, arrêter l’ordinateur pour parler avec un enfant, s’abstenir des petits reproches journaliers à mon conjoint, etc. Je vous laisse compléter, je suis sûr que, sous le regard de Dieu, nous serons tous très inventifs.

    Vous n’avez ni conjoint, ni enfant ? Pas grave, la charité de proximité peut aussi se déployer dans le cadre professionnel ou bénévole. Ça demande autant d’effort et de renoncement. Beaucoup de joie aussi, quand on donne de soi. De quoi être inondé d’amour divin pour l’alléluia de la Résurrection pascale, avec un cœur et un esprit nouveau, après un Carême vraiment différent.

    Ref. Vous n’avez pas envie de changer de Carême ?

    JPSC

  • Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 18 février 2015 à 18h00

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    Ouverture du carême 2015

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy, 132

     MERCREDI 18 FEVRIER 2015 À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    par l’abbé Claude Germeau

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    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Psalmodie des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea)

    Possibilité de se confesser 

    Plus d’informations

    tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be

    Repons "Emendemus" (version polyphonique, William Byrd, 1539-1623)

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  • Entrer en carême avec saint Léon le Grand

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    L’entrée dans le Carême avec saint Léon le Grand (source)

    Nous possédons douze sermons que le pape saint Léon le Grand (440-461) a prononcés au début du Carême, à l’occasion du premier dimanche. Les idées qu’il y développe, les conseils qu’il y donne, sont une expression authentique de la tradition de l’Église pour la pratique de ce temps liturgique. Sans doute en avait-il reçu les éléments des Pères qui l’ont précédé, saint Augustin surtout, mais on peut dire qu’il leur a donné un tour achevé, dans cette belle langue oratoire qui est la sienne, encore proche du latin classique. Ces idées, ces conseils, sont simples et peu nombreux, la doctrine en est ferme, éloignée des subtilités philosophiques ou théologiques auxquelles son esprit, avant tout pratique, était peu porté ; l’expression en est multiforme, car il revient souvent sur les mêmes sujets et ne craint pas de se répéter ; aussi nous est-il facile de choisir parmi les textes ceux qui conviennent le mieux à notre dessein, lequel sera de rechercher dans quelles dispositions doit se mettre le chrétien abordant le Carême, s’il veut retirer de la pratique de ce temps salutaire tout le fruit spirituel qu’on en peut attendre.

    Qu'est-ce que le carême ?

    Et tout d’abord saint Léon donne-t-il des définitions du Carême ? Si oui, elles pourront nous éclairer sur l’idée qu’il s’en fait. Effectivement, il l’appelle un « service plus empressé du Seigneur » (1,3)[1], une « compétition de saintes œuvres » (ibid.), un « stade où l’on combat par le jeûne » (1,5), un « accroissement de toute la pratique religieuse » (II, 1), un « temps où la guerre est déclarée aux vices, où s’accroît le progrès de toutes les vertus » (II, 2), « le plus grand et le plus sacré des jeûnes » (IV, 1 ; XI, 1), un « entraînement de quarante jours » (IV, 1), les « jours mystiques et consacrés aux jeûnes salutaires » (IV, 2), les jours « plus spécialement marqués par le mystère de la restauration humaine » (VI, 1), etc. Autant d’expressions qui suggèrent les idées d’exercice, de lutte, de ferveur religieuse, d’espérance aussi. Nous allons les retrouver, ces idées, tout au long de l’analyse détaillée qu’il nous faut entreprendre maintenant.

    Lire la suite sur le site salve-regina.com

  • "Tenez ferme" : le message du pape pour le carême 2015

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    "Tenez ferme" : Message du pape François pour le carême 2015

    "Dieu n'est pas indifférent au monde" (texte intégral - source)

    «Tenez ferme» (Jc 5, 8)

    Chers frères et sœurs,

    Le Carême est un temps de renouveau pour l’Église, pour les communautés et pour chaque fidèle. Mais c’est surtout un « temps de grâce » (2 Cor 6, 2). Dieu ne nous demande rien qu’il ne nous ait donné auparavant : « Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 19). Il n’est pas indifférent à nous. Il porte chacun de nous dans son cœur, il nous connaît par notre nom, il prend soin de nous et il nous cherche quand nous l’abandonnons. Chacun de nous l’intéresse ; son amour l’empêche d’être indifférent à ce qui nous arrive. Mais il arrive que, quand nous allons bien et nous prenons nos aises, nous oublions sûrement de penser aux autres (ce que Dieu le Père ne fait jamais), nous ne nous intéressons plus à leurs problèmes, à leurs souffrances et aux injustices qu’ils subissent… alors notre cœur tombe dans l’indifférence : alors que je vais relativement bien et que tout me réussit, j’oublie ceux qui ne vont pas bien. Cette attitude égoïste, d’indifférence, a pris aujourd’hui une dimension mondiale, au point que nous pouvons parler d’une mondialisation de l’indifférence. Il s’agit d’un malaise que, comme chrétiens, nous devons affronter.

