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Foi - Page 739

  • Belgique : Pour un enseignement raisonné de la religion

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    Certains voudraient profiter d’un récent arrêt de la Cour constitutionnelle de Belgique pour éliminer les cours de religion de l’enseignement officiel francophone. D’autres y prétendent au motif que les religions engendreraient la violence. Dans une page de débat du journal Le Soir, Etienne Michel,  secrétaire général due l’enseignement catholique donne son avis sur la question. Le site Didoc.be nous rappelle cette excellente interview :

    — Même si ça ne concerne pas l’école libre : que pensez-vous de ceux qui suggèrent de totalement évacuer le cours de religion/morale dans l’enseignement officiel ?

    Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur ce qui se passe dans l’officiel, vous savez…

    — Oui mais, quand même, vous êtes aussi un citoyen, un observateur…

    Ah !... Alors, comme observateur, je peux vous dire ceci… Il y a la stratégie 1 : on actualise le pacte scolaire. Et la stratégie 2 : on le dépasse.

    — Actualiser : dans quel sens ?

    On confirme l’enseignement des religions, comme il est organisé aujourd’hui. Mais l’autorité publique fixerait des conditions. Elle pourrait exiger que ces cours soient enseignés en français ; que les enseignants de religion soient formés — aujourd’hui, ce n’est pas organisé ou imposé pour toutes les religions. L’autorité pourrait fixer des éléments à mettre dans les programmes, prévoir qu’il faut son agrément pour ces programmes et, enfin, contrôler les cours et les enseignants par une inspection appropriée.

    — Et la stratégie 2, c’est quoi ?

    J’observe la volonté du monde laïque et de ses organisations de repousser la religion en dehors du champ de l’école, le plus loin possible. Et comme la Constitution ne le permet pas totalement, l’option retenue est la réduction des 2 heures de religion à 1 heure par semaine, combiné à un système de dispense et l’introduction d’un cours de citoyenneté. On dépasse le pacte scolaire. C’est l’intuition du courant laïque traditionnel, qui vise à repousser le religieux dans la sphère privée.

    — Et c’est une bonne idée, ça ?

    Le fanatisme religieux, ce n’est pas la religion mais la pathologie de la religion. Et le problème, c’est que le fanatisme religieux ne se laisse pas enfermer dans la sphère privée. Au contraire. Avec les attentats, il fait violemment irruption dans la sphère publique.

    — Que faire ?

    Faut-il laisser l’enseignement de la religion s’opérer de façon informelle ? Ne prendrait-on pas le risque de laisser les prédicateurs agir dans les arrière-salles de café ? De laisser les idées simplistes prendre le pas sur un enseignement plus raisonné de la religion et sur un rapport plus raisonné au religieux ?

    Sur un plan philosophique : dans un entretien qu’ils ont eu en 2004, le sociologue allemand Jürgen Habermas et le futur pape Joseph Ratzinger ont convenu de la nécessité d’un dialogue entre la raison et les religions. La religion livrée à elle-même peut produire des pathologies, comme le djihadisme. Mais la raison peut aussi manquer de sagesse — les armes de destruction massive sont un produit de la raison. Et il est bon pour l’équilibre de notre société que la possession de ces armes ne soit pas dissociée du commandement religieux « tu ne tueras point ». C’est cet équilibre qui fait que nous avons des armes atomiques et que nous nous interdisons de les utiliser.

    Pour le sociologue Alain Touraine, nous devrions réarticuler ce que notre époque tend à dissocier. Il faut essayer de réarticuler raison et religion. C’est ce que nous faisons à l’école catholique où le cours de religion a intégré le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et la citoyenneté. Vous voyez : on articule religion et citoyenneté au lieu de dissocier. C’est notre option.

    Et je vois bien que l’école officielle, pour des raisons que je respecte, prend un autre chemin : dissocier religion et citoyenneté. Avec des problèmes de cohérence. Par exemple, il se pourrait que ce qui sera exposé au cours de citoyenneté ne s’articule pas spontanément et de manière cohérente avec ce qui se dit au cours de religion islamique.

