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Foi - Page 737

  • Qu’en est-il de la messe aujourd’hui ? Réflexions sur l’Esprit de toute liturgie

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    Ce ne sont pas les rites par eux-mêmes qui sauvent, contrairement à ce que pensaient les religions anciennes. Le culte en esprit et en vérité qu’institue Jésus-Christ n’annule cependant pas l’acte rituel mais il le vivifie, pour en faire un don qui sanctifie : un sacrement qui procure la grâce.  

    L’Eucharistie est le sacrement par excellence puisqu’elle porte l’Auteur même de la grâce, offrant au Père la « kénose » par laquelle le Fils nous a procuré le salut. Et, avec le pain et le vin, tous les saints configurés à l’image de Jésus-Christ apportent à l’offertoire de la sainte messe la goutte d’eau pure qui se mêlera au sang du Christ humilié rendu présent par la consécration des espèces eucharistiques : seul don parfait à Dieu, auquel nous sommes invités à  joindre celui de nos pauvres mérites, pour communier en retour à la vie même de Dieu. Tel est l’ « admirabile commercium », le merveilleux échange, que réalise chaque messe.

    L’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’accueil de Herstal et prêtre auxiliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège développe ici quelques considérations sur l’incarnation de la messe dans la vie des saints que l’Eglise nous offre en modèles (JPSC) :

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  • Synode sur la famille : virage du pape François ?

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    Depuis la fin du synode de 2014, le pape régnant est intervenu des dizaines de fois à propos de l’avortement, du divorce et de l’homosexualité. Mais il n’a plus dit un seul mot pour soutenir les "ouvertures" réclamées par les  novateurs : une tactique pour apparaître ensuite comme celui qui décidera souverainement du « bon » compromis ? La question est surtout de savoir si, après les ratés du synode de 2014, celui de 2015 délaissera les discussions périphériques que le pape avait lui-même suscitées, pour aborder enfin le cœur de la question, tel que Mgr Léonard l’a si bien exposé ici à l'université de Liège.

    Sur son blog « Chiesa », Sandro Magister note la prudence nouvellement apparue dans le discours papal sur ce thème.  Extrait :

    ROME, le 11 mai 2015 – La seconde et dernière session du synode consacré à la famille approche et le degré de chaleur de la discussion ne cesse d’augmenter.

    Une sortie des évêques allemands - qui considèrent désormais comme acquises, dans le "contexte culturel" de l’Église de leur pays, des modifications substantielles de la doctrine et de la pratique pastorale en matière de divorce et d’homosexualité - a dernièrement fait du bruit :

    > Synode. Les évêques allemands mettent la charrue avant les bœufs(6.5.2015)

    Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. En effet les évêques d’Allemagne sont, pour une grande partie d’entre eux, installés sur des positions de ce genre depuis longtemps, avant même que le cardinal Walter Kasper n’ouvre le feu en prononçant son mémorable discours d’ouverture au consistoire cardinalice qui s’est tenu au mois de février 2014, discours dans lequel il a apporté son soutien à l’accès des divorcés remariés à la communion :

    La véritable histoire de ce synode. Le metteur en scène, les exécutants, les assistants (17.10.2014)

    La nouveauté, c’est quelque chose d’autre. Qui a pour personnage principal le pape François.

    Jusqu’au synode du mois d’octobre 2014, Jorge Mario Bergoglio avait manifesté, à de nombreuses reprises et de différentes manières, qu’il était favorable à ce que des "ouvertures" soient proposées en matière d’homosexualité et de remariage des divorcés et il avait obtenu à chaque fois un important écho dans les médias. Le cardinal Kasper a déclaré de façon explicite qu’il avait "élaboré en accord" avec le pape son explosif discours au consistoire.

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  • "Tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église"; la catéchèse du pape sur le mariage

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    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimez vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”

    Catéchèse du pape François de ce mercredi 6 mai sur le sacrement du mariage (zenit.org)

    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimer vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”, exhorte le pape François. Le pape a en effet ajouté plusieurs commentaires spontanés au texte préparé de sa 13e catéchèse sur la famille, qui était aussi le deuxième volet de sa catéchèse sur « la beauté du mariage chrétien », ce mercredi matin, 6 mai, place Saint-Pierre.

    Le pape souligne la « nouveauté évangélique » du sacrement du mariage  « qui rétablit la réciprocité originelle du dévouement et du respect ».