    Quand le peuple de Dieu se convertit à son amour, il trouve les réponses à ces questions que l’histoire lui pose continuellement. Un des défis les plus urgents sur lesquels je veux m’arrêter dans ce message, est celui de la mondialisation de l’indifférence.

    L’indifférence envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle même pour nous, chrétiens. C’est pour cela que nous avons besoin d’entendre, lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent.

    Dieu n’est pas indifférent au monde, mais il l’aime jusqu’à donner son Fils pour le salut de tout homme. A travers l’incarnation, la vie terrestre, la mort et la résurrection du Fils de Dieu, la porte entre Dieu et l’homme, entre le ciel et la terre, s’est définitivement ouverte. Et l’Église est comme la main qui maintient ouverte cette porte grâce à la proclamation de la Parole, à la célébration des sacrements, au témoignage de la foi qui devient agissante dans l’amour (cf. Ga 5, 6). Toutefois, le monde tend à s’enfermer sur lui-même et à fermer cette porte par laquelle Dieu entre dans le monde et le monde en lui. Ainsi, la main, qui est l’Église, ne doit jamais être surprise si elle est repoussée, écrasée et blessée.

    C’est pourquoi, le peuple de Dieu a besoin de renouveau, pour ne pas devenir indifférent et se renfermer sur lui-même. Je voudrais vous proposer trois pistes à méditer pour ce renouveau.

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  • Mgr Oscar Romero par-delà le mythe

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    De "Chrétiens dans la Cité", la lettre d'information de Denis Sureau :

    Pour Mgr Oscar Romero, au-delà du mythe

     

    Figure en Amérique latine, et ailleurs, Mgr Oscar Romero vient d'être déclaré martyr de la foi par le pape François. Sa béatification ne devrait pas tarder. Quel est le sens de cette reconnaissance, par-delà le mythe ?

     

    Le 24 mars 1980, l'archevêque de San Salvador, Mgr Oscar Romero était tué en pleine messe, probablement par un commando lié au pouvoir dictatorial. Depuis, lit-on sur Wikipédia, « certains le considèrent comme le saint patron officieux des Amériques et de San Salvador. Au-delà du catholicisme, Oscar Romero est honoré par d'autres Églises chrétiennes notamment la Communion anglicane : il se trouve être l'un des dix martyrs du XXe siècle à figurer parmi les statues situées au-dessus de la grande porte Ouest de l'Abbaye de Westminster à Londres. » Un véritable mythe Romero s'est développé, faisant de lui un héraut du « progressisme » et de la « théologie de la libération ». Cependant, un examen plus attentif de sa vie et de ses paroles révèle une réalité plus simple encore : il était seulement catholique. 

     

    Comme le journaliste Patrice de Plunkett l'a souligné, Mgr Romero était un compagnon de route de l'Opus Dei et avait été l'un des premiers évêques du monde à demander la béatification de son fondateur Josémaria Escrivá (cf. L'Opus Dei, Presses de la Renaissance, 2006). Sa piété était des plus classiques, et il portait même le cilice. Il n'était pas le défenseur d'une théologie de la libération qui, imprégnée de marxisme, réduisait le combat chrétien au plan horizontal de la lutte armée. Il prêchait « pour une authentique libération chrétienne », une libération intégrale, précisant : « Je fais également un appel pour que dans cette lutte nous renoncions à des libérations simplement temporelles, à des libérations qui ne transcendent pas l’au-delà de l’Histoire, à des libérations qui veulent résoudre les problèmes par la haine, par la violence et par la lutte armée » (homélie du 6 janvier 1978). En même temps, il était scandalisé par les injustices qui crient vengeance vers le ciel, et par les crimes commis par le pouvoir à travers l'armée, la police et leurs « commandos de la mort » liés aux grands propriétaires terriens. Avec courage, la veille de son assassinat, il avait rappelé aux militaires qu'« aucun soldat n'est tenu d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu ; personne ne doit suivre une loi immorale ». Le théologien américain William Cavanaugh s'est appuyé sur cet exemple pour opposer la discipline de l’Église – notre condition de disciples du Christ –, qui est une discipline de vie, à la discipline du Léviathan étatique, qui est une discipline de violence et de mort. Ainsi Mgr Oscar Romero a illustré « la capacité de résistance que nous donne la pratique religieuse de l’Église quand elle lie les chrétiens les uns aux autres dans la paix du Christ » (Eucharistie et mondialisation, Ad solem, 2001). Au risque du martyre.