    — Il y a trois ans, le Segec [Secrétariat général de l’enseignement catholique] s’était demandé s’il ne serait pas opportun de permettre au réseau catholique d’organiser le cours de religion islamique. Qu’en est-il ?

    C’était une question. A l’époque, elle a suscité des réactions très vives dans le monde laïque qui a estimé que nous voulions augmenter nos parts d’achats. Ce n’est pas ça. Mais on a bien vu que cette question n’a pas beaucoup d’espace dans le champ politique. Mais elle reste : comment conduire une population à développer un rapport raisonné à sa propre religion ?

    — Et ça, seule l’école peut le faire ?

    C’est à l’école de faire ce genre de travail, oui.

    Etienne Michel dirige le Secrétariat général de l’enseignement catholique. Source : Le Soir, 25-3-15, p. 24.

    Ref. Pour un enseignement raisonné de la religion

    JPSC

  • La Belgique est championne d’Europe dans la course aux vocations

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    Lu dans la « Libre » sous la plume de Bosco d’Otreppe : 

    IMG_2964-770x375.jpgCertains chiffres ont le don de surprendre. Ceux envoyés, jeudi, par le Vatican sont de cette trempe. Ainsi, la Belgique serait en tête d’un boom des vocations sacerdotales, c’est-à-dire des étudiants séminaristes qui se préparent à la prêtrise.

    Alors que le nombre de ceux-ci n’en finit plus de chuter sur le continent (- 3,6 % entre 2011 et 2013), il progresse chez nous de 7,5 % sur la même période, et fait de la Belgique le meilleur pays en la matière (l’Ukraine suit avec 4,5 %, et l’Italie s’accroche au podium avec une maigre progression de 0,3 %).

    Faut-il le croire ? Eh bien non, car selon les chiffres obtenus auprès de l’Eglise belge, cette progression serait en fait de… 25 %. En septembre 2011, on comptait en effet 82 étudiants séminaristes, pour 102 en juin 2013 (et 106 actuellement).

    Ces chiffres sont pour autant à relativiser fortement. Premièrement parce qu’ils sont tout à fait marginaux (les pourcentages n’ont dès lors que peu de valeur).

    Deuxièmement parce qu’ils sont tout à fait insuffisants pour combler la pénurie de prêtres en Belgique dont le nombre est passé de 10 400 en 1960 à environ 3 000 aujourd’hui.

    Troisièmement parce qu’ils ne prennent en compte que les prêtres diocésains et non pas l’ensemble des religieux appartenant à des congrégations, qui sont de moins en moins nombreuses en Belgique.

    Et enfin parce qu’une quarantaine de séminaristes qui étudient actuellement dans notre pays viennent de l’étranger et n’officieront pas éternellement chez nous.

    Un tournant existentiel

    Au-delà de ces chiffres qui cachent mal une crise profonde que personne ne nie plus, il n’en demeure pas moins que l’Eglise aborde un tournant existentiel avec une certaine dose de confiance. Pour le dire autrement, l’Eglise assume aujourd’hui le fait que son destin est celui d’une institution qui ne représentera d’ici quelques années au mieux qu’une "consistante minorité" de la population. Elle est consciente qu’elle devra repartir de là.

    "Pour les nostalgiques de paroisses d’antan avec un prêtre et deux vicaires, les espoirs seront toujours déçus", explique le père Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique. "Mais néanmoins, il existe plusieurs lieux où l’on sent que les jeunes attirent les jeunes, et que le fait que les jeunes prêtres portent peut-être plus facilement le col romain et sont donc plus facilement identifiables qu’il y a vingt ans suscite beaucoup de rencontres et d’intérêt."

    Une stratégie qui n’en est pas une

    "La clé , c’est le témoignage", confirme Claire Jonard qui vient de contribuer au lancement très récent d’un nouveau site Internet consacré aux vocations (vocations.be), et qui participera à la marche des vocations le premier mai prochain.