    Commentant l’Epître de saint Paul aux Ephésiens, le pape François a évoqué « l’indissolubilité », en interrogeant aussi les pasteurs de l’Eglise : « Acceptons-nous jusqu’au bout, nous-mêmes, en tant que croyants et en tant que pasteurs, ce lien indissoluble de l’histoire du Christ et de l’Église avec l’histoire du mariage et de la famille humaine ? Sommes-nous disposés à assumer sérieusement cette responsabilité, c’est-à-dire que tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église ? C’est grand, cela ! »

    A.B.

    Voici la traduction intégrale de zenit.org de sa catéchèse prononcée en italien :

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  • Ces jeunes qui vont regretter Mgr Léonard

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    imagesCAJOSJT4.jpgMonseigneur Léonard semble avoir trouvé les mots pour fédérer autour de lui une jeunesse catholique ardente et décomplexée. Lu aujourd’hui dans la « Libre » sous la plume de Bosco d’Otreppe :

    « Ils sont régulièrement qualifiés de conservateurs ou de traditionalistes, de réactionnaires ou d’ultras ; eux, ces jeunes catholiques qui reconnaissent avec entrain un attachement à Mgr Léonard, s’en étonnent mais ne s’en soucient pas. « Notre but n’est pas de cultiver une étiquette, mais juste de vivre notre foi », explique  Marie, jeune étudiante en médecine.

    Elle et les siens se sentent les dignes héritiers de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Cela, ils l’assument et le revendiquent, et rappellent avoir trouvé en Mgr Léonard, leur « Benoît XVI à eux ».

    Un catholicisme plus assumé 

    Au-delà des bourrasques médiatiques, Mgr Léonard a en effet pu fédérer autour de lui une bonne partie de la jeunesse catholique bruxelloise et francophone. « Si ce n’est son entièreté, c’est sans doute la frange la plus dynamique des 20-35 ans qui se retrouvent autour de paroisses bien marquées, souvent urbaines, et très fidèles au magistère romain », explique Vincent.

    On est donc bien loin, dans l’univers de ces jeunes, d’un catholicisme « Mai 68 » comme ils l’appellent, ou d’un catholicisme « tiède et consensuel ».

    Sans vouloir généraliser, force est d’ailleurs de constater qu’ils affichent un attachement très marqué aux sacrements (eucharistie, confession, adoration…), qu’ils ont leurs auteurs (Rémi Brague, Fabrice Hadjadj, Benoît XVI lui-même…), gardent le Pape pour référence et font preuve d’un grand dynamisme dans le témoignage décomplexé de leur foi.

    On assiste, admettent plusieurs, à un nouveau « tournant générationnel ». Tournant générationnel qui s’insère très bien dans la ligne proposée par Mgr Léonard. « Il est pour nous un repère, explique Eric, jeune père de famille. C’est un homme de Dieu, totalement dévoué, bien plus proche des siens qu’on ne le croit ». 

    Un homme de dialogue 

    Tous les témoignages reçus (plus d’une centaine) témoignent de la même chose. C’est la rencontre avec leur archevêque qui a marqué ces jeunes. « Quand je l’ai rencontré, j’ai remarqué qu’il n’était pas ce grand censeur moral que l’on nous présente. Au contraire, il regarde chacun personnellement. Tout qui va à lui, quel qu’il soit, se sentira écouté », assure Michaël.

    « J’aime sa détermination, qui est toujours pleine de tendresse et de compassion, poursuit Léopold. Il n’a jamais fui le dialogue, il est toujours resté clair dans ses convictions. Il a su parler avec force et clarté lorsque cela était nécessaire, par exemple sur l’euthanasie ou sur les différents scandales dans l’Eglise ».

    C’est cette clarté et cette franchise dans le discours qui ont plu également. « Oui, son discours était exigeant et pas toujours facile à entendre. Et alors?, s’insurge Aline. C’est de cela dont nous avons besoin, nous les jeunes. Il nous empêchait de nous endormir dans un monde où on rabaisse nos ambitions dans la recherche du bien-être et du confort. Mais on sait bien que notre vie a plus de sens que ça, que le bonheur n’est pas aussi tiédasse. C’est une des rares personnes qui a osé nous le rappeler. Il nous a pris au sérieux, nous encourageant à donner le meilleur de nous-mêmes, plutôt que de nous contenter d’une vie de joyeuse paillasse ».

    Un parmi d’autres

    Derrière « une rigueur intellectuelle » et un bilan qu’ils jugent largement positif, ils reconnaissent aussi un homme de foi. « Il a été plus que le simple gestionnaire d’une Eglise en déclin. Il est pour nous un guide spirituel, ajoute Olivier. Si renaissent aujourd’hui des paroissent dynamiques, c’est parce qu’il a osé accueillir de jeunes communautés, critiquées au début, mais vers lesquelles beaucoup se tournent aujourd’hui ».

