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Foi - Page 792

  • Parler de Dieu à l'école ?

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    Sur Liberté Politique (Père Jean-Jacques Flammang scj) :

    Faut-il parler de Dieu à l’école, et si oui dans quelles matières ? Pour le moment, c’est surtout au cours de religion où il est question de Dieu, alors que le fait religieux est abordé dans d’autres matières comme l’histoire ou la littérature, les sciences sociales ou la philosophie. Une chose est claire : la transmission de la culture européenne ne peut se faire sans référence à Dieu et aux religions. Se pose alors la question de savoir sous quel angle aborder tout ce qui concerne le religieux.

    UNE NEUTRALITE en la matière n’est pas possible. Chacun de nous se rappelle ses professeurs et leurs attitudes. Les uns ne rataient jamais une occasion pour attaquer la religion ou pour se moquer des croyances religieuses, les autres étaient plutôt discrets et on ne savait pas s’ils croyaient ou pratiquaient une religion, d’autres encore ne cachaient nullement leurs opinions religieuses et communiquaient librement sur ce sujet. Du côté des élèves se retrouvaient des attitudes semblables, de sorte que vouloir éliminer la religion de l’école, c’est finalement en éliminer et les professeurs et les élèves.

    Après les essais du XXe siècle de vouloir donner à l’école un enseignement sans les religions, des pays comme la France ont dû se rendre compte qu’un tel programme est néfaste pour les élèves. Il néglige tout un volet de la culture et donc ne permet pas de comprendre le monde dans lequel on vit. Il a donc fallu réintroduire à l’école, sous une forme ou une autre, sinon Dieu au moins le phénomène religieux.

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  • Se dépouiller de l'esprit du monde

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    ea34b0d7e8cba7af344ef82e1890c7c71.jpgSE DEPOUILLER DE L'ESPRIT DU MONDE

    Cité du Vatican, 4 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a accompli la seconde étape de sa visite à l'évêché d'Assise, dans la salle où en 1206 François se dépouilla publiquement de ses biens et de ses vêtements, reniant son père Pierre qui l'avait traîné devant le tribunal ecclésiastique et proclamant Dieu comme son véritable père. Là le Pape François, le premier Pape à visiter cette salle, a retrouvé les pauvres assistés par la Caritas. Improvisant de nouveau il a évoqué la presse qui n'a cessé ces derniers temps d'annoncer qu'en ce lieu il aurait dépouillé l'Eglise: "Mais de quoi le Pape pourrait donc dépouiller l'Eglise? Les vêtements du Pape, des Cardinaux et des Evêques!". Il se dépouillera lui même, assuraient certains journalistes. "Mais l'Eglise, c'est nous tous les baptisés qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu'à l'humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n'existe pas d'autre voie. Serait-il possible d'avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c'est à dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l'Eglise devrait-elle se dépouiller? Je réponds qu'elle doit se dépouiller maintenant d'un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c'est la mondanité, l'esprit du monde. Le chrétien ne peut le suivre et le rechercher car il porte à la vanité, à l'arrogance et à l'orgueil. Cet esprit n'est pas Dieu mais une idole, et l'idolâtrie est le suprême péché".

    "Lorsque les media parlent d'elle, ils croient que l'Eglise ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les Cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l'Eglise c'est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l'esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l'Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades. Quelle tristesse qu'un chrétien croyant dans la sécurité que lui donnerait à la fois le monde et la foi! Non, on ne peut mêler les deux esprits. L'Eglise ne peut que rejeter l'esprit du monde qui porte à l'idolâtrie. Jésus a bien dit qu'on ne saurait servir deux maîtres. Soit Dieu soit l'Argent, qui est rempli de l'esprit du monde. Les chrétiens ne peuvent suivre la voie de l'argent, de la vanité et de l'orgueil. Quelle tristesse d'effacer d'une main ce que l'autre écrit. Seulement Dieu et l'Evangile! Jésus, qui s'est fait serviteur, n'a pas suivi l'esprit du monde... Tant de vous ont été dépouillés par la sauvagerie de ce monde, qui n'offre rien ni assistance ni travail, qui ne se préoccupe pas qu'il y ait des enfants mourant de faim, des familles privées de la dignité de nourrir ses membres, tant de personnes forcées de fuir à la recherche de la liberté". Quelle horreur de voir tous ces gens morts hier devant Lampedusa! Aujourd'hui est un jour de deuil. Voilà à quoi conduit l'esprit du monde. Il est vraiment ridicule qu'un chrétien, qu'il soit ecclésiastique, religieux ou laïc, suive cette voie homicide. La mondanité spirituelle tue elle aussi, elle tue l'âme, elle tue les gens, elle tue l'Eglise! Lorsqu'en ce lieu François se dépouilla...c'est Dieu qui lui procura la force de rappeler ainsi ce que Jésus disait de l'esprit de ce monde, de sa prière pour que nous soyons sauvés de cet esprit. Sollicitons encore aujourd'hui la grâce du Seigneur pour que chacun de nous ait la force de se dépouiller, non de quelques sous mais de l'esprit du monde, véritable lèpre et cancer de la société, véritable ennemi de Jésus et de la Révélation". A la conclusion de la rencontre, le Pape François a remercié l'assistance de l'avoir accueilli et demandé qu'on prie pour lui: "Priez pour moi qui en ai tant besoin"

