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Foi - Page 813

  • Les intentions de prière du pape pour janvier 2014

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    L'intention générale de l'apostolat de la prière du Saint-Père pour le mois de janvier 2014 est:
    "Pour que soit promu un authentique développement économique, respectueux de la dignité de tous les hommes et de tous les peuples".
    Son intention évangélisatrice est: 
    "Pour que les chrétiens des diverses confessions puissent cheminer vers l'unité voulue par le Christ.".

  • Nos voeux pour l'année de grâce 2014

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    Saint François prêchant aux oiseaux par Giotto (basilique d'Assise)

    Nous souhaitons à nos amis et visiteurs une année de grâce 2014, dans la confiance malgré tout ce qui pourrait nous troubler, dans la persévérance malgré tout ce qui pourrait nous décourager, dans l’espérance malgré tout ce qui pourrait obscurcir notre ciel. Ce n’est malheureusement pas un changement de calendrier qui pourra modifier la tournure des évènements que nous vivons mais ne désespérons pas de la Providence. "La foi dans la Providence ne dispense pas de la lutte pour une vie digne mais libère de l'anxiété pour les choses et de la peur du lendemain." (Benoît XVI) Et, à ses yeux, ne valons-nous pas bien plus que les oiseaux du ciel dont elle prend soin ? Alors, affermissons notre pas et osons goûter à la joie de l’Evangile, à la suite de notre pape François.

  • La fraternité, clef de la paix; le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix (1er janvier)

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    Message du Pape François pour la Journée mondiale de la paix le 1er janvier 2014 sur le thème : "La fraternité, fondement et route pour la paix". (source)

     

    La fraternité, fondement et route pour la paix

     

    1. Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d'une existence pleine de joie et d'espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d'une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.

    En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l'homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d'être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d'une société juste, d'une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s'apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour.

    Le nombre toujours croissant d'interconnexions et de communications qui enveloppent notre planète rend plus palpable la conscience de l'unité et du partage d'un destin commun entre les nations de la terre. Dans les dynamismes de l'histoire, de même que dans la diversité des ethnies, des sociétés et des cultures, nous voyons ainsi semée la vocation à former une communauté composée de frères qui s'accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres. Mais une telle vocation est encore aujourd'hui souvent contrariée et démentie par les faits, dans un monde caractérisé par cette " mondialisation de l'indifférence ", qui nous fait lentement nous " habituer " à la souffrance de l'autre, en nous fermant sur nous-mêmes.

    Dans de nombreuses parties du monde, la grave atteinte aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ne semble pas connaître de pause. Le tragique phénomène du trafic des êtres humains, sur la vie et le désespoir desquels spéculent des personnes sans scrupules, en représente un exemple inquiétant. Aux guerres faites d'affrontements armés, s'ajoutent des guerres moins visibles, mais non moins cruelles, qui se livrent dans le domaine économique et financier avec des moyens aussi destructeurs de vies, de familles, d'entreprises.

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  • Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

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    Le sujet est abordé sur le blog de l'abbé Cossement :

    Comment vivre le doute ?

    - Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

    Voici le témoignage d’un homme, d’un saint, qui a vécu une période où il ne croyait plus (où, précisera-t-il, il n’avait plus le sentiment de la foi). Vincent Lebbe, missionnaire en Chine au début du XX°siècle, raconte à un ami en proie au doute comment il a retrouvé la foi.

    Ta lettre a bien voyagé pour me trouver. Mes déplacements de tous les jours ont été cause de son retard. Je te réponds de suite, à la volée. Je sais sans que tu me le dises jusqu’à quel point tu es sincère ; et puis, te le dirai-je ?... parce que j’ai passé par là aussi... (...)

    Il y a de cela, je crois, sept ans. Cela a duré autant que je me rappelle cinq à six mois. Les causes ? Je ne crois pas non plus qu’elles fussent morales quoiqu’on ne sait jamais... mais les lectures y étaient pour beaucoup. J’avais emporté de mes lectures d’Europe surtout, un virus de « modernisme ». (Je prends le mot dans le sens péjoratif et spécial que lui a donné Pie X pour préciser une tendance des doctrines condamnées) qui m’a été un trouble de plusieurs années et a fini, mal éclairé, par la perte de la foi — du seul bien réel que j’ai jamais éprouvé sur terre. Mes doutes ? Ils valaient ni plus ni moins que les tiens, mais allant jusqu’au bout je ne croyais plus à Dieu non plus (...). Ils se résumaient surtout à des impressions, à cette même crainte que tu me dis être la tienne, de vivre à son insu dans un amas de « convenu » — de voir le monde vrai à travers les vitres de couleur d’une éducation spéciale.