    Sans être les seuls, ces jeunes forment donc une partie convaincue  des supporters de Mgr Léonard. « Mais nous ne craignons pas l’avenir pour autant. L’Eglise désignera avec justesse le prochain archevêque. Chacun apporte ce qu’il a à apporter, voilà la vraie richesse », conclut Vianney, fidèle par là au Vatican vers lequel se tourne désormais sans hésiter cette galaxie de croyants. »

    Ref. « La Libre » du mercredi 6 mai 2015, à ouvrir à la bonne page : 9

    JPSC

  • Le Jubilé de la Miséricorde présenté par Mgr Fisichella

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    Présentation du Jubilé de la Miséricorde par Mgr Fisichella

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    Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Evangélisation, Mgr Fisichella a présenté le logo, le site Internet dédié mais aussi le calendrier des célébrations du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde (8 décembre 2015 – 20 novembre 2016).

    Dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium qui demeure comme la carte de programmation du pontificat du Pape François, une expression est symptomatique pour saisir le sens du Jubilée extraordinaire qui a été proclamé le 11 avril dernier : « L’Eglise vit un désir inépuisable d’offrir la miséricorde, fruit de l’expérimentation de l’infinie miséricorde du Père et de sa force de diffusion.(Eg 24). C’est à partir de ce souhait qu’il faut relire la Bulle d’indiction du Jubilé Misericordiae Vultus où le Pape trace les finalités de l’Année Sainte.

    Comme on le sait, les deux dates indicatives seront le 8 décembre, la solennité de l’Immaculée Conception, marquant l’ouverture de la Porte Sainte à la Basilique Saint- Pierre, et le 20 novembre 2016la solennité de Jésus –Christ, Seigneur de l’Univers qui est la conclusion de cette Année Sainte. Il est bon d’affirmer d’abord, pour éviter des malentendus, que le Jubilé de la Miséricorde n’est pas et il ne veut pas être, le Grand Jubilé de l’An 2000. Toute comparaison est, donc, sans signification étant donné que chaque Année Sainte apporte ses caractéristiques et ses finalités.

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  • 6 mai : la démission de Mgr Léonard

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    phpthumb_generated_thumbnailjpg-g.jpgDe la page facebook du Père T. Scholtes S.J. :

    "Le mercredi 6 mai 2015, Mgr. André-Joseph Léonard aura 75 ans et remettra au Pape François, sa démission comme Archevêque de Malines-Bruxelles et Président de la Conférence épiscopale de Belgique, conformément au canon 401§1 du Code de Droit canonique (“L’Evêque diocésain qui a atteint soixante-quinze ans accomplis est prié de présenter la renonciation à son office au Pontife Suprême qui y pourvoira après examen de toutes les circonstances.”). Pour ce faire, il remet sa lettre au Nonce Apostolique, Mgr Giacinto Berloco, Ambassadeur du Saint-Siège dans notre pays.

    Les semaines et les mois à venir, trois scénarios sont possibles.

    1) Le Pape peut immédiatement accepter la démission de Mgr. A.-J. Léonard et demander au Collège des consulteurs de désigner un administrateur pour l'Archidiocèse jusqu’à la nomination d’un nouvel Archevêque de Malines-Bruxelles.
    2) Le Pape peut également demander à Mgr Léonard de rester en fonction jusqu’à l'arrivée du nouvel Archevêque.
    3) La troisième possibilité est la prolongation du mandat de l'Archevêque pour une période spécifique.

    Le Nonce apostolique joue un rôle central dans la succession de Mgr. Léonard comme Archevêque de Malines-Bruxelles. Il doit établir la liste de trois candidats - la «terna» - et l’envoyer à Rome (cf. Canon 377 §3). Cette liste est une compilation des suggestions de l'Archevêque et de tous les évêques diocésains. Le Nonce note aussi sa préférence personnelle. Il doit également entendre l’avis de certains membres du Collège des consulteurs et du Chapitre des chanoines. Le Nonce est libre de demander l'avis d'autres membres du clergé ou de laïcs. Le Pape garde la liberté de confirmer un choix ou non (cf. Canon 377 §1; 378 §2)."