    L’objectif, explique l’Eglise, n’est pas de mettre en place une "stratégie", mais simplement de donner aux jeunes la possibilité de se poser la question de la vocation "dans un monde qui n’en donne pas toujours la possibilité".

    Du coup, une simple recherche sur Internet permet de distinguer (principalement dans les villes) des lieux, des activités ou des communautés qui remplissent réellement des églises plusieurs fois par semaine. "C’est encore marginal, c’est encore invisible, mais on a l’impression que quelque chose se passe", explique Simon Naveau, séminariste en Belgique. "Les jeunes s’engagent plus activement", confirme Bruno Druenne, un de ses confrères.

    Rien n’est gagné, tout le monde en convient, mais l’Eglise belge a décidé de miser sur quelques "foyers dynamiques" pour repartir et rassembler les siens.

    Réf. La Belgique est championne d’Europe dans la course aux vocations

    La Belgique vraiment ? Ce que Bosco d’Otreppe ne dit pas c’est que plus  de  la moitié des séminaristes belges relèvent de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles : c’est Monseigneur  Léonard qui « booste » les vocations là où il passe :  ce fut le cas jadis avec le séminaire Saint-Paul de Louvain-la-Neuve, ensuite à Namur et aujourd’hui à Bruxelles. Les succès sont largement liés à son charisme et l’expérience montre que le soufflé  retombe dès qu’il n’est plus là. Il se dit toutefois maintenant que Monseigneur, après son offre de démission pour raison d’âge (article 401 du code de droit canon), continuerait à s’intéresser de près à la Fraternité des Saints Apôtres qu’il a récemment fondée avec le succès que l’on sait. Espérons-le. 

    JPSC

  • Dison, 4 mai : "Mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de coeur"; conférence par l'abbé Edouard Marot

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    Affiche conférence 04-05-2015.jpg

  • Pèlerinage de Pentecôte à Chartres

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    ND-de-Chrétienté-2015-affiche.jpgEn cette année de la Vie Consacrée, Notre-Dame de Chrétienté a indiqué les différents célébrants de messes et offices du prochain Pèlerinage de Pentecôte les 23, 24 et 25 mai. Pour la première fois depuis de longues années, un évêque, Mgr Schneider, participera à tout le Pèlerinage.

    Don Louis-Marie, père abbé de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux, célébrera la messe solennelle du samedi au départ du pèlerinage dans la cathédrale Notre Dame de Paris.

    Monseigneur Athanasius Schneiderévêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, célébrera la messe pontificale du dimanche de Pentecôte à l’hippodrome de Rambouillet.

    Monseigneur Michel Pansardévêque de Chartres, présidera le salut du Saint Sacrement le dimanche soir au bivouac de Gas .

    Le Père Emmanuel-Marie de Saint Jeanpère abbé de l’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, célébrera la messe pontificale de clôture du pèlerinage le lundi de pentecôte dans la cathédrale de Chartres.

    Inscriptions et renseignents (Tarif réduit jusqu’au 26 avril) 

    Ref. Pèlerinage de Pentecôte à Chartres

    JPSC

  • Dimanche des vocations ce dimanche à Banneux

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    Dimanche des vocations ce dimanche à Banneux (liege.diocese.be)

    En cette année de la Vie consacrée, tous ceux qui le souhaitent sont conviés à une grande fête de la Vie consacrée, au sanctuaire marial de Banneux, le 26 avril prochain, qui est également la journée mondiale de prière pour les vocations.