    La fin ? Voici qui t’intéresse davantage, qui me console en songeant à toi et qui est plus que curieux. Je m’étais fixé comme règle de conduite :

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  • Quand Scalfari écrit n'importe quoi

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    Précisions du Saint-Siège après un nouvel éditorial de Scalfari (source : radio vatican)

    En cette fin d’année, la presse italienne a accordé une large place à un éditorial du fondateur du quotidien italien La Repubblica, Eugenio Scalfari. Au mois d’octobre, ce journaliste (qui se proclame athée) avait publié une longue interview du Pape François qui avait défrayé la chronique. Dimanche, il a voulu commenter dans les colonnes du journal le magistère du pape François. Il y affirme entre autres que dans sa récente exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), le Pape François entend abolir le péché. Interrogé sur notre antenne, le Père Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, se félicite de l’intérêt du monde laïc vis-à-vis de ce Pape. Mais le contenu de cet éditorial mérite, selon lui, quelques mises au point. 

    Tout d’abord, ceux qui suivent jour après jour les prises de parole du Pape François savent l’importance qu’il attache au péché. François est un jésuite et les Exercices spirituels de saint Ignace, qui constituent pour lui une école de spiritualité et de vie chrétienne, commencent par la méditation des péchés et s’achèvent par un colloque avec Jésus qui est venu mourir pour nos péchés. C’est justement par rapport au péché qu’on peut mesurer l’étendue de la miséricorde divine sur laquelle insiste le Pape François. 

    Des malentendus à dissiper

    Le Père Federico Lombardi note par ailleurs que le journaliste italien a mal interprété une réponse du Pape François concernant la fin du monde. Le Pape a cité un célèbre verset de la première Epitre aux Corinthiens : « Quand le Fils se mettra lui-même sous le pouvoir du Père, Dieu sera tout en tous ». Il n’a pas dit, comme l’affirme Eugenio Scalfari, que « la divinité sera dans toutes les âmes et que tout sera en tous ». 

    Autre inexactitude signalée par le père Lombardi dans cet éditorial : le Pape François n’a pas canonisé saint Ignace de Loyola, qui était déjà saint depuis des siècles. Il a canonisé Pierre Favre, le premier compagnon de saint Ignace. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège estime donc qu’il faut certes continuer le dialogue, mais qu’il faut l’approfondir pour éviter les malentendus. 

  • Evangelii gaudium et les difficultés du dialogue entre islam et christianisme

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    De Sandro Magister (chiesa.espresso.repubblica.it) :

    Islam et christianisme. Là où le dialogue bute

    Dans "Evangelii gaudium", le pape François dicte les règles concernant les relations avec les musulmans. Le jésuite islamologue Samir Khalil Samir les examine une par une. Et il en relève les limites 

    – Dans son message "urbi et orbi" de Noël, le pape François a fait cette prière :

    "Toi, Seigneur de la vie, protège tous ceux qui sont persécutés à cause de ton nom".

    Et lors de l'Angélus de la fête de saint Étienne, le premier des martyrs [26 décembre], il a de nouveau prié "pour les chrétiens qui subissent des discriminations en raison du témoignage qu’ils rendent du Christ et de l’Évangile".

    À de nombreuses reprises, le pape Jorge Mario Bergoglio a manifesté la douleur que lui cause le sort des chrétiens qui se trouvent en Syrie, au Moyen-Orient, en Afrique et dans d’autres régions du monde, partout où ils sont persécutés et tués, bien souvent "en haine de la foi" et par des musulmans.

    À tout cela, le pape répond en lançant sans cesse des appels au "dialogue comme contribution à la paix".