     

    Nous regretterons le départ de Mgr Léonard qui a eu à coeur, durant ses années d'épiscopat à Namur et d'archiépiscopat à Malines-Bruxelles, de veiller avec sollicitude sur les communautés diocésaines qui lui ont été confiées. Soucieux des réalités de terrain, il a consacré son temps et ses énergies à de nombreuses visites pastorales à la rencontre des paroisses. Cela ne l'a pas empêché de se dépenser pour la relève sacerdotale avec le succès que l'on sait et qui fait des séminaires dont il a assuré la responsabilité de notables exceptions à l'affaissement généralisé observé dans nos régions. La Fraternité des Saints Apôtres représente, grâce à lui, un espoir de renouveau et de relève sacerdotale dont bénéficie déjà l'église Sainte-Catherine au coeur de la capitale. Mais nous avons surtout apprécié le courage avec lequel, malgré un climat d'hostilité entretenu à son égard par les médias et par certains politiques, il a su, à temps et à contretemps, rappeler les positions de l'Eglise concernant notamment le respect de la vie, le mariage, la famille et la morale sexuelle. Espérons que Rome veillera à placer à la tête de l'Eglise de Belgique une personnalité forte capable de maintenir le cap avec cette même détermination au service de la foi et de l'Eglise. Nous prierons pour cela.

    belgicatho

  • L'appel aux jeunes apôtres d'aujourd'hui

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    Une école de mission diocésaine à Montpellier, Cap Missio, lance son appel aux jeunes apôtres grâce à un teaser "Et aujourd'hui, qui va répondre ?". Avec la bénédiction du Pape François.

  • Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

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    kagaima.jpgMgr Kaigama, Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, appelle médecins et infirmiers africains à ne pas se laisser phagocyter par les « valeurs » laïcistes occidentales. Lu sur le site « aleteia », sous la signature d’Isabelle Cousturié :

    « On ne saurait se laisser phagocyter par les pressions despotiques  de certains gouvernements ou organisations non gouvernementales qui veulent dicter les tendances morales mondiales en les fondant sur leurs « valeurs » laïcistes », a déclaré  Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, aux médecins et infirmiers  catholiques du pays, lors de l’ouverture de leur séminaire au Centre pastoral de Jos.

    S’inspirant du thème de la conférence, « La pratique de l’assistance sanitaire et les enseignements sociaux de l’Eglise catholique », l’archevêque de Jos, est parti des critiques souvent faites à l’Eglise pour ses positions concernant la défense de la vie et la morale sexuelle qui dérivent selon lui de  « positions préjudicielles »,  fruit d’une « connaissance insuffisante des enseignements catholiques », rapporte l’agence Fides. .

    « L’Eglise catholique est fréquemment jugée par des personnes qui ne se soucient pas de savoir ce en quoi elle croit réellement. Ces préjugés, transmis de génération en génération, ont rendu aveugles les critiques de l’Eglise catholique et ainsi, aujourd’hui, beaucoup ne sont pas en mesure d’être objectifs sur ce qui relève de la tradition et des croyances catholiques », déplore l’archevêque de Jos.
     
    En Afrique, lorsqu’il s’agit de contrôle de la population, d’usage du préservatif, d’homosexualité ou autre, « les positions occidentales sont parfois imposées par la force au travers de subsides financiers », faisant croire aux africains que tout ce qui provient de l’Occident est juste, regrette Mgr Kaigama.

    L’archevêque de Jos a conclu son discours en appelant les médecins et infirmiers catholiques à ne pas perdre ce «  discernement culturel ou intellectuel » qui les protège du risque de « perdre » les valeurs auxquelles ils ont toujours tenu, et du risque de «  ne devenir ni africains ni occidentaux ».

     « Ne soyez pas des imitateurs », a-t-il insisté, « restez fidèles à votre héritage religieux même si une partie de ceux qui nous ont introduits au Christianisme sont devenus des critiques véhéments et que certains nourrissent une haine pathologique vis-à-vis des directives ou des analyses morales de l’Eglise ».

    Ref. Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

    JPSC

    Légende photo: Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos (Nigéria)

  • Le catholicisme a-t-il un avenir au Québec?

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    Il n’est pas trop tard ! – Présent et avenir de l’Église d’ici. Normand Provencher ;, ed.Novalis , Montréal, 2015, 108 pages. Commentaire d'un essai  lu sous la plume de Louis Cornellier, dans le grand quotidien québecois « Le Devoir »:

    « Au Québec, c’est une criante évidence, l’Église catholique est en déclin. Le taux de pratique dominicale est passé de 85 %, au début des années 1960, à plus ou moins 5 %, aujourd’hui. Selon un sondage CROP, réalisé pour l’émission Second Regard en 2013, moins de 60 % des Québécois se disent maintenant catholiques et la moitié d’entre eux avouent accorder peu ou pas d’importance à la religion. « L’Église d’ici, constate donc Normand Provencher dans Il n’est pas trop tard !se fait plus discrète, fatiguée, vieillie, un peu triste, comme si elle était menacée de disparaître dans un avenir prochain. »