    Quel cadeau nous fait le Pape François ! Nous offrir une année, pleine et entière, pour nous réjouir de cette belle vocation à la vie religieuse, à la vie consacrée. Dans la lettre apostolique qu’il nous a adressée à cette occasion, le Pape fixe trois objectifs : « regarder le passé avec reconnaissance…, vivre le présent avec passion…, embrasser l’avenir avec espérance ».  C’est bien avec Jésus, « notre premier et unique amour » dit-il encore, celui qui est qui était et qui vient, que nous sommes invités à faire ce chemin. C’est à Lui que nous consacrons notre vie et par lui, dans l’Esprit, au Père. C’est ‘à Lui’ afin de devenir ‘comme Lui’ témoins d’Évangile, prophètes pour « réveiller le monde », porteurs d’une espérance jusqu’aux « périphéries existentielles ».  Évangile, prophétie, espérance : les trois mots clefs de ce logo proposé pour cette année. Sans aucun doute, cette magnifique lettre portera notre réflexion, notre prière et notre action.

     

    Réuni à plusieurs reprises sous l’impulsion de la COREB, un groupe de consacré-e-s a mis sur pied un programme afin de nous aider à vivre cette année. Vous en trouvez le détail dans ce COREB-Info. Je vous invite tout particulièrement à retenir la date du dimanche 26 avril 2015, jour habituel de la prière mondiale pour les vocations. Nous avons décidé d’en faire une grande fête de la Vie Consacrée. Marquez cette date dans votre agenda, parlez-en autour de vous. Elle se veut ouverte à tous et à toutes : amis, collaborateurs, curieux ... 


    Dieu, qui avait le monde à sauver, a choisi de partager notre humanité dans toute sa faiblesse, son humilité, ses limites. Puisque c’est lui qui nous a appelés et que nous servons, n’ayons pas peur de la pauvreté que nous expérimentons parfois. Laissons-le venir habiter nos vies, nos communautés, nos grands ou petits projets. Laissons-nous faire, agissons en le laissant agir avec une grande espérance.

     

    Franck Janin s.j.
    Président COREB

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  • « Vultum tuum, Domine, requiram » (PS. 26,8)

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    jean-paul-ii-et-eucharistie.jpg« Quaesivi vultum tuum, vultum tuum Domine requiram, ne avertas faciem tuam a me , j'ai cherché ton visage, je rechercherai ton visage, Seigneur : ne détourne pas de moi ta face »: du saint au pécheur, ce verset du psalmiste (que nous chantons à la messe grégorienne du dimanche après l’Ascension), beaucoup  de femmes et d’hommes religieux l’ont répété dans leur cœur, des artistes nombreux aussi l’ont exprimé par leur art. Le  livre de Véronique Lévy, récemment convertie au catholicisme, lui emprunte son titre : « Montre-moi ton Visage » . Lu ce « post » date du 22 avril 2015 sur le blog « Jésus-Christ en France » : 

    « La sœur cadette de l’écrivain Bernard-Henri Lévy publie un livre dans lequel elle raconte sa conversion au catholicisme. Récit d’un parcours hors du commun.

    En ce premier dimanche de carême de l’année 2012, la nef de Notre-Dame de Paris est pleine à craquer. Une cérémonie présidée par Mgr Vingt-Trois rassemble les adultes qui seront baptisés quarante jours plus tard, dans la nuit de Pâques. Soudain, dans l’assistance, on s’avise de la présence de Bernard-Henri Lévy. Que fait-il là, dans les rangées réservées aux familles des catéchumènes ? Des tweets fusent, vite relayés. C’est ainsi que se répand l’incroyable nouvelle : Véronique Lévy, la sœur d’une des figures de la communauté juive française, s’est convertie au catholicisme.

    Lorsqu’elle annonça à son frère qu’elle allait être baptisée, « BHL » perçut tout de suite que ce n’était pas une nouvelle lubie de sa petite sœur, de plus de vingt ans sa cadette, que personne, dans leur famille, ne prenait au sérieux. « À l’assurance et à l’intensité avec laquelle elle parlait, j’ai compris que ce n’était pas un enfantillage mais une authentique expérience intérieure, dit-il. J’ai été très vite impressionné aussi par son degré de connaissance en théologie chrétienne mais aussi juive, dont elle ne savait pourtant rien avant. » Bernard, comme l’appellent ses proches, est bouleversé. Impressionné d’abord par la transformation de Véronique : elle était fragile, instable ; il constate qu’une force nouvelle l’anime et s’en réjouit. Mais une part de lui-même est attristée par cette conversion : « Qu’en auraient pensé nos parents ? Pendant son baptême, je songeais que cet événement les aurait désolés. C’est une rupture comme il ne s’en était sans doute jamais produit dans cette lignée multimillénaire des Lévy, confie-t-il. J’avais aussi le sentiment d’avoir échoué à transmettre quelque chose à cette petite sœur qui pourrait être ma fille. »

    Qui est cette mystérieuse Véronique, jamais apparue en public ?