  • Quand François évoque François

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    Homélie du pape François à Assise, ce 4 octobre 2013

    « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

    Paix et bien à tous ! Par cette salutation franciscaine je vous remercie d’être venus ici, sur cette place chargée d’histoire et de foi, pour prier ensemble.

    Aujourd’hui, moi aussi, comme beaucoup de pèlerins, je suis venu proclamer la louange du Père pour tout ce qu’il a voulu révéler à l’un de ces « tout-petits » dont nous parle l’Évangile : François, fils d’un riche commerçant d’Assise. La rencontre avec Jésus le conduisit à se dépouiller d’une vie aisée et insouciante, pour épouser « Dame Pauvreté » et vivre en vrai fils du Père qui est aux cieux. Pour saint François, ce choix indiquait une manière radicale d’imiter le Christ, de se revêtir de Celui qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf. 2Co 8, 9). Dans toute la vie de François l’amour pour les pauvres et l’imitation du Christ pauvre sont deux éléments inséparablement unis, les deux faces d’une même médaille.

    Quel témoignage François nous donne-t-il aujourd’hui ? Que nous dit-il, non par ses paroles – cela est facile – mais par sa vie ?

    1. La première chose, la réalité fondamentale qu’il nous donne en témoignage est ceci : être chrétien c’est une relation vitale avec la Personne de Jésus, c’est se revêtir de Lui, c’est s’assimiler à Lui.

    D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par Lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à Lui. François a fait cette expérience particulièrement dans la petite église de saint Damien, durant sa prière devant le crucifix, que moi aussi je pourrai vénérer aujourd’hui. Sur ce crucifix Jésus n’apparaît pas mort, mais vivant ! Le sang coule des blessures de ses mains, de ses pieds et de son côté, mais ce sang exprime la vie. Jésus n’a pas les yeux fermés, mais ouverts, grand ouverts : un regard qui parle au cœur. Et le Crucifié ne nous parle ni de défaite, ni d’échec ; paradoxalement, il nous parle d’une mort qui est vie, qui enfante la vie, parce qu’elle nous parle d’amour, parce que c’est l’Amour de Dieu incarné, et l’Amour ne meurt pas, au contraire, il triomphe du mal et de la mort. Celui qui se laisse regarder par Jésus crucifié est re-créé, il devient une « nouvelle créature ». Tout part de là : c’est l’expérience de la Grâce qui transforme, le fait d’être aimés sans mérite, tout en étant pécheurs. C’est pourquoi François peut dire, comme saint Paul : «  Pour moi, que jamais je ne me glorifie sinon dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ » (Ga 6, 14).

    Nous nous adressons à toi, François, et nous te demandons : apprends-nous à rester devant le Crucifié, à nous laisser regarder par Lui, à nous laisser pardonner et recréer par son amour.

    2. Dans l’Évangile nous avons écouté ces paroles : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos » (Mt 11, 28-29).

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  • Pape François : malaise dans la communication

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    Jean Mercier, le chroniqueur attentif de l’hebdomadaire « la Vie » » publie aujourd'hui cette « paposcopie » sur le site du journal :

    « François multiplie les interviews choc, suscitant la perplexité sur sa stratégie de communication. Se pose le problème des différents statuts de sa parole, et notamment lorsque la parole intime se trouve élevée à l'état de parole officielle.

