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Foi - Page 789

  • Liège, 17 octobre : Nightfever à Liège avec la participation de Mgr Delville

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    Église ouverte – Cœur ouvert (Diocèse de Liège)

    La « Nightfever » arrive à Liège : soirée de rencontre, de chants et de prière pour tous, le jeudi 17 octobre à Saint-Jean !

    Pour la première soirée, le jeudi 17 octobre 2013, notre évêque sera avec nous :
    19h30 : Eucharistie présidée par Mgr Jean-Pierre Delville
    20h30-22h30 : soirée de prière, adoration, rencontre,...
    et à 21h : Témoignage de notre évêque

    Nightfever, c’est quoi ? (extraits du site http://www.nightfeverliege.be/cest-quoi/)

    Nightfever est organisé par de jeunes chrétiens dont la foi est centrale dans leur vie et qui aspirent à créer des liens entre les individus, les paroisses et les communautés. Grâce à notre initiative, nous aimerions aborder les jeunes qui sont restés loin de l’Église et de les rapprocher à nouveau de la foi. Tout devrait se passer sans aucune obligation, comme il est dit dans l’évangile de Jean Venez et voyez (Jn 1,46). Nightfever est un réseau international (www.nightfever.org) qui collabore avec de nombreuses paroisses et communautés chrétiennes.

    L’origine de Nightfever date de 2005, à Cologne, après les JMJ qui s’y étaient déroulées durant l’été.

    À Liège, les initiateurs de Nightfever sont :

    Communauté du chemin Neuf
    Dominicains de Liège / Projet Logos
    Communauté de l’Emmanuel
    Fraternité de Tibériade
    Frères et soeurs de St Jean 
    Diocèse de Liège & service diocésain des jeunes liège
    Les Jésuites de Belgique
    Salésiens de Belgique
    Medias catholiques belges francophones
    Saint Lambert
    Notre Dame des Ponts 
    Communauté Annonciation

    Plus d’info ? Venez voir ;-) mais aussi via info@nightfeverliege.be et www.nightfeverliege.be ou encore via Facebook !

  • Liège. Reconstitution de la Cathédrale Saint Lambert sur vidéo

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    A l'occasion de son 10e anniversaire, l'archéoforum de la place Saint-Lambert à Liège se modernise. Vous pourrez dorénavant découvrir le site accompagné d'un Ipad qui vous délivrera des textes, commentaires, photos, films, et reconstitutions 3D. Vous pourrez notamment découvrir la reconstitution de la cathédrale St Lambert. Découvrez les premières images ci-dessus.

    Les vestiges de quatre églises dédiées à saint Lambert ont été découverts lors des fouilles archéologiques. La 1ère  église a été construite au début du 8e siècle, après la mort de saint Lambert. La 2e a été bâtie à la fin du 8e siècle. Lorsque Liège devient l’évêché. La 3e église a vu le jour aux environs de l’an mil, à l’initiative du prince-évêque Notger. En 1185, la 4e a été reconstruite suite à un incendie.

    Deux tours jumelles, appelées aussi tours de sable, sont construites de part et d’autre de l’extrémité occidentale au milieu du 14e siècle. Une 3e tour sera ajoutée au sud-est. Elle abrite les cloches, dont la fameuse " Copareye ".

    La cathédrale, appartenant au gothique français, avait des dimensions relativement modestes. L’édifice mesurait 96m sur 40m. Les tours jumelles atteignaient 60m, et la flèche de la grande tour orientale culminait à 130m.

    Suite à l’embrasement révolutionnaire français arrivé à Liège, l’édifice de la cathédrale est démoli en 1794. Une destruction qui durera jusqu’en 1827 et le nivellement complet du site. Ce n’est qu’en 1907 que les fondations de la cathédrale ont été mises au jour. Ce sera le commencement de la redécouverte du passé millénaire de la cité…

    Réf. Liège.  Reconstitution de la Cathédrale St Lambert sur vidéo. Merci au correspondant et ami qui a attiré notre attention sur ce document.

    JPSC

  • Nicolas Buttet : la puissance de l’Eucharistie

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    Le Père Nicolas Buttet est une forte personnalité. Ce Suisse, promis à une brillante carrière d'homme politique et d'avocat, élu député à l'âge de 23 ans, gagnait des fortunes. Aujourd'hui il n'a plus rien. Il a renoncé à tout, il y a plus de 25 ans, il  a connu une conversion radicale pour consacrer sa vie à Dieu.