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  • Journée mondiale des Vocations (26 avril) : le message du pape

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    50281681.jpg26 avril : Message du Pape pour la Journée Mondiale des Vocations

    Message du pape (publié le 29 mars dernier) pour la Journée Mondiale des Vocations de ce dimanche 26 avril 2015 :

    Chers frères et sœurs,

    Le quatrième dimanche de Pâques nous présente l’icône du Bon Pasteur qui connaît ses brebis, les appelle, les nourrit et les conduit. En ce dimanche, depuis plus de 50 ans, nous vivons la Journée mondiale de prière pour les Vocations. Elle nous rappelle chaque fois l’importance de prier pour que, comme a dit Jésus à ses disciples, «le maître de la moisson envoie des ouvriers pour sa moisson» (cf.Lc 10, 2). Jésus exprime ce commandement dans le contexte d’un envoi missionnaire: il a appelé, outre les douze apôtres, soixante-douze autres disciples et il les envoie deux par deux pour la mission (Lc 10, 1-16). En effet, si l’Église «est par sa nature missionnaire» (Conc. Œcum. Vat. II Décret Ad gentes,n.2), la vocation chrétienne ne peut que naître à l’intérieur d’une expérience de mission. Aussi, écouter et suivre la voix du Christ Bon Pasteur, en se laissant attirer et conduire par lui et en lui consacrant sa vie, signifie permettre que l’Esprit-Saint nous introduise dans ce dynamisme missionnaire, en suscitant en nous le désir et le courage joyeux d’offrir notre vie et de la dépenser pour la cause du Royaume de Dieu.

    L’offrande de sa vie dans cette attitude missionnaire est possible seulement si nous sommes capables de sortir de nous-mêmes. En cette 52ème Journée mondiale de prière pour les Vocations, je voudrais donc réfléchir sur cet “exode” particulier qu’est la vocation, ou, mieux, notre réponse à la vocation que Dieu nous donne. Quand nous entendons la parole “exode”, notre pensée va immédiatement aux débuts de la merveilleuse histoire d’amour entre Dieu et le peuple de ses enfants, une histoire qui passe à travers les jours dramatiques de l’esclavage en Égypte, l’appel de Moïse, la libération et le chemin vers la Terre promise. Le livre de l’Exode – le second livre de la Bible –, qui raconte cette histoire, représente une parabole de toute l’histoire du salut, et aussi de la dynamique fondamentale de la foi chrétienne. En effet, passer de l’esclavage de l’homme ancien à la vie nouvelle dans le Christ est l’œuvre rédemptrice qui advient en nous par la foi (Ep 4, 22-24). Ce passage est un “exode” véritable et particulier, c’est le chemin de l’âme chrétienne et de l’Église entière, l’orientation décisive de l’existence tournée vers le Père.

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  • BXL, 5 mai : Ré-enchanter sa vie avec Martin Steffens à l'Institut Sophia

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    INSTITUT SOPHIA - CONFÉRENCE
    Le 05/05/2015 - Ré-enchanter sa vie
    Martin Steffens
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    Mardi 5 MAI à 20 heures

    CONFERENCE de Martin STEFFENS « RE-ENCHANTER SA VIE ! »

    Où ? Institut d’Etudes Théologiques, 24 Boulevard St Michel, 1040 Bruxelles

    PAF : 6€ et 3€ (étudiant)