    Le Père Federico Lombardi en a vu d'autres. Mais, ce mardi 2 octobre, à la salle de presse du Vatican, il avait du mal à cacher son embarras devant les questions des journalistes, au lendemain de l'interview du pape par le journaliste Eugenio Scalfari dans la Repubblica. Un embarras, voir un malaise, qui est partagé par nombre de témoins que j'ai pu rencontrer au fil de deux journées et demie, au Vatican et ailleurs dans Rome, alors que se déroulait la première rencontre du G8, le « Conseil des Cardinaux » destiné à réformer la gouvernance de l'Eglise.

    Une interrogation sur le contenu

    L'interview est parue onze jours après la publication de l'interview du pape dans la Civilta Cattolica, au propos très fort, dans lequel le pape s'en prenait aux catholiques rigides d'un point de vue dogmatique, repliés sur des formes du passé, attachés à une vision monolithique, à une Eglise du « laboratoire ». Une véritable charge dans laquelle certains ont pu lire un désaveu du pontificat précédent, à travers différentes « touches » (notamment l'évocation du Vetus Ordo en matière liturgique, avec un ton un peu condescendant, donne l'impression que François désavoue Benoît), et donc une réhabilitation d'un catholicisme de nature progressiste, selon une lecture « politique », toujours difficile à écarter.

    L'interview de Scalfari, si rapprochée dans le temps, renforce l'ambiance de l'interview « des jésuites », notamment avec la dénonciation virulente du cléricalisme et de l'esprit de cour, du narcissisme de certains puissants de l'Eglise. Elle peut donner l'impression que le pape en fait trop, alors même que l'interview précédent n'a pas été encore totalement assimilée, et que la lettre à Scalfari est récente... puisqu'elle date du 11 septembre.

    De plus, François, à la demande de son interlocuteur athée, revient sur la question de la vérité du bien et du mal. Dans sa lettre à Scalfari, François faisait preuve d'une stupéfiante ouverture face à la question de l'obéissance à sa conscience, en expliquant que « Le péché, même pour celui qui n’a pas la foi, c’est d’aller contre sa conscience. Écouter et obéir à celle-ci signifie, en effet, se décider face à ce qui est perçu comme bien ou comme mal. Et c’est sur cette décision que se joue la nature bonne ou mauvaise de nos actions ».

    Devant Scalfari en personne, qui voulait s'assurer de ce qu'il pensait, le pape a enfoncé le clou : « Tout être humain possède sa propre vision du bien, mais aussi du mal. Notre tâche est de l'inciter à suivre la voie tracée par ce qu'il estime être le bien. (…) Chacun a sa propre conception du bien et du mal et chacun doit choisir le bien et combattre le mal selon l'idée qu'il s'en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur."

    De telles paroles pourraient faire conclure à une vision relativiste, ou du moins opposée à celle promue par les deux papes, Jean Paul II et surtout Benoît XVI, qui a dénoncé le relativisme. 

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  • Mensuel "La Nef": le numéro d'octobre 2013 vient de paraître

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     Bienvenue

    La grande interview du pape François aux revues jésuites a visiblement beaucoup déconcerté ou surpris. C’est compréhensible, il convient cependant de prendre un peu de recul et d’analyser ses propos avec un esprit de nuance, ce que nous essayons de faire dans ce numéro d’octobre.
    Pour nous, ce mois d’octobre est marqué par le blog de La Nef qui est lancé avec une personne pour s’en occuper: n’hésitez pas à le consulter, il montera peu à peu en puissance dans les semaines et les mois à venir.
    A bientôt donc sur notre blog.

     

    Christophe Geffroy, Directeur de La Nef

    Sommaire du n°252 d'octobre 2013              FIC73476HAB33.jpg

    SOMMAIRE DU N°252 D’OCTOBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    La foi est première, par Christophe Geffroy
    Quelle écologie humaine ?, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Mgr Pietro Parolin, un nouveau Secrétaire d’État, par Jacques de Guillebon
    Joie à la Garde, entretien avec le Père Marc
    Hommage à l’abbé Chanut, par l’abbé Christian Gouyaud
    La Schola Saint-Grégoire, entretien avec le TRP Dom Hervé Courau
    Le blog de La Nef relancé, entretien avec Louis Jamin
    Vie de l’Église : La folie du genre, par Loïc Mérian
    Entrées 2013 aux séminaires : un signe des temps ?, par l’abbé Laurent Spriet 
    Syrie et Égypte : l’Occident aveuglé, par Annie Laurent 
    Géopolitique d’abord : Syrie : un désastre !, par Paul-Marie Coûteaux 
    Lettre ouverte à ceux qui veulent vraiment gagner, par Henri Hude 
    Chronique Vie : N’oubliez pas l’avortement, par Pierre-Olivier Arduin 