    Dans son exhortation apostolique "Evangelii gaudium" rendue publique le 24 septembre, le plus important des documents qu’il ait publiés jusqu’à présent, François a consacré au dialogue avec les musulmans les deux paragraphes suivants :

    252. La relation avec les croyants de l’Islam acquiert à notre époque une grande importance. Ils sont aujourd’hui particulièrement présents en de nombreux pays de tradition chrétienne, où ils peuvent célébrer librement leur culte et vivre intégrés dans la société. Il ne faut jamais oublier qu’ils « professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour ». Les écrits sacrés de l’Islam gardent une partie des enseignements chrétiens ; Jésus-Christ et Marie sont objet de profonde vénération ; et il est admirable de voir que des jeunes et des anciens, des hommes et des femmes de l’Islam sont capables de consacrer du temps chaque jour à la prière, et de participer fidèlement à leurs rites religieux. En même temps, beaucoup d’entre eux ont la profonde conviction que leur vie, dans sa totalité, vient de Dieu et est pour lui. Ils reconnaissent aussi la nécessité de répondre à Dieu par un engagement éthique et d’agir avec miséricorde envers les plus pauvres.

    253. Afin de soutenir le dialogue avec l’Islam, une formation adéquate des interlocuteurs est indispensable, non seulement pour qu’ils soient solidement et joyeusement enracinés dans leur propre identité, mais également pour qu’ils soient capables de reconnaître les valeurs des autres, de comprendre les préoccupations sous-jacentes à leurs plaintes et de mettre en lumière les convictions qu’ils ont en commun. Nous, chrétiens, nous devrions accueillir avec affection et respect les immigrés de l’Islam qui arrivent dans nos pays, de la même manière que nous espérons et que nous demandons à être accueillis et respectés dans les pays de tradition islamique. Je prie et j’implore humblement ces pays pour qu’ils donnent aux chrétiens la liberté de célébrer leur culte et de vivre leur foi, en prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam bénéficient dans les pays occidentaux ! Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter des généralisations odieuses, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence.

    Ceux qui ont commenté "Evangelii gaudium" ont prêté peu d’attention à ces deux paragraphes.

    Ils ne sont pas nombreux, par exemple, à avoir remarqué la vigueur inhabituelle avec laquelle le pape François demande que la liberté de culte dont les croyants de l'Islam bénéficient dans les pays occidentaux soit également assurée dans les pays musulmans.

    Ceux qui ont mis en évidence ce "courage" du pape – c’est le cas du jésuite et islamologue égyptien Samir Khalil Samir – ont néanmoins également relevé qu’il s’était limité à demander la liberté de culte, en passant sous silence cette privation de la liberté de se convertir en passant d’une religion à l’autre qui est le véritable point faible du monde musulman.

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  • Mgr Ma Daqin, l'évêque chinois proscrit

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    De Patrick Saint-Paul sur le Figaro :

    Ma Daqin, un évêque chinois en résistance

    Déchu pour avoir osé sortir de l'institution communiste encadrant les catholiques de Chine, le prélat de Shanghaï est depuis tenu au secret par les autorités, mais ses ouailles guettent ses messages sur Internet.

    Perchée sur une colline dominant la banlieue ouest de Shanghaï, la basilique Notre-Dame de Sheshan attire les catholiques de toute la Chine. Ils gravissent le chemin escarpé, qui serpente à travers une forêt de bambous et mène à l'imposante bâtisse en briques de style roman, pour y prier la Vierge. Mais aussi dans l'espoir d'y apercevoir Mgr Thaddeus Ma Daqin. L'évêque «déchu» de Shanghaï est tenu au secret par les autorités chinoises dans le séminaire de Sheshan, situé en contrebas.

    «Nous ne préparons pas un Noël très joyeux, déplore un habitué des lieux en se signant plusieurs fois pour montrer sa foi catholique. Notre évêque a disparu. Le gouvernement lui interdit d'apparaître en public. Mais ce n'est pas à Pékin de nous imposer nos pasteurs. Nous prions pour le Vatican et pour notre pape François.» Le vieil homme attire le visiteur à l'abri des caméras de surveillance. Avant de dérouler un parchemin imprimé de caractères en mandarin, surplombés par la Vierge tenant le Christ à bout de bras. Il s'agit d'une reproduction de la lettre du pape Benoît XVI aux catholiques de Chine, dans laquelle il les appelle à aller prier à Sheshan tous les ans au mois de mai. «Les autorités nous interdisent de la faire circuler. Mais tous les catholiques en ont une copie», explique-t-il.

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  • Madrid : grande foule à la messe pour la défense de la famille

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    Sans titre.pngLu sur 20minutes (20min.ch)

    Grande messe pour défendre «la famille»

    Des milliers de catholiques étaient rassemblés dimanche dans le centre de Madrid pour une grande messe pour défendre la famille.