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    Il est devenu ermite puis a fondé une communauté religieuse qui accueille des personnes en grande difficulté : la Fraternité Eucharistein (http://www.eucharistein.org/ ). Reconnue canoniquement en 2003, comme association publique de fidèles, la fraternité Eucharistein a reçu de Mgr Dominique Rey, Evêque de Fréjus-Toulon, le 3 mai 2008, l'approbation officielle de ses nouvelles constitutions en tant que Famille ecclésiale diocésaine de Vie consacrée.

    Le Père Nicolas Buttet est par ailleurs à l’origine de l’Institut Philanthropos (http://philanthropos.org/), dont le nouveau directeur est Fabrice Hadjadj (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrice_Hadjadj), un brillant écrivain et philosophe  français d'origine juive, converti de l'athéisme.

    Il vient aussi de publier un bel essai sur la spiritualité (Nicolas Buttet, Le disciple que Jésus aime. Cinq attitudes fondamentales de la vie chrétienne. Editions de l’Emmanuel 2013, 460 pp., 23 €).

    Lire ici :La kénose, sagesse de Dieu l’entretien de Nicolas Buttet avec Christophe Geffroy dans le mensuel « La Nef » (n° 252, octobre 2013).

    JPSC

  • Thèrèse d'Avila (15 octobre)

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    Teresa_of_Avila_dsc01644.jpgLors de l'audience du mercredi 2 février 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à Sainte Thérèse de Jésus :

    Chers frères et sœurs,

    Au cours des catéchèses que j’ai voulu consacrer aux Pères de l’Eglise et aux grandes figures de théologiens et de femmes du Moyen-âge, j’ai eu l’occasion de m’arrêter également sur certains saints et saintes qui ont été proclamés docteurs de l’Eglise en raison de leur éminente doctrine. Aujourd’hui, je voudrais commencer une brève série de rencontres pour compléter la présentation des docteurs de l’Eglise. Et je commence par une sainte qui représente l’un des sommets de la spiritualité chrétienne de tous les temps: sainte Thérèse d’Avila (de Jésus).

    Elle naît à Avila, en Espagne, en 1515, sous le nom de Teresa de Ahumada. Dans son autobiographie, elle mentionne elle-même certains détails de son enfance: la naissance de «parents vertueux et craignant Dieu», au sein d’une famille nombreuse, avec neuf frères et trois sœurs. Encore enfant, alors qu’elle n’avait pas encore 9 ans, elle a l’occasion de lire les vies de certains martyrs, qui lui inspirent le désir du martyre, si bien qu’elle improvise une brève fugue de chez elle pour mourir martyre et monter au Ciel (cf. Vie, 1, 4): «Je veux voir Dieu» déclare la petite fille à ses parents. Quelques années plus tard, Thérèse parlera de ses lectures d’enfance, et affirmera y avoir découvert la vérité, qu’elle résume dans deux principes fondamentaux: d’un côté, «le fait que tout ce qui appartient au monde ici bas passe» et de l’autre, que seul Dieu est «pour toujours, toujours, toujours», un thème qui revient dans la très célèbre poésie «Que rien ne te trouble,/ que rien ne t’effraie;/ tout passe. Dieu ne change pas:/ la patience obtient tout;/ celui qui possède Dieu/ ne manque de rien/ Dieu seul suffit!». Orpheline de mère à l’âge de 12 ans, elle demande à la Très Sainte Vierge de lui servir de mère (cf. Vie, 1, 7).

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  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (octobre 2013)

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    logo letter.jpgTous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    CANDIDE AU PAYS DES PAPES

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable OSP

    SORTIR DE L'éCONOMIE ?

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    SVT : UNE SCIENCE LIBRE AU SERVICE DE LA VIE (II)

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique OSP

    ACTUALITé SUR LES OGM

    Par Philippe Conte, responsable environnement OSP

    HANNAH ARENDT OU LE SOUCI DU MONDE

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    Y'A DE LA JOIE !

    Par la Mouche du Coche

    DéFENDRE LA FOI AUJOURD'HUI ?

    Entretien avec Jean-Michel Castaing

  • Candide et le pape François

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    Faut-il vous l'avouer ? Le gestionnaire de ce blog est bien perplexe devant tout ce qui se dit et s'écrit au sujet du pape François. Les réticences des uns, les dithyrambes des autres lui ôtent toute envie d'y aller de son pauvre petit couplet. Aussi ne résiste-t-il pas au plaisir de vous livrer ce message du Père Guitton, reçu "cinq sur cinq", et qui lui semble dire, bien mieux qu'il n'aurait pu le faire, ce qu'il est "juste et bon" de professer au milieu de cette effervescence médiatique qui en trouble plus d'un.