    ENTRETIEN
    La kénose, sagesse de Dieu, entretien avec le Père Nicolas Buttet 

    DOSSIER : LE POPULISME
    Le populisme : essai de définition, par Jacques de Guillebon 
    Quelques raisons expliquant le populisme, par Christophe Geffroy 
    Un conservatisme politique, entretien avec Vincent Coussedière 
    Populisme et patriotisme, par le Père Bernard Peyrous 
    La Manif pour tous, un populisme français ?, par Guillaume Bernard 
    Extrémiste !, par Michel Toda 
    Le populisme en Europe, par Marine Tertrais 
    La « politique du peuple », par Falk van Gaver
    Sorel populiste ?, par Falk van Gaver 
    Le populisme selon Christopher Lasch, par Falk van Gaver 
    La révolte de Ludd, par Falk van Gaver 

    VIE CHRÉTIENNE
    La soif de la foi (6/6), par un moine de Solesmes 
    Question de foi x « Slava Rossii ! », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Catholiques et Juifs dans la France de Vichy, par Limor Yagil 
    Au fil des livres : Retour à saint Benoît, par Philippe Maxence 
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : François Huguenin 
    Portrait : André Bonnet, par Marine Tertrais 

    BRÈVES 
    Toutes les annonces du mois en ligne

    Réf.ici : Bienvenue

  • 4 et 5 octobre, sur KTO : le pape François à Assise

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    Vendredi 4 et samedi 5 octobre
    Le Pape François à Assise - Programmation spéciale - KTO en direct d'Assise

    Rediffusions

    Dans la soirée de vendredi, KTO vous propose de revivre les plus grands moments de la journée, avec l'homélie du Pape à 22h15 et les grands moments de la journée à partir de 22h45. Et bien sûr tous les rendez-vous sont a voir ou revoir sur www.ktotv.com.

    Flashs
    Jeudi à 20h35 : Avant Assise.

    Vendredi :

    - 9h25 : Le matin à Assise (rediffusion 10h55).
    - 19h30 : Le soir à Assise (rediffusion 22h10).

    Edition spéciale Que veut le Pape François ?

    Le Pape François, par sa personnalité, les signes qu'il donne et son mode d'expression suscite l'enthousiasme, très au-delà des sphères catholiques. Parmi ces derniers, certains retrouvent en lui le « printemps de l'Eglise » de Vatican II. D'autres, la mise en œuvre de la Nouvelle Evangélisation. Quelle ligne dessine-t-il derrière les phrases-choc et les gestes symboliques ? « Une Eglise pauvre pour les pauvres », est-ce une Eglise de gauche ? Une Eglise de l'hémisphère Sud ? Une « Eglise pour tous » ? A quoi ressemble une Eglise « qui sort d'elle-même » ? La « miséricorde avant la doctrine », est-ce une libération, un retour aux sources, ou une technique évangélique ? François veut-il une réforme de la Curie ou une révolution dans l'Eglise ? Est-il évêque de Rome ou curé du monde ? Est-il l'héritier ou le contraire de ses prédécesseurs ? Est-il un missionnaire ou un communicant ? A quel « exercice spirituel » nous invite ce Pape jésuite ? Questions profondes, simples ou simplistes qui alimentent les éditoriaux et la blogosphère, les discussions de famille et de comptoir, les parvis et les sacristies... 

    Samedi soir, KTO reçoit le cardinal André Vingt-Trois : à partir des propos du Pape à Assise et de témoignages sur les attentes qu'il suscite, nous essaierons de mieux comprendre ce que dit le pape François au monde, et ce qu'il veut pour l'Église d'aujourd'hui.

    Édition spéciale à voir sur KTO samedi 5 octobre à partir de 20h40, et à revoir ensuite sur cette page.

  • Les équivoques de l’amour : de quel altruisme parle-t-on ?

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    44842_ricard-courau.jpgMoine bouddhiste et frère dominicain, Matthieu Ricard (le fils du célèbre journaliste et essayiste Jean-François Revel) et Thierry-Marie Courau (doyen de la faculté de théologie de l'institut catholique de Paris) lancent un « même » appel à la compassion et à l’amour de l’autre.