    Membre des Oblats de Marie Immaculée depuis 1964, le théologien, qui réfléchit sans faux-fuyants à l’avenir de l’Église d’ici depuis des années, est lucide, mais refuse le désespoir. « Nous ne sommes pas, écrit-il, en train de vivre les derniers jours du christianisme et de l’Évangile, nous vivons la fin d’une Église, liée étroitement à notre histoire, avec ses institutions variées, son clergé nombreux, son autorité incontestée. » Ce qui disparaît ici, en fait, c’est la « civilisation paroissiale ». Le choc, pour les catholiques engagés, est dur, mais il peut être l’occasion d’un retour, non pas à l’Église d’avant le concile Vatican II, mais à « la mentalité évangélique ».

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  • BXL, 14 mai : rencontre des familles chez les Frères de Saint-Jean

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  • A Turin : l'ostension du Saint Suaire

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    De KTO :

    REPORTAGE
    Turin : L'ostension du Saint Suaire

    Reportage sur l'ostension publique du Saint Suaire à Turin, exposé à la vénération des fidèles à partir du dimanche 19 avril et jusqu'au 24 juin 2015. Défi pour la science, il est pour les croyants le signe de la Passion du Christ. L'exposition du Saint Suaire reste un évènement rare. Cette année, elle est liée au 200ème anniversaire de la naissance de Don Bosco, et donc à une attention particulière au monde des jeunes et des personnes qui souffrent. Le Custode pontifical du Saint Suaire, Mgr Cesare Nosiglia, a choisi comme thème " L'amour le plus grand " (Jn 15,13). L'archevêque de Turin entend ainsi souligner le lien profond entre tous les aspects de l'amour : " la vie, la vocation, et l'amour de Dieu, toujours présent dans le don de Jésus-Christ, jusqu'à la mort sur la croix et sa résurrection ". Comme l'ont fait précédemment Jean-Paul II et Benoit XVI ainsi que des millions de pèlerins du monde entier, le pape François viendra prier lui-même devant le Saint Suaire lors d'une visite à Turin le 21 juin prochain.

    Voir également, sur France Catholique :

  • Les croyants confrontés au terrorisme de la bien-pensance

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    De Jean-Michel Castaing sur le site de Liberté Politique :

    Les croyants face au terrorisme de la bien-pensance

     

    Le nihilisme post-moderne est un terrorisme intellectuel très dogmatique : « Le Rien n’a pas son pareil pour nous vendre l’absence d’héritage comme une conquête de l’“autonomie”. » Face à ce terrorisme, grande est la tentation d’adhérer à d’autres fondamentalismes, tout aussi religieux que déraisonnables…

    NOTRE EPOQUE est-elle sortie de la « religion » ? L’horizontalité dans laquelle évoluent nos sociétés sécularisées est-elle le signe d’un affranchissement à la fois de la morale et des soi-disant contraintes du « croire » ? Ou bien n’est-ce là qu’un moment de l’histoire du nihilisme occidental, moment appelé à être dépassé ?

    Il est d’autant plus difficile d’éluder cette question, pour les chrétiens, qu’elle en induit une autre, tout aussi importante : la religion a-t-elle encore ses chances dans notre modernité tardive ? Si le « retour du religieux » est indiscutable, cela ne doit pas masquer toutefois les tendances lourdes qui freinent un retournement de direction en ce domaine. Les « élites avancées » de l’Occident, durant ces dernières décennies, se sont en effet rêvées sans Dieu fixe, sans religion, sans croyances. Ou plutôt, elles se rêvent affranchies du besoin de croire. Pour elles, seuls les êtres aliénés (elles n'osent dire « faibles », ou « demeurés », ce qui serait stigmatisant, discriminatoire...) nourrissent encore le désir de se soutenir avec la « béquille » des croyances.

    Se renvoyant les unes les autres des images très flatteuses d’elles-mêmes, tous bords politiques confondus, les diverses familles de cette oligarchie de la pensée estiment avoir fait table rase de ses vieilles lunes depuis belle lurette. Seules sont tolérées en leur sein les divinités volatiles qu’on ira chercher dans le réservoir symbolique des « cultures du mondes ». De telle sorte que notre individu « branché » se pensera désormais à l’abri de la lourdeur des « dogmes », des oukases du magistère des professionnels des « traditions ».

    Lire la suite sur le site de Liberté Politique