    Du P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire Sociopolitique du Diocèse de Fréjus-Toulon :

    CANDIDE AU PAYS DES PAPES

    Il n’y a visiblement pas besoin d’être vaticanologue chevronné ou vaticaniste averti pour écrire une chronique sur le Pape François, au vu des innombrables éditoriaux dont il a déjà fait l’objet, jusque dans Libé. Candide s’émerveille des effets produits par le style et la prédication du nouveau Pontife, surtout chez les catholiques eux-mêmes. Il n’en finit pas de s’étonner des lectures étranges qu’en font les fils de l’Eglise.

    Cela faisait longtemps que la côte de popularité du Pape n’avait pas atteint de tels sommets. Après tout, il est normal que tout nouvel élu ait droit à sa lune de miel. Mais à force de côtoyer les sommets, on s’interroge sur cette longévité, qui met loin derrière le buzz le mieux réussi. Alors chacun y va de son analyse pour expliquer ce que le Pape a dit, ce qu’il a voulu dire, ce qu’il dira et comment il le dira, ce qu’il est en train de faire, ce qu’il pourrait faire…

    Ce Pape « commence en effet à poser un sérieux problème » : il n’est pas prévisible, jamais où on l’attend… un po’ furbo, comme il le dit lui-même. Comme si cela devait faire partie des qualités papales. Après tout, plutôt que de demander ce que cela signifie « avoir élu un pape jésuite », il suffit de regarder. Et puis, cette malice à déjouer les pronostics n’est pas à relier d’abord à un tempérament : si le nom du cardinal Bergolio est arrivé, c’est que peut-être le Saint Esprit y est pour quelque chose. Pas la peine d’évoquer la foi en la troisième personne de la Sainte Trinité si l’on n’est pas prêt à se laisser désorienter : le vent souffle où il veut, mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va… ! Candide se dit qu’il n’est donc pas forcément utile de chercher à saisir le vent.

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  • Le syndrome de Jonas

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    (Radio VaticanIl faut combattre le ‘syndrome de Jonas’ qui nous porte à penser hypocritement que pour nous sauver nos œuvres suffisent.

    Dans son homélie durant la messe célébrée ce lundi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe, le Pape a déclaré : « Jonas avait les choses bien au clair à l’esprit: la doctrine c’est cela et c’est cela qu’il faut faire, que les pécheurs se débrouillent, moi je m’en vais. Ceux qui vivent selon ce ‘syndrome’, Jésus les appelle hypocrites, parce qu’ils ne cherchent pas le salut de petites gens, des ignorants et des pécheurs. »

    « Et ce ‘ syndrome de Jonas ‘ ne fait pas preuve de zèle pour la conversion des gens, il cherche une sainteté de ‘teinturerie’, belle et bien faite, mais sans ce zèle d’aller annoncer le Seigneur ».

    « Tellement de chrétiens, a fait remarquer le Pape, - et il y en a tellement – pensent qu’ils seront sauvés juste par ce qu’ils auront fait, par leurs œuvres. Les œuvres sont nécessaires, mais sont une conséquence, une réponse à cet amour miséricordieux qui nous sauve. Car les œuvres seules, sans cet amour miséricordieux ne servent à rien. Et ce ‘ syndrome de Jonas ‘ , justement, n’a seulement confiance qu’en la justice personnelle, dans ses œuvres ».

    « Donc, le ‘ syndrome de Jonas ‘, a souligné le Pape, nous pousse à l’hypocrisie, à la suffisance d’être des chrétiens tout propres, parfaits, parce que nous faisons ces œuvres : nous accomplissons les commandements, tout . Mais c’est une sérieuse maladie » ! 