    C’est le « livre de sa vie », il y travaille depuis cinq ans. Un pavé de 900 pages, pour lequel Matthieu Ricard, qui fut chercheur en génétique cellulaire avant de devenir moine bouddhiste, a compulsé plus de 1 500 sources scientifiques, des neurosciences à l’anthropologie ou à l’économie. Nourri des dernières recherches mais aussi de belles histoires, ce Plaidoyer pour l’altruisme se parcourt aisément et interroge simplement notre humanité. Qui sommes-nous, comment fonctionnons-nous et sommes-nous capables de bâtir la société coopérative de demain ?

    Amour de l’autre, bonté, empathie ou compassion : autant de notions clés qui sont aussi au cœur de la pratique et de l’éthique chrétiennes. La Vie a voulu susciter le débat. Entre deux hommes aux appartenances religieuses différentes, mais réunis par une même estime et une même exigence spirituelle. C’est au couvent de l’Annonciation, dans ce cœur parisien des dominicains, que frère Thierry-Marie Courau, doyen de la faculté de théologie de l’Institut catholique de Paris, a reçu Matthieu Ricard. Une rencontre fructueuse, sous le signe de la quête de l’autre.

    Ils sont interrogés sur le site web (et dans la version « papier ») de l’hebdomadaire « La Vie » (ex-catholique) :

    « Pourquoi aviez-vous envie de vous rencontrer ?

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  • Et pendant ce temps-là, les Coptes...

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    Sur le Blog Copte :

  • Ce que le pape François a vraiment dit à Scalfari : texte intégral

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    Repubblica.it: il quotidiano online con tutte le notizie in tempo reale.

    Enfin la traduction complète de l’interview telle que l’a  rapportée Eugenio Scalfari lui-même ! L’accès aux sources est tout de même plus éclairant que les « compendiums » et autres « raccourcis » qui circulent, fussent-ils d’origine vaticane. JPSC

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  • Estinnes, basilique N-D de Bonne-Espérance, 6 octobre 2013 : messe en grégorien présidée par Mgr Harpigny

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  • Je crois en l'Eglise, sainte

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    COMMENT L'EGLISE EST ELLE SAINTE

    Cité du Vatican, 2 octobre 2013 (VIS). Durant l'audience générale tenue ce matin Place St.Pierre en présence de 50.000 personnes, le Saint-Père est revenu sur l'image de l'Eglise dont le Credo affirme qu'elle est sainte: Nous affirmons cette sainteté de l'Eglise depuis les premiers chrétiens, "qui s'appelaient entre eux tout simplement les saints car certains que l'action de l'Esprit sanctifiait l'Eglise. Mais comment l'Eglise peut être sainte alors que son histoire séculaire est parsemé...de moments sombres? Constituée de pécheurs, hommes et femmes, religieux, prêtres et évêques, cardinaux et papes pécheurs, comment peut-elle être sainte?... L'Eglise est sainte car elle découle de Dieu qui est saint, qui lui est fidèle et ne l'abandonne pas face aux force de la mort et du mal. Elle est sainte parce que Jésus-Christ, le saint de Dieu, lui est totalement uni, et parce que elle est guidée par l'Esprit qui la purifie, la transforme et la renouvelle. L'Eglise n'est donc pas sainte par nos mérites, mais parce que Dieu la rend sainte... On m'objectera: Chaque jour on voit les péchés que commettent ses membres. C'est vrai, nous sommes une Eglise de pécheurs, appelés à nous laisser convertir et sanctifier par Dieu. Il y a eu dans l'histoire la tentation de faire une Eglise de seuls purs, de ceux qui seraient totalement cohérents, et d'expulser tous les autres. C'est pure hérésie! Car, sainte, l'Eglise ne rejette pas le pécheur mais l'accueille. Elle s'ouvre même aux plus éloignés, les appelle à se laisser envelopper par la miséricorde, la tendresse et le pardon du Père qui est ouvert à tous et offre à chacun d'avancer vers la sainteté... Y aurait-il parmi vous tous ici réunis quelqu'un venu sans ses péchés? Non, car nous portons tous nos propres péchés... Le Dieu que nous rencontrons dans l'Eglise n'est pas un juge impitoyable mais le père de la parabole évangélique... Le Seigneur veut que nous soyons tous membres d'une Eglise capable de s'ouvrir à l'autre, quel qu'il soit. Il ne s'agit pas d'une Eglise pour une élite puisque tous peuvent y venir pour être purifiés et sanctifiés par l'amour de Dieu, les plus forts comme les plus faibles, les pécheurs, les indifférents, les démoralisés et les égarés. L'Eglise offre à chacun la possibilité de parcourir la voie de la sainteté, qui est celle même du chrétien... N'ayons pas peur de la sainteté ni de viser haut, de nous laisser aimer et purifier par Dieu... Laissons nous donc contaminer par sa sainteté puisque tout chrétien y est appelé. Loin de réaliser des exploits, la sainteté consiste à laisser Dieu agir en nous. Rencontre de notre faiblesse et de la force de sa grâce!".