    Les manifestants se sont réunis quelques jours après la présentation par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy d'un projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement en Espagne.

    Chantant pour certains des chants de Noël, agitant des drapeaux de leurs régions et de différents pays, les fidèles sont arrivés dès le début de la matinée pour la messe organisée par l'Archevêché de Madrid sous la devise: «la famille est un lieu privilégié pour l'annonce de l'évangile à toutes les nations». La prière dominicale de l'Angélus prononcée à Rome par le pape François devait par ailleurs être diffusée en direct dans la capitale espagnole.

    «La famille est à la base de la société et nous sommes venus pour fêter cette journée de la famille», a expliqué un agent commercial de 49 ans venu pour l'occasion de Murcie, à 400 kilomètres de la capitale, avec son épouse et ses six enfants. (...)

  • Un livre au titre provocateur : "Marie-toi et sois soumise !"

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    De Marie d'Armagnac sur l'Homme Nouveau :

    Marie-toi et sois soumise !

    Marie-toi et sois soumise ! Provocateur mais inspiré de saint Paul, ce titre est celui d’un essai d’une journaliste italienne. Son livre vient d’être édité en Espagne par l’archevêque de Grenade mis en cause en France par Marianne (numéro 868, du 7 au 13 décembre). Réponse de l'auteur, Costanza Miriano, dans cet entretien accordé à L'Homme Nouveau.

    Vous avez publié un livre au titre choc. De quoi s’agit-il ?

    Costanza Miriano : Le livre s’intitule Marie-toi et sois soumise, c’est une série de lettres destinées à des amies sur les thèmes du mariage, de la féminité, de l’identité masculine et féminine, de l’éducation. En téléphonant à une amie qui ne se décidait pas à se marier, je me suis rendu compte que ses objections quant au mariage reflétaient celles de tout le monde. J’ai aussi réalisé que le fait de ne pas s’engager « pour toujours » la rendait profondément malheureuse. Ce livre a commencé avec 800 exemplaires. Il y a eu ensuite dix-huit réédi­tions, c’est devenu un modeste phénomène éditorial en Italie. Mon livre a été traduit en Espagne et en Pologne. Les versions française (prévue aux éditions de l'Emmanuel pour mi-2014) et portugaise sont en cours de traduction.

    Comment expliquez-vous ce succès en Italie ?

    Vraiment, je ne me l’explique pas ! En réalité, j’ai lu tellement de livres sur le mariage, j’ai voulu m’en faire l’interprète. Je me vois plus comme une traductrice que comme un écrivain. Comme si j’avais voulu traduire la sagesse de l’enseignement de l’Église sur le mariage d’une façon accessible et compréhensible, par exemple pour mes collègues du TG3 (la télévision la plus à gauche) qui sont très éloignées du discours ecclésial sur le mariage. Je n’ai jamais pensé avoir dit ou écrit quelque chose de bouleversant. Peut-être que le fait d’utiliser ce langage était nécessaire. J’ai commencé à intervenir à l’invitation de groupes, d’associations, de paroisses, le bouche à oreille a fonctionné. Aujourd’hui je suis invitée un peu partout en Italie, en Espagne. Je ne crois pas que la foi se transmette avec un seul livre, mais aussi grâce à ce type de bouche à oreille. Nous avons besoin, pour nous aider, de témoignages, de voir des personnes incarnées. Je crois être une personne ultra-normale, et j’essaie d’incarner, avec mes chutes, mes défauts, tout ce que l’Église nous dit, dans sa grande sagesse maternelle. Toutes ces personnes qui m’ont écrit se retrouvent dans ce livre. J’espère avoir donné un peu de courage à toutes ces femmes catholiques.

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  • Ces chrétiens qu'on persécute

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    Lu ICI :

    "Le silence sur les chrétiens persécutés"

    Des milliers de chrétiens meurent chaque année dans le monde à cause de leur foi. Ils sont principalement la cible de persécutions dans les pays du Sud.

    Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi. Ils sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts à l'occasion des célébrations de Noël.

    Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne "le silence de Noël sur les chrétiens persécutés", s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.

    Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'"oecuménisme du sang". "on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé". Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, estime le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement.

    Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9000 (un par heure) à 100 000 (onze par heure).