  • Un reportage sur les îles Solovki où naquit le Goulag en 1923

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    Le Figaro Magazine consacre un reportage à ce haut lieu de mémoire et de spiritualité de la Russie orthodoxe; à découvrir ici : http://www.lefigaro.fr/international/2013/10/11/01003-20131011ARTFIG00360-les-solovki-iles-sacrees-iles-martyres.php

  • Samedi 12 octobre : plus de 2000 veilleurs à Banneux

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    De La Gazette de Liège (Libre Belgique) :

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  • Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

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    D’Anne-Cécile Juillet sur le site de « La Vie » (extraits) :

    C'est un article du Progrès (payant) signé de notre confrère Nicolas Ballet, qui l'a annoncé, hier, quelques semaines avant que l'Eglise ne le fasse: dans la nouvelle traduction française de la Bible liturgique, qui sera diffusée en France par les éditions Mame/Fleurus à partir du 22 novembre prochain, les prêtres, ne liront plus "Et ne nous soumets pas à la tentation", mais "Et ne nous laisse pas entrer en tentation", si l'évangile du jour aborde ce passage tiré des écrits de saint Matthieu ou saint Luc, lorsque le Christ montre à l'humanité comment prier son Père.(…)

    .En effet, cet été, le Vatican a donné son accord à la publication d'une nouvelle traduction française complète de la bible liturgique (qui comprend l'Ancien Testament, les psaumes et le Nouveau Testament), dont la dernière version remontait à 1993.

    Soixante-dix experts issus de différents pays francophones ont travaillé, chacun de leur côté, puis de façon collégiale, pendant près de vingt ans à cette nouvelle traduction. Ils l'ont souhaitée la plus précise, la plus claire et la plus compréhensible possible, tant pour les prêtres que pour les fidèles. Ils ont déposé le fruit de leur travail auprès d'une commission spécialisée au Vatican, avec des centaines de corrections sur l'ancienne version. Le Vatican a lui aussi apporté beaucoup de modifications, avant de parvenir à la version finale.

    La prière récitée du Notre-Père changera-t-elle pour autant? Pour l'instant, il est difficile de le savoir. Pour cela, il faudrait que cette nouvelle traduction soit également validée dans le Missel. Sur ce point, les sources citées par Le Progrès divergent"Oui, c'est absolument certain, elle s'imposera dans le futur missel", disent les uns. "Non, ce n'est pas sûr du tout puisque la commission, au Vatican, qui s'occupe du contenu du Missel romain est distincte de celle qui a validé la nouvelle traduction", estiment d'autres.

    La formule "Et ne nous soumets pas à la tentation" remonte à un accord obtenu entre catholiques, protestants et orthodoxes, entre 1964 et 66, au moment du Concile, et de sa volonté d'ouverture oecuménique. Reste à savoir si la nouvelle traduction fera elle aussi l'unanimité.

    Référence : La traduction française du Notre Père va changer

    De nouveau, comme dans le récent acte « consécratoire » à Notre-Dame de Fatima prononcé hier par le pape François, l’incertitude et la confusion règnent sur ce que l’on veut exactement faire.

    Dans notre enfance préconciliaire on priait : « ne nous laissez pas succomber à la tentation » . Après Vatican II, pour faire plaisir entre autres aux protestants, on introduisit un contresens théologique en traduisant le grec de référence « κα μ εσενέγκς μς ες πειρασμόν » par « ne nous soumets pas à la tentation » (il eût été possible de dire encore : "ne nous soumets pas à l’épreuve", le substantif peirasmos ayant aussi ce sens).

    Sur la question, dans son livre « Que Ton Règne vienne », (Editions de l’Emmanuel, 1998) Monseigneur Léonard, conserve le sens de « tentation » mais explique, un peu longuement, que la formule grammaticale grecque provient d’un hébraïsme mal traduit : «  il s’agit, écrit-il, de bien comprendre l’usage de la négation devant un verbe dont le substantif hébreu est conjugué à la forme causative, celle qui permet de passer de l’idée de « dormir », par exemple, à celle de « faire dormir ». En français, nous avons besoin de deux mots pour le dire. En hébreu, il suffit d’utiliser la forme causative ou factitive du verbe. C’est elle qui permet, dans notre texte, de passer de l’idée de « entrer dans la tentation » à celle de « faire entrer dans la tentation ». Que se passe-t-il si l’on met une négation devant la forme causative de la sixième demande ? Faut-il comprendre « ne nous fait pas entrer dans la tentation » ou bien « fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ? Tel est exactement le problème. Pour un Sémite, la réponse est évidente d’après le contexte. La demande signifie : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation ». Exactement comme pour nous en français, si je dis : « je n’écris pas ce livre pour m’amuser », chacun comprend que j’écris effectivement ce livre (la preuve !), en dépit de la négation qui semble affecter  le verbe, mais que ce n’est pas pour m’amuser. Malgré les apparences, la négation ne porte pas sur « écrire », mais sur « pour » . Mais, dans son incommensurable bêtise, un ordinateur aurait pu comprendre que, pour pouvoir m’amuser, je n’écrivais pas ce livre… Qu’a fait ici le premier traducteur grec du « Notre Père » sémitique ? Le grec n’ayant pas de forme causative et ne connaissant pas davantage la tournure française « faire entrer », il a pris un autre verbe qu’ « entrer » , un verbe exprimant d’un seul mot, comme en hébreu, l’idée de « faire entrer », à savoir le verbe grec « introduire » et il a mis une négation devant ! Pour les lecteurs grecs connaissant encore les tournures sémitiques, l’interprétation correcte allait de soi. Mais, par la suite, l’expression allait forcément être mal comprise et prêter à scandale. Le problème est résolu si, instruit de ces petites ambiguités linguistiques, on traduit : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ou « Garde-nous de consentir à la tentation ». De ce point de vue, l’ancienne traduction française du « Notre Père » était moins heurtante que l’actuelle (sans être parfaite), puisqu’elle nous faisait dire : « Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ». La même  difficulté existant dans de nombreuses langues européennes, plusieurs conférences épiscopales ont entrepris de modifier la traduction du « Notre Père » en tenant compte du problème posé par la version actuelle. Espérons que les conférences épiscopales francophones feront un jour de même.