    Inscription : confsophia@gmail.com

    Martin Steffens (né en 1977) est professeur agrégé de philosophie. Il est l'auteur d´études sur Descartes, Simone Weil (Gallimard 2006 et 2007) et Nietzsche (Ellipses 2008). Son appétit spirituel et philosophique le porte tout autant à penser le quotidien (Une journée philosophique Ellipses 2010) qu'à mettre ses pas dans ceux d´une grande mystique (Prier 15 jours avec Simone Weil Nouvelle Cité 2009). Père de deux enfants, il enseigne la philosophie à Metz, au lycée, en classes préparatoires ainsi qu´aux résidants d´un foyer d´accueil pour handicapés physiques.

  • Rome : formation de nouveaux exorcistes

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    Lu sur « réinformation.tv » :

    « L’accent mis par le pape François sur l’existence et la réalité personnelle du diable a été à la racine de la mise en place d’une session de formation de futurs exorcistes à Rome, du 13 au 18 avril, à l’université pontificale Regina Apostolorum, sous l’égide de la Congrégation pour le clergé. C’est donc très officiellement que quelque 170 prêtres et soignants du monde entier ont fait de cet événement régulier le plus fréquenté de son histoire, attirant l’attention des médias et mettant l’accent sur l’emprise croissante du démon dans le monde moderne. Il a été beaucoup question des qualités requises chez l’exorciste pour chasser les mauvais esprits avec efficacité : dans une intervention par vidéo, filmée par la télévision vaticane et rendue publique par aleteia.org, l’un des plus célèbres exorcistes du monde, le P. Gabriele Amorth, a apporté sa réponse. Elle est simple : l’exorciste doit avoir la foi, une charité ardente, il doit prier et se confesser pour être toujours le plus « propre » possible, il doit jeûner.

    La pratique des exorcismes, délaissée au cours des décennies récentes, apparaît ainsi comme une vocation très spéciale parmi les appels au sacerdoce : un appel dont la responsabilité concrète revient à l’évêque qui est chargé d’assurer ce « service »  […] »

    Ref. Rome : formation de nouveaux exorcistes sous le signe de la foi, de la prière et du jeûne   

    JPSC

  • 12-24 juillet : grand camp des Amis de Dominique Savio

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    Grand camp des Amis de Dominique Savio (A.D.S.)

    Mouvement de jeunesse pour garçons à partir de 6 ans

     

    Quand : du 12 au 24 juillet 2015

    Où : Logement sous tente dans les Ardennes belges

    Participants : Garçons à partir de 6 ans (groupes selon l’âge)

    Frais : 215 Euros

    Programme : Grands jeux, découverte-nature, Olympiades, constructions, activités spéciales pour les grands (à partir de 12 ans), veillées, feux de camp…

    Renseignements : Abbé Pierre Kokot / 24, place du Doyenné / 4460 Horion-Hozémont

    ( (00 32) (0)4 / 250.10.64

    abbepierrekokot@hotmail.com

    Site Internet : www.lads.be

  • Le pape invite à remettre à l'honneur le mariage et la famille

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    Sur zenit.org (Anne Kurian) :

    Remettre à l'honneur le mariage et la famille

    Catéchèse du 22 avril 2015 (traduction intégrale)

    Contre « la récente épidémie de méfiance, de scepticisme, jusqu’à l’hostilité, qui se répand dans notre culture à l’égard d’une alliance entre l’homme et la femme », le pape François exhorte à « remettre à l’honneur le mariage et la famille ».

    « La dévalorisation sociale de l’alliance stable et générative de l’homme et de la femme est une perte pour tout le monde », a-t-il déploré lors de la catéchèse qu’il a prononcée ce mercredi matin, 22 avril 2015, place Saint-Pierre. Si nous ne trouvons pas un sursaut de sympathie pour cette alliance, capable de mettre les nouvelles générations à l’abri de la méfiance et de l’indifférence, les enfants viendront au monde de plus en plus déracinés », a-t-il mis en garde.  