  • Le pape François invite les jeunes à se rebeller contre la banalisation de l'amour

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    "Jeunes, rebellez-vous contre la banalisation de l'amour"

    Message pour la JMJ 2015 (texte intégral)

    Rome, 17 février 2015 (Zenit.org)

    Le pape François exhorte les jeunes à « redécouvrir la beauté de la vocation humaine à l’amour » et à « se rebeller contre la tendance diffuse à banaliser l’amour, surtout quand on cherche à le réduire seulement à l’aspect sexuel, en le détachant ainsi de ses caractéristiques essentielles de beauté, de communion, de fidélité et de responsabilité ».

    Le message du pape pour la 30e Journée mondiale de la jeunesse qui sera célébrée le 29 mars 2015, dimanche des rameaux, sur le thème « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8), a été publié ce 17 février 2015.

    Sur le chemin vers la JMJ 2016 à Cracovie, le pape exhorte les jeunes à « apprendre à discerner ce qui peut"polluer" son cœur, se former une conscience droite et sensible, capable de "discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait" (Rm 12, 2) ».

    « Je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; ... je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, elle croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’‘‘aller à contre-courant’’ », ajoute-t-il.

    Il invite aussi les jeunes à être « de bons explorateurs » : « Si vous vous lancez à la découverte du riche enseignement de l’Église dans ce domaine, vous découvrirez que le christianisme ne consiste pas en une série d’interdits qui étouffent nos désirs de bonheur, mais en un projet de vie capable de fasciner nos cœurs ! »

    A.K.

    Message du pape François

    « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8)

    Chers jeunes,

    Nous continuons notre pèlerinage spirituel vers Cracovie, où en juillet 2016 se tiendra la prochaine édition internationale des Journées Mondiales de la Jeunesse. Sur notre chemin nous avons choisi comme guide les Béatitudes évangéliques. L’année dernière nous avons réfléchi sur la Béatitude des pauvres en esprit, insérée dans le contexte plus large du « discours sur la montagne ». Nous avons découvert ensemble la signification révolutionnaire des Béatitudes et l’appel fort de Jésus à nous lancer avec courage dans l’aventure de la recherche du bonheur. Cette année nous réfléchirons sur la sixième Béatitude : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8).

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  • Le bienheureux Antoni Leszczewicz, prêtre et martyr († 1943) (17 février)

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    Le bienheureux Antoni Leszczewicz, prêtre et martyr († 1943) (source : EAQ)

    Antoine Leszczewicz naît le 30 septembre 1890 à Abramowszczyźnie (Lituanie), alors dans l'Empire russe, de parents polonais, Jana et Karoliny Sadowskiej.

    À Saint-Pétersbourg : en 1902 il commence ses études secondaires au lycée catholique de la paroisse Sainte-Catherine ; en 1907 il entre au séminaire catholique, et ensuite à l'académie impériale de théologie; le 13 avril 1914 il est ordonné prêtre.

    Il est nommé vicaire à Irkoutsk à la paroisse de l'Assomption, puis à Tchita, et suit ses fidèles, qui fuient les conséquences de la Révolution d'Octobre, vers l'Extrême orient.

    Il s'installe donc à Harbin en Mandchourie (Chine), où sont réfugiés des milliers d'émigrés de l'ancien Empire russe dont un certain nombre de catholiques. La congrégation des marianistes polonais, où il entrera plus tard, est dirigée à Harbin depuis 1928 par le P. Fabian Abrantovitch. Il est d'abord prêtre à l'église Saint-Stanislas et enseigne, dans les écoles polonaises, le latin, le russe et le catéchisme. Il ouvre une crèche, une école pour enfants de familles catholiques pauvres, et construit une petite église : l'église paroissiale Saint-Josaphat, dont il devient le curé en 1924.

    Le P. Leszczewicz demande à partir pour la Pologne en 1937 et passe par le Japon, où il entend parler du P. Maximilien Kolbe, et prend le bateau pour l'Europe qu'il n'a pas vue depuis de nombreuses années. Il se rend à Rome auprès des marianistes polonais qui l'envoient faire son noviciat en Pologne en 1938. La congrégation des marianistes polonais correspond à ses attentes de congrégation missionnaire moderne. Il prononce ses vœux en juin 1939 et il est aussitôt envoyé à Drouïa à la frontière de la Pologne et de la Biélorussie bolchévique, où la congrégation a ouvert un lycée en 1923, dirigé depuis 1938 par le P. Kulesza. En septembre, les soviétiques envahissent la région. Le lycée des marianistes est fermé et ils sont expulsés de leur maison, mais, curieusement, les communistes n'arrêtent pas les prêtres et les religieuses qui peuvent en habit laïc poursuivre un apostolat discret en ville.

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