    Si nous traduisons correctement la sixième demande (« Garde nous de consentir à la tentation » !) alors tout s’éclaire. Dans la cinquième demande, nous avons prié le Père de nous remettre nos dettes passées. Dans la septième, nous allons lui demander de nous protéger, à l’avenir, du Tentateur. Dans la sixième, nous lui demandons logiquement, pour le présent, de nous préserver du péché en nous gardant de succomber à la tentation. »

    JPSC

  • Espagne : 522 martyrs de la Guerre Civile béatifiés

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    L'Église béatifie 522 nouveaux martyrs de la guerre d'Espagne

    De Radio Vatican :

    Ce dimanche, 522 martyrs de la guerre d’Espagne ont été béatifiés à Tarragone en Catalogne, lors d’une cérémonie présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des Saints. Une cérémonie exceptionnelle à laquelle ont participé de très nombreux prêtres, religieux et religieuses et de familles des martyrs.

    Parmi les 522 nouveaux bienheureux figurent trois évêques, 82 prêtres diocésains, 3 séminaristes, 412 consacrés et 7 laïcs provenant de différents diocèses espagnols. Ils ont été tués pour la plupart entre 1936 et 1939 par les forces républicaines. Sept d'entre eux étaient étrangers: trois Français, un Cubain, un Colombien, un Philippin et un Portugais.

    La Guerre civile espagnole est encore un sujet de division dans le pays. L’Eglise ayant souvent été accusée de soutenir le franquisme. La Conférence épisocpale espagnole a d'ailleurs présenté ces Bienheureux comme des "martyrs du XXème siècle". Le 28 octobre 2007, Benoît XVI avait béatifié 498 martyrs sur la place Saint-Pierre, trois jours avant l'examen au Parlement espagnol de la loi de réhabilitation des victimes du franquisme, voulue par le premier ministre de l’époque José Luis Zapatero.

    L’hommage du Pape à leur témoignage

    A l’issue de l’Angélus ce dimanche place Saint-Pierre, le Pape a salué l’exemple de ces nouveaux bienheureux : « Aujourd’hui à Tarrogone en Espagne, ont été proclamés bienheureux près de cinq-cents martyrs, tués en raison de leur foi durant la guerre civile espagnole, pendant les années trente. Louons le Seigneur pour leurs courageux témoignages, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde de toute violence ».a dit le Pape.

    François a également enregistré un message vidéo qui a été retransmis au cours de la cérémonie espagnole. Un message dans lequel il demande aux nouveaux martyrs d’intercéder pour que nous ne soyons pas des chrétiens « sans substance », eux qui étaient des chrétiens « jusqu’au bout ». 

  • Edith Piaf : je crois tout simplement

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    (Source) À la la suite de la semaine Thérésienne, Le Jour du Seigneur nous propose de découvrir un film de Marie-Christine Gambart, réalisé à l'occasion des cinquante ans de la disparition de "môme Piaf" et diffusé le dimanche 6 octobre à 11h30 sur France 2.

    Par suite d’une guérison reçue enfant à Lisieux, Edith Piaf fut toute sa vie reconnaissante à la « petite Thérèse » qu'elle a mis au cœur de sa vie. 

    Vous pouvez voir ce film (qui dure environ 26 minutes) encore jusqu'au 20 octobre :

    cliquer sur le lien : http://pndgs27.canalblog.com/archives/2013/10/08/28175634.html