    Il a souligné la beauté de l’aventure du couple : « L’homme trouve la femme, ils se rencontrent et l’homme doit quitter quelque chose pour la trouver pleinement… Cela signifie commencer une nouvelle route. L’homme est tout entier pour la femme et la femme est tout entière pour l’homme. »

    A.K.

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Dans la précédente catéchèse sur la famille, je me suis arrêté sur le premier récit de la création de l’être humain, dans le premier chapitre de la Genèse, où il est écrit : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme » (1,27).

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  • Mgr Léonard aimerait aller vivre à Marche-les-Dames auprès de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    De catho.be (P.G.) :

    Mgr Léonard voudrait rejoindre sa Fraternité des Saints Apôtres

    Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, aimerait s’installer pour sa retraite dans la Fraternité des Saints Apôtres. C’est ce qu’il annonce aujourd’hui dans une interview à l’hebdomadaire ‘Tertio’.

    Mgr André-Joseph Léonard aura 75 ans le 6 mai prochain. Comme le veut l’usage, et comme il l’avait déjà fait savoir, l’archevêque de Malines-Bruxelles remettra à cette occasion sa charge épiscopale à disposition du pape. Ce dernier pourra alors décider de prolonger sa mission ou de nommer un successeur.

    Sans préjuger de la décision du pape, Mgr Léonard a d’ores et déjà confié qu’il prendra sa retraite dans un lieu de pèlerinage en Belgique ou en France. « Je peux entendre les confessions, faire de la prédication et donner des conférences, lire et écrire. » Mais dans le magazine ‘Tertio’, il avoue en même temps de nourrir une idée différente. « Avec la permission de mon successeur, j’aimerais vivre pendant un certain temps dans l’ancienne abbaye de Marche-les-Dames pour habiter dans ma Fraternité des Saints Apôtres. Je veux pour cette fraternité des gens compétents qui sont capables de prendre la responsabilité pour ce séminaire après moi « .

    Former des prêtres

    La Fraternité Sacerdotale est inspirée par le père Zanotti-Sorkine, prêtre à Marseille. En Belgique, elle a été reconnue le 7 avril 2013 par Mgr Léonard. Cette communauté dispose de quinze séminaristes, deux diacres et quatre prêtres. « A Namur, comme à Malines-Bruxelles, ma plus grande joie comme évêque était de consacrer chaque année des prêtres, cinq par an en moyenne. Après toutes ces années, c’est donc plus d’une centaine de prêtres qui ont été ordonnés dans ces diocèses« ,  a rappelé Mgr Léonard.

    Dans ‘Tertio’, le primat de Belgique est également revenu sur le scandale des abus sexuels dans l’Eglise. « Mon temps comme archevêque a été éclipsé par les affaires de pédophilie dans l’Eglise de Belgique. Je n’avais pas été nommé depuis longtemps au moment de la démission de Roger Vangheluwe. Elle nous a frappés comme un coup de tonnerre. Qu’un collègue estimé ait ça sur la conscience a donné à notre Eglise un énorme moment de honte et de chagrin. Je pense que nous avons trouvé une approche sensible avec  l’arbitrage et les points de contact. Nous avons beaucoup appris de ce processus, et les choses sont certainement  différentes aujourd’hui qu’il y a des décennies. Malheureusement, beaucoup de mal a été fait« .

    A noter que les Médias Catholiques vous proposent de leur côté deux rendez-vous avec Mgr Léonard. Tout d’abord en radio, ce dimanche 26 avril à 19h sur La Première, avec une émission spéciale de 50 minutes au cours de laquelle Mgr Léonard a accepté de se prêter au jeu des questions/réponses, d’évoquer son parcours et de partager sa vision de l’Eglise et de la société contemporaine sur quelques thèmes. Vous pourrez également retrouver l’archevêque de Malines-Bruxelles en télé, le dimanche 17 mai à 9h20 sur la Une, qui sera reçu à cette occasion par Philippe Cochinaux.

    P.G. (avec Tertio)