  • Entrées 2013 aux séminaires : un signe des temps ?

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    portrait-f65ec.jpgLa question des vocations demeure en France -comme en Belgique et ailleurs en Europe-  plus préoccupante que jamais. Mais, cette année, on compte tout de même un petit succès dans les communautés les plus traditionnelles : ainsi,  10 Français sont entrés en première année à la Fraternité Saint-Pierre, 11 à l’Institut du Christ Roi…et, last but not least, 31 à la Communauté Saint-Martin (voir notre photo ici : C’est la rentrée au Séminaire de la Communauté Saint-Martin ! )

     S’il n’y a pas de recette miracle, encore faut-il se poser les bonnes questions et savoir lire les signes des temps. Petite tentative de l’abbé Laurent Spriet (photo ci-contre)  en ce sens, dans le récent numéro du mensuel « La Nef » (octobre 2013) :

    «Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises ! » Voilà une injonction particulièrement délicate à mettre en œuvre. C’est pourtant le refrain adressé par l’apôtre saint Jean aux différentes communautés chrétiennes au début du livre de l’Apocalypse. Pour y parvenir, il faut tout d’abord prêter attention aux signes que le Seigneur nous adresse à travers l’histoire, et ensuite exercer un discernement pour vérifier que le message perçu est celui que Dieu veut nous donner. C’est un exercice très difficile de décryptage (cf. Vatican II, Gaudium et spes, n. 4 et n. 11). À partir de la réalité objective des entrées de jeunes Français au séminaire ces dernières années, essayons de percevoir ce que l’Esprit Saint peut vouloir nous dire au sujet des vocations sacerdotales. Notre tentative d’analyse s’appuiera aussi sur le dernier livre de Mgr Defois intitulé Le pouvoir et la grâce (1) dans lequel l’archevêque émérite de Lille analyse le rapport des prêtres au monde et à la modernité, du concile de Trente au concile Vatican II. Un livre passionnant qui donne vraiment matière à réflexion.

    État des lieux. En France, en 2012, le nombre total des candidats au sacerdoce était de 691, dont 80 issus de « communautés nouvelles » (soit 12 %) et 89 de nationalité étrangère en vue d’une incardination en France (soit 13 %). En 2000, ils étaient 976 ; en 1995 : 1155 ; en 1974 : 1509 ; et en 1966 : 4536. Le nombre d’ordinations presbytérales en 2012 était de 94 ; il y en a bon an, mal an une centaine chaque année depuis 1995 (2). Le nombre de ceux qui commençaient leur formation (3) était de 127 (247 en 1995). En 2012 toujours, 92 candidats en cours de formation ont quitté le séminaire : 7 se sont orientés vers la vie consacrée, 53 sont partis en 1er cycle (philosophie), 34 en second cycle (théologie). En 1995 le nombre de prêtres diocésains en France était de 22 500. Il est passé à 13 112 en 2011 (4).

    Où se situe le problème ? La raréfaction des entrées au séminaire en France ne s’explique pas par une diminution des personnes appelées : le Seigneur ne cesse pas d’inviter les âmes à le servir dans le ministère presbytéral. La difficulté se trouve du côté des hommes. À cet égard la parabole du semeur peut nous éclairer. La semence de la vocation tombe dans des cœurs plus ou moins disposés. Le démon existe et il agit. Le monde aussi qu’il soit « moderne » ou maintenant « postmoderne ». Nous pouvons donc nous demander : qu’est-ce qui empêche la semence de porter du fruit ? Mais aussi : qu’est-ce qui aide la semence à germer ?

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