    Liste noire

    Selon le groupe évangéliste américain Open Doors, la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite, l'Afghanistan, l'Irak, la Somalie, les Maldives, le Mali, l'Iran, le Yémen et l'Erythrée sont à la tête de la liste noire. La situation des fidèles chrétiens s'aggraverait rapidement en Syrie et en Ethiopie.

    Open Doors va jusqu'à parler de cent millions de chrétiens persécutés. Evaluation contestée par différents observateurs qui estiment que ces chiffres prennent en compte des populations entières, et non des chrétiens que leur témoignage personnel mettrait en danger.

    Offensive globale?

    La controverse porte également sur l'hypothèse d'une offensive globale contre les chrétiens, alors que, pour certains, les causes sont locales et multiples. En outre des chrétiens, par exemple en Centrafrique ou au Sud-Soudan, se rendent aussi coupables de violences et représailles, souvent à résonance ethnique.

    Auteur en octobre d'un livre intitulé "La guerre globale contre les chrétiens", le vaticaniste renommé John Allen pointe ce phénomène silencieux et négligé qui touche le Sud -- Afrique, Asie, Moyen-Orient.

    Boucs émissaires

    John Allen juge que les chrétiens sont souvent des boucs émissaires, notamment quand ils appartiennent aux "minorités linguistiques et culturelles". Il reproche aux chrétiens d'Occident, d'oublier, de méconnaître, de refuser de prendre en considération leur sort tragique. (...) - Source: ATS

  • Les caresses de Dieu

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    L'enfant prodigue par Rembrandt

    Hier, jour de Noël, le pape concluait ainsi son message :

    Chers frères et sœurs, en ce monde, en cette humanité aujourd’hui est né le Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Arrêtons-nous devant l’Enfant de Bethléem. Laissons notre cœur s’émouvoir, n'ayons pas peur de cela, n'ayons pas peur que notre coeur s'émeuve, nous avons besoin que notre coeur s'émeuve. Laissons-le se réchauffer à la tendresse de Dieu ; nous avons besoin de ses caresses. Les caresses de Dieu ne font pas de blessures. Les caresses de Dieu nous donnent paix et force. Nous avons besoin de ses caresses.

    Dieu est grand en amour, à Lui la louange et la gloire dans les siècles ! Dieu est paix : demandons-lui qu’il nous aide à la construire chaque jour, dans notre vie, dans nos familles, dans nos villes et dans nos nations, dans le monde entier. Laissons-nous toucher par la bonté de Dieu.

  • Le message de Noël du pape François

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    Sans titre.pngMessage de Noël du pape François (source : zenit.org)

    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes qu’il aime » (Lc 2,14)

    Chers frères et sœurs de Rome et du monde, joyeux Noël ! Je fais mien le chant des anges, qui apparurent aux bergers de Bethléem dans la nuit où naquit Jésus. Un chant qui unit ciel et terre, adressant au ciel la louange et la gloire, et à la terre des hommes le vœu de paix.  Je vous invite tous à vous unir à ce chant : ce chant est pour chaque homme et pour chaque femme qui veille dans la nuit, qui espère un monde meilleur, qui prend soin des autres en cherchant à faire humblement son devoir.

    Gloire à Dieu ! Noël nous appelle à cela avant tout : à rendre gloire à Dieu, parce qu’il est bon, il est fidèle, il est miséricordieux. En ce jour, je souhaite à tous de reconnaître le vrai visage de Dieu, le Père qui nous a donné Jésus. Je souhaite à tous de sentir que Dieu est proche, de demeurer en sa présence, de l’aimer, de l’adorer. Et que chacun de nous puisse rendre gloire à Dieu, surtout par sa vie, une vie dépensée pour son amour et pour celui des frères.

    Paix aux hommes. La paix véritable n’est pas, nous le savons, un équilibre entre des forces contraires. Ce n’est pas une belle « façade », derrière laquelle il y a des oppositions et des divisions. La paix est un engagement de tous les jours, qu’on fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ. Mais la paix est artisanale! En regardant l’Enfant dans la crèche, Enfant de paix, pensons aux enfants qui sont les victimes plus fragiles des guerres, mais pensons aussi aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades… Les guerres brisent et blessent tant de vies !

    Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière !

    Et j'invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec un désir qui dilate le coeur. Tous unis, soit par la prière, soit par le désir, mais tous pour la